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Radiocommunication aéronautique

Les radiocommunications aéronautiques sont dans des bandes de fréquences du spectre radioélectrique, réservée à l'aéronautique par des traités internationaux. Elles sont utilisées pour les communications entre les pilotes et le personnel des stations au sol. Elle permet de transmettre des clairances et des informations importantes pour la sécurité de la circulation aérienne et l'efficacité de la gestion du trafic aérien [2].

Un émetteur-récepteur d'un aéronef en vol au-dessus de l'Océan Atlantique Nord [1].
Émetteurs-récepteurs dans un cockpit
Antenne VHF 118 à 137 MHz et l'indicatif (radio) F-HBGB d'un aéronef français
Radiocommunication de surface

Généralités

Historique

Radiotélégraphiste navigant. Proche du sol l'antenne pendante est rembobinée sur un touret à manivelle au pied du radiotélégraphiste. (Ballon dirigeable et Avion)
Radiocommunication de contrôle vers 1936
Les principales circulations aériennes[3]

Utilisations

Dans le monde

On distingue deux types de services mobiles aéronautiques régis par des procédures différentes[12] :

  1. le service mobile aéronautique (R) (« en route dans des couloirs aériens ») réservé aux communications relatives à la sécurité et à la régularité des vols, principalement le long des routes nationales ou internationales de l'aviation civile[13] ;
  2. le service mobile aéronautique (OR) (« hors des routes ») destiné à assurer les communications, y compris celles relatives à la coordination des vols, principalement hors des couloirs aériens[14]. (vol acrobatique, parachutage...)


De plus, on distingue deux types de messages :

  1. Les messages pré-enregistrés (ATIS) (VOLMET), qui sont diffusés en continu sur une fréquence particulière. Ils concernent la plupart du temps la météo et donnent les informations nécessaires au pilote (numéro de la piste à utiliser, etc.) ;
  2. Les messages de communication entre un organisme de contrôle et un aéronef. Il s'agit en général d'instructions données à l'aéronef et appelées « clairances » (de l'anglais « to clear » - « autoriser »).
En France

Au-dessus de la France, de nombreux couloirs aériens en espace inférieur et en espace supérieur sont en service, avec des zones d'informations pour les vols hors de ces couloirs aériens[15]. Les aérodromes ont des moyens radios d'approche sur sol et d'informations[16] - [17].

Radiotéléphonie

Les radiocommunications entre aéronefs et les stations au sol sont codifiées et réglementées dans le but d'éviter les erreurs d'interprétation. Elles sont concises, précises et font appel à une phraséologie conventionnelle. Elles se déroulent en général dans la langue du pays survolé ou en langue anglaise.

Les langues les plus utilisées en aéronautiques sont l'anglais, le français, le chinois, le russe, l'arabe, l'espagnol et l'indien. L'anglais reste la langue internationale officielle utilisée quand aucun membre d’équipage ne parle l’une des autres langues.

Chaque station est identifiée par un indicatif. Pour un aéronef, il correspond à l'un des types suivants :

  • Les caractères de son immatriculation (exemple : « D-GNNX »),
  • L'indicatif de l'exploitant suivi des quatre derniers caractères de son immatriculation (ex. : « Lufthansa GNNX »),
  • L'indicatif de l'exploitant suivi de l'identifiant du vol (ex. : « Air France 001 »).

Pour une station au sol, il correspond au nom de l'emplacement suivi d'un suffixe indiquant le service rendu parmi les suivants : opérations, délivrance, trafic, sol, tour, approche, contrôle, radar, arrivée, départ, précision, gonio, information (ex. : « Orly radar »).

Ils doivent être le plus précis et concis possible (ex. : « Orly tour bonjour, Air France 562, établi ILS 26 »).

L’augmentation du trafic aérien entraîne celle du nombre des messages échangés entre les avions et le sol. La saturation ne pourra être évitée que par un changement de technologie : le transport aérien commercial utilise un système de transmission de messages écrits beaucoup plus rapide et fiable.

Manœuvre d’une station radiotéléphonique

Pour manœuvrer une station radiotéléphonique dans les bandes aéronautiques, il est nécessaire de posséder un des certificats suivants[18] :

  • Les licences des navigants de l'aéronautique civile. Dans le cas d'une licence de pilote d'ULM, celle-ci doit comporter la mention d'aptitude à la radiotéléphonie ;
  • L'agrément d'agent AFIS ;
  • L'agrément de pompier d'aérodrome ;
  • Le certificat d'exploitant hospitalier en télécommunications.

Ordre de priorité dans les messages échangés

Tour de contrôle transportable avec antennes discônes pour VHF et UHF aéronautiques.
Tour de contrôle déployable sur le terrain.

Les messages ont une priorité en fonction de leur catégorie parmi les suivantes :

  1. message de détresse (signal MAYDAY)[19] (sauf sur un message de détresse déjà en cours).
  2. messages d'urgence (signal PAN PAN) (sauf sur un message de détresse ou sur un message d’urgence déjà en cours).
  3. message de contrôle de la circulation aérienne (sauf sur un message déjà en cours).
  4. message d'information de vol SIGMET (sauf sur un message déjà en cours).
  5. message d'exploitants d'aéronefs et pilotes (sauf sur un message déjà en cours).
  6. message de routine entre aéronefs (sauf sur un message déjà en cours).

Les messages depuis les premières liaisons radios aéronautiques remontaient au début du XXe siècle, à une époque où les ballons dirigeables et les avions communiquaient en radiotélégraphie. Les messages avaient une priorité en fonction de leur catégorie parmi les suivantes :

  1. message de détresse (signal SOS) (signal mayday),
  2. messages d'urgence (signal XXX) (signal pan pan),
  3. messages de radiogoniométrie,
  4. messages intéressant la sécurité (signal TTT) (signal sécurité) ,
  5. messages météorologiques,
  6. messages intéressant la régularité des vols.

Sous-bandes

Radiocommunication de contrôle

La portée des ondes VHF[NB 1] et UHF[NB 2] étant quasi-optique, ces bandes sont utilisées pour les communications en radiotéléphonie à courte ou moyenne distance entre les aéronefs et les stations au sol et entre les aéronefs. Elle est également utilisée pour la radionavigation (balises pour la navigation en route, l'approche et l'aide à l'atterrissage).

La bande hectométrique en radiotéléphonique avec une centaine de canaux espacés de kHz en bande latérale supérieure USB (J3E) dans la bande comprise entre 2 850 kHz et 3 155 kHz est utilisée (sans une parfaite couverture des stations VHF aéronautiques régionales au sol) pour les communications régionales inférieures à 600 km entre le personnel des stations au sol et les pilotes des aéronefs au-dessus des parties désertiques, des mers et des océans[20]. Ainsi, les liaisons régionales font l'objet d'un contrôle aérien assuré par voix via des centres régionaux[NB 3].

La bande décamétrique du service aéronautique est entre 3,4 MHz et 23,35 MHz en plusieurs sous bandes avec des canaux de kHz en bande latérale supérieure USB (J3E)[20]. Ces dernières sont utilisées pour une portée d’exploitation mondiale par les avions moyens courriers et longs courriers[21] - [22] - [23] - [NB 4].

La France a fermé le service aéronautique en route en ondes décamétriques et les centres en route en (ondes hectométrique), en 1998.
Le service aéronautique France d'outre-mer fonctionne en HF (ondes décamétriques) et MF (ondes hectométrique)[24].

Sous-bande hectométrique

Antenne oblique en « V » renversé 2 à 23 MHz, tendue de la coque de l'avion à la dérive.
Propagation typique par l'onde de sol sur la surface de la Terre.

La bande hectométrique en radiotéléphonie est utilisée (sans une parfaite couverture des stations VHF aéronautiques régionales au sol) pour les communications d'une portée inférieure à 600 km entre le personnel des stations au sol et les pilotes des aéronefs au-dessus des parties désertiques, des mers et des océans [25]. (Les stations aéronautiques peuvent travailler en modulation d'amplitude type H3E, avec une porteuse et une bande latérale supérieure USB (J3E) (la bande latérale inférieure est supprimée arbitrairement), la bande passante étant toujours dans la plage de 300 Hz à 2 700 Hz).

Fréquences Utilisations. Mode en USB (J3E) (éventuellement en AM H3E) avec une puissance de 400 W depuis les aéronefs et kW depuis les stations au sol.
2 182 kHz[26]Canal mondial de détresse et d'appel en mer (avec dégagement d'interconnexion air/mer sur 3 023 kHz)
2 850 à 3 022 kHz Contrôle du trafic aérien le long des routes, des couloirs aériens au-dessus des parties désertiques, des mers et des océans, (R) (57 canaux aux pas de kHz de 2 851 à 3 019 kHz)
3 023 kHz[NB 5] - [27]Canal mondial d’urgence aéronautique, opérations de recherche et de sauvetage coordonnées, interconnexions (air/mer/terre)
3 026 à 3 155 kHzService mobile aéronautique régional, compagnies aériennes (43 canaux aux pas de kHz de 3 026 à 3 155 kHz)
Radiophares aéronautiques

La bande comprise de 325 kHz à 405 kHz[NB 6] est affecté aux radiophares aéronautiques permettant de recevoir et d'indiquer la direction du radiophare écouté par l'aéronef.
La bande comprise de 283,5 kHz à 405 kHz est affecté aux radiophares maritimes et aéronautiques.

Sous-bande décamétrique

Antenne oblique en « V » renversé 2 à 23 MHz, tendue de la coque de l'avion à la dérive.

La bande décamétrique du service aéronautique est entre 3,4 MHz et 23,35 MHz en plusieurs sous bandes avec des canaux de kHz en bande latérale supérieure USB (J3E)[20]. Le choix est en fonction de l'heure du jour et de la position géographique de l'aéronef.

Ces dernières sont utilisées pour une portée d’exploitation mondiale par les avions moyens courriers et longs courriers.

Fréquences Utilisations. Mode en USB (J3E) avec une puissance de 400 W depuis les aéronefs et kW depuis les stations au sol, canaux aux pas de kHz.
3 400 à 3 500 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R) (33 canaux de 3 401 à 3 497 kHz)
3 800 à 3 900 kHzServices aéronautiques en Afrique et en Europe, compagnies, communications entre les aéronefs, (partagée avec d'autre services divers fixes et mobiles terrestres) [28]
3 900 à 3 950 kHzServices aéronautiques, compagnies, communications entre les aéronefs [28], sauf en Amérique (16 canaux de 3 900 à 3 945 kHz)
4 125 kHz [29]Canal mondial d'interconnexion pour la détresse, amerrissage, inter-aéronef de sécurité au-dessus des mers, des océans en USB (J3E) (éventuellement en AM H3E)
4 650 à 4 700 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R), (16 canaux de 4 651 à 4 696 kHz)
4 700 à 4 750 kHzServices aéronautiques internationaux, compagnies, communications entre les aéronefs, VOLMET, (18 canaux de 4 700 à 4 745 kHz)
5 480 à 5 679 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R), (66 canaux de 5 481 à 5 676 kHz)
5 680 kHz[NB 7] - [30]Canal mondial d’urgence aéronautique, opérations de recherche et de sauvetage coordonnées en USB (J3E) (éventuellement en AM H3E)
5 683 à 5 730 kHzServices aéronautiques internationaux, compagnies, communications entre les aéronefs, VOLMET, (15 canaux de 5 684 à 5 726 kHz)
6 525 à 6 685 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R), (53 canaux de 6 526 à 6 682 kHz)
6 685 à 6 765 kHzServices aéronautiques internationaux, compagnies, communications entre les aéronefs, VOLMET, (26 canaux de 6 685 à 6 760 kHz)
8 815 à 8 965 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R), (49 canaux de 8 816 à 8 960 kHz)
8 965 à 9 040 kHzServices aéronautiques internationaux, compagnies, communications entre les aéronefs, VOLMET, (25 canaux de 8 965 à 9 037 kHz)
10 005 à 10 100 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R), (31 canaux de 10 006 à 10 096 kHz)
11 175 à 11 275 kHzServices aéronautiques internationaux, compagnies, communications entre les aéronefs, VOLMET, (33 canaux de 11 175 à 11 271 kHz)
11 275 à 11 400 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R), (41 canaux de 11 276 à 11 396 kHz)
13 200 à 13 260 kHzServices aéronautiques internationaux, compagnies, communications entre les aéronefs, VOLMET, (20 canaux de 13 200 à 13 257 kHz)
13 260 à 13 360 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R), (33 canaux de 13 261 à 13 357 kHz)
15 010 à 15 100 kHzServices aéronautiques internationaux, compagnies, communications entre les aéronefs, VOLMET, (30 canaux de 15 010 à 15 097 kHz)
17 900 à 17 970 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, VOLMET, (R), (23 canaux de 17 901 à 17 967 kHz)
17 970 à 18 030 kHzServices aéronautiques internationaux, compagnies, communications entre les aéronefs, VOLMET, (20 canaux de 17 970 à 18 027 kHz)
21 924 à 22 000 kHzContrôle du trafic aérien moyen courrier et long courrier le long des routes, des couloirs aériens, (R)
23 200 à 23 350 kHzService aéronautique, compagnies, communications entre les aéronefs
Propagation typique par reflection entre ciel et terre/mer.

Les communications continentales et nationales par réflexion sur les couches E, F, F1, sont établies :

  • de nuit dans les bandes de 3,4 MHz à MHz,
  • de jour dans les bandes de MHz à 16 MHz.

Les communications intercontinentales par réflexion sur les couches E, F, F1 et F2[31] sont établies :

  • de MHz à 10 MHz, ce sont des bandes nocturnes
    pour lesquelles la réception n’est possible à grande distance que lorsqu’il fait nuit entre les lieux d’émission et de réception,
  • de 10 MHz à 15 MHz, ce sont des bandes mixtes
    pour lesquelles les meilleures réceptions sont lorsque l’émetteur est dans le jour et le récepteur dans la nuit, ou inversement,
  • de 15 MHz à 23,5 MHz, ce sont des bandes diurnes
    pour lesquelles les meilleures réceptions à grande distance sont lorsque le parcours entre les lieux d’émission et de réception est éclairé par le soleil.

Sous-bande VHF

La portée des ondes VHF étant quasi-optique, cette bande est utilisée pour des communications à courte ou moyenne distance.

L'image de la bande aéronautique dans d’autre pays a la même structure[32].
La conférence européenne des administrations des postes et télécommunications pour l'année 2015 harmonise la sous-bande VHF en Europe.

La bande aéronautique internationale 108 MHz à 137 MHz est nommée « bande VHF ». Ce tableau [33] intègre des spécificités propres à la France.

Fréquences en MHz Utilisations. Mode en AM (A3E) sauf indication contraire, avec une puissance de W à 250 W depuis les aéronefs, canaux aux pas de 8,333 kHz.
108,000 à 111,975ILS « droite-gauche » localizer, radiophares omnidirectionnels VOR (approches)
111,975 à 117,975Radiophares omnidirectionnels VOR (en route)
118,000 à 121,3666Services mobiles aéronautiques nationaux et internationaux, (R) et (OR)
121,375En France : simulations des détresses aéronautiques, simulations plan SATER, radiogoniomètre de formation, entraînement, exercices, ne pas tenir compte des radiocommunications reçues, (OR)
121,3833 à 121,450Services mobiles aéronautiques nationaux et internationaux, (R) et (OR)
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 121,500 MHz sont interdites
121,500[34] - [35]Canal mondial d’urgence et de détresse, balises de détresse, plan SATER, radiogoniomètre VHF, contact initial entre aéronefs
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 121,500 MHz sont interdites
121,550 à 121,750Communications de surface des aérodromes
121,750Fréquence de surface de la station spatiale internationale ISS, Soyouz et Navette spatiale
121,750 à 121,9916Communications de surface des aérodromes
122,000 à 122,2416Services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
122,250[36]Inter-ballons libres, montgolfières, clubs, montgolfière avec le véhicule d'assistance de remorquage et de transport, supplémentaire à 123,5 MHz, 123,45 MHz (OR)
122,2583 à 122,4916Services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
122,500[37]Inter-vol à voile, inter-planeurs, clubs, planeur avec le véhicule d'assistance de remorquage et de transport, supplémentaire à 123,5 MHz, 123,45 MHz (OR)
122,5083 à 122,9666Services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
122,975 à 123,0416Services mobiles hélicoptères, (OR)
123,050[38]Inter-hélicoptères, clubs d’hélicoptères, supplémentaire à 123,5 MHz, 123,45 MHz (OR)
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 123,100 MHz sont interdites
123,100[39]Fréquence auxiliaire d'opération mondial de recherche et sauvetage : air, terre, mer, plan SATER, interconnexion entre aéronefs et navires
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 123,100 MHz sont interdites
123,150 à 123,425Clubs, compagnies, services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 123,45 MHz sont interdites
123,450[40] - [41]Canal mondial de communications air-air entre les aéronefs en vol, échanger l’information opérationnelle, rapports de position réguliers aux aéronefs en vol au-dessus de zones hors de portée des stations VHF au sol, (R) et (OR) (Inter-pilotes)
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 123,45 MHz sont interdites
123,475 à 123,4916Clubs, compagnies, services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
123,500[42] - [43]Auto-informations entre aéronefs dans le circuit d'approche/départ ou circulant en dessous de 500 ft, le tout dans un secteur d'aérodrome non contrôlé dépourvu d'une fréquence assignée, (OR)
123,5083 à 123,5916Clubs, compagnies, services des essais aéronautiques, services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
123,600 à 123,6916Services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
123,700 à 125,325Contrôle espace aérien, services mobiles aéronautiques nationaux et internationaux, (R) et (OR)
125,3333Mnémonique: 125,335 MHz. En France, auto-informations des ULM dans le circuit d'approche/départ d'une base ULM[44]
125,4416 à 129,6916Contrôle espace aérien, services mobiles aéronautiques nationaux et internationaux, (R) et (OR)
129,700 à 129,9916Compagnies aéronautiques, services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
130,000Auto-informations altiports et altisurfaces en montagne dépourvu d'une fréquence assignée ; communications entre les aéronefs et navire à aéronef[45], (R) et (OR)
130,0083 à 130,1583Compagnies aéronautiques, services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
130,1666Fréquences spatiales (station spatiale internationale ISS, Soyouz et Navette spatiale) en AM/FM/numérique
130,175 à 130,5916Compagnies aéronautiques, services mobiles aéronautiques nationaux, (R) et (OR)
130,600 à 130,8916Compagnies aéronautiques, services maintenances et essais aéronautiques, (R) et (OR)
130,900 à 131,5166Contrôle espace aérien, services mobiles aéronautiques nationaux et internationaux, (R) et (OR)
131,525Fréquence secondaire Europe ACARS : informations et données en numérique, (R) et (OR)
131,5333 à 131,3916Contrôle espace aérien, services mobiles aéronautiques nationaux et internationaux, (R) et (OR)
131,400 à 131,525OPC : contrôle indiqué d'exploitation, (R) et (OR)
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 131,550 MHz sont interdites
131,550Fréquence mondiale ACARS canal de 25 kHz : informations et données en numérique, (R) et (OR)
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 131,550 MHz sont interdites
131,575 à 131,7166OPC : contrôle indiqué d'exploitation, (R) et (OR)
131,725Fréquence primaire Europe ACARS : informations et données en numérique, (R) et (OR)
131,7333 à 131,8416OPC : contrôle indiqué d'exploitation, (R) et (OR)
131,850Fréquence Europe ACARS : informations et données en numérique, (R) et (OR)
131,8583 à 131,9916OPC : contrôle indiqué d'exploitation, (R) et (OR)
132,000 à 135,9916Contrôle espace aérien supérieur, Eurocontrol, services mobiles aéronautiques nationaux et internationaux, (R) et (OR)
136,000 à 136,6916Compagnies et services maintenances aéronautiques, contrôle espace aérien supérieur, (R) et (OR)
136,700 à 136,950Aircraft Communication Addressing and Reporting System en Data Link : transmission de rapports à grande capacité en numérique, (R) et (OR)
136,975[46]Fréquence mondiale sémaphore canal aux pas de 25 kHz : informations et données en numérique, (R) et (OR)
137,100 à 137,900Transmissions des photos météo des satellites défilant par fax en FM de 40 kHz[NB 8] Bande météorologique : 137,000 à 138,000
138,000 à 143,975Armée de l’air, (R) et (OR), Canadairs, Soyouz et ISS en AM (A3E) ; organisations diverses, canaux aux pas de 25 kHz et 12,5 kHz.
143,9875[47]Pratique du vol libre : deltaplane, parapente, paramoteur, speed riding en NFM - modulation de fréquence bande étroite

Modes de modulation et canaux

Les stations aéronautiques travaillent en modulation d'amplitude type A3E, (avec une porteuse et deux bandes latérales), avec un espacement entre les canaux de 8,333 kHz, tels que 118,100 MHz118,108 333 MHz118,116 666 MHz118,125 MHz, etc. (le tiers des canaux est compatible avec les canaux espacés de 25 kHz)[48].

Appellation des canaux de 8,333 kHz
  • La fréquence: 118,000 000 MHz porte le mnémonique 118,005 MHz ou éventuellement : 118,000 MHz118,001 MHz, 118,002 MHz118,003 MHz118,004 MHz
  • La fréquence: 118,008 333 MHz porte le mnémonique  118,010 MHz  
  • La fréquence: 118,016 666 MHz porte le mnémonique 118,015 MHz  
  • La fréquence: 118,025 000 MHz porte le mnémonique 118,030 MHz ou éventuellement : 118,021 MHz, 118,022 MHz118,023 MHz118,024 MHz, 118,025 MHz 
  • La fréquence: 118,033 333 MHz porte le mnémonique 118,035 MHz  
  • La fréquence: 118,041 666 MHz porte le mnémonique 118,040 MHz  
  • La fréquence: 118,050 000 MHz porte le mnémonique 118,055 MHz ou éventuellement : 118,050 MHz118,051 MHz 118,052 MHz118,053 MHz118,054 MHz 
  • La fréquence: 118,058 333 MHz porte le mnémonique 118,060 MHz  
  • La fréquence: 118,066 666 MHz porte le mnémonique 118,065 MHz  
  • La fréquence: 118,075 000 MHz porte le mnémonique 118,080 MHz ou éventuellement : 118,071 MHz, 118,072 MHz118,073 MHz118,074 MHz118,075 MHz
  • La fréquence: 118,083 333 MHz porte le mnémonique 118,085 MHz  
  • La fréquence: 118,091 666 MHz porte le mnémonique 118,090 MHz  
  • La fréquence: 118,100 000 MHz porte le mnémonique 118,105 MHz ou éventuellement : 118,100 MHz118,101 MHz, 118,102 MHz118,103 MHz118,104 MHz  
  • et ainsi de suite....

En France, de la surface jusqu'au niveau 195 (19 500 pieds soit 5 800 m), les stations aéronautiques peuvent continuer à travailler jusqu'au , en modulation d'amplitude de type A3E, avec des canaux espacés de 25 kHz [49] - [50], tels que 118,100 MHz118,125 MHz118,150 MHz118,175 MHz, etc.

Les exigences des canaux aux pas de 8,333 kHz ne visent pas les fréquences suivantes[51] :

  • urgence (121,5 MHz),
  • recherche et de sauvetage (123,1 MHz),
  • liaison numérique VHF,
  • système embarqué de communications, d’adressage et de compte rendu,
  • exploitation avec porteuse décalée dans un espacement entre canaux de 25 kHz,
  • ainsi que les fréquences devant rester dans un espacement entre canaux de 25 kHz pour obligation de sécurité.


Le niveau de puissance de l’émetteur de bord [52]
  • pour une portée minimale air-air prévue de 20 NM en environnement à forte densité de circulation un émetteur de bord de faible puissance à une puissance de W +38,5 dBm à 18 W +42,5 dBm
  • pour une portée minimale air-air prévue de 40 NM en environnement à forte densité de circulation un émetteur de bord de puissance moyenne à une puissance de 16 W +42 dBm à 40 W +46 dBm
  • pour une portée minimale air-air prévue de 120 NM en environnement à forte densité de circulation un émetteur de bord de grande puissance à une puissance de 100 W +50 dBm à 250 W +54 dBm

Portée et propagation

La propagation typique des ondes VHF et UHF est quasi-optique.

La portée des ondes VHF étant quasi-optique, cette bande est utilisée pour des communications à courte ou moyenne distance. La portée « D » (en milles nautiques) entre un aéronef de hauteur « H » (en pieds) et une station au sol de hauteur « h » (en pieds) est exprimée par la relation :

ou, avec « H » et « h » en mètres et « D » en kilomètres :

.

Ainsi, un signal émis par un aéronef au niveau de vol 390 (11 887 mètres) peut être reçu au niveau de la mer par des stations distantes de 240 NM (450 km). Une même fréquence peut donc être attribuée à plusieurs services suffisamment distants au sein d'un même pays. Par exemple, la fréquence 118,100 MHz est attribuée, en France, aux contrôles d'aérodromes ou AFIS de Dunkerque, Granville, Lyon Bron, Ouessant et Toulouse Blagnac[53], sans brouillage mutuel entre ces services.

Sous-bande UHF

Antenne discône pour la bande 225 MHz à 400 MHz.
Radiocommunication de surface

La bande aéronautique internationale 235 MHz à 399,95 MHz est nommée « bande UHF » afin d'être différenciée de la « bande VHF » proprement dite.

La portée de cette bande est quasi-optique.

Cette bande est utilisée en aéronautique militaire et pour le contrôle d'espace aérien supérieur (UTA, Upper Traffic Area) au-dessus du niveau 195 (5 800 m).

Ce tableau intègre des spécificités propres à la France.

Fréquences en MHz Utilisations. Mode : en AM (A3E) sauf indication contraire, canaux aux pas de 25 kHz (et 12,5 kHz).
225,000 à 235,000Bande nationale aéronautique militaire, contrôle espace aérien
235,000 à 241,075Aéronautique militaire, contrôle espace aérien, service aéro-spatial
241,100En France simulations des détresses aéronautiques, simulations Plan SATER, ne pas tenir compte des radiocommunications reçues
241,125 à 242,900Aéronautique militaire, contrôle espace aérien, service aéro-spatial
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 243 MHz sont interdites
243,000Canal mondial d’urgence et de détresse, balise de détresse militaire
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 243 MHz sont interdites
243,100 à 277,975Aéronautique militaire, contrôle espace aérien, service aéro-spatial
278,000Communications entre les aéronefs et navire à aéronef[45]
278,025 à 282,775Aéronautique militaire, contrôle espace aérien, service aéro-spatial
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 282,800 MHz sont interdites
282,800Canal mondial auxiliaire à 243 MHz et fréquence auxiliaire des secours aéronautiques, plan SATER
Bande de garde. Les émissions radioélectriques autres que sur 282,800 MHz sont interdites
282,825 à 326,500Aéronautique militaire, contrôle espace aérien supérieur, service aéro-spatial
326,500 à 328,500Radioastronomie
328,500 à 328,600Aéronautique militaire
328,600 à 335,400ILS «radiophares aéronautiques d’alignement de descente vers la piste d’atterrissage» glide path
335,400 à 339,700Bande aéronautique militaire, contrôle espace aérien
339,725Auto-informations air/air entre les aéronefs en vol dans la tranche d’espace comprise entre 500 ft et 1 500 ft ASFC[54]
339,750 à 358,025Bande aéronautique militaire, contrôle espace aérien
358,050Auto-informations air/air entre les aéronefs en vol au-dessus du niveau 195 (5 800 m) supplémentaire à 123,45 MHz
358,075 à 360,000Bande aéronautique militaire, contrôle espace aérien
360,000 à 399,950Contrôle espace aérien partagé avec d’autres services, ACROPOL.

Appel des services maritimes

Les moyens de fréquence internationale de détresse[55] et des fréquences standards pour la recherche et sauvetage disponibles et en vol au-dessus des zones océaniques pour l’appel des services maritimes :

Émetteur-récepteur radiotéléphonique en veille radio sur 2 182 kHz
Fréquences Utilisations Remarques
2 182 kHz[26]fréquence mondial de détresse en radiotéléphonie en USB de la bande 1,605 MHz à MHz.en AM par émetteur de secours
2 187,5 kHz[56]fréquence internationale d’appel sélectif numérique avec MMSI.puis émettre sur 2 182 kHz
4 125 kHz[57]fréquence auxiliaire à 2 182 kHz. (air/mer/terre), inter-aéronef.P maxi kW en USB
6 215 kHz[58]fréquence auxiliaire à 2 182 kHzP maxi kW en USB.
8 291 kHz[59]fréquence mondial de détresse en haute mer et « DOM-TOM » en radiotéléphonie en USB de la bande MHz à 26 MHz zone A3 et A4en USB.
8 364 kHz[NB 9] - [60]Fréquence internationale d’opérations de recherche et de sauvetage coordonnées
et fréquence du système antérieur de détresse en mer en radiotélégraphie Morse SOS
en USB
en CW.
8 414,5 kHz [61]fréquence internationale d’appel sélectif numérique avec MMSI. de la bande MHz à 26 MHzpuis émettre sur 8 291 kHz
156,5 MHzvoie 10 ou canal 10 utilisé en Europe sur les lacs, les fleuves, les canaux et les rivières.P maxi W en FM
156,8 MHz[62]voie 16 ou canal 16 de détresse des ondes métriques en radiotéléphonie en FM.dégagement sur 156,3 MHz[63]
Amerrissage
Amerrissage forcé d'un aéronef en détresse survolant une zone océanique

Aéronef en détresse survolant une zone océanique[64].

  • Un aéronef en détresse survolant une zone océanique devrait, conformément aux procédures de l'OACI, informer l'autorité chargée du contrôle du trafic aérien qu'il est en détresse sur la fréquence utilisée aux fins du contrôle du trafic aérien.
  • Si un amerrissage forcé est probable, l'autorité chargée du contrôle du trafic aérien en informe immédiatement le centre de coordination de sauvetage approprié. Le centre de coordination de sauvetage avertit à son tour les navires qui sont en mesure de prêter assistance;
  • Lorsqu'ils sont alertés, les navires doivent établir, si possible, une veille à l'écoute sur la fréquence 4 125 kHz. S'ils ne sont pas en mesure d'utiliser la fréquence 4 125 kHz, les navires doivent établir une veille sur la fréquence 3 023 kHz;
  • L'aéronef essaie dans un premier temps d'établir des communications sur la fréquence 4 125 kHz; s'il n'arrive pas à entrer en contact, il tente alors d'établir des communications sur la fréquence 3 023 kHz.
  • Si un amerrissage forcé n'est plus nécessaire, l'aéronef notifie qu'il n'y a plus de situation de détresse suivant la procédure prévue aux termes des dispositions de l'UIT/OACI.
Système antérieur
Emetteur-récepteur étanche à bord des embarcations de sauvetage. Fréquences 500 kHz, 8 364 kHz (et 2 182 kHz en radiotéléphonie).

Le système antérieur de détresse en mer est toujours en fonctionnement [65].
Le système radiotélégraphique de détresse en mer était mondial jusqu'en . À ce jour, il est toujours en fonctionnement sur les côtes de l'Afrique et de l'Asie [66]. Le système radiotélégraphique de détresse en mer est toujours utilisable depuis les stations des navires et des aéronefs de ces pays: Algérie, Arabie saoudite, Azerbaïdjan, Bahreïn, Biélorussie, Chine, Comores, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Russie, Irak, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Liban, Libye, Mauritanie, Oman, Ouzbékistan, Qatar, Syrie, Kirghizistan, Somalie, Soudan, Tunisie, Yémen.

Tableau radiotélégraphique de détresse et de sécurité en mer
Système antérieur Types et fonctions
500 kHz[67]Fréquence de détresse en radiotélégraphie Morse. SOS[68] - [69]. Non SMDSM depuis [70].
La fréquence radiotélégraphique de 500 kHz est utilisé par des stations de plusieurs pays[NB 10]
8 364 kHz[71]Fréquence de détresse en radiotélégraphie Morse SOS (mondial jusqu'en )[70] - [72].
La fréquence radiotélégraphique de 8 364 kHz est utilisé par des stations de plusieurs pays[NB 11]

Fréquences d'urgence et de détresse

Fréquence 121,500 MHz

Émetteur récepteur aéronautique

Historique

Utilisations

La fréquence aéronautique d'urgence 121,5 MHz en modulation d'amplitude doit être utilisée[34] pour la détresse et l'urgence en radiotéléphonie par les stations du service mobile aéronautique lorsqu'elles travaillent dans la bande comprise entre 117,975 MHz et 137 MHz. Normalement, les stations d'aéronef émettent les messages de détresse et d'urgence sur la fréquence de travail qu'elles utilisent au moment de l'incident. Cette fréquence peut être également utilisée par les stations d'engin de sauvetage et par les radiobalises de localisation des sinistres.

Les émissions radio autres que 121,5 MHz sont interdites dans une bande comprise entre 121,450 MHz et 121,550 MHz (anciennement 121,4 MHz et 121,6 MHz)[75].

La fréquence d'urgence 121,5 MHz ne doit être utilisée que dans les cas d'urgence véritable, aux fins indiquées ci-après[76] :

  • pour assurer une voie libre entre un aéronef en état de détresse ou d'urgence et une station au sol, lorsque les voies normales sont utilisées pour d'autres aéronefs ;
  • pour assurer une voie de communication VHF entre un aéronef et un aérodrome qui n'est pas normalement utilisé par les services aériens internationaux, lorsqu'un cas d'urgence se présente ;
  • pour assurer une voie de communication VHF commune aux aéronefs, civils ou militaires, participant à des opérations conjointes de recherches et de sauvetage et entre ces aéronefs et les services au sol, avant d'effectuer s'il y lieu, le passage à la fréquence appropriée ;
  • pour permettre les communications air-sol avec les aéronefs lorsqu'une panne de l'équipement de bord interdit l'emploi des fréquences normales ;
  • pour permettre le fonctionnement de l'équipement radio de survie ou du radiophare de repérage d'urgence (ELBA) ainsi que les communications entre les engins de survie et les aéronefs effectuant des opérations de recherches et de sauvetage ;
  • pour assurer une voie VHF commune pour les communications entre un aéronef civil, d'une part, et un aéronef intercepteur ou un organe de contrôle d'interception d'autre part, et entre un aéronef civil ou un aéronef intercepteur, d'une part et un organe des services de la circulation aérienne, d'autre part, en cas d'interception de l'aéronef civil.

Veille de la fréquence 121,5 MHz

Radiophare de repérage d'urgence
Émetteur récepteur aéronautique.

La veille de la fréquence 121,5 MHz est assurée sans interruption durant les heures de service par :

  • les centres de contrôle régional et d'information de vol ;
  • les centres de détection et de contrôle militaire (H24 7/7) ;
  • les tours de contrôle d'aérodromes ;
  • les bureaux de contrôle d'approche des aérodromes internationaux.

De plus :

  • de nombreux aéronefs effectuent une veille de la fréquence 121,5 MHz ;
  • en mer, les vedettes hauturières sont équipées, sur la fréquence 121,5 MHz, d'un radiogoniomètre de repérage d'urgence[77]. Les quatre antennes (image de droite) du radiophare de repérage d'urgence 121,5 MHz à effet Doppler-Fizeau sont alimentées les unes après les autres pour déterminer la direction de la station en difficulté ;
  • tout navire à passager est pourvu des installations permettant d'émettre et de recevoir des radiocommunications sur place, aux fins de la recherche et du sauvetage, sur les fréquences aéronautiques 121,5 MHz et 123,1 MHz[78] ;

Fréquence 123,100 MHz

La fréquence aéronautique auxiliaire 123,1 MHz (auxiliaire de la fréquence aéronautique d'urgence 121,5 MHz) est destinée à être utilisée par les stations du service mobile aéronautique et par d'autres stations mobiles et terrestres engagées dans des opérations coordonnées de recherche et sauvetage[39].

Les stations mobiles du service mobile maritime peuvent communiquer avec les stations du service mobile aéronautique sur la fréquence aéronautique d'urgence 121,5 MHz exclusivement pour la détresse et l'urgence, et sur la fréquence aéronautique auxiliaire 123,1 MHz pour les opérations coordonnées de recherche et sauvetage; en émission de classe A3E pour les deux fréquences. Elles doivent alors se conformer aux arrangements particuliers conclus par les gouvernements intéressés et régissant le service mobile aéronautique.

Fréquence 243 MHz

Le choix de la fréquence 243 MHz a été faite par l'Organisation de l'aviation civile internationale en liaison avec ARINC et l'Union internationale des télécommunications à la suite de sa relation en sixième harmonique avec l’ancien canal d'urgence tactiques militaires sol-air 40,5 MHz[79] - [80] de l'ancienne bande aéronautique militaire VHF[74]. De plus depuis la convention internationale des télécommunications de 1947 cette fréquence 243 MHz est en relation en deuxième harmonique avec le canal d'urgence 121,5 MHz.

La fréquence aéronautique d'urgence 243 MHz en modulation d'amplitude doit être utilisée pour la détresse et l'urgence en radiotéléphonie par les stations du service mobile aéronautique lorsqu'elles travaillent dans la bande comprise entre 235 MHz et 360 MHz. Normalement, les stations d'aéronef émettent les messages de détresse et d'urgence sur la fréquence de travail qu'elles utilisent au moment de l'incident. Cette fréquence peut être également utilisée par les stations militaires d'engins de sauvetage et par les radiobalises type militaire de localisation des sinistres. Les émissions autres que celle sur 243 MHz sont interdites dans la bande comprise entre 242,9 MHz et 243,1 MHz[81].

Transport neutre ou sanitaire en zone de conflit

Émetteur-récepteur de radiocommunication avec les forces militaires

La nécessité d'utiliser les radiocommunications pour annoncer et identifier les transports sanitaires est apparue pendant la Seconde Guerre mondiale. En mer, plus de 45 navires-hôpitaux et 4 navires affrétés par le Comité international de la Croix-Rouge furent coulés ou endommagés par faits de guerre : l'absence de moyens d'identification efficaces fut la cause de la plupart des attaques en surface ou sous-marines. En 1943, un navire-hôpital attaqué par des avions s'efforça de se faire identifier par radio. La station côtière de Malte retransmit le message du navire sous forme d'appel à tous (CQ) sur les fréquences internationales de détresse 1 650 kHz et 500 kHz, mais les avions assaillants ne purent capter cette émission.

  • Convention de Genève du CICR sur la radio[82] (dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification, pour les transports sanitaires et le navire ou l'aéronef placé sous la direction d'un État neutre à un conflit).

La fréquence de 243 MHz ne devrait pas être utilisée uniquement en cas de véritable urgence, c'est-à-dire dans des situations où l'ennemi est proche, ou quand des actions hostiles vont être entreprises de manière imminente. Toutefois, il est aussi clair qu'une fois le premier contact établi sur la fréquence d'urgence 243 MHz, les communications devraient être transférées le plus rapidement possible sur une des fréquences de travail qui sont en général attribuées par une force militaire, ou bien définies préalablement par les parties à un conflit, comme la fréquence 282,800 MHz.

  • Transport sanitaire (aux fins d'annonce et d'identification de transports sanitaires, qui sont protégés, conformément aux conventions susmentionnées).

Le signal d'urgence PAN PAN doit être suivi par l'adjonction du seul mot MAY-DEE-CAL, prononcé comme le mot français «médical», en radiotéléphonie. La fréquence de 243 MHz devrait être utilisée uniquement en cas de véritable urgence.

L'expression «transports sanitaires», définie dans les Conventions de Genève de 1949 et les Protocoles additionnels[83], recouvre tout moyen de transport, par terre, par eau ou par air, militaire ou civil, permanent ou temporaire, affecté exclusivement au transport sanitaire placé sous la direction d'une autorité compétente d'une partie à un conflit ou d'États neutres et d'autres États non parties à un conflit armé, lorsque ces navires, ces embarcations et ces aéronefs portent secours aux blessés, aux malades et aux naufragés.

  • Transport neutre[84] (dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification, le navire ou l'aéronef placé sous la direction d'un État neutre à un conflit).

Le capitaine du navire ou de l'aéronef doit faire transmettre les signaux d'urgence : d'un seul groupe PAN PAN suivie par l'adjonction du seul groupe NEUTRAL en radiotéléphonie sur la fréquence de 243 MHz et ne devrait être utilisée uniquement en cas de véritable urgence.

Radiobalises

Fichier audio
Modulation d'une radiobalise de détresse sur 121,5 MHz et sur 243 MHz
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Principe

Les radiobalises de bord sont aussi désignées par le terme ELT (Emergency Locator Transmitters)[85]. Elles émettent sur :

  • 406 MHz à 406,1 MHz (pour la signalisation et le repérage par satellite Cospas-Sarsat) et 121,500 MHz[86] ;
  • 243,000 MHz, version militaire.

L'émission sur les fréquences 121,500 MHz, 243,000 MHz, nécessite un repérage radiogoniométrique par les équipes de recherche au sol. Depuis le , les satellites Cospas-Sarsat ne localisent plus les émissions sur les fréquences 121,500 MHz et 243,000 MHz[87].

Elles peuvent se mettre automatiquement en fonctionnement à la suite d'un choc violent ou lorsqu’elles flottent sur la mer. Elles peuvent aussi être mises en marche manuellement.

Certaines balises sont équipées d'un récepteur GPS, ce qui permet de transmettre la position de la balise dans le signal de détresse.

Spécifications techniques

Radiobalise de localisation des sinistres (RLS) EPIRB

Une radiobalise a une puissance comprise entre W et W à une fréquence entre 406 MHz à 406,1 MHz[88], en transmission numérique codée du MMSI d'une durée de 440 ms tous les 50 s pour le repérage par satellite Cospas-Sarsat.

Une radiobalise a une puissance comprise entre 20 mW et 350 mW sur 121,5 MHz. L'autonomie en émission est de 100 h à +20 °C et de 40 h à -40 °C. La modulation d'amplitude émise correspond à un balayage de plus de 700 Hz dans une plage entre 300 Hz et 1 600 Hz, et servira au radioguidage des moyens de secours, une fois ces derniers arrivés sur les lieux du sinistre.

Recherche des radiobalises

La recherche radiogoniométrique de radiobalise de localisation des sinistres (RLS) est effectuée sur 121,500 MHz et 243,000 MHz.

En France, les radioamateurs réunis au sein des ADRASEC[89] participent aux missions de recherche des radiobalises. Ces activités ont lieu dans le cadre du plan SATER (sauvetage aéroterrestre) qui est un plan de secours, mis en place au niveau départemental, ayant pour objectif la recherche terrestre[90] et la localisation précise d'aéronefs civils ou militaires en détresse et de ses occupants.

En mer, les vedettes hauturières, les avions de patrouille et de surveillance maritimes sont équipés sur la fréquence 121,5 MHz, d'un radiogoniomètre de repérage d'urgence[91]

Montre d’urgence

Chronographe Breitling Emergency

Les modèles de montres Chronographe Breitling Emergency comportent un radio-émetteur miniaturisé réglé sur les fréquences d’urgence et de détresse de 121,5 MHz (version civile)[92] ou de 243 MHz (version militaire), pouvant être activé en cas de détresse aéronautique, comme lors d'un atterrissage de détresse. Le signal peut alors être détecté dans une zone de 167 km par un avion volant à 6 000 m d'altitude[93]. Cette gamme de montres peut être achetée par des personnes sans licence de pilote mais elles doivent signer une clause indiquant qu'elles devront supporter les frais de recherche et sauvetage en cas de déclenchement injustifié de l'émetteur. Cette fréquence de 121,5 MHz servira au radioguidage des moyens de secours, une fois ces derniers arrivés sur les lieux du sinistre.

Dispositif de mesure de distance 

Dispositif d'antenne VOR DME permettant à un pilote d’avion de connaître sa distance vis-à-vis de balises au sol.

La bande de fréquence 960-1164 MHz est réservée aux systèmes dénommés distance measuring equipment (DME) : l’avion émet un signal à la fréquence de la balise renseignée par le pilote et la balise renvoie un signal sur une fréquence de réponse avec un retard fixe et précis, ce qui permet à l’équipement de l’avion de calculer le temps de propagation des deux signaux et donc la distance à la balise.

Surveillance diffusion automatisé

L'Automatic dependent surveillance-broadcast (ADS-B) est un système de surveillance coopératif pour le contrôle du trafic aérien et d'autres applications connexes. Un avion équipé de l'ADS-B détermine sa position par un système de positionnement par satellite (GNSS) et envoie périodiquement cette position et d'autres informations aux stations sol et aux autres appareils équipés de l'ADS-B évoluant dans la zone. Les liaisons de données de type universal access transceiver (UAT) à 978 MHz, aussi utilisés pour l’ADS-B, et les transpondeurs de multilatération (MLAT/WAM) pour la surveillance des mouvements au sol et des approches.

Transpondeur

Émetteur-récepteur de radiocommunication d'une station aéronautique sur un transpondeur
Image radar des transpondeurs

Les avions possèdent des transpondeurs (émetteur–répondeur) pour aider à leur identification par les radars. Le transpondeur travaille dans le système octal. Les cadrans des transpondeurs vont de zéro à sept inclus. Le plus petit code possible est 0000 et le plus élevé est 7777. Il y a 4096 combinaisons possibles[94] - [95]. En France le code 7000 est utilisé par défaut pour les avions en VFR lorsque aucun autre code n'a été attribué[96]. À la demande du contrôleur aérien, l'aviateur doit changer ce code.

Le radar secondaire du contrôle aérien émet un signal d'interrogation constitué d'une impulsion codée sur la fréquence 1 030 MHz à laquelle le transpondeur répond par une autre impulsion codée sur la fréquence de 1 090 MHz. La réponse décodée apparaît sur l'écran radar au sol sous forme d'un plot, accompagné du code octal à quatre chiffres de l'aéronef.

Le code transpondeur 7600 est utilisé dès que l'aviateur constate une panne du matériel radioélectrique durant le vol[97] (et l'écran radar au sol avertit le contrôleur aérien de l'emplacement d'un avion en panne radio).

Téléphonie aéronautique


Système ClassicAero

Le Système ClassicAero du réseau Inmarsat International martime satellite fournit des services de téléphonie et de données bas débit [98] - [99].
Un canal est utilisé pour l'enregistrement du terminal au réseau satellite. Les autres canaux peuvent être utilisés au choix pour passer un appel voix, ou pour transmettre des données à bas débit, la plupart du temps pour le système ACARS, lorsque l'avion est hors de portée du réseau VHF.
C'est le système qui est utilisé par la plupart des téléphones qui sont disponibles en cabine dans les avions de ligne.
Un canal prioritaire est pour les communications d'urgence du cockpit.
Le système se décline en plusieurs types selon l'installation (principalement par le type d'antenne) : L'identifiant d'un terminal ClassicAero est directement dérivé de l'immatriculation de l'avion en système octal. Le numéro de téléphone permettant de joindre un terminal ClassicAero est également directement dérivé de cet identifiant. Ainsi il est possible d'appeler tout avion équipé d'un système ClassicAero en composant le numéro : +870 5 + le code OACI en système octal.

LDACS

Système de communications aéronautiques fonctionnant dans la bande L (environ 1 GHz), le LDACS (« L-band Digital Aeronautical Communication System ») est un système terrestre à large bande avec une couverture en visibilité directe destiné à fonctionner le long de VDL2 pour des services nouveaux et plus exigeants. LDACS est une technologie de type «4G», avec une configuration duplex à division de fréquence (FDD) utilisant des techniques de modulation de multiplexage par répartition orthogonale de la fréquence (OFDM), un contrôle d'accès basé sur la réservation et des protocoles réseau avancés. (évitant la saturation de la bande VHF aéronautique). 

Inter-pilotes

Aérodromes secondaires, fréquence auto-informations 123,5 MHz (sans tour de contrôle).
Fréquence 123,45 MHz

La fréquence 123,450 MHz est une fréquence pour des communications air-air inter-pilotes lors de vols en formation par exemple[40]. La fréquence 123,450 MHz de radiocommunication VHF air-air est aussi désignée pour permettre aux aéronefs en vol au-dessus de zones éloignées et océaniques, hors de portée des stations VHF au sol, d’échanger l’information opérationnelle nécessaire et pour faciliter la solution des problèmes opérationnels[100] - [101].

Les aéronefs survolant l'Océan Atlantique hors de portée des stations VHF au sol sont en écoute radio sur les fréquences mondiales de 123,450 MHz et de 121,500 MHz [102] - [103].

Au Canada, la fréquence réservée pour cet usage est 122,750 MHz.

Auto-info

La procédure d’auto-info consiste à diffuser systématiquement ou périodiquement des messages de position permettant d’orienter la surveillance du ciel et de faciliter les évitements entre aéronef en vol à vue dans un même secteur dépourvu d'une fréquence affectée.

En dessous de 500 pieds au-dessus de la surface, l’auto-info s’effectue dans tous les secteurs sur la fréquence VHF commune 123,500 MHz à l’exception des secteurs ou des zones d’aérodromes pour lesquels une fréquence VHF particulière est affectée[40].

La fréquence 123,500 MHz est utilisée sur de nombreux petits terrains qui n'ont pas de fréquence propre attitrée (ce sont toujours des aérodromes en auto-information)[104]. Comme cette même fréquence peut potentiellement être utilisée par plusieurs aéronefs sur plusieurs terrains, il est alors primordial de bien faire précéder l'indicatif de l'avion par celui du terrain.

L'écoute aéronautique

L'écoute de la météo aéronautique sur l'ATIS de Paris Orly avec un récepteur bande aéronautique.
Fichiers audio
Emission ATIS Paris-Orly sur 126,500 MHz
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Des radio-écouteurs ou SWL sont des passionnés écoutant les transmissions par ondes radioélectriques au moyen d'un récepteur radio approprié et d'une antenne dédiée aux bandes aéronautiques qu'ils désirent écouter :

Le le radio-écouteur russe Nikolai Reinhold entend le SOS des survivants du dirigeable Italia et alerte les secours par ces écoutes[NB 12].

Les radio-écouteurs recevant les bandes aéronautiques doivent respecter des obligations :

  • la détention de récepteurs autorisés par la loi, la plupart des récepteurs aéronautique sont en principe soumis à une autorisation[105] - [106] mais néanmoins tolérés et en vente libre en Europe ;
  • la confidentialité des communications: de par la loi, il a interdiction de divulguer le contenu des conversations entendues excepté en Radiodiffusion, (ceci étant valable pour la plupart des utilisateurs de systèmes radio)[107].

Notes et références

Notes

  1. La fréquence international d'urgence aéronautique de la bande VHF est 121,5 MHz en radiotéléphonie AM
  2. la fréquence international d'urgence aéronautique de la bande UHF est 243 MHz en radiotéléphonie AM
  3. La fréquence international d'urgence aéronautique de la bande 2 850 kHz à 3 155 kHz est 3 023 kHz en radiotéléphonie USB J3E
  4. La fréquence international d'urgence aéronautique de la bande 4,65 MHz et 23,35 MHz est 5 680 kHz en radiotéléphonie USB J3E
  5. La fréquence porteuse 3 023 kHz est la fréquence de référence en radiotéléphonie USB.
  6. Jusqu'en 1970. La bande des 900 mètres était la bande internationale en radiotélégraphie morse du service aéronautique sur onde hectométrique comprise de 325 kHz à 405 kHz.
  7. La fréquence porteuse 5 680 kHz est la fréquence de référence en radiotéléphonie USB.
  8. Pour recevoir dans les meilleures conditions la météo des satellites défilant, la polarisation de l'antenne au sol doit être en circulaire droit.
  9. La fréquence porteuse 8 364 kHz est la fréquence de référence en radiotéléphonie USB.
  10. La fréquence radiotélégraphique de 500 kHz est utilisé par des stations ces pays et leurs navires et aéronefs : Algérie, Arabie saoudite, Azerbaïdjan, Bahreïn, Biélorussie, Chine, Comores, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Russie, Irak, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Liban, Libye, Mauritanie, Oman, Ouzbékistan, Qatar, Syrie, Kirghizistan, Somalie, Soudan, Tunisie et Yémen. Référence Conférences Mondiale des radiocommunications de 2012
  11. La fréquence radiotélégraphique de 8 364 kHz est utilisé par des stations ces pays et leurs navires et aéronefs : Algérie, Arabie saoudite, Azerbaïdjan, Bahreïn, Biélorussie, Chine, Comores, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Russie, Irak, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Liban, Libye, Mauritanie, Oman, Ouzbékistan, Qatar, Syrie, Kirghizistan, Somalie, Soudan, Tunisie et Yémen. Référence Conférences Mondiale des radiocommunications de 2012
  12. Le L'Italia s'écrase sur la glace. L'opérateur radio Biagi retrouve la radio, construit un mât et commence à transmettre les SOS.
    Le le radioécouteur russe Nikolai Reinhold entend le SOS des survivants du dirigeable Italia et alerte les secours par ces écoutes.
    Le 8 juin 1928 premier contact radio bilatéral.

Références

  1. aéronef en vol au-dessus de L'Océan Atlantique Nord
  2. (fr) (en) Guide de Radiotéléphonie aéronautique : édition 3 du 1 mai 2016 - Service de l'information aéronautique (SIA) [PDF]
  3. trafic aérien mondial de 24H en 80 secondes
  4. Convention internationale des télécommunications du Caire de 1938 page 23 [PDF]
  5. Documents de la Conférence internationale des radiocommunications (Le Caire, 1938): Tome II ; APPENDICE 2"s. RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION 1 DE LA COMMISSION TECHNIQUE (35e SÉANCE)
  6. Convention internationale des télécommunications à Atlantic City 1947
  7. Carte des moyens radios Antilles et Guyane Française
  8. Carte des moyens radios Océan Pacifique
  9. Arrêté du 21 juillet 1999 modifiant l'arrêté du 8 octobre 1987 relatif aux installations de communication, de navigation et de surveillance montées à bord des aéronefs. À partir du 7 octobre 1999, dans l'espace aérien de la France métropolitaine au-dessus du niveau de vol 245, deux équipements de communication VHF doivent être capables d'utiliser tous les canaux dans la bande de fréquences VHF du service mobile aéronautique espacés par paliers de 8,33 kHz
  10. (en) « 8.33 kHz voice channel spacing below FL195 | Eurocontrol », sur www.eurocontrol.int (consulté le )
  11. Mise en œuvre de l’espacement « à 8,33 kHz » au-dessous du FL 195 AIC N° 09/13
  12. Deux services, (R) et (OR), sont régis par des procédures différentes, dont certaines sont décrites dans le Règlement des radiocommunications (RR) et d'autres, concernant spécifiquement le service mobile aéronautique (R), dans l'Annexe 10 à la Convention de l'Organisation de l'aviation civile internationale.
  13. Règlement des radiocommunications et Annexe 10 à la Convention de l'Organisation de l'aviation civile internationale (numéro 1.33).
  14. Règlement des radiocommunications et Annexe 10 à la Convention de l'Organisation de l'aviation civile internationale.(numéro 1.34)
  15. Carte de croisière espace inférieur au-dessus de la France et Carte de croisière espace supérieur au-dessus de la France
  16. Carte moyens radios en France
  17. Accès rapide à une carte d'aérodrome en France et Publications d'information aéronautique
  18. Arrêté du 19 décembre 1997 autorisant la manœuvre des stations radioélectriques du service aéronautique
  19. Radiocommunication aéronautique de détresse
  20. Appendice 27 (Rév.CMR-03) Plan de fréquences pour le service mobile aéronautique (R) dans ses bandes entre 2 850 et 22 000 kHz [PDF]
  21. TAHITI CONTROLE assurant le contrôle aéronautique dans les bandes entre 3,4 MHz et 23,35 MHz et ans la bande 118 MHz à 137 MHz
  22. FREQUENCES ATS (HF)
  23. STATIONS METEO (HF)
  24. Publications d'information aéronautique (AIP)
  25. Zone Nouvelle Calédonie
  26. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.108 ; RR5.111 ; RR30.11 ; RR52.189 ; RR52.190 ; AP15, Tableau 15-1 ; RES 331 (Rév.CMR-07) ; RES 354 (CMR-07)
  27. Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR501/S5.111 ; RR505/S5.115 ; RRN2978 ; RR2980 ; Résolution N°403 ;Appendice 27 Aer2 (N°27/196) ; AP15, Tableau 15-1 ; AP27/219, 232 ; RR5.200 ; AP15, Tableau 15-2
  28. The 2012 World Radiocommunication Conference allocation
  29. La recommandation de L'Union internationale des télécommunications RR5.130 ; RR30.11 ; RR52.221 ; RR52.221.1 ; RR52.221.2 ; RR52.221.3 ; RR54.2; AP15, Tableau 15-1 ; AP17, Parties A, B est:
    La fréquence porteuse 4 125 kHz est utilisée, en plus de la fréquence porteuse 2 182 kHz, pour la détresse et la sécurité ainsi que pour l'appel et la réponse RECOMMANDATION N° 303(Rév.Mob - 87): Utilisation des fréquences porteuses 4 125 kHz et 6 215 kHz en plus de la fréquence porteuse 2 182 kHz, aux fins de détresse et de sécurité ainsi que pour l'appel et la réponse.
    Elle est également utilisée pour le trafic de détresse et de sécurité en radiotéléphonie.
    La fréquence porteuse 4 125 kHz peut être utilisée par les stations d'aéronef pour communiquer avec les stations du service mobile maritime aux fins de détresse et de sécurité y compris aux fins de recherche et de sauvetage.
    Les procédures de sécurité et vie humaine est obligatoire pour ces stations lorsqu'elles utilisent des fréquences qui, en vertu du présent Règlement, sont prévues pour les communications de détresse et de sécurité.
  30. Recommandation de L'Union internationale des télécommunications Appendice S13 partie A2 section 1 f-5 680 kHz 5 et Appendice S27 S5.111/RR5.111 S5.115 ; AP15, Tableau 15-1 ; AP27/224, 232
  31. L'ionosphère et ses effets sur la propagation des ondes radioélectriques
  32. Bande aéronautique VHF au Canada [PDF]
  33. OACI Annexe 10 à la Convention relative à l’aviation civile internationale Télécommunications aéronautiques Volume V Emploi du spectre des radiofréquences aéronautiques [PDF]
  34. Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.111 ; RR5.200 ; AP15, Tableau 15-2
  35. OACI annexe 10. Fréquence est jugée nécessaire à la réception immédiate des appels de détresse ou aux fins spécifiées en 4.1.3.1.1.
    4.1.3.1.3 La fréquence 121,5 MHz est mise à la disposition des organismes de contrôle d’interception lorsqu'elle est jugée nécessaire aux fins spécifiées en 4.1.3.1.1 f).
    4.1.3.1.4 La veille est assurée sans interruption sur la fréquence d’urgence durant les heures de service des organismes où cette fréquence est mise en œuvre.
    4.1.3.1.5 La veille est assurée sur la fréquence d’urgence en simplex sur voie unique.
    4.1.3.1.6 La fréquence d’urgence (121,5 MHz) disponible présentera uniquement les caractéristiques indiquées dans le RTA 10, Volume III, 2e Partie, Chapitre 2.
  36. Manuel du pilote de « montgolfière ». Chapitre : Radiocommunication.
  37. Manuel du pilote de planeur. Chapitre : Radiocommunication.
  38. Manuel du pilote d'hélicoptère. Chapitre : Radiocommunication.
  39. Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.200 ; AP15, Tableau 15-2
  40. Manuel du pilote d'avion. Chapitre : Radiocommunication.
  41. 123,45 MHz OACI annexe 10
    4.1.3.2 Voie de communication air-air
    4.1.3.2.1 Une voie de communication VHF air-air sur 123,45 MHz est désignée pour permettre aux aéronefs en vol au-dessus de zones éloignées et océaniques, hors de portée des stations VHF au sol, d’échanger l’information opérationnelle nécessaire et pour faciliter la solution des problèmes opérationnels.
    4.1.3.2.2 Dans les régions océaniques et éloignées hors de portée des stations sol VHF, la fréquence de communication VHF air-air (123,45 MHz) présente uniquement les caractéristiques indiquées dans l’annexe 10 de l'OACI, Volume III, 2e Partie, Chapitre 2
  42. Manuel: Formation pour le brevet de base. Chapitre : Radiocommunication.
  43. A 131 123-05 / 17/07/1992 Annexe 1
  44. Irving Le Flochmoen, « PRÉCISIONS SUR LA NOUVELLE FRÉQUENCE RADIO 125.335 DÉDIÉE AUX BASES ULM », sur ffplum.fr (consulté le )
  45. Volume 2090, A-26925 Article 2 [PDF]
  46. OACI annexe 10. 4.1.3.3 Canal sémaphore. La fréquence 136,975 MHz est réservée à l’échelle mondiale en tant que canal sémaphore (CSC) de la liaison numérique VHF (VDL). Ce canal utilise le plan de modulation VDL mode 2 et l’accès multiple avec détection de porteuse (AMDP).
  47. JO du 27 mars 1993 (page 5041). Arrêtés du 8 février 1993 : Le matériel radioélectrique utilisant la fréquence 143,987 5 MHz est exclusivement réservée à la pratique du vol libre. circulaire SP/DRG/R.RS/1 de juillet 1992
  48. Arrêté du 24 novembre 2005 portant sur l'épellation des fréquences
  49. Extension verticale de l’espacement à 8,33 kHz au-dessus du FL 195, à compter du 15 mars 2007 [PDF]
  50. Communication en phonie - Sélection des canaux VHF 8,33 kHz à bord [PDF]
  51. DGAC SIA AIC N° 09/13 Page 1/2 et 2/2
  52. Annexe 10 Niveau de puissance de l’émetteur de bord
  53. http://www.paris.icao.int/documents_open/show_file.php?id=166 OACI - Fréquences Europe et Atlantique nord, mai 2008
  54. Secteur d’auto-info au-dessus du territoire français est doté d’une fréquence UHF 339,725 MHz en dégagement de 123,5 MHz et supplémentaire à 123,45 MHz. Voir ENR 1.2.3.
  55. Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. ARTICLE S32 et ARTICLE S33 Procédures d'exploitation pour les communications de détresse et de sécurité dans le Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM).
  56. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.109 ; RR54.2 ; AP15, Tableau 15-1
  57. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.130 ; RR30.11 ; RR52.221 ; RR52.221.1 ; RR52.221.2 ; RR52.221.3 ; RR54.2; AP15, Tableau 15-1 ; AP17, Parties A, B
  58. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.130 ; RR52.221 ; RR52.221.2 ; RR52.221.3 ; AP15, Tableau 15-1
  59. Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.109 ; RR52.149 ; RR54.2 ; AP15, Tableau 15-1 ; AP17, Partie A
  60. Recommandation de L'Union internationale des télécommunications Appendice S13 partie A2 section 1 f-8 364 kHz 5 et Appendice S27 S5.111/RR5.111 S5.115 ; AP15, Tableau 15-1 ; AP27/224, 232
  61. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR54.2 ; RR5.109 ; RR52.149 ; RR54.2 ; AP15, Tableau 15-1 ; AP17, Partie A
  62. Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.111 ; RR5.226 ; RR30.11 ; RR54.2 ; AP15, Tableau 15-2 ; AP18
  63. Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR30.11 ; AP18
  64. Manuel de recherche et de sauvetage des navires de commerce (Manuel MERSAR) de l'Organisation maritime internationale.
  65. Procédures radiotélégraphiques Morse dans le service mobile maritime. L'emploi des signaux du code Morse n'est plus obligatoire. Toutefois, étant donné que la radiotélégraphie est moins sensible au brouillage et constitue le moyen le plus efficace en cas d'urgence ou de catastrophe, l'utilisation du code Morse dans certaines zones par certains opérateurs pourrait être utile dans la pratique et offrir parfois le seul moyen de communication disponible.
  66. Carte des côtes toujours en zones A3 et A4
  67. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR472/S5.83 ; RR2970 ; RR3010 ; RRN3067 ; RR4679A ;
  68. Convention radiotélégraphique internationale de 1912.
  69. Convention SOLAS adoptée en 1914.
  70. REFLETS DE L'OMI CATASTROPHES ET SURVIE - LE SAUVETAGE EN MER page 11 le code Morse n'est plus utilisé.
  71. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.111 ; AP17, Parties A, B
  72. Fréquence internationale de détresse 8 364 kHz pour les naufragés, survivants, embarcations et radeaux de sauvetage
  73. Conférence d'Atlantic City 1947 Capitre 3 article 5RR, page 49 numéro 172. la fréquence 121,5 Mc/s est la fréquence aéronautique d'urgence dans cette bande.
  74. En France une fraction de l'ancienne bande aéronautique militaire est toujours utilisée par l'aviation légère armée de terre (A.L.A.T .).
  75. IUT Appendice
  76. Organisation de l'aviation civile internationale
  77. Arrêté du 18 janvier 2007 portant modification de l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires - Journal officiel de la République française du 30 janvier 2007
  78. Arrêté du 14 septembre 1998 portant modification de l'arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires - Article 219-7-5. Matériel radioélectrique dispositions générales, Journal officiel de la République française du 13 octobre 1998
  79. Balise de sauvetage type AN-URC-68 , type URC-68 année 1965 type aéronautique fréquence: 243 MHz avec 0,2 W en AM et fréquence: 40,5 MHz avec 0,5 W en FM.
  80. Manuel militaire n°11-5820 et n°767-12, 34 de la balise de sauvetage type AN-URC-68.
  81. Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.111 ; RR5.256
  82. Annexe I (Protocole I) : Règlement relatif à l'identification (tel qu'amendé le 30 novembre 1993) : Article 8 - Signal radio - CICR
  83. Transports sanitaires définie dans les Protocoles additionnels aux Conventions de Genève de 1949 et
  84. Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. RÉSOLUTION 18 (Mob-83) Relative à la procédure d'identification et d'annonce de la position des navires et des aéronefs des États non parties à un conflit armée.
  85. Arrêté du 26 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 26 mars 2008 relatif à l’obligation d’emport, aux fins de recherches et sauvetage des aéronefs, d’une balise de détresse fonctionnant sur 406 MHz - Journal officiel de la République française, 31 décembre 2008 [PDF]
  86. Toute balise de détresse doit être capable d’émettre simultanément sur les fréquences 121,5 MHz et 406 MHz. Conformément à l’annexe 10 de l’OACI. Arrêté du 26 mars 2008 relatif à l’obligation d’emport, aux fins de recherche et sauvetage des aéronefs, d’une balise de détresse fonctionnant sur 406 MHzJournal officiel de la République française du 3 avril 2008
  87. http://www.cospas-sarsat.org/Status/spaceSegmentStatusF.htm
  88. Résolution 205 (rév.Mob-87)
  89. http://www.fnrasec.org Site internet de la FNRASEC
  90. Renseignements essentiels à l’intention des intervenants en cas d’urgence
  91. Cf. Journal officiel de la République française du 30 janvier 2007, article 236-1.04, radiogoniométrie : « À compter du 1er février 2007, les vedettes armées en 2e ou 3e catégorie sont équipées d’un radiogoniomètre permettant de déterminer le relèvement ou l’azimut d’émissions radioélectriques sur toutes les fréquences de l’appendice 18 du règlement des radiocommunications de l’UIT ainsi que sur la fréquence aéronautique d’urgence 121,5 MHz. Ce radiogoniomètre est conforme aux exigences de la directive 1999/5/CE (directive R&TTE). »
  92. (en) Industry News - Breitling Emergency Watch Aids in Rescue - TimeZone
  93. Reuters rapporta l'histoire de deux pilotes britanniques, Steve Brooks et Hugh Quentin-Smith, qui s'étaient écrasés dans l'Antarctique avec leur hélicoptère et qui furent sauvés par leurs montres Breitling. Ils furent découverts par un avion chilien qui avait capté le signal.
  94. Manuel d'information du transport aéronautique canadien – Mode opératoire d'un transpondeur.]
  95. (en) I.L. Peppler, From The Ground Up, pages 238–239, Aviation Publishers Co. Limited, Ottawa Ontario, Twenty Seventh Revised Edition, 1996. (ISBN 09690054-9-0)
  96. (en) « UK AIP ENR 1.6.2 – SSR Operating Procedures and UK SSR Code Assignment Plan » [PDF], UK Civil Aviation Authority,
  97. Manuel du pilote d'avion Formation pour le brevet de base Présentation du transpondeur
  98. Communications Numériques et Théorie de l’Information. Aero Classique Inmarsat au service de l'industrie aéronautique.
  99. Communications Numériques et Théorie de l’Information. Contrôle de Connaissances avec documents
  100. 4.1.3.2.1 Une voie de communication VHF air-air sur 123,45 MHz est désignée pour permettre aux aéronefs en vol au-dessus de zones éloignées et océaniques, hors de portée des stations VHF au sol, d’échanger l’information opérationnelle nécessaire et pour faciliter la solution des problèmes opérationnels.
  101. 4.1.3.2.2 Dans les régions océaniques et éloignées hors de portée des stations sol VHF, la fréquence de communication VHF air-air (123,45 MHz) présente uniquement les caractéristiques indiquées dans le RTA 10, Volume III, 2e Partie, Chapitre 2
  102. Carte des couloires aérien de l'Océan Atlantique Nord
  103. NAT Communication Procedures
  104. Formation pour le brevet de base
  105. Décret 79-757 du 10 juillet 1997, JO du 13 juillet 1997, sur la demande d'autorisation d'appareils d'écoute autre que les récepteurs de radiodiffusion, de bande radioamateur, les postes CB. Les appareils sont soumis à une autorisation du premier ministre/sgdn/den/ssd en application de l'article R 226-7 du code pénal.
  106. Appareil de réception large bande
  107. EXTRAITS DU REGLEMENT DES RADIOCOMMUNICATIONS (Union Internationale des Télécommunications - UIT) Édition de 1990 - Révisée en 1994
    1992 Lors de l'application des dispositions appropriées de la Convention, les administrations s'engagent à prendre elles-mêmes les mesures nécessaires pour faire interdire et réprimer:
    1993 a) l'interception, sans autorisation, de radiocommunications qui ne sont pas destinées à l'usage général du public;
    1994 b) la divulgation du contenu ou simplement de l'existence, la publication ou tout usage quelconque, sans autorisation, des renseignements de toute nature obtenus en interceptant les radiocommunications mentionnées au numéro 1993.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

France

Bibliographie

  • Communications VTR IFR JAR FCL,
  • Manuel du pilote d'avion,
  • Formation pour le brevet de base,
  • Manuel du pilote de planeur,
  • Manuel du pilote de montgolfière.
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