Radiocommunication de catastrophe
Les radiocommunications de catastrophe jouent un rÎle capital déterminant à tous les stades de la gestion des catastrophes.
Dans certains cas, lorsque l'infrastructure des tĂ©lĂ©communications est entiĂšrement dĂ©truite, seuls les radiocommunications dâurgence et de catastrophe peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour les opĂ©rateurs des secours[1].
Principes techniques
Les radiocommunications des secours en cas d'urgence et de catastrophe.
Lors d'une catastrophe, l'aide humanitaire mĂ©dicale et des secouristes intervenant en pays Ă©tranger peuvent utiliser pleinement les outils de radiocommunication[2] qui permettent de sauver des vies sans ĂȘtre de l'ingĂ©rence humanitaire. La Convention de Tampere[3] demande aux Ă©tats signataires[4] (dont la France[5] - [6]) de supprimer les obstacles rĂ©glementaires Ă l'utilisation des stations de tĂ©lĂ©communications[7] - [8] - [9].
Ces obstacles comprennent :
- l'obligation de licence pour l'utilisation des fréquences[10] ;
- les restrictions Ă l'importation d'Ă©quipements ;
- les dispositions limitant les mouvements du personnel humanitaire.
Internet mobile
Un tĂ©lĂ©phone portable (en France) ou tĂ©lĂ©phone valise (en France) ou tĂ©lĂ©phone transportable (RĂšglement des radiocommunications de l'UIT) est un tĂ©lĂ©phone fonctionnant avec une installation dĂ©montable pour ĂȘtre dĂ©placĂ©e et puis installĂ©e pour ĂȘtre utilisĂ©e dans des conditions normales durant des haltes Ă l'intĂ©rieur des limites gĂ©ographiques d'un pays ou d'une zone. Le tĂ©lĂ©phone portable ne fonctionne pas durant le dĂ©placement. Le rĂšglement des radiocommunications de l'UIT dĂ©finit: le tĂ©lĂ©phone transportable ne peut ĂȘtre utilisĂ© qu'en des points fixes.
Un téléphone mobile ou un mobile multifonction[11], est un téléphone fonctionnant dans des conditions normales durant le déplacement ou pendant des haltes en des points non déterminés, et sans réaliser d'installation, à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'une zone.
Les capacitĂ©s opĂ©rationnelles de ces moyens de tĂ©lĂ©communications terrestres par fil ou par ondes terrestres sont dĂ©pendant des rĂ©seaux dĂ©truits ou en service pouvant ĂȘtre surchargĂ©s.
L'internet mobile est l'ensemble des technologies destinées à accéder à Internet au-delà des stations de travail et des PC fixes et de les rendre accessibles au moyen de terminaux mobiles et de réseaux mobiles.
les réseaux sociaux généraux (type Facebook).
La messagerie instantanĂ©e en ligne permet lâĂ©change instantanĂ© de messages textuels et de fichiers entre plusieurs personnes par l'intermĂ©diaire de Smartphones, dâordinateurs connectĂ©s au mĂȘme rĂ©seau informatique.
Contrairement au courrier Ă©lectronique, ce moyen de communication permet de conduire un dialogue interactif.
Le courrier Ă©lectronique, e-mail, mail est un service de transmission de messages Ă©crits et de documents envoyĂ©s Ă©lectroniquement via un rĂ©seau informatique dans la boĂźte aux lettres Ă©lectronique dâun destinataire disposant dâune adresse Ă©lectronique et d'un client de messagerie ou dâun webmail. le destinataire est choisi par lâĂ©metteur.
Radio-télécommunication par satellite
Satellites artificiels
- téléphone portable
- téléphone portable
- téléphone portable
- téléphone mobile
- téléphone mobile
La TĂ©lĂ©phonie par satellite utilise les satellites de tĂ©lĂ©communications insensibles aux tremblements de Terre, inondations, tempĂȘtes et autres risques majeurs qui peuvent dĂ©truire les moyens de tĂ©lĂ©communications terrestres par fil ou par ondes.
La Téléphonie par satellite est actuellement utilisée principalement par les journalistes, les organisateurs de rallyes ou d'expéditions, les navigateurs, les secouristes et les militaires.
Il existe plusieurs réseaux par satellites :
- Thuraya est un systÚme de téléphone satellitaire couvrant principalement le Moyen-Orient, l'Afrique, l'Europe de l'Ouest, l'Asie et l'Australie. Le systÚme permet des télécommunications en voix, données et SMS. Les services fournissent également du GmPRS pour l'accÚs direct à Internet. Plusieurs modÚles permettent la connexion en premier choix par les réseaux GSM, sans réseaux GSM trouvé, la connexion est par satellite. Les appareils acceptent les cartes SIM de GSM d'autres réseaux, le propriétaire de la carte GSM étant dans ce cas facturé par son opérateur.
- Globalstar à couverture mondiale via une constellation de 48 satellites en orbite terrestre basse à 1414 kilomÚtres, destiné à la téléphonie et aux transferts de données à bas débit.
- Iridium est un systÚme global de communications utilisant une constellation de satellites défilants en orbite terrestre basse. Il permet de communiquer sur toute la Terre entre des terminaux mobiles, terrestres ou maritimes, et des fournisseurs d'accÚs. Des canaux de téléphonie et de données sont disponibles, à partir de terminaux portables ou fixes.
- GSM Satellite est une extension de la norme de téléphonie mobile GSM autorisant les communications par satellite à moindre coût en comparaison aux autres solutions satellite existantes.
- Inmarsat (International maritime satellite) se trouve Ă 35 786 km d'altitude en orbite gĂ©ostationnaire couvrant la zone entre les latitudes 70° Nord et 70° Sud c'est-Ă -dire ne couvrant pas lâArctique et lâAntarctique (zone polaire), opĂšre quatre satellites assurant les fonctions tĂ©lĂ©phonie, donnĂ©es, tĂ©lex et tĂ©lĂ©copie par l'intermĂ©diaire de 37 stations terrestres. Plusieurs systĂšmes sont disponibles :
Inmarsat B (premier systÚme numérique) et (remplace l'Inmarsat A systÚme analogique par modulation de fréquence)
Inmarsat C (en texte uniquement) et Mini-C
Inmarsat M et Mini-M
Fleet 33, Fleet 55, Fleet 77[12]
BGAN par un de réseau par 3 satellites s'inspire du GSM 3G par le systÚme mobile packet data de 432kb/s par canal.
La valise Inmarsat C (en texte uniquement) est pour gérer :
- la position de la station valise INMARSAT C (et du bateau) ;
- le dĂ©roulement d'une campagne de pĂȘche, d'une course au large) ;
- le déroulement d'un plan d'urgence ;
- les informations d'assistance technique ;
- les informations météorologiques ;
- les messageries Ă©lectroniques ;
- les télex ;
- les Fax, Document, Fax Internet ;
- Safetynet et Fleetnet ;
- SMS texte ;
- SMDSM ;
- information de sécurité.
Liaison EME
- Les radiocommunications EME par rĂ©flexion sur la Lune[15] - [16] peuvent ĂȘtre utilisĂ©es en cas de panne des satellites artificiels de tĂ©lĂ©communications.
Les stations radios sur la Terre doivent voir la Lune en mĂȘme temps pour communiquer et utiliser une puissance apparente rayonnĂ©e radioĂ©lectrique de l'ordre du 1 MW. - Les communications par les satellites artificiels de tĂ©lĂ©communications ont progressivement rĂ©volutionnĂ© le trafic par rĂ©flexion sur la Lune en radiotĂ©lĂ©type[17].
Liaisons de faible capacité HF et MF
En raison de l'utilisation d'Ă©quipement de type Haute frĂ©quence, les liaisons rĂ©seaux intercontinentales, continentales et nationales sont de faible capacitĂ© car lâenvoi dâune image dĂ©taillĂ© ou dâune photo couleur demande plusieurs minutes de transmission radio. Les ondes dĂ©camĂ©triques se propagent par rĂ©flexions successives entre le sol ou la mer et les couches ionisĂ©es. Elles peuvent ainsi ĂȘtre reçues Ă une grande distance de l'Ă©metteur, mĂȘme lorsque la courbure de la surface terrestre empĂȘche une liaison en vue directe entre la station Ă©mettrice et la station rĂ©ceptrice[18].
Radiocommunications intercontinentales
Caractéristiques des bandes de fréquences utilisées pour les communications intercontinentales par réflexion sur les couches E, F, F1 et F2[19] :
- de 6 MHz Ă 10 MHz, ce sont des bandes nocturnes
pour lesquelles la rĂ©ception nâest possible Ă grande distance que lorsquâil fait nuit entre les lieux dâĂ©mission et de rĂ©ception ; - de 10 MHz Ă 15 MHz, ce sont des bandes mixtes
pour lesquelles les meilleures rĂ©ceptions sont lorsque lâĂ©metteur est dans le jour et le rĂ©cepteur dans la nuit, ou inversement ; - de 15 MHz Ă 23 MHz, ce sont des bandes diurnes
pour lesquelles les meilleures rĂ©ceptions Ă grande distance sont lorsque le parcours entre lâĂ©metteur et le rĂ©cepteur est Ă©clairĂ© par le soleil ; - au-delĂ de 23 MHz, ce sont des bandes de propagation occasionnelle Ă grande distance, a lieu de temps en temps,
avec réguliÚrement des radiocommunications à grande distance durant 3 ans tous les 11 ans en fonction du cycle solaire au maximum[20].
Radiocommunications continentales et nationales
Concernant les communications continentales et nationales par réflexion sur les couches E, F, F1, on peut résumer :
- de nuit : bandes de 3 MHz Ă 9 MHz ;
- de jour : bandes de 5 MHz Ă 16 MHz.
Radiocommunications régionales et départementales
Liaisons de faible capacité (équipement du type moyenne fréquence ou haute fréquence) pour les radiocommunications régionales et départementales.
- En résumé :
Moyenne fréquence et haute fréquence (MF et HF)
Liaisons de faible capacité de radiocommunication du type A :
Les Ă©metteurs-rĂ©cepteurs sont conçus pour ce type de communications. Les Ă©quipements doivent ĂȘtre transportables, Ă ondes hectomĂ©triques et dĂ©camĂ©triques et Ă semi-conducteurs pour des raisons de fiabilitĂ© et de consommation d'Ă©nergie. En outre, ils sont prĂ©vus pour se mettre hors circuit automatiquement lorsqu'ils ne sont pas utilisĂ©s afin d'Ă©conomiser les batteries et limiter les risques de brouillage.
Par exemple, une station terminale de 100 W à bande latérale unique (BLU) à semi-conducteurs et fonctionnant dans une bande limitée, par exemple entre 2 MHz et 8 MHz, et équipée d'une antenne fouet de 2 m, peut avoir une portée de 250 km suivant les conditions météorologiques, de propagation et de relief de terrain.
Le systĂšme, exploitĂ© en mono-frĂ©quence tactique, avec un synthĂ©tiseur de frĂ©quences pour assurer un choix rapide et Ă©tendu de frĂ©quences en prĂ©sence de brouillage et pour faciliter l'Ă©tablissement de la liaison en cas d'urgence, doit pouvoir permettre une autonomie de 24 heures Ă partir d'une batterie standard (en supposant que l'Ă©metteur ne soit pas employĂ© de façon intensive). On peut charger la batterie Ă partir d'une gĂ©nĂ©ratrice montĂ©e sur un vĂ©hicule et tous les Ă©lĂ©ments peuvent ĂȘtre transportĂ©s Ă la main en terrain difficile.
Secours en cas d'urgence et de catastrophe
Sur 2 182 kHz des essais de radio-télécommunication de catastrophe ont donné une portée de 250 km avec un émetteur de 60 W et une antenne mono-pÎle (fil unique) de 7 à 10 mÚtres alimentée par une boßte de couplage automatique[21].
NVIS
Il s'agit de la propagation ionosphĂ©rique des ondes radioĂ©lectriques avec une incidence quasi verticale en direction du ciel. Ce mode de propagation est utilisĂ© pour des radiocommunications locales et rĂ©gionales dans les bandes de 1,6 Ă 12 MHz Ă lâintĂ©rieur dâune zone arbitraire de 250 km autour de l'Ă©metteur et sans zone de silence. Car l'onde arrive du ciel quel que soit le relief, on peut pratiquer le NVIS depuis le fond d'une vallĂ©e. Le NVIS est utilisĂ© pour les radio-tĂ©lĂ©communications de secours en cas d'urgence et de catastrophe sur une panne de rĂ©seau VHF et UHF.
Antennes
Antenne adaptée au NVIS
Une antenne horizontale disposĂ©e seulement Ă quelques mĂštres au-dessus du sol est bien adaptĂ©e Ă la propagation en direction du ciel. L'antenne NVIS peut ĂȘtre constituĂ©e par un dipĂŽle tendu et placĂ© Ă quelques mĂštres au-dessus d'un rĂ©seau de rĂ©flecteurs au niveau du sol.
Antenne transportable
Dans cette application, l'antenne est démontable et remontable à volonté, le déplacement s'effectuant avec l'antenne démontée.
Ces antennes horizontales sont accordées par une boßte de couplage dans les bandes de 1,6 à 12 MHz et fonctionnent en monopÎle ou en dipÎle. Elles sont érigées seulement à quelques mÚtres au-dessus du sol, avec, éventuellement un sol artificiel métallique ou un fil de masse.
Antenne de véhicule terrestre
Pour les véhicules, l'antenne est plus courte, fixée sur le pare-chocs :
- soit l'antenne est courbée au-dessus du véhicule et couplée en monopÎle, l'antenne fonctionnant en fil monopÎle ;
- soit l'antenne est courbĂ©e au-dessus du sol, lâantenne est fixĂ©e sur le pare-chocs arriĂšre et Ă©rigĂ©e en arriĂšre au-dessus du sol, le fouet et le vĂ©hicule sont alors couplĂ©s en dipĂŽle.
Cette antenne horizontale a son lobe de rayonnement principal quasi vertical en direction du ciel.
La boßte de couplage automatique a une forte réactance inductive.
Pour permettre à la boßte de couplage automatique de faire son accord lors d'une prise d'écoute sur une fréquence en BLU, l'opérateur radio doit appuyer cinq secondes sur la touche « Tune » de l'émetteur ou siffler cinq secondes dans le microphone.
Radiodiffusion de catastrophe
La radiodiffusion internationale sur ondes courtes pour les secours en cas de catastrophe est l'Ă©mission radio destinĂ©es Ă ĂȘtre reçues directement par le public en gĂ©nĂ©ral et s'applique Ă la fois Ă la rĂ©ception individuelle et Ă la rĂ©ception communautaire pour les diffusions d'urgence dans les bandes d'ondes dĂ©camĂ©triques (HF). Ce service peut comprendre des Ă©missions sonores ou d'autres genres d'Ă©mission[22] - [23] - [24].
Des stations de radiodiffusion pour les secours en cas de catastrophe sont reçues sur les fréquences : 5 910 kHz, 7 400 kHz, 9 430 kHz, 11 840 kHz, 13 620 kHz, 15 650 kHz, 17 500 kHz, 18 950 kHz, 21 840 kHz, 26 010 kHz[25].
VHF-UHF
RĂ©seaux locaux de radiocommunication (Ă©quipement du type VHF et UHF).
Les fréquences actuellement en vigueur pour la coordination inter-agence et les radiocommunications sécurisées dans le cadre de l'assistance humanitaire internationale, sont à bande étroite.
Le Groupe de travail sur les télécommunications d'urgence (WGET, Working Group on Emergency Télécommunications), qui constitue également le groupe de référence sur les télécommunications du Comité permanent inter-agence (IASC, Inter-Agency Committee) sur les affaires humanitaires pour les Nations unies a adopté un plan de fréquence précis dans le cadre des réseaux locaux de radiocommunication (équipement du type VHF UHF).
Les réseaux de radiocommunication du type B sont envisagés comme des centres locaux assurant des radiocommunications sur canal unique avec 10 à 20 stations extérieures et fonctionnant sur ondes métriques ou décimétriques jusqu'à 470 MHz environ. On pourrait utiliser à cette fin les équipements à canal unique et à canaux multiples du service mobile terrestre.
La propagation locale en VHF et en UHF
Sur ces bandes, la propagation se fait dans une zone de rĂ©ception directe (quelques dizaines de kilomĂštres) en partant de lâĂ©metteur[26].
- La propagation est comparable Ă celle dâun rayon lumineux.
- Les obstacles sur le sol prennent de lâimportance en VHF.
- Les obstacles sur le sol prennent une grande importance en UHF.
- Les propagations sporadiques radios Ă grande distance en VHF et en UHF ne sont pas utilisables par les secours.
VHF
Description des canaux catastrophes utilisés dans les fréquences métriques allouées au service mobile terrestre :
Groupe en bande VHF | mono-fréquence tactique émission et réception |
Duplex émission du répéteur |
Duplex diffĂ©rent dans les pays entrĂ©e du rĂ©pĂ©teur â4,6 MHz ; â5 MHz | ||
---|---|---|---|---|---|
Canal A : premier choix | 163,100 MHz | 163,100 MHz | 158,500 MHz | 158,100 MHz | |
Canal B : canal de remplacement | 163,025 MHz | 163,025 MHz | 158,425 MHz | 158,025 MHz | |
Canal C : canal de remplacement | 163,175 MHz | 163,175 MHz | 158,575 MHz | 158,175 MHz |
- En absence d'obstacles, la portĂ©e radio est fonction de la courbure de la terre et de la hauteur des antennes dâĂ©mission et de rĂ©ception en VHF selon la formule :
oĂč :
d est la portée radio en km (sans obstacles intermédiaires) ;
h1 est la hauteur de lâantenne dâĂ©mission en mĂštres au-dessus de la hauteur moyenne du sol ;
h2 est la hauteur de lâantenne de rĂ©ception en mĂštres au-dessus de la hauteur moyenne du sol.
Exemple entre deux stations radioélectriques:
- la hauteur de lâantenne dâune station radioĂ©lectrique est de 4 mĂštres au-dessus de la hauteur moyenne du sol ;
- la hauteur de lâantenne de l'autre station radioĂ©lectrique est de 9 mĂštres au-dessus de la hauteur moyenne du sol ;
- la distance maximum entre les deux stations radioélectriques est de 21 km (sans obstacles intermédiaires).
Les portées pratiques en onde directe, au-dessus du sol, obtenues par le tableau ci-dessous, sont indiquées en kilomÚtres suivant les hauteurs des antennes d'émission et de réception, la portée correspond à une puissance d'émission de 10 watts sur 160 MHz et pour une réception radioélectrique d'un champ de 3 microvolts par mÚtre[27].
Hauteurs des antennes des stations au-dessus de la hauteur moyenne du sol | Distance de la portée | ||
---|---|---|---|
une station | l'autre station | en ville, en forĂȘt | en mer |
1,80 m | 1,80 m | 2,5 km | 13 km |
9 m | 1,80 m | 6,5 km | 24 km |
9 m | 9 m | 13 km | 45 km |
180 m | 1,80 m | 21 km | 67 km |
UHF
Description des canaux catastrophes utilisés dans les fréquences décimétriques allouées au service mobile terrestre :
Groupe en bande UHF | mono-fréquence tactique émission et réception |
Duplex émission du répéteur |
Duplex - 5 MHz entrée du répéteur |
Duplex - 10 MHz entrée du répéteur | |
---|---|---|---|---|---|
Canal UA : Premier choix | 463,100 MHz | 463,100 MHz | 458,100 MHz | 453,100 MHz | |
Canal UB : Canal de remplacement | 463,025 MHz | 463,025 MHz | 458,025 MHz | 453,025 MHz | |
Canal UC : Canal de remplacement | 463,175 MHz | 463,175 MHz | 458,175 MHz | 453,175 MHz |
- En absence d'obstacles, la portĂ©e radio est fonction de la courbure de la terre et de la hauteur des antennes dâĂ©mission et de rĂ©ception en UHF selon la formule :
oĂč :
d est la portée radio en km (sans obstacles intermédiaires) ;
h1 est la hauteur de lâantenne dâĂ©mission en mĂštres au-dessus de la hauteur moyenne du sol ;
h2 est la hauteur de lâantenne de rĂ©ception en mĂštres au-dessus de la hauteur moyenne du sol.
- Appareils portables de faible puissance, appelés talkies-walkies a usage libre en Union européenne
Rapidité opérationnelle
Pour une rapiditĂ© opĂ©rationnelle, une organisation de secours arrivant sur place peut demander Ă utiliser et partager les infrastructures de radiocommunications dâurgences opĂ©rationnelles des autres organisations existantes dĂ©jĂ implantĂ©es sur la zone.
Les raisons dâutilisations des radiocommunications partagĂ©s entre les deux organisations doivent ĂȘtre semblables ou complĂ©mentaires et lâutilisation des radiocommunications doit ĂȘtre clairement convenue devant les autoritĂ©s des Ătats de la zone concernĂ©e.
- Des facilités administratives sont déjà prédéterminées pour certaines organisations :
radioamateur, radioamateur au service de la sécurité civile, marine, aéronautique, secours locaux, FENICS, Télécoms sans frontiÚres... - Des facilités administratives sont possibles à certaines organisations.
Exemple : dâaprĂšs la rĂ©solution no 10[30], dans chaque pays, des facilitĂ©s avec une rapiditĂ© administrative sont possibles aux organisations : ComitĂ© international de la Croix-Rouge, FĂ©dĂ©ration internationale des SociĂ©tĂ©s de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Croix-Rouge locale ou Croissant-Rouge local[31] - [32].
- Station radio OEH61 et OE6XRK de la Croix-Rouge autrichienne
- Certificat d'opérateur pour les transmissions radio-électriques de la Croix-Rouge française
Utilisation des services maritimes aéronautiques et radioamateurs
Utilisation dâune station maritime
Sur une catastrophe internationale, les organisations dĂ©jĂ titulaires d'indicatif sous licence radio maritime peuvent utiliser le matĂ©riel radioĂ©lectrique marine. L'indicatif est attribuĂ© Ă la coque du vĂ©hicule radio, Ă un bĂątiment « station cĂŽtiĂšre radio ». La licence dĂ©signe le matĂ©riel radioĂ©lectrique utilisĂ© avec les caractĂ©ristiques (puissances, frĂ©quences et modes dâĂ©mission).
Les centres de radiocommunications maritimes en ondes décamétriques, installées dans divers pays permettent les liaisons radios avec les navires en mer et avec les opérateurs des secours pour les organisations intervenant sur une catastrophe internationale. Elles permettent la demande d'aide médicale par radios ondes décamétriques.
- Les canaux marines
Les canaux navire à navire sont utilisables par les organisations déjà titulaires d'indicatif sous licence radio maritime.
Les canaux haute fréquence (4 MHz à 26 MHz) entre stations mobiles par radiotéléphonie en simplex et en bandes croisées en USB (maxi 1 kW) en kHz :
- 4000 Ă 4063 (tous les 3 kHz)[33] ; et 4146, 4149 ;
- 6224, 6227, 6230 ;
- 8101 Ă 8191 (tous les 3 kHz)[33] ; et 8294, 8297 ;
- 12353, 12356, 12359, 12362, 12365;
- 16528, 16531, 16534, 16537, 16540, 16543, 16546 ;
- 18825, 18828, 18831, 18834, 18837, 18840, 18843 ;
- 22159, 22162, 22165, 22168, 22171, 22174, 22177 ;
- 25100, 25103, 25106, 25109, 25112, 25115, 25118.
- ManĆuvre dâune station maritime
Dans le monde, depuis le , pour manĆuvrer une station de bord radiotĂ©lĂ©phonique, il est nĂ©cessaire de possĂ©der un des certificats suivants[34] - [35] :
- certificat restreint de radiotéléphoniste maritime ;
- certificat restreint d'opérateur (SRC, Short Range Certificate) ;
- certificat spécial d'opérateur, (LRC, Long Range Certificate) ;
- certificat général d'opérateur (LRC, Long Range Certificate).
Depuis le 31 janvier 1997, pour configurer, programmer, modifier, réparer une station de bord de navire, il est nécessaire de posséder un des certificats suivants[36] :
- certificat de radioélectronicien de premiÚre classe (CR1) ;
- certificat de radioélectronicien de deuxiÚme classe (CR2).
- Mobile terrestre
Dispositions relatives au service mobile terrestre. Les stations du service mobile terrestre situées dans des régions inhabitées, peu peuplées ou isolées peuvent, pour les besoins de la détresse et de la sécurité, se servir des fréquences ci-dessous[37] :
Fréquences | Utilisations | Remarques |
---|---|---|
2 182 kHz[38] | Fréquence de détresse radiotéléphonique en USB | en classe J3E et (P maxi 400 W) |
4 125 kHz[39] | Fréquence auxiliaire à 2 182 kHz (air/mer/terre), inter-aéronef en USB | en classe J3E et (P maxi 1 kW) |
156,3 MHz[40] | Canal 06. Fréquence de dégagement à 156,8 MHz en FM | en classe G3E et (P maxi 25 W) |
156,8 MHz[41] | Canal 16 de détresse en radiotéléphonie en FM | (P maxi 25 W) dégagement sur 156,3 MHz |
Les procĂ©dures de « sĂ©curitĂ© et vie humaine » sont obligatoires pour les stations du service mobile terrestre lorsqu'elles utilisent des frĂ©quences prĂ©vues pour les communications de dĂ©tresse et de sĂ©curitĂ©[42]. Pour manĆuvrer une station de bord radiotĂ©lĂ©phonique il est nĂ©cessaire de possĂ©der un certificats station maritime.
Utilisation dâune station d'aĂ©ronef
Sur une catastrophe internationale, les organisations pour gĂ©rer efficacement la logistique, rĂ©ception, stockage et la distribution des secours. Les organisations dĂ©jĂ titulaires d'indicatifs sous licences peuvent aussi ĂȘtre appelĂ©es par des bandes radios Ă s'interconnecter avec les services aĂ©ronautiques.
- ManĆuvre dâune station d'aĂ©ronef
Pour manĆuvrer une station radiotĂ©lĂ©phonique dans les bandes aĂ©ronautiques, il est nĂ©cessaire de possĂ©der un des certificats suivants[43] :
- Les licences des navigants de l'aéronautique civile.
- Les mentions: aptitude à la radiotéléphonie ;
- L'agrément d'agent AFIS ;
- L'agrément de pompier d'aérodrome ;
- Le certificat d'exploitant hospitalier en télécommunications.
Les certificats Ă©tranger :
- certificat restreint de radiotéléphoniste du service aéronautique [44] ;
- Qualification restreinte de radiotéléphoniste international ;
- Qualification de radiotéléphoniste international.
Utilisation dâune station radioamateur
- ManĆuvre dâune station radioamateur
Pour manĆuvrer une station dans les bandes radioamateur, il est nĂ©cessaire de possĂ©der un certificat d'opĂ©rateur du service amateur.
- Utilisation du service radioamateur
Les bandes radioamateurs[45] sont bien adaptées à une utilisation à bref délai dans les cas d'urgence.
Pour établir des contacts radios par le truchement d'une station de radioamateur il convient d'utiliser la procédure suivante :
- Informer le propriétaire de la station de radioamateur qu'en vertu de la résolution 640[46] et de la résolution 646[1] des rÚgles internationales pour les radiocommunications, les secours sont en droit, dans le cas de catastrophes, d'utiliser les bandes de fréquences attribuées au service radioamateur ;
- Demander à l'opérateur radioamateur d'appeler n'importe quelle autre station de radioamateur[47], si possible située dans le pays à contacter, pour établir un contact direct et immédiat par téléphone avec le secrétariat de l'organisation (située en France dans notre cas) ou avec la station de radio de l'organisation.
- Pour le trafic intercontinental, l'Union internationale des radioamateurs (IARU) recommande lâutilisation, pour les secours en cas de catastrophe, des frĂ©quences suivantes[48] :
- 14,300 MHz Emergence Center of Activity de la bande des 20 mĂštres,
- 18,160 MHz Emergence Center of Activity de la bande des 17 mĂštres,
- 21,360 MHz Emergence Center of Activity de la bande des 15 mĂštres ;
- De plus en fonction de l'aide souhaité, des permanences internationales radioamateurs sont effectuées sur les fréquences :
- Pour le trafic continental en Europe, l'ouest du Moyen-Orient, Afrique, le nord de l'Asie, l'IARU rĂ©gion 1 recommande lâutilisation, pour les secours en cas de catastrophe, des frĂ©quences suivantes[49] :
- 3,760 MHz Emergence Center of Activity en région 1 de la bande des 80 mÚtres ;
- 7,110 MHz (ou 7,060 MHz) Emergence Center of Activity en région 1 de la bande des 40 mÚtres[50],
- en plus des frĂ©quences ci-dessus dâautres frĂ©quences et dâautres bandes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es ;
- Pour le trafic continental en AmĂ©rique et au Groenland, l'IARU rĂ©gion 2 recommande lâutilisation, pour les secours en cas de catastrophe, des frĂ©quences suivantes[51] :
- 3,750 MHz et 3,985 MHz Emergence Center of Activity en région 2 de la bande des 80 mÚtres,
- 7,110 MHz, 7,240 MHz et 7,290 MHz Emergence Center of Activity en région 2 de la bande des 40 mÚtres ;
- Pour le trafic continental en OcĂ©anie et en Asie, l'IARU rĂ©gion 3 recommande lâutilisation, pour les secours en cas de catastrophe, des frĂ©quences suivantes[52] :
- 3,600 MHz Emergence Center of Activity en région 3 de la bande des 80 mÚtres,
- 7,110 MHz Emergence Center of Activity en région 3 de la bande des 40 mÚtres ;
- Pour le trafic intercontinental, l'Union internationale des radioamateurs (IARU) recommande lâutilisation, pour les secours en cas de catastrophe, des frĂ©quences suivantes[48] :
- Donner de façon claire les renseignements suivants :
- heure du premier appel de l'expéditeur du message (en heure UTC),
- fréquence utilisée en MHz par l'expéditeur du message,
- indicatif d'appel de la (des) station(s) concernée(s),
- prochain contact possible, sur quelle fréquence, en MHz, et à quelle heure, en UTC, avec quel indicatif radio,
- message (Ă©ventuel) Ă communiquer Ă âŠ
- Composition des messages :
De plus les radioamateurs au service de la sécurité civile utilisent les fréquences :
- 3,632 MHz ; 3,682 MHz ;
- 5,355 MHz en PSK31 ;
- 7,082 MHz ; 7,092 MHz ;
- 10,132 MHz ; 10,142 MHz ;
- 14,132 MHz ; 14,182 MHz ;
- 18,132 MHz ; 18,142 MHz ;
- 21,232 MHz ; 21,282 MHz ;
- 28,532 MHz ; 28,582 MHz ;
- 144,037 MHz ; 144,082 MHz ; 145,450 MHz ; 145,462 5 MHz ; 145,475 MHz.
- SystĂšme MARS (auxiliaire militaire)
Le systĂšme radio auxiliaire civil et militaire (MARS) est un programme gĂ©rĂ© et exploitĂ© par l'armĂ©e des Ătats-Unis, Marine et ArmĂ©e de l'Air. Le systĂšme est constituĂ© principalement de radioamateurs qui souhaitent venir en aide aux militaires pour des radiocommunications sur une base locale, nationale et internationale comme un complĂ©ment aux communications normales. Les programmes MARS est Ă©galement en service actif, en service rĂ©serve et dans les unitĂ©s de la Garde nationale; Navy, Marine Corps, et le National Oceanic and Atmospheric Administration et de la Garde cĂŽtiĂšre et les stations Ă terre.
- Utilisation du service radioamateur des scouts
Utilisation du service radioamateur des scouts pour établir des contacts en radiotéléphonie
- 3,740 MHz ; 3,940 MHz ;
- 7,090 MHz ; 7,190 MHz ;
- 14,290 MHz ;
- 18,140 MHz ;
- 21,360 MHz ; 21,282 MHz ;
- 24,960 MHz ;
- 28,390 MHz ; 28,582 MHz ;
- 50,160 MHz ;
Utilisation du service radioamateur des scouts pour établir des contacts en radiotélégraphie CW
- 3,590 MHz ;
- 7,030 MHz ;
- 14,060 MHz ;
- 18,080 MHz ;
- 21,140 MHz ;
- 24,910 MHz ;
- 28,180 MHz ;
- 50,160 MHz ;
Ătablissement de radiocommunications
Avant une transmission chaque station se mettra sur écoute pendant une période assez longue pour s'assurer qu'elle ne va pas provoquer d'interférences nuisibles.
S'il y a des risques d'interférences la station attendra la premiÚre interruption de la transmission et saisira cette occasion pour s'interposer ; elle peut toutefois interrompre une transmission en cours dans les circonstances suivantes :
- quand une transmission est de longue durée et que la station souhaitant l'interrompre doit transmettre un message de plus haute priorité ;
- quand on souhaite informer la station émettrice que la station réceptrice n'est pas en mesure de recevoir correctement la transmission en cours ;
- quand des circonstances particuliĂšres rendent l'interruption souhaitable ;
- en cas de message d'urgence ou de détresse.
Contenu des messages
- Aucun code spécial et aucune abréviation ne sont autorisés sur un réseau radio.
L'opĂ©rateur responsable (technicien radio) de la station, avant d'accepter le message pour transmission, doit s'assurer que le texte de l'expĂ©diteur est Ă©crit clairement et qu'il ne peut y avoir de doute quant Ă sa composition. - Le texte des messages doit ĂȘtre rĂ©digĂ© en clair (sans code secret). L'expĂ©diteur doit renoncer Ă utiliser des mots et des phrases non essentiels, comme les formules de politesse, etc.
- Tous les messages doivent ĂȘtre lisibles et Ă©crits Ă l'aide des caractĂšres suivants :
- lettres : A B C D E F G H l J K L M N D P Q R S T U V W X Y Z ;
- chiffres : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 ;
- signes : « / » « : » « = » « ? » « stop » pour le point « @ » ou « AC » en un seul caractÚre et « décimale » pour la virgule ou le point-virgule ;
- QUOTE pour « citation » et UNQUOTE pour « fin de citation » ;
- aucun autre signe de ponctuation ne sera employé.
Composition des messages
Courte présentation des rÚgles de compositions communes à tous les messages.
- Le préambule doit respecter l'ordre suivant :
- mention de l'expéditeur du message ;
- l'Organisation « X », sécurité civile, radio sans frontiÚre, Médecins sans frontiÚres, ERU, Croix-Rouge française, Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge GenÚve, etc.
- lieu dâorigine ;
- numéro du message (il sera énoncé en clair ou sous une forme permettant son identification par la station réceptrice) ;
- compte des mots (par exemple : CK 177. Il indiquera le nombre des mots que comportent l'adresse, le texte et la signature ;
- date et heure de la rédaction (par exemple : 29/12/04 0945 Z ou UTC ou GMT) ;
- mention de l'expéditeur du message ;
- puis indiquer l'organisation spécifique parmi toutes les organisations présentes pour faciliter la transmission de l'information au bon destinataire par le Centre des messages du CICR.
- L'adresse qui sera libellĂ©e en prĂ©cisant le nom de l'organisation, le lieu de destination, puis le nom de la personne, du dĂ©partement, de la division ou du bureau oĂč le message doit ĂȘtre dĂ©livrĂ©.
- Le texte des messages devra ĂȘtre rĂ©digĂ© conformĂ©ment aux recommandations ci-dessus.
- La signature devra ĂȘtre le nom de famille de la personne ou le nom abrĂ©gĂ© de l'organisation dont Ă©mane le message.
- Exemple de composition typique d'un message :
« ERU SIGLI POUR VITTANI DEMANDONS INFO REFY 175 ENVOI FOURNITURES MEDICALES STOP LEADER HEALTH ROBINSON ERU FRENCH No 37 CK 17 29/12/04 0945Z »
Transmissions d'urgence et de sécurité, et transports sanitaires
Signal et message d'urgence
En radiotélégraphie Morse, le signal d'urgence consiste en trois répétitions du groupe XXX, transmis en séparant bien les lettres de chaque groupe et les groupes successifs. Il est transmis avant l'appel.
En radiotéléphonie, le signal d'urgence est constitué par le groupe PANPAN, (étant prononcé comme en français « panne panne »). Il est répété trois fois avant l'appel.
Le signal d'urgence ne peut ĂȘtre transmis qu'avec l'autorisation du commandant ou de la personne responsable du navire, de l'aĂ©ronef et de tout autre vĂ©hicule portant la station mobile ou la station terrienne mobile du service mobile maritime par satellite.
Le signal d'urgence ne peut ĂȘtre transmis par une station terrestre ou une station terrienne du service mobile maritime par satellite situĂ©e en un point fixe dĂ©terminĂ© qu'avec l'approbation de l'autoritĂ© responsable.
Le signal d'urgence indique que la station appelante a un message trÚs urgent à transmettre concernant la sécurité d'un navire, d'un aéronef, d'un autre véhicule ou d'une personne.
Le signal d'urgence et le message qui le suit sont transmis sur une ou plusieurs des frĂ©quences internationales de dĂ©tresse 500 kHz en radiotĂ©lĂ©graphie, 2 182 kHz en radiotĂ©lĂ©phonie, 156,800 MHz en radiotĂ©lĂ©phonie, sur les frĂ©quences de dĂ©tresse supplĂ©mentaires 4 125 kHz et 6 215 kHz, sur la frĂ©quence aĂ©ronautique d'urgence 121,500 MHz, sur la frĂ©quence militaire 243 MHz ou sur toute autre frĂ©quence pouvant ĂȘtre utilisĂ©e en cas de dĂ©tresse.
Toutefois, dans le service mobile maritime, le message est transmis sur une fréquence de travail
s'il s'agit d'un message long ou d'un avis médical, ou bien, dans les zones à trafic intense, s'il s'agit de la répétition d'un message transmis conformément aux dispositions.
Une indication à cet effet est donnée à la fin de l'appel.
Le signal d'urgence a priorité sur toutes les autres communications, sauf sur celles de détresse. Toutes les stations qui entendent le signal d'urgence doivent prendre soin de ne pas brouiller la transmission du message qui le suit.
Dans le service mobile maritime, les messages d'urgence peuvent ĂȘtre adressĂ©s, soit Ă toutes les stations, soit Ă une station dĂ©terminĂ©e.
Les messages que prĂ©cĂšde le signal d'urgence doivent, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ĂȘtre Ă©mis en langage clair.
Les stations mobiles qui entendent le signal d'urgence doivent rester Ă l'Ă©coute pendant trois minutes au moins. PassĂ© ce dĂ©lai, si aucun message d'urgence n'a Ă©tĂ© entendu, une station terrestre doit, si possible, ĂȘtre avisĂ©e de la rĂ©ception du signal d'urgence. Le service normal peut reprendre ensuite.
Toutefois, les stations terrestres et mobiles qui sont en communication sur des frĂ©quences autres que celles utilisĂ©es pour la transmission du signal d'urgence et de l'appel qui le suit peuvent continuer sans arrĂȘt leur travail normal, Ă moins qu'il ne s'agisse d'un message « Ă tous » (CQ, Seek you).
Lorsque le signal d'urgence a précédé l'émission d'un message « à tous » (CQ) comportant des mesures à prendre par les stations recevant ce message, la station responsable de l'émission doit l'annuler dÚs qu'elle sait qu'il n'est plus nécessaire d'y donner suite. Ce message d'annulation est également un message « à tous » (CQ).
Transports sanitaires
- Historiques
La nécessité d'utiliser les radiocommunications pour annoncer et identifier les transports sanitaires est apparue pendant la Seconde Guerre mondiale. En mer, plus de 45 navires-hÎpitaux et 4 navires affrétés par le Comité international de la Croix-Rouge furent coulés ou endommagés par faits de guerre : l'absence de moyens d'identification efficaces fut la cause de la plupart des attaques en surface ou sous-marines. En 1943, un navire-hÎpital attaqué par des avions s'efforça de se faire identifier par radio. La station cÎtiÚre de Malte retransmit le message du navire sous forme d'appel à tous (CQ) sur les fréquences internationales de détresse de 500 kc/s en radiotélégraphie et de 1 650 kc/s en radiotéléphonie (ex 2 182 kHz), mais les avions assaillants ne purent capter cette émission.
- Transport sanitaire en zone de conflit
Dans une zone de combat, aux fins d'annonce et d'identification de transports sanitaires placĂ©s sous la direction d'une partie Ă un conflit ou d'Ătats neutres, ou dâun navire portant secours aux blessĂ©s, aux malades et aux naufragĂ©s, le responsable du transport sanitaire doit faire transmettre les signaux d'urgence de trois groupes PAN PAN suivis par l'adjonction du seul groupe MEDICAL en radiotĂ©lĂ©phonie[53].
L'expression « transports sanitaires », dĂ©finie dans les Conventions de GenĂšve de 1949 et les Protocoles additionnels, recouvre tout moyen de transport, par terre, par eau ou par air, militaire ou civil, permanent ou temporaire, affectĂ© exclusivement au transport sanitaire placĂ© sous la direction d'une autoritĂ© compĂ©tente d'une partie Ă un conflit ou d'Ătats neutres et d'autres Ătats non parties Ă un conflit armĂ©, lorsque ces navires, ces embarcations et ces aĂ©ronefs portent secours aux blessĂ©s, aux malades et aux naufragĂ©s[54].
Aux fins d'annonce et d'identification de transports sanitaires qui sont protĂ©gĂ©s conformĂ©ment aux Conventions de GenĂšve du CICR susmentionnĂ©es, une transmission complĂšte des signaux d'urgence en radiotĂ©lĂ©phonie sur les frĂ©quences internationales de dĂ©tresse: 2 182 kHz[38], 156,800 MHz, les frĂ©quences de dĂ©tresse supplĂ©mentaires 4 125 kHz[55] et 6 215 kHz[56], la frĂ©quence aĂ©ronautique d'urgence 121,500 MHz, la frĂ©quence militaire 243 MHz[57] ou toute autre frĂ©quence pouvant ĂȘtre utilisĂ©e en cas de dĂ©tresse peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par les transports sanitaires aux fins d'auto-identification et d'Ă©tablissement des communications[58]. La communication doit, dĂšs que possible en pratique, ĂȘtre transfĂ©rĂ©e sur une frĂ©quence de travail appropriĂ©e.
L'utilisation des signaux décrits indique que le message qui suit concerne un transport sanitaire protégé. Le message doit contenir les données suivantes :
- l'indicatif d'appel ou tout autre moyen reconnu d'identification du véhicule de transport sanitaire ;
- la position du véhicule de transport sanitaire ;
- le nombre et le type de véhicules de transport sanitaire ;
- l'itinéraire prévu ;
- la durée estimée du déplacement, et les heures de départ et d'arrivée prévues, selon le cas ;
- toute autre information, telle que l'altitude de vol, les fréquences radioélectriques de veille, langues utilisées, modes et codes des systÚmes de radar secondaires de surveillance.
Ces dispositions s'appliquent, s'il y a lieu, Ă l'utilisation des signaux d'urgence par des transports sanitaires.
L'identification et la localisation des transports sanitaires en mer peuvent ĂȘtre effectuĂ©es au moyen des rĂ©pondeurs radar maritimes normalisĂ©s[59].
L'identification et la localisation des transports sanitaires par aĂ©ronef peuvent ĂȘtre effectuĂ©es au moyen du systĂšme de radar secondaire de surveillance (SSR), tel qu'il est spĂ©cifiĂ© Ă l'annexe 10 de la Convention relative Ă l'aviation civile internationale.
L'utilisation des radiocommunications pour annoncer et identifier les transports sanitaires est facultative.
- Identification sanitaire à un aéronef hostile
La frĂ©quence aĂ©ronautique militaire de 243 MHz est utilisĂ©e en cas de vĂ©ritable urgence, c'est-Ă -dire dans des situations oĂč des actions hostiles d'un avion vont ĂȘtre entreprises de maniĂšre imminente. Toutefois, il est aussi clair qu'une fois le premier contact Ă©tabli sur la frĂ©quence d'urgence 243 MHz, les communications devraient ĂȘtre transfĂ©rĂ©es le plus rapidement possible sur une des frĂ©quences de travail qui sont en gĂ©nĂ©ral attribuĂ©es par une force militaire ou bien dĂ©finies prĂ©alablement par les parties Ă un conflit comme la frĂ©quence 282,800 MHz.
Transport neutre
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification, le capitaine d'un navire placĂ© sous la direction d'un Ătat neutre Ă un conflit doit faire transmettre les signaux d'urgence[60] : d'un seul groupe PAN PAN suivi par l'adjonction du seul groupe NEUTRAL en radiotĂ©lĂ©phonie sur les frĂ©quences internationales de dĂ©tresse: 2 182 kHz, 156,800 MHz, sur les frĂ©quences de dĂ©tresse supplĂ©mentaires 4 125 kHz et 6 215 kHz, sur la frĂ©quence aĂ©ronautique d'urgence 121,500 MHz, sur la frĂ©quence militaire 243 MHz ou sur toute autre frĂ©quence pouvant ĂȘtre utilisĂ©e en cas de dĂ©tresse peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par les transports sanitaires aux fins d'auto-identification et d'Ă©tablissement des communications. La communication doit, dĂšs que possible en pratique, ĂȘtre transfĂ©rĂ©e sur une frĂ©quence de travail appropriĂ©e.
Le message doit contenir les données suivantes :
- l'indicatif d'appel ou tout autre moyen reconnu d'identification du véhicule de transport neutre ;
- la position du véhicule de transport neutre ;
- le nombre et le type de véhicules de transport neutre ;
- l'itinéraire prévu ;
- la durée estimée du déplacement, et les heures de départ et d'arrivée prévues, selon le cas ;
- toute autre information, les fréquences radioélectriques de veille, langues utilisées, modes et codes des systÚmes de radar secondaires de surveillance.
Bande des 475 kHz
Lâattribution de la bande 472 Ă 479 kHz dĂ©signĂ©e aussi par sa longueur d'onde de 630 mĂštres au service radioamateur[61], afin de mettre au point des systĂšmes Ă onde de sol fiables[62] pour les secours en cas de catastrophe et de disposer de frĂ©quences pour des expĂ©riences de traitement numĂ©rique des traitements du signal[63].
L'antenne en T est appropriée pour émettre dans cette bande
La bande ne doit pas ĂȘtre utilisĂ© dans ces pays: AlgĂ©rie, Arabie saoudite, AzerbaĂŻdjan, BahreĂŻn, BiĂ©lorussie, Chine, Comores, Djibouti, Ăgypte, Ămirats arabes unis, Russie, Irak, Jordanie, Kazakhstan, KoweĂŻt, Liban, Libye, Mauritanie, Oman, OuzbĂ©kistan, Qatar, Syrie, Kirghizistan, Somalie, Soudan, Tunisie et YĂ©men; car l'utilisation de la bande comprise de 415 kHz Ă 526,5 kHz est exclusive aux services maritime et aĂ©ronautique[64] et ceci doit ĂȘtre pris en considĂ©ration par les pays autorisant une telle utilisation.
Notes et références
- [PDF] RĂ©solution 646 (Rev. WRC-2003) Protection du public et secours en cas de catastrophe
- RĂSOLUTION UIT-R 53 Utilisation des radiocommunications pour les interventions et les secours en cas de catastrophe
- Convention de Tampere.
- Ătats signataires de la Convention de Tampere.
- En cas d'urgence et de catastrophe: adhésion à la convention de Tampere sur les télécommunications des opérations de secours en cas de catastrophe
- DĂ©cret no 2014-1480 du 9 dĂ©cembre 2014 portant publication de la convention sur la mise Ă disposition de ressources de tĂ©lĂ©communication pour lâattĂ©nuation des effets des catastrophes Ăet pour les opĂ©rations de secours en cas de catastrophe, signĂ©e Ă Tampere le 18 juin 1998
- (mul) RĂ©solution 644 (Rev. WRC-2007)
- (mul) RĂ©solution 646 (Rev. WRC-2003) Protection du public et secours en cas de catastrophe
- (mul) RĂ©solution 647 (COM6/2) (WRC-2007)
- Vocabulaire des télécommunications (liste de termes, expressions et définitions adoptés)
- Comparaison Fleet 33, Fleet 55, Fleet 77
- Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR5.375 ; AP15, Tableau 15-2,
- Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR5.356 ; AP15, Tableau 15-2,
- Les Documents du REF QO-22-1 et QO-22-2 de décembre 1972, Détermination des possibilités de liaisons par réflexion lunaire.
- Les Documents du REF QO-51-2 de décembre 1963, Propagation THF.
- « US Navy, radiotélétype antenne entre Pearl Harbor et Washington. »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?)
- M.1795 Caractéristiques techniques et opérationnelles des systÚmes mobiles terrestres à ondes hectométriques/décamétriques
- L'ionosphÚre et ses effets sur la propagation des ondes radioélectriques
- Publications: Propagation en VHF par lâUIT
- Secours en cas d'urgence et de catastrophe (Supplément spécial de l'UIT-R) de 2006
- Pour l'UIT : RR Sl.38 service de radiodiffusion: Service de radiocommunication dont les Ă©missions sont destinĂ©es Ă ĂȘtre reçues directement par le public en gĂ©nĂ©ral. Ce service peut comprendre des Ă©missions sonores, des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision ou d'autres genres d'Ă©mission.
- Pour l'UIT : RR Sl.39 service de radiodiffusion par satellite: Service de radiocommunication dans lequel des signaux Ă©mis ou retransmis par des stations spatiales sont destines Ă ĂȘtre reçus directement par le public en gĂ©nĂ©ral. Dans le service de radiodiffusion par satellite, l'expression «reçus directement» s'applique Ă la fois Ă la rĂ©ception individuelle et Ă la rĂ©ception communautaire.
- Pour l'ANFR: La radiodiffusion sont les émetteurs de télévision et les émetteurs de radios FM et les radios qui diffusent sur les ondes courtes, moyennes ou grandes.
- Recommandation UIT-R BS.2107-0 (06/2017) Utilisation des fréquences de radiodiffusion internationale pour les secours en cas de catastrophe (IRDR) pour les diffusions d'urgence dans les bandes d'ondes décamétriques
- Propagation des ondes radioélectriques dans les bandes d'ondes métriques et décimétriques
- W. Callendar, à la suite d'essais, a établi des statistiques (publiées dans Wireless World, Londres, avril 1949).
- DĂ©cision ART 01-1147
- Annexe 7 V6 du 20/12/2010
- RĂ©solution 10
- infrastructures de radiocommunications du Comité international de la Croix-Rouge 12/Jan/2005
- infrastructures de la station HBC88 du Comité international de la Croix-Rouge 1988
- RĂSOLUTION no 319 (RĂ©v.Mob - 87): RĂ©examen gĂ©nĂ©ral des bandes 4 000 - 4 063 kHz et 8 100 - 8 195 kHz attribuĂ©es en partage au service mobile maritime
- ArrĂȘtĂ© du 11 mars 2002 relatif Ă l'organisation des examens et Ă l'obtention des certificats d'opĂ©rateur des stations radioĂ©lectriques dans le cadre du systĂšme mondial de dĂ©tresse et de sĂ©curitĂ© en mer
- Les Ătats suivant les recommandations de l'Union internationale des tĂ©lĂ©communications s'impose la RĂSOLUTION 343 (CMR-97) : Certificats pour le personnel des stations de navire et des stations terriennes de navire pour lesquelles une installation radioĂ©lectrique n'est pas obligatoire. Union internationale des tĂ©lĂ©communications.
- ArrĂȘtĂ© du 12 mars 2003 relatif Ă la formation et Ă la dĂ©livrance du brevet d'officier Ă©lectronicien et systĂšmes de la marine marchande
- RRS30.Section 4 RRS30.12 Dispositions relatives au service mobile terrestre
- Référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR5.108 ; RR5.111 ; RR30.11 ; RR52.189 ; RR52.190 ; AP15, Tableau 15-1 ; RES 331 (Rév.CMR-07) ; RES 354 (CMR-07)
- RR5.130 ; RR30.11 ; RR52.221 ; RR52.221.1 ; RR52.221.2 ; RR52.221.3 ; RR54.2; AP15, Tableau 15-1 ; AP17, Parties A, B
- Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR30.11 ; AP18
- Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR5.111 ; RR5.226 ; RR30.11 ; RR54.2 ; AP15, Tableau 15-2 ; AP18
- RRS30.Section 4 RRS30.13 Dispositions relatives au service mobile terrestre
- ArrĂȘtĂ© du 19 dĂ©cembre 1997 autorisant la manĆuvre des stations radioĂ©lectriques du service aĂ©ronautique
- ArrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 1976 concernant les examens d'aptitude aux emplois de radiotĂ©lĂ©graphiste et de radiotĂ©lĂ©phoniste Ă bord des stations mobiles. Article 14 certificat restreint de radiotĂ©lĂ©phoniste du service aĂ©ronautique.
- Services d'amateur et d'amateur par satellite
- ACTES FINALS DE LA CONFĂRENCE ADMINISTRATIVE MONDIALE DES RADIOCOMMUNICATIONS (GENĂVE, 1979) RĂSOLUTION no 640 page 837
- UIT-R M.1042-1 service radioamateur, communication en cas de catastrophe
- DV05 C4 Rec 03
- DV05 C4 Rec 03 IARU région 1
- IARU CAVTAT 2008 (Comité C4 HF)
- DV05 C4 Rec 03 IARU région 2
- DV05 C4 Rec 03 IARU région 3
- Convention de GenĂšve du CICR sur la radio : Droit International Humanitaire â TraitĂ©s & textes.
- Transports sanitaires définie dans les Protocoles additionnels aux Conventions de GenÚve de 1949 et
- Référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR5.130 ; RR30.11 ; RR52.221 ; RR52.221.1 ; RR52.221.2 ; RR52.221.3 ; RR54.2; AP15, Tableau 15-1 ; AP17, Parties A, B
- Référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR5.130 ; RR52.221 ; RR52.221.2 ; RR52.221.3 ; AP15, Tableau 15-1
- Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR5.111 ; RR5.256
- Annexe I (Protocole I) : RÚglement relatif à l'identification (tel qu'amendé le 30 novembre 1993) : Article 8 - Signal radio - CICR
- Identification et localisation des transports sanitaires en mer, voir la Recommandation 14 (Mob-87)
- Convention et RĂšglements administratifs de l'Union internationale des tĂ©lĂ©communications. RĂSOLUTION 18 (Mob-83) Relative Ă la procĂ©dure d'identification et d'annonce de la position des navires et des aĂ©ronefs des Ătats non parties Ă un conflit armĂ©e.
- [PDF] Ordre du jour de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-12) 1.23 envisager une attribution de l'ordre de 15 kHz au service d'amateur à titre secondaire
- Courbes de propagation de l'onde de sol entre 10 kHz et 30 MHz Recommandation p. 368-9 (02/07) Approuvée en 2007-02
- SystĂšmes Ă ondes de sol fiables dans la bande 472 Ă 479 kHz pour les secours en cas de catastrophes
- Prend effet avec l'adoption des actes finaux de la Conférences Mondiale des radiocommunications de 2012
Voir aussi
Bibliographie
- American Radio Relay League (ARRL), www.arrl.org, technical reference books: The ARRL Antenna Book, Inc. CD-rom entiĂšrement consultable, 20e Ă©dition 2004, Collection Antenne, Volumes 1 et 2.
- American Radio Relay League (ARRL), www.arrl.org, Emergency Operations Manuals.
- Andersen, Verner, et Hansen, Vivi N. (Ed.), Proceedings of the International Emergency Management Society Conference 1997 (Copenhague, 1997). Différents textes sur les aspects technologiques et réglementaires de la gestion des urgences, dont les systÚmes de télécommunication employés pendant les situations de catastrophe (421 pages).
- Anselmo, L., Laneve, G., Ulivieri, C., Design of a Constellation of Small Satellites in Low Orbit for the Detection and Monitoring of Natural Disasters. (Document présenté au 45e CongrÚs de la Fédération internationale d'astronautique, IAF-94-A.6.056) (Jérusalem, 1994). Cet ouvrage définit les besoins en matiÚre de petits satellites fonctionnant sur orbite basse pour faire face aux risques temporels non continus et assurer le suivi des catastrophes ainsi que les besoins en matiÚre de liaisons de télécommunication associées. En conclusion, les auteurs indiquent que ces systÚmes sont possibles et qu'ils complÚtent les systÚmes géostationnaires et les systÚmes fonctionnant sur orbite à haute altitude (9 pages).
- Asian Disaster Preparedness Center, Bangkok, Managing Disasters in Asian and the Pacific. A review of Lessons Learned during the International Decade for Natural Disaster Reduction, 1999.
- Benson, C. Disaster Management, Pro-poor Infrastructure Provision. Keysheet 2. Projet. Séries élaborées par l'Overseas Development Institute, Londres, pour le compte du Département pour le développement international, Royaume-Uni, Londres: Overseas Development Institute, 2002.
- Borba, Gary, et Botterell, Art, The Internet and Emergency Management: Two Articles from the Net (dans: The Australian Journal of Emergency Management, Vol. 10, No. 4, p. 42-43, Mount Macedon, Australie, été 1995/96). Dans "The Internet and Disaster Response", consacré à l'Internet pour le trafic en cas d'urgence, Borba indique certains avantages de cette utilisation mais aussi les problÚmes et les solutions possibles. Dans "Network Technology in the Practice of Emergency Management", Botterell explique l'importance qu'il y a de réorganiser en permanence les organisations (appelées organisations Ameta) à l'Úre de la technologie du réseau, en particulier pour fournir des réponses rapides lorsqu'il s'agit de gérer des cas d'urgence (3 pages).
- Braham, Mike, "Endeavouring to Prepare Life and Property: A Canadian Approach to Integrated and Comprehensive Emergency Management", The Australian Journal of Emergency Management, Vol. 11, No. 2, p. 14-26, Mount Macedon, Australie, hiver 1995). L'auteur traite des tĂ©lĂ©comÂŹmunications d'urgence dans le contexte des opĂ©rations communes menĂ©es au niveau fĂ©dĂ©ral et des Ătats en matiĂšre de planification et d'intervention en cas d'urgence au Canada (13 pages).
- Agence CaraĂŻbe de rĂ©action aux catastrophes (CDERA), Activity Report: Regional Communications Exercise Region RAP 94 (Barbade, 1994). Ce rapport a pour objet de dĂ©crire l'exercice qui a Ă©tĂ© menĂ© Ă bien dans les CaraĂŻbes en 1994 ainsi que les problĂšmes prĂ©cis qui se sont posĂ©s au cours de l'utilisation des tĂ©lĂ©communications pour les secours en cas de catastrophe, notamment en ce qui concerne les rĂ©seaux internationaux Ă ondes courtes et les liaisons par satellite INMARSAT de norme C. Annexe: rĂ©sumĂ© des incidences de la tempĂȘte tropicale "Debbie" Ă Sainte-Lucie (9 pages avec Annexe).
- Cate, Fred H. (Ed.), Harnessing the Power of Communications to Avert Disasters and Save Lives, International Disaster Communications, The Annenberg Washington Program, Communications Policy Studies, Northwestern University (Washington DC, 1994). Articles sur les télécommunications d'urgence et les informations y relatives, dont le rapport de la table ronde intitulée the Media, Scientific Information and Disasters à la Conférence Yokohama de la décennie IDNDR, auteurs: Webster D., Vessey R., Aponte J., Wenham, B., Rattien S. (62 pages).
- Cate, Fred, Communications and Disaster Mitigation, information paper for the Scientific and Technical Committee of the International Decade for Natural Disaster Reduction (Washington DC, 1995). Analyse de l'application des technologies de télécommunications de pointe en vue d'atténuer les effets des catastrophes, fondée sur une évaluation critique de l'expérience acquise au cours de catastrophes récentes (35 pages).
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- Ewald, Steve, The ARRL Emergency Coordinator's Manual, (publié par l'American Radio Relay League), (Newington, CT, 1997). Manuel pour les radioamateurs responsables de la coordination des services d'urgence (65 pages + annexes).
- Guide du Radiotéléphone Maritime et Fluvial : ANFR
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- Les radiocommunications « Que sais-je ? » Jean-Pierre Manguian « Presses universitaires de France »
- Organisation des radiocommunications dans le cadre des secours et de leur coordination : SRC (F6ACU Daniel LECUL)
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- Parada, Carlos avec Gariott, Gary et Green, Janet, The Essential Internet: Basics for international NGOs, Washington, 1997. Ce manuel donne des indications sur la façon dont les ONG pourraient utiliser les (tĂ©lĂ©)communications. Il contient aussi un chapitre sur la technologie des tĂ©lĂ©communications Ă appliquer dans les actions en cas de catastrophe, en mettant en Ă©vidence les problĂšmes rĂ©glementaires ainsi que la technologie qui pourrait ĂȘtre choisie pour les communications en cas de catastrophe et fournit quelques exemples rĂ©els (160 pages); Ă©galement disponible en espagnol.
- UNCRD, United Nations Centre for Regional Development, The Socioeconomic Impact of Disasters, rapport et rĂ©sumĂ© des dĂ©bats du quatriĂšme International Research and Training Seminar on Regional Development Planning for Disaster Prevention (Nagoya, Japon, 1990). Ătudes de cas relatives Ă l'incidence des catastrophes sur l'infrastructure et consĂ©quences pour les entreprises de la zone sinistrĂ©e (181 pages).
- HCR, Office du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, Procédure du HCR pour les télécommunications radio (GenÚve, 1995). BrÚves instructions données aux utilisateurs de communications radioélectriques mobiles en ondes métriques et décimétriques pour utilisation sur le terrain, y compris les listes témoins, les instructions en cas d'urgence, la liste des mots codes ainsi que l'alphabet d'épellation de l'OACI (18 pages).
- Winer, Ben, Forest fires in Vietnam, UNED/ISDR, Stakeholder Forum for Our Common Future: Week1: Impact of natural hazards on development and how to reverse vulnerability to disasters.
- Organisation météorologique mondiale (OMM), Comprehensive Risk Assessment for Natural Hazards, OMM/TD No. 955.
Filmographie
- Si tous les gars du monde, une fiction illustrant la participation des radioamateurs dans une opération de sauvetage en mer.
Articles connexes
- Union internationale des radioamateurs (IARU) ⹠Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés ⹠Emergency Response Unit (FISCR) ⹠Traducteurs sans frontiÚres ⹠l'institut de formation des métiers de l'humanitaire Bioforce à Vénissieux ⹠Bioforce militaire ⹠Télécoms sans frontiÚres
- Droit des tĂ©lĂ©communications âą Droit international humanitaire âą Organisation non gouvernementale internationale âą Liste d'organisations non gouvernementales internationales âą Union radio-scientifique internationale âą Organisation des secours en France âą Plan d'urgence âą Communication de crise âą Communication âą Radiobalise de localisation des sinistres âą SystĂšme mondial de dĂ©tresse et de sĂ©curitĂ© en mer âą Canal E (VHF) âą Station radio mobile âą Vocabulaire radio professionnel âą SystĂšme de communication d'urgence âą
- RadiotĂ©lĂ©phonie âą Alphabet radio âą ĂnumĂ©ration radio âą Vocabulaire radio professionnel âą Simulation de champ Ă©lectromagnĂ©tique âą
- Haute frĂ©quence âą Service de prĂ©vision ionosphĂ©rique âą Risques sanitaires des tĂ©lĂ©communications âą Station radio mobile âą
- Modulation d'amplitude âą Bande latĂ©rale unique âą Modulation de frĂ©quence âą Modulation de phase âą
Liens externes
- (fr) Secours en cas d'urgence et de catastrophe (Supplément spécial de l'UIT-R) de 2006
- (fr) Aide mémoire pour les communications d'urgence
- (fr) Convention de GenĂšve sur la radio du CICR.
- (fr) RĂ©solution 10
- (fr) les dispositions de la Convention de Tampere
- (fr) RĂ©fĂ©rence: propagation par lâUIT
- (fr) Textes de radiocommunication UIT GENĂVE
- (fr) Procédures de Radiotéléphonie aéronautique
- (fr) ArrĂȘtĂ© du 24 novembre 2005 portant sur l'Ă©pellation des frĂ©quences
- (fr) RĂSOLUTION 647 (CMR-07) Lignes directrices relatives Ă la gestion du spectre pour les radiocommunications d'urgence et aux radiocommunications pour les secours en cas de catastrophe
- (fr) FENICS communications stratégiques en cas de perte des réseaux de télécommunication Crise Sécurité Civile
- (en) Emergency Telecommunications ReliefWeb
- (mul) RĂ©solution 644 (Rev. WRC-2007)
- (mul) RĂ©solution 646 (Rev. WRC-2003) Protection du public et secours en cas de catastrophe
- (mul) RĂ©solution 647 (WRC-2007)
- (en) 3G sur le site de l'ITU