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Code Morse international

Le code Morse international[1], ou l’alphabet Morse international, est un code permettant de transmettre un texte Ă  l’aide de sĂ©ries d’impulsions courtes et longues, qu’elles soient produites par des signes, une lumiĂšre, un son ou un geste.

Code morse international.

Ce code est souvent attribué à Samuel Morse, cependant plusieurs contestent cette primauté, et tendent à attribuer la paternité du langage à son assistant, Alfred Vail[2] - [3] - [4].

Inventé en 1838 pour la télégraphie[4], ce codage de caractÚres assigne à chaque lettre, chiffre et signe de ponctuation une combinaison unique de signaux intermittents. Le code morse est considéré comme le précurseur des communications numériques.

Le morse est principalement utilisĂ© par les militaires comme moyen de transmission, souvent chiffrĂ©e, ainsi que dans le civil pour certaines Ă©missions Ă  caractĂšre automatique : radiobalises en aviation, indicatif d’appel des stations maritimes, des Ă©metteurs internationaux (horloges atomiques), ou bien encore pour la signalisation maritime par certains transpondeurs radar et feux, dits « Ă  lettre morse » (par exemple, la lettre A transmise par un tel feu sous la forme .- signifie « eaux saines »). Le morse est Ă©galement pratiquĂ© par des amateurs comme de nombreux radioamateurs, scouts (morse sonore et lumineux), plongeurs ou alpinistes (morse lumineux), par des joueurs pour rĂ©soudre des Ă©nigmes, ainsi que comme sonnerie par dĂ©faut de rĂ©ception de message pour les tĂ©lĂ©phones portables de marque Nokia (« SMS SMS » en morse).

Utilisation du morse

Message transmis en Scott (Morse lumineux), par un timonier, au moyen d’un projecteur (US Navy, mars 2005).

Le code peut ĂȘtre transportĂ© via un signal radio permanent que l’on allume et Ă©teint (onde continue, gĂ©nĂ©ralement abrĂ©gĂ© en CW, pour continuous wave en anglais), ou une impulsion Ă©lectrique Ă  travers un cĂąble tĂ©lĂ©graphique (de nos jours remplacĂ© par d'autres moyens de communication numĂ©rique), ou encore un signal visuel (flash lumineux). L’idĂ©e qui prĂ©side Ă  l’élaboration du code morse est de coder les caractĂšres frĂ©quents avec peu de signaux, et de coder en revanche sur des sĂ©quences plus longues les caractĂšres qui reviennent plus rarement. Par exemple, le « e », lettre trĂšs frĂ©quente, est codĂ©e par un simple point, le plus bref de tous les signes. Les 25 autres lettres sont toutes codĂ©es sur quatre signaux au maximum, les chiffres sur cinq signaux. Les sĂ©quences plus longues correspondent Ă  des symboles les plus rares : signes de ponctuation, symboles et caractĂšres spĂ©ciaux.

ParallĂšlement au code morse[5], des abrĂ©viations commerciales plus Ă©laborĂ©es ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es codant des phrases complĂštes en un seul mot (groupe de 5 lettres). Les opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©graphie conversaient alors en utilisant des mots tels que BYOXO (Essayez-vous de vous dĂ©rober ?), LIOUY (Pourquoi ne rĂ©pondez-vous pas Ă  la question ?) et AYYLU (Confus, rĂ©itĂ©rez plus clairement). L’intention de ces codes Ă©tait d’optimiser le coĂ»t des transmissions sur les cĂąbles. Les radioamateurs utilisent toujours certains codes appelĂ©s code Q et code Z. Ils sont utilisĂ©s par les opĂ©rateurs afin de s’échanger des informations rĂ©currentes, portant par exemple sur la qualitĂ© de la liaison, les changements de frĂ©quences et les tĂ©lĂ©grammes.

Service maritime

Station radiotélégraphique type Marconi.
Antenne radiotélégraphique de canot de sauvetage en 1914.

Les premiĂšres liaisons radiotĂ©lĂ©graphiques sans fil utilisant le code morse datent du dĂ©but du XXe siĂšcle. En 1903, la confĂ©rence de Berlin attribue la longueur d’onde de 600 mĂštres (500 kHz) au trafic en radiotĂ©lĂ©graphie morse en mer[6] et officialise en 1906 le signal SOS comme appel de dĂ©tresse. Jusqu’en 1987[7], plusieurs confĂ©rences mondiales des radiocommunications dĂ©finissent les bandes Ă  utiliser pour les communications en tĂ©lĂ©graphie morse.

Depuis le , dans le cadre du SMDSM 1999, les services maritimes cĂŽtiers et mobiles de France et de nombreux autres pays ont abandonnĂ© la veille radiotĂ©lĂ©graphique obligatoire et cessĂ© les Ă©missions en morse, notamment sur la frĂ©quence de 500 kHz (maritime et aĂ©ronautique) et sur la frĂ©quence de 8 364 kHz[8], affectĂ©es au trafic de dĂ©tresse ou d’appel en radiotĂ©lĂ©graphie, depuis les annĂ©es 1970, un systĂšme de satellites de tĂ©lĂ©communications ayant pris le relais. À partir de ce moment, le trafic maritime radiotĂ©lĂ©graphique et radiotĂ©lĂ©phonique utilisant les ondes hertziennes commence Ă  dĂ©cliner lentement. Cependant, il existe encore Ă  ce jour (2010) des frĂ©quences internationales affectĂ©es par l’UIT Ă  la diffusion de l’heure, de la mĂ©tĂ©o marine ou aux communications maritimes en radiotĂ©lĂ©graphie[7] (parmi d’autres, 4 182 kHz Ă  4 186,5 kHz, ou 4 187 kHz Ă  4 202 kHz pouvant aussi ĂȘtre utilisĂ© par l’Aviation civile).
La bande des 600 mĂštres[9] notamment reste utilisĂ©e par une vingtaine de pays dans le monde, parmi lesquels : l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’AzerbaĂŻdjan, le Cameroun, la Chine, la rĂ©publique du Congo, Djibouti, l’ÉrythrĂ©e, les États-Unis, l’IndonĂ©sie, l’Italie, l’Irlande, Oman, la Roumanie, la fĂ©dĂ©ration de Russie, les Samoa amĂ©ricaines et les Seychelles[10]. À quelques exceptions prĂšs, la plupart des stations maritimes encore en activitĂ© n’émettent plus en morse que leur indicatif d’appel et Ă©ventuellement leur frĂ©quence d’émission[11]. Aujourd’hui, certaines frĂ©quences destinĂ©es au trafic en CW [12] de la marine marchande ont encore une affectation, mĂȘme si elles ne sont plus utilisĂ©es que par quelques pays et trĂšs rarement[13].

Depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle et l’invention de la lampe Aldis, les bateaux peuvent Ă©galement communiquer en morse lumineux. Alors que la capacitĂ© Ă  Ă©mettre de tels signaux reste exigĂ©e pour devenir officier de la marine marchande dans de nombreux pays, dont la France[14], cette pratique a tendance Ă  devenir rare et ne se retrouve plus que dans la marine de guerre et chez certains plaisanciers.

Service aéronautique

Les premiĂšres liaisons radiotĂ©lĂ©graphiques aĂ©ronautiques remontent au dĂ©but du XXe siĂšcle et ont cessĂ© avant les annĂ©es 1970, Ă  une Ă©poque oĂč les ballons dirigeables et les avions communiquaient en radiotĂ©lĂ©graphie dans la bande aĂ©ronautique des 900 mĂštres (333,33 kHz), en vol au-dessus des mers et des ocĂ©ans dans la bande marine des 600 mĂštres (500 kHz), sur la longueur d’onde de radiogoniomĂ©trie de 450 mĂštres (666,66 kHz) et jusqu’en 1930 pour un Ă©change de correspondances transcontinental radiotĂ©lĂ©graphique au-dessus des ocĂ©ans dans la bande des 1 800 mĂštres (166,66 kHz).

En vol une antenne pendante longue de 120 mĂštres Ă  450 mĂštres avait pour but d'Ă©tablir les communications radiotĂ©lĂ©graphiques sur ces longueurs d’onde. À l’extrĂ©mitĂ© de l’antenne pendait un plomb de lest avec l’indicatif radio de l’aĂ©ronef.

Une autre antenne tendue le long de la coque de l’aĂ©ronef Ă©tablissait (Ă  courte distance) les communications radiotĂ©lĂ©graphiques en vol et au sol sur la longueur d’onde de 900 mĂštres (333,33 kHz) et dĂšs 1930 les communications radios NVIS.

Les frĂ©quences utilisĂ©es autrefois par l’aviation pour les communications (notamment celles voisines de 300 kHz) sont aujourd’hui attribuĂ©es aux radiobalises de type NDB qui Ă©mettent des signaux radiotĂ©lĂ©graphiques automatisĂ©s (indicatif composĂ© de deux Ă  trois lettres, transmis en morse Ă  intervalles rĂ©guliers). L’aviation utilise Ă©galement la sous-bande VHF pour d’autres types de radiobalises (systĂšmes VOR et ILS) qui transmettent Ă©galement leurs indicatifs (de 3 Ă  4 lettres) en morse. Pour ce qui est des communications radiotĂ©lĂ©phoniques, elles s’effectuent de nos jours sur les bandes VHF pour le trafic local, et HF pour le trafic transcontinental ou transocĂ©anique.

Usage militaire

Dans certaines circonstances, la radiotĂ©lĂ©graphie prĂ©sente des avantages par rapport Ă  la radiotĂ©lĂ©phonie : par exemple, en cas de fort parasitage, il est plus aisĂ© de reconnaĂźtre les signaux codĂ©s en morse que ceux, beaucoup plus complexes, transmis par la voix. Également, la radiotĂ©lĂ©graphie s’avĂšre ĂȘtre un moyen de communication plus discret que la radiotĂ©lĂ©phonie qui demande de prononcer les mots hautement et clairement. Pour ces raisons, la plupart des armĂ©es dans le monde forment des officiers radio maĂźtrisant la tĂ©lĂ©graphie et disposent de frĂ©quences rĂ©servĂ©es par l’UIT.

Il arrive Ă©galement que les navires de guerre, s’ils sont suffisamment proches, utilisent le morse lumineux appelĂ© le Scott pour communiquer Ă  l’aide d’un projecteur, d'un feu de mĂąture visible sur tout l'horizon (FVTH) ou d'une lampe Aldis. C’est par exemple le cas lorsqu’ils sont contraints d’observer une pĂ©riode de silence radio.

Utilisation par les radioamateurs

Les radioamateurs utilisent assez frĂ©quemment le code morse pour les communications de loisir en radiotĂ©lĂ©graphie et jouissent Ă  cet effet de frĂ©quences allouĂ©es par l’UIT.

Jusque dans les annĂ©es 1990, pour obtenir la licence de radioamateur aux États-Unis (de la FCC), il fallait ĂȘtre capable d’envoyer 5 mots encodĂ©s en morse par minute. La licence avec le plus de droits exigeait 20 mots par minute. L’épreuve actuelle de lecture au son Ă  l’examen (jusqu'en 2011 en France, uniquement pour la 1re classe de radioamateurisme) requiert une vitesse minimum de 12 mots par minute. Les opĂ©rateurs radio militaires et radioamateurs entraĂźnĂ©s peuvent comprendre et enregistrer jusqu’à 40 mots par minute.

Le RĂšglement des radiocommunications (RR) se compose de rĂšgles liĂ©es au service de radio amateur. Il est rĂ©visĂ© tous les trois ans Ă  la ConfĂ©rence mondiale des radiocommunications (CMR). La rĂ©vision de l’article 25 du RĂšglement des radiocommunications Ă  la ConfĂ©rence de 2003, en particulier, a supprimĂ© l’exigence de connaissance du code Morse Ă  l’utilisation des frĂ©quences infĂ©rieures Ă  29,7 MHz. Cela affecte la plupart des pays, mais certains (dont la Russie) continuent (en 2008) Ă  l’exiger.

Autre

  • On connaĂźt plusieurs cas avĂ©rĂ©s d’utilisation par les espions du code morse. On soupçonne d’ailleurs ces derniers d’effectuer rĂ©guliĂšrement des communications chiffrĂ©es utilisant le morse.
  • Le code morse permet de transmettre un texte Ă  distance Ă  l’aide d’un signal lumineux. Il est Ă  ce titre un passe-temps prĂ©sent notamment chez les scouts et Ă©claireurs. Pour les mĂȘmes raisons, le code a Ă©tĂ© adoptĂ© par certains sportifs que les activitĂ©s amĂšnent Ă  ĂȘtre isolĂ©s : alpinistes ou plongeurs par exemple. Le morse peut entre autres servir Ă  signaler une situation de dĂ©tresse.
  • Il existe un exemple cĂ©lĂšbre d'utilisation du code morse faite par un prisonnier de guerre, Jeremiah Denton, lors d'une interview tĂ©lĂ©visĂ©e de propagande rĂ©alisĂ©e par ses gardiens nord-vietnamiens en 1966. Tout en parlant, il Ă©nonça le mot « torture » par une sĂ©rie de clignements des yeux[15].

Code Morse de Samuel Morse

Le code Morse original, American Morse, Railroad Morse.
À ne plus utiliser, il est remplacĂ© par le « code Morse international ».

La version originale du code Morse est développée au milieu des années 1830 par Samuel Morse et Alfred Vail pour leur télégraphe électrique ; également connu sous le nom American Morse Code et Railroad Morse.

Le code Morse américain est utilisé pour la premiÚre fois sur la ligne télégraphique Baltimore-Washington. AprÚs de nombreux essais et réglages, le premier télégramme public fut envoyé le 24 mai 1844 avec la phrase « Qu'est-ce que Dieu a fait »[16].

La plupart des autres pays du monde adoptent le « code Morse international», les entreprises qui ont continuĂ© Ă  utiliser le code Morse original Ă©taient principalement situĂ©es aux États-Unis (le code Morse amĂ©ricain est dans les musĂ©es des chemins de fer amĂ©ricains et dans les reconstitutions de la guerre civile amĂ©ricaine.)

Le « code Morse international » a supplanté les différents codes Morse[17].
Le code Morse international est la référence mondiale[1].

DiffĂ©rents types de code morse ont Ă©tĂ© utilisĂ©s, chacun avec ses particularitĂ©s quant Ă  la reprĂ©sentation des symboles de l’anglais Ă©crit. Le code morse amĂ©ricain[18] a Ă©tĂ© utilisĂ© dans le systĂšme tĂ©lĂ©graphique Ă  l’origine de la premiĂšre tĂ©lĂ©communication Ă  longue distance. Le code Morse international est le code le plus communĂ©ment utilisĂ© de nos jours[1].

C’est en 1838 que Friedrich Clemens Gerke crĂ©e un alphabet « morse » trĂšs proche de celui que nous connaissons actuellement. Il s'agit d'une modification du code morse originel, plus tard appelĂ© code morse amĂ©ricain. Auparavant, certains espaces Ă©taient plus longs que le point Ă  l'intĂ©rieur mĂȘme d'un caractĂšre, ou le trait pouvait ĂȘtre plus long, comme pour la lettre L. Gerke simplifie le code en n'utilisant plus que deux longueurs standards, le point et le trait.

Deux types d’impulsions sont utilisĂ©s. Les impulsions courtes (notĂ©es « . », point) qui correspondent Ă  une impulsion Ă©lectrique de 1⁄4 de temps et les longues (notĂ©es « - », trait) Ă  une impulsion de 3⁄4 de temps, les impulsions Ă©tant elles-mĂȘmes sĂ©parĂ©es par 1⁄4 de temps (l’unitĂ© de temps Ă©lĂ©mentaire Ă©tant alors voisine de la seconde pour la manipulation et l’interprĂ©tation humaine).

Alors que se développent de plus en plus de variantes du code Morse dans le monde, l'ITU adopte en 1865, comme code morse international, l'alphabet morse de Gerke avec quelques modifications. Il sera rapidement utilisé en Europe. Les compagnies de (radio)télégraphie américaines continueront à utiliser le code originel, qui sera alors appelé code morse américain.

Le code morse international est toujours utilisĂ© aujourd’hui (certaines parties du spectre radio sont toujours rĂ©servĂ©es aux seules transmissions en morse). Utilisant un simple signal radio non modulĂ©, il demande moins d’équipement pour envoyer et recevoir que d’autres formes de communications radio. Il peut ĂȘtre utilisĂ© avec un bruit de fond important, un signal faible et demande trĂšs peu de bande passante.

Représentation et cadence

On utilise deux symboles « positifs », appelĂ©s point et trait (ou « ti » et « taah »), et deux durĂ©es d’espacement, la coupure Ă©lĂ©mentaire entre signaux et l’espace sĂ©parant les mots. La durĂ©e totale d’émission d’un trait (y compris la coupure Ă©lĂ©mentaire entre signaux) dĂ©termine la vitesse Ă  laquelle le message est envoyĂ©, elle est utilisĂ©e en tant que cadence de rĂ©fĂ©rence. Un message simple serait Ă©crit (oĂč « ▄ » reprĂ©sente « ti » et « ▄▄▄ » reprĂ©sente « taah ») :

▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄   â–„â–„â–„ ▄▄▄ ▄▄▄   â–„â–„â–„ ▄ ▄   â–„       â–„â–„â–„ ▄▄▄   â–„â–„â–„ ▄▄▄ ▄▄▄   â–„ ▄▄▄ ▄   â–„ ▄ ▄   â–„
     C             O           D      E          M           O           R        S     E 

Voici la cadence du mĂȘme message (« = » signifie « signal actif », « · » signifie « signal inactif », chacun ayant pour durĂ©e un « ti ») :

===·=·===·=···===·===·===···===·=·=···=·······===·===···===·===·===···=·===·=···=·=·=···=
   ^      ^    ^          ^               ^
   |      ti   ta         |               espace entre les mots (7 points)
   |                      espace entre les lettres (3 points)
   | 
   espace entre les symboles

Conventions de cadence :

  • Le rythme Ă©lĂ©mentaire est donnĂ© par la durĂ©e du point, le « ti ». Il se note par un point « . ».
  • Un « taah » est conventionnellement 3 fois plus long qu’un « ti ». Il se note par un trait horizontal « – ».
  • L’espacement entre les « ti » et « taah » dans une lettre a la longueur d’un « ti ». Il se note par le passage d’un symbole Ă  l’autre.
  • L’espacement entre les lettres d’un mot a pour longueur un « taah » (3 Â« ti »). Il se note par un espace.
  • L’espacement entre les mots est d’au moins 5 Â« ti » (7 recommandĂ©s[19], comme ici). Il se note par une barre oblique « / ».

Les personnes familiÚres du morse écriraient donc « code morse » ainsi : -.-. --- -.. . / -- --- .-. ... . et le prononceraient « taahtitaahti taahtaahtaah taahtiti ti, taahtaah taahtaahtaah titaahti tititi ti ».

Il existe d'autres formes de représentation, la représentation compressée, par exemple, qui associe au « ti » un point en bas, et au « taah » un point en haut ou encore le morse en dents de scie.

Génération des messages

Manipulateur de type pioche (1904).
Manipulateur morse double contact.

Les opĂ©rateurs composent des messages en morse Ă  l’aide d'un dispositif appelĂ© manipulateur.

  • Les modĂšles les plus simples (pioches) ne comportent qu’une seule touche : un signal est envoyĂ© lorsque cette derniĂšre est enfoncĂ©e. L’opĂ©rateur doit donc calibrer lui-mĂȘme la durĂ©e des points et des traits, ce qui donne Ă  chaque Ă©mission un caractĂšre personnel, mais demande trois ou quatre mouvements de doigt par signe.
  • Les modĂšles plus Ă©voluĂ©s (dits « iambiques ») comportent deux palets, dont l’un gĂ©nĂšre les traits, et l’autre gĂ©nĂšre les points, l’appui simultanĂ© dĂ©clenchant l’alternance point-trait. Avec un tel manipulateur, un seul « mouvement » de deux doigts tenant la tige levier du manipulateur par caractĂšre, en poussant Ă  gauche le dit levier pour (entre pouce et index) produire les points et Ă  droite pour produire les traits, c’est un circuit logique, en gĂ©nĂ©ral incorporĂ© Ă  l’émetteur, qui gĂ©nĂšre intervalles, traits et points de durĂ©es appropriĂ©es, et qui sont de ce fait rĂ©glables. Ce type de manipulateur permet une moindre fatigue, et par lĂ  mĂȘme une possibilitĂ© de manipulation plus rapide, avec pour rĂ©sultat final une meilleure transmission du message en morse, mais la maĂźtrise en est nettement plus ardue que pour l'usage du manipulateur classique (type pioche), et est rĂ©servĂ©e en quelque sorte Ă  « l'Ă©lite » des opĂ©rateurs de code morse.

La vitesse de manipulation s’exprime en mots par minute, et varie d’une dizaine de mots par minute pour un dĂ©butant ou une identification d’émetteur comprĂ©hensible par tous, Ă  60 mots par minute ou plus pour un manipulateur expert. Le record est dĂ©tenu par Theodore Roosevelt McElroy qui atteint le score de 75,2 mots par minute au championnat mondial de 1939, Ă  Asheville[20].

Il existe également des générateurs informatiques automatiques, qui sont généralement couplés avec des décodeurs automatiques.

Tables d’encodage

Voici quelques tables rĂ©capitulant l’alphabet morse et quelques signes communĂ©ment utilisĂ©s.

Lettres

Lettres Mnémoniques Code international Lettre Mnémoniques Code international
A (a) A, ET .-▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] N (n) N, TE -.▄▄▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]
B (b) B, DE, NI, TS -...▄▄▄ ▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche] O (o) O, MT, TM ---▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
C (c) C, KE, NN, TR -.-.▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ Son? Écouter [Fiche] P (p) P, WE, AN, EG .--.▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]
D (d) D, NE, TI -..▄▄▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche] Q (q) Q, GT, MA, TK --.-▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
E (e) E .▄ Son? Écouter [Fiche] R (r) R, AE, EN .-.▄ ▄▄▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]
F (f) F, UE, IN, ER ..-.▄ ▄ ▄▄▄ ▄ Son? Écouter [Fiche] S (s) S, EI, IE ...▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]
G (g) G, ME, TN --.▄▄▄ ▄▄▄ ▄ Son? Écouter [Fiche] T (t) T -▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
H (h) H, SE, II, ES ....▄ ▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche] U (u) U, EA, IT ..-▄ ▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
I (i) I, EE ..▄ ▄ Son? Écouter [Fiche] V (v) V, ST, IA, EU ...-▄ ▄ ▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
J (j) J, WT, AM, EO .---▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] W (w) W, AT, EM .--▄ ▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
K (k) K, NT, TA -.-▄▄▄ ▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] X (x) X, DT, NA, TU -..-▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
L (l) L, RE, AI, ED .-..▄ ▄▄▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche] Y (y) Y, KT, NM, TW -.--▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
M (m) M, TT --▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] Z (z) Z, GE, MI, TD --..▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]

Chiffres

Chiffre Code international Chiffre Code international
0 ZĂ©ro -----▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 5 Cinq .....▄ ▄ ▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]
1 Un .----▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 6 Six -....▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]
2 Deux ..---▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 7 Sept --...▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]
3 Trois ...--▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 8 Huit ---..▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]
4 Quatre ....-▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 9 Neuf ----.▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ Son? Écouter [Fiche]

Signes de ponctuation et symboles

Signe Mnémoniques Code international
. PointAAA, RK .-.-.-▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
, VirguleMIM, GW --..--▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄
? Point d’interrogationIMI, UD ..--..▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄
' ApostropheWG .----.▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄
! Point d’exclamationKW, CM
(ou parfois MN en Amérique du Nord)
-.-.--
---.
▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄
▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄
/ Barre oblique (slash)NR, XE -..-.▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄
( Parenthùse ouvranteNG, KN -.--.▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄
) Parenthùse fermanteNQ, KK -.--.-▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
& Esperluette (« et commercial », ampersand)AS .-...▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄
: Deux-pointsOS ---...▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄
; Point-virguleNNN, KR -.-.-.▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄
= Signe Ă©galNU, BT -...-▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄
+ Signe plusAR .-.-.▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄
- Signe moins ou trait d’unionDU -....-▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄
_ Tiret bas (underscore)UK ..--.-▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
" Guillemet droit (indiffĂ©renciĂ©)RR .-..-.▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄
$ Symbole dollar (ou peso)SX ...-..-▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄
@ Arobase (arrobe, « a commercial »)AC, WR, PN .--.-.▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄

Note : le symbole « @ » a été ajouté en 2004. Il combine le A et le C en un seul caractÚre.

Extension aux caractĂšres internationaux ou digrammes

Lettres Mnémoniques Code international
Ä (Ă€)
Æ (é)
AA .-.-▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
À (à)
Å (Ă„)
AK .--.-▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
Ĉ (ĉ)
Ç (ç)
CE -.-..▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄
CH (ch) TO ----▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄
Ð (ð) UN ..--.▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄
È (ù) EX .-..-▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄
É (Ă©) EL ..-..▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄
Ĝ (ĝ) GN --.-.▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄
Ä€ (Ä„) NG -.--.▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄
ÄŽ (Ä”) JE .---.▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄
Ñ (ñ) TY --.--▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄
Ö (ö)
Ø (Þ)
OE ---.▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄
Ɯ (Ɲ) SN ...-.▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄
Þ (ĂŸ) PE .--..▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄
Ü (ĂŒ)
ĆŹ (Ć­)
UT ..--▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄
@ AC .--.-.▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄

Codes spéciaux

Abréviations et signaux divers à employer dans les radiocommunications du service mobile maritime[21].

Abréviation Mnémoniques Code international Signification
SOS ...---...▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ Appel de dĂ©tresse international.
K (k) -.-▄▄▄ ▄ ▄▄▄ Contact, invitation à transmettre

AA .-.-▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ DĂ©but de message.
HH ........▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ Erreur de la part de l’émetteur du message (8 points)
RF .-...-.▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ Mauvaise signalisation, rĂ©glez vos feux ! (si transmission lumineuse)
LL .-...-..▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ Lumiùre plus forte ! (transmission lumineuse)
PP .--..--.▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ Lumiùre moins forte ! (transmission lumineuse)
SL ....-..▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ Plus lentement ! (slow down)
= BT -...-▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ SĂ©paration (« stop »), nouveau paragraphe.
+ AR .-.-.▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ Fin de message/transmission. (« À vous. » : j’attends une rĂ©ponse de votre part)
? IMI ..--..▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ Pas compris, rĂ©pĂ©tez !
VE ...-.▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ Tout compris !
AS .-...▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ Attendez, patientez

VA, SK ...-.-▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ Fin de vacation/contact. (« TerminĂ©. » : je n’attends pas de rĂ©ponse de votre part)

Une erreur frĂ©quente est de considĂ©rer le code de dĂ©tresse international comme la succession des lettres « S O S » et de l’envoyer en tant que tel (=·=·=···===·===·===···=·=·=). La bonne façon de l’envoyer est en enchaĂźnant les 9 Ă©lĂ©ments comme s’ils formaient une seule lettre (=·=·=·===·===·===·=·=·=).

Autres langues et alphabets

Lorsque Ă©tendre l’alphabet morse Ă  d’autres lettres ne suffit pas, on recourt Ă  d’autres codes.

Ainsi, le code wabun est utilisé pour transmettre du texte en japonais. Les symboles représentent des kana syllabiques.

En Chine, un autre systÚme était utilisé, le code télégraphique chinois (en).

MĂ©thode d'apprentissage

MĂ©thode Koch

Cette méthode a été inventée par un psychologue allemand, Ludwig Karl Koch, dans les années 1930. C'est une des méthodes permettant un apprentissage rapide du morse.

Cette méthode considÚre que :

  • c'est une erreur d'associer un code visuel Ă  chaque lettre, parce qu'il est invariablement divisĂ© en ces constituants : le ti et le ta ;
  • chaque code doit garder son caractĂšre unitaire, pour cela :
    • utiliser dĂšs le dĂ©part une vitesse d'au moins 12 mots/minute,
    • mettre en avant la mĂ©lodie des codes en utilisant une frĂ©quence lĂ©gĂšrement diffĂ©rente pour le ta (en rĂ©duisant cette diffĂ©rence au fur et Ă  mesure) ;
  • il faut pratiquer dĂšs le dĂ©part avec des blocs de 5 lettres (optionnel).

La mĂ©thode Koch nĂ©cessite un ordinateur (Ă©quipĂ© d'un logiciel spĂ©cifique) ou un professeur pour pouvoir Ă©couter du code. En commençant tout de suite avec une vitesse supĂ©rieure Ă  12 mots/minute, elle permet d'apprendre Ă  Ă©couter du code morse correct, et non dĂ©formĂ© par une vitesse faible. Elle permet aussi la reconnaissance des caractĂšres par rĂ©flexe et sans phase de rĂ©flexion (ce qui est de toute façon impossible Ă  une telle vitesse, et aux vitesses supĂ©rieures).

Dans les mĂ©thodes « traditionnelles », on apprend l'ensemble de l'alphabet et on pratique Ă  une vitesse faible, par exemple, 5 mots/min. Avec la mĂ©thode Koch, on commence par reconnaĂźtre seulement 2 caractĂšres, puis 3, puis 4
 mais une vitesse d'au moins 12 mots/minute. Cela Ă©vite les frustrations du « plateau des 10 mots/minute » des mĂ©thodes « traditionnelles ».

On utilise traditionnellement cet ordre pour les caractÚres : K, M, R, S, U, A, P, T, L, O, W, I, « . », N, J, E, F, 0, Y, « , », V, G, 5, « / », Q, 9, Z, H, 3, 8, B, « ? », 4, 2, 7, C, 1, D, 6, X, <BT>, <SK>, <AR>

MĂ©thode Farnsworth

Donald R. « Russ » Farnsworth propose dans sa mĂ©thode d'utiliser la vitesse cible pour l'apprentissage (commencer tout de suite Ă  20 mots/minute, par exemple) mais avec des espaces inter-mots et inter-lettres plus Ă©levĂ©s que requis par la vitesse cible. Elle donne ainsi plus de temps Ă  la comprĂ©hension de chaque signe, tout en utilisant une vitesse Ă©levĂ©e dĂšs le dĂ©part pour la reconnaissance des signes.

On peut d'ailleurs combiner la mĂ©thode Farnsworth avec la mĂ©thode Koch : en commençant Ă  20 mots/minute, avec 2 caractĂšres, avec des espaces triples par rapport Ă  la normale, par exemple.

Moyens mnémotechniques

Il existe diffĂ©rents moyens mnĂ©motechniques assez simples pour apprendre les 26 lettres de l’alphabet en morse mais vu qu’ils induisent des ralentissements dans la comprĂ©hension des messages, il n’est pas recommandĂ© de les utiliser pour apprendre le morse Ă  l’oreille.

Méthode des consonances en « o » ou « on »

Dans le tableau ci-dessous, un mot est affectĂ© Ă  chaque lettre de l’alphabet. Ces mots se trouvent dans les 3e et 4e colonnes du tableau. Au cas oĂč plusieurs mots possibles sont affectĂ©s Ă  une lettre, il suffit d’en choisir un. Le procĂ©dĂ© mnĂ©motechnique consiste simplement Ă  apprendre une liste de 26 mots correspondant aux 26 lettres de l’alphabet.

Chaque mot traduit le codage morse de la lettre qui lui est associĂ©e. Pour chaque syllabe du mot on a un ▄ ou un ▄▄▄. Le ▄▄▄ sera reprĂ©sentĂ© pour une syllabe Ă  consonance « o » ou « on » et le ▄ pour toutes les autres syllabes.

Par exemple, pour la lettre P, le mot « psychologie » (Psy/cho/lo/gie) a ses 2 syllabes centrales en « o » (cho/lo), les autres n’ont pas de consonance en « o » ou en « on ». Le code de la lettre P est donc .--. avec 2 signaux longs pour les 2 syllabes centrales et 2 courts aux extrĂ©mitĂ©s pour les syllabes restantes.

MĂ©thode des voyelles-consonnes

Un autre moyen est d’utiliser les mots de la derniĂšre colonne du tableau. Pour chaque lettre des mots on a un ti ou un ta. Une consonne reprĂ©sente un ta et une voyelle un ti.

Il existe une rÚgle différente pour les lettres composées uniquement de points ou de traits. Il faut retenir les mots mnémotechniques :

  • « E I S H » pour celles composĂ©es de points ;
  • « T M O CH» pour celles composĂ©es de traits.

La position de la lettre dans ces mots renvoie au nombre de traits ou de points.

Par exemple, le S est codĂ© par 3 points car la lettre est en 3e position dans le mot « EISH »

Tableau mnémotechnique

Le code morse est facilement mĂ©morisable Ă  l’aide des codes courts et longs remplacĂ©s par des syllabes. Le code long (-) remplacĂ© par une syllabe en « o ». Le code court (.) remplacĂ© par une des autres voyelles. Par exemple, A = .- = Al/lO (une syllabe en « a » pour le . et une syllabe en « o » pour le -).

Pour l’utilisation de la mĂ©thode consonne-voyelle, toute consonne remplace un trait (-) alors que toute voyelle signifie un point (.). L’idĂ©al Ă©tant de trouver un mot correspondant qui comprend la lettre ou le son et l’on obtient ainsi :

Lettre Code international Mots mnémotechniques
Méthode des consonances en « o » ou « on » Méthode des consonnes-voyelles
A .-Arnold, allo, Arlon, ArnaudAs
B -...Bonaparte, BombardementBeau
C -.-.Contemporain, Coca-ColaCoco
CH ----« Choco-bonbons », « Chocobons bons » (Kinder)« T M O CH »
D -..Docile, « do-ré-mi », Donald Duck, document, dominé, Donrémy, doradeDuo
E .Eh, Et, Est« E I S H »
F ..-.Farandole, fanfaronneaife ou eife
G --.Gondole, Gloutonne, GoldorakGlu
H ....Hilarité, hystérique, habituer, hurluberlu, hululement, heureusement, Himalaya, hara-kiri, humanité, hystérésis« E I S H »
I ..Ici, Idriss, Ibis« E I S H »
J .---Jablonovo, Jiromoto, « j’ai mon lolo », « j’ai gros bobo », « j'ai mon loto »(j)acks, (j)unks, (j)erks, (j)oncs
K -.-Kohinor, Korridor, Kolimor, Kominform, Koalo, KonekoKim
L .-..Limonadeélue
M --Moto, moraux, molo, Momo« T M O CH »
N -.Noël, Nora, Noé, note, notaNu Ne, Ni
O ---Ostrogoth, oh bobo, oromo, « Ododo », « Oporto », Oh!Oh!Oh!« T M O CH »
P .--.Psychologie, philosophie, papomocheapte
Q --.-« Quoquorico », « coq au rico »« Qcul », « phoq(ue) », « fliq »
R .-.Ramoneur, rigoler, radoter, revolver, Rivoli, ricoré, ricochetÚre
S ...Sardine, salade, simili, similaire, samedi, sirÚne, Sahara, serpentin« E I S H »
T -Thon, tÎt, trop« T M O CH »
U ..-Union, ultrason, ultimor, urinons, urinoir, unisson(h)uit, ouf
V ...-Valparaiso, valentino, vĂ©gĂ©tation, ventilation(v)oies, Ɠuv(re, Ɠuf), (Mendel)eiev
W .--Wagon-post(e), wagon long, les Wallons ne sont point barbares (point-barre-barre)(w)att, Ăšww (Ăšve),
X -..-Xochimilco, oxydation, « X’TrocadĂ©ro », xodĂ©rido, « Monsieur X porte des lunettes : -oo- »XĂ©on, Xiin, noix, deux
Y -.--Yoshimoto, Yokimono, Yolimoto, Yolandolo, « yoga yougo », « Yoplait bonbon »lynx
Z --..Zoroastre, « Zorro le grand », « zoulou méchant », « Zorro est là »zzou ou zzoo

Il est aussi simple de mémoriser le S et le O grùce au fameux signal SOS : trois brÚves, trois longues, trois brÚves (...---...).

Arbre mnémotechnique de décodage

Pour les personnes qui ont plutĂŽt une mĂ©moire visuelle, il est Ă©galement possible de retenir l’alphabet morse en utilisant un arbre binaire :

Arbre binaire du morse.

Les lettres sont regroupĂ©es par 2, celle de gauche reprĂ©sentant un (.) et celle de droite un (-). Un symbole (*) est mis quand il n’existe pas de lettre correspondant au code de l’emplacement. Dans cet arbre, le « CH » et les chiffres ne sont pas reprĂ©sentĂ©s (car rĂ©duisant la lisibilitĂ© de l’arbre et ayant peu d’intĂ©rĂȘt), mais il ne tient qu’au lecteur de les ajouter pour obtenir un arbre complet. Cela ajouterait une ligne et remplacerait le symbole (*) correspondant Ă  (----).

Pour retenir cet arbre, on peut se servir des groupes de lettres et les retenir dans l’ordre des lignes : ET/IA/NM/SU/RW
 avec pour chaque groupe un moyen. On peut trouver ses propres moyens Ă  partir de choses cĂŽtoyĂ©es tous les jours et abrĂ©gĂ©es, pour plus de facilitĂ© Ă  le mĂ©moriser. Sinon on peut reprendre ceux-ci :

  • ET comme le cĂ©lĂšbre « ExtraTerrestre » de fiction ;
  • IA pour « Intelligence Artificielle » ;
  • NM pour « Nautical Miles (mile nautique) » ;
  • SU pour SoukhoĂŻ (marque aĂ©ronautique russe), ou « Soviet Union » (en anglais) ;
  • RW pour CD-RW (CD rĂ©inscriptible) ;
  • DK comme « Donkey Kong », ou le code du Danemark ;
  • GO comme « Go! » (Partez !) ou « Grandes Ondes » ;
  • HV par paraphonie avec « HiVer » ou « achever » ;
  • F*/L* pour « Flight Level » (aĂ©ronautique en anglais) ; attention Ă  retenir qu’ils sont sĂ©parĂ©s ;
  • PJ comme « Police Judiciaire » ;
  • BX comme le modĂšle chez CitroĂ«n, ou bien l’abrĂ©viation de « BordeauX » ;
  • CY comme « Control Yetal (opĂ©ration militaire amĂ©ricaine), ou « CYprus » (Chypre en anglais) ;
  • ZQ comme « Zephyr Quadrill » (radar militaire).

Certaines personnes retiennent ces groupes de lettres en apprenant une phrase. Par exemple : « Encore trĂšs irritĂ©e aprĂšs nos manigances sexuelles, Ursuline rĂ©implora Wendy de kidnapper GĂ©rard ou HervĂ©, violeurs fanatiques et libĂ©rĂ©s, en promettant-jurant buter X, ce yankee zĂ©lĂ© quadragĂ©naire. » Ici, chaque premiĂšre lettre de chaque mot doit ĂȘtre prise en compte ; les mots « et » et « en » ayant pour but de combler les « trous » aprĂšs les lettres « F » et « L ».

Une fois l’arbre mĂ©morisĂ©, il suffit alors de le parcourir et Ă  chaque intersection de regarder si on passe par la lettre de gauche (un point) ou celle de droite (un trait). Par exemple :

  • E : lettre de gauche Ă  la racine de l’arbre : .
  • N : on passe Ă  droite (T) puis Ă  gauche (N) : -.
  • R : on passe Ă  gauche (E), Ă  droite (A) et Ă  gauche (R) : .-.
  • J : on passe Ă  gauche (E), Ă  droite (A), Ă  droite (W) et Ă  droite (J) : .---

L’avantage de cet arbre est de fonctionner dans les deux sens de transcription de morse vers lettre (partir d’en haut en suivant un trajet et aboutir Ă  la lettre) et de lettre vers morse (trouver la lettre dans l’arbre et en dĂ©duire le trajet, en partant du bas) avec beaucoup de facilitĂ©.

MĂ©thodes diverses

D’autres moyens existent, qui font appel à des phrases ou à des expressions permettant d’ordonner les signes en fonction de leurs valeurs. Par exemple :

« Avec un verre nous devons boire. »
MotLettreCode international MotLettreCode international
AvecA.- NousN-.
UnU..- DevonsD-..
VerreV...- BoireB-...
« EISH » et « T MOCH (t’es moche) »
LettreCode international LettreCode international
E. T-
I.. M--
S... O---
H.... CH----
  • « EISH » peut devenir : « Eric a obtenu un bon point, Isabelle deux, SalomĂ© trois et Hector quatre. »
  • « Tous Mes Oiseaux CHantent Et Ils Sont Heureux. »
  • « Les Wallons ne sont point barbares. » (.--)
  • « Monsieur X porte des lunettes : -oo- » (-..-)
  • « Les AthĂ©niens ont gagnĂ©, point barre. » (.-)
  • « Quentin a sautĂ© sur ces deux barres, point barre. » (--.-)
  • « Les haltĂšres de monsieur R : o-o » (.-.)

Références culturelles

  • La lettre V a Ă©tĂ© identifiĂ©e Ă  la trĂšs cĂ©lĂšbre cellule rythmique du premier mouvement Allegro con brio de la Symphonie no 5 en ut mineur de Beethoven. En voici la reprĂ©sentation notĂ©e Ă©tablissant un lien avec celle en alphabet Morse :
    \relative c'' {\key c \minor \time 2/4 r8 g [g g] ees2 \fermata r8 f [f f] d2 ~ d2 \fermata}

    Elle laisse entendre « ti ti ti ta » (...-)[22]. C’est ce premier mouvement de la symphonie qui servait usuellement d'indicatif aux Ă©missions de la BBC adressĂ©es aux pays occupĂ©s par l'Allemagne, V signifiant victoire. En outre, pour cette raison, la symphonie fut diffusĂ©e sur Radio Londres en pour annoncer aux rĂ©seaux de RĂ©sistance le dĂ©barquement alliĂ© en Normandie.
  • Le refrain de la chanson Communication du chanteur et musicien de jazz Slim Gaillard est construit selon la rĂ©pĂ©tition du prĂ©fixe gĂ©nĂ©ral demandant l'attention, « CQ »[23] (celui-ci prĂ©cĂ©dait le « D » pour composer le signal radio de dĂ©tresse « CQD » utilisĂ© entre 1904 et 1906, avant l'adoption dĂ©finitive du code « SOS » Ă  la confĂ©rence internationale de Berlin, le 3 novembre 1906[24]).
  • La musique Radioactivity (1975) du groupe de musique Ă©lectronique allemand Kraftwerk fait intervenir le code Morse dans sa ligne mĂ©lodique.
  • Le musicien britannique Mike Oldfield a souvent cachĂ© des codes dans ses compositions. Ainsi, considĂ©rant un manque de soutien de la part de Virgin pour sa crĂ©ation musicale, il insĂšre un message codĂ© en Morse Ă  destination de son PDG, Richard Branson dans son album Amarok paru en 1990. Le message apparaĂźt vers la 48e minute[25] et est le suivant : « F.U.C.K. O.F.F. R.B. » (R.B. pour Richard Branson.)
  • En 1987, le gĂ©nĂ©rique du journal Le Six’ de la chaĂźne M6 fait entendre « M6 » en morse (--/-....).
  • La chanson Waves, issue de l'album Music Hole de Camille (2008), utilise le code Morse en tant que phrase rythmique rĂ©pĂ©tĂ©e en ostinato. Celle-ci est scandĂ©e par un chƓur de femmes l'oralisant selon la prononciation anglaise des deux symboles : dot (« point ») et dash (« trait »). Cette phrase est la suivante et a pour signification :
CodeLettre
dot dot dotS
dot dot dot dotH
dash dash dashO
dot dash dashW
dash dashM
dotE
dashT
dot dot dot dotH
dotE
dot dash dashW
dot dashA
dot dot dot dashV
dotE
dot dot dotS
  • Une des sonneries proposĂ©es dans certains tĂ©lĂ©phones Nokia appelĂ©e « Special » est le mot « S M S » en morse (.../--/...)[26]. Une autre sonnerie appelĂ©e « Ascending » est la phrase « Connecting people », le slogan de Nokia[27].
  • Les sculptures de la bande de roulement des pneus de l'astromobile Curiosity contiennent le code Morse J, P et L[28] du nom de son constructeur JPL (Jet Propulsion Laboratory). Le but des chercheurs de la NASA est d'utiliser les marques laissĂ©es par les roues sur la surface de Mars pour en observer (par comparaison entre les distances calculĂ©es et celles rĂ©ellement parcourues) d'Ă©ventuels dysfonctionnements.
  • Le motif rythmique du dĂ©but de la chanson YYZ du groupe de musique Rush correspond au rythme obtenu quand on joue YYZ en morse (-.--/-.--/--..).
    {\time 5/4 c'8 fis16 c'8 c'8 c'8 fis16 c'8 c'8 c'8 c'8 fis16 fis16 c'8 fis16 c'8 c'8 c'8 fis16 c'8 c'8 c'8 c'8 fis16 fis16}

    De fait, YYZ est le code aéronautique (OACI) de l'aéroport de Toronto, la ville natale du groupe, et il s'agit donc du patron de signal émis par la balise de l'aéroport.
  • Dans la chanson London Calling des Clash, la guitare Ă©lectrique joue Ă  la fin trois notes courtes, trois notes longues et trois notes courtes Ă  nouveau, autrement dit « SOS » en morse.
  • Une des lettres de la façade sur la Tour de la Terreur de Disneyland Paris grĂ©sille. Il s'agit en fait d'un message en morse disant « SOS ».
  • Dans le MMORPG The Secret World, le joueur doit Ă  certaines occasions traduire des messages en morse (notamment dans les quĂȘtes d'investigation). C'est le cas dans la quĂȘte « C'est mort », ou encore « Pas moyen de reposer en paix ».
  • Le thĂšme musical de la sĂ©rie britannique Inspecteur Morse composĂ© par Barrington Pheloung est construit sur une rythmique crĂ©Ă©e Ă  partir de la transcription en code morse du nom de l’inspecteur Ă©ponyme. Le code morse de « MORSE » est : (--/---/.-./.../.) Barrington Pheloung insĂšre ce motif dans quatre mesures Ă  trois temps : une mesure pour chacune des 3 premiĂšres lettres (m, o, r) et une mesure pour les deux derniĂšres (s, e). Le schĂ©ma rythmique choisi est le suivant :
    { \time 3/4 \relative c'' { e4. e4. e4 e e e8 e4. e8 r8 e8 e e r8 e8 r8}}

    Le motif est d’abord jouĂ© solo au violon de maniĂšre itĂ©rative, il est ensuite modifiĂ© et temporairement abandonnĂ© par le compositeur durant le dĂ©veloppement instrumental du morceau, avant de revenir solo en fin de thĂšme.
  • La batterie dans la chanson Starlight du groupe de rock britannique Muse rĂ©pĂšte un motif pouvant s'interprĂ©ter en morse -/../-/..., ce qui signifie "TITS" (tĂ©tons en anglais). Il semble cependant ne s'agir que d'une coĂŻncidence.

Notes et références

  1. Recommandation UIT-R M.1677-1 (10/2009) Code Morse international
  2. Pope, Franklin Leonard, (en) The American Inventors of the Telegraph, with Special References to the Services of Alfred Vail, Century Illustrated Magazine, no 35 (avril 1888), p. 924–945. on-line copy at Cornell’s Making of America.
  3. (en) Alfred Vail, Telegraph-Office.com.
  4. (en) Carleton Mabee, « Samuel F.B. Morse », dans Encyclopedia Britannica, (lire en ligne).
  5. Convention et RĂšglements administratifs de l’Union internationale des tĂ©lĂ©communications. Recommandation UIT - R M.1170 « ProcĂ©dures radiotĂ©lĂ©graphiques morse dans le service mobile maritime. »
  6. confĂ©rence de Berlin 1903 attribue la longueur d’onde de 600 mĂštres.
  7. APPENDICE 34 Mob-87 : (Voir l’article 60 et la rĂ©solution 312 (RĂ©v. Mob-87)).
  8. Référence aux dispositions du rÚglement des radiocommunications RR5.111 ; AP17, Parties A, B.
  9. Pour tous les navires, dans la bande hectomĂ©trique, la puissance maximale des Ă©metteurs radiotĂ©lĂ©graphiques homologuĂ©s marine est comprise entre 150 W et 1 000 W.
  10. IUT États signalĂ©tiques des stations cĂŽtiĂšres assurant un service de correspondance publique 2010 Nomenclature des stations cĂŽtiĂšres.
  11. Par exemple : « CQ CQ CQ DE HLG HLG HLG QSX 12 MHZ K » qui signifie : « À toute station, vous Ă©coutez HLG (SĂ©oul) sur 12 MHz ».
  12. L'emploi des signaux du code Morse n'est plus obligatoire. Toutefois,Ă©tant donnĂ© que la radiotĂ©lĂ©graphie est moins sensible au brouillage et constitue le moyen le plus efficace en cas d'urgence ou de catastrophe, l'utilisation du code Morse dans certaines zones par certains opĂ©rateurs pourrait ĂȘtre utile dans la pratique et offrir parfois le seul moyen de communication disponible.
  13. 454 kHz 468 kHz 480 kHz : RadiotĂ©lĂ©graphie de navires Ă  navires, avec en rĂ©gion 1 (Europe et Afrique): 458 kHz avec en rĂ©gions 2 et 3 (sauf Europe et Afrique) : 425 kHz.
    500 kHz : FrĂ©quence internationale de dĂ©tresse en radiotĂ©lĂ©graphie morse. L’appel de routine, de sĂ©curitĂ© et d’urgence est autorisĂ© entre l’heure H + 18 et H + 45 et entre H + 48 et H + 15.
    512 kHz : RadiotĂ©lĂ©graphie de navires. Les stations de navires peuvent utiliser cette frĂ©quence comme frĂ©quence d’appel supplĂ©mentaire en radiotĂ©lĂ©graphie morse lorsque la frĂ©quence 500 kHz est employĂ©e pour la dĂ©tresse. Dans les zones Ă  fort trafic, la frĂ©quence est utilisĂ©e pour l’appel de routine.
  14. profmarine.org[PDF].
  15. (en) « Read Admiral Jeremiah Denton POW in North Vietnam TORTURE Morse code », sur youtube.com, (consulté le )
  16. Le code Morse amĂ©ricain a Ă©tĂ© utilisĂ© pour la premiĂšre fois sur la ligne tĂ©lĂ©graphique Baltimore-Washington, cette ligne tĂ©lĂ©graphique est construite entre Baltimore, Maryland, et l'ancienne chambre de la Cour suprĂȘme dans le bĂątiment du Capitole Ă  Washington. Le premier message public «Qu'est-ce que Dieu a fait» fut envoyĂ© le 24 mai 1844 par Samuel Morse Ă  Washington Ă  Alfred Vail au «dĂ©pĂŽt extĂ©rieur» de Baltimore and Ohio Railroad (B&O) (maintenant le B&O Railroad Museum) Ă  Baltimore. Le message est un verset biblique des Nombres 23:23, choisi par Annie Ellsworth, fille du gouverneur du Connecticut. La bande originale en papier reçue par Alfred Vail Ă  Baltimore est exposĂ©e Ă  la BibliothĂšque du CongrĂšs Ă  Washington.
  17. (en) Code Morse de Samuel Morse, code Morse de la Navy ici.
  18. Le code morse amĂ©ricain originel est Ă©voquĂ© par Edward Everett Hale dans sa nouvelle The Dot and Line Alphabet, parue en 1858 dans Atlantic Monthly. Il donne comme exemple la sĂ©quence ... - . . ..... / .. . . . -- . - pour signifier STOP COMET, oĂč l’on voit que la lettre O Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par deux points sĂ©parĂ©s par un intervalle (« space ») qui faisait partie intĂ©grante du caractĂšre, le C par deux points, un intervalle et un point, et le P par cinq points.
  19. (en) Union Internationale des Télécommunications, Recommandation M.1677 « Morse Code ». [PDF] (2004). Consultée le 2 janvier 2008.
  20. (en) « Morse Code - A Tribute to Morse Telegraphy! », sur rogerwendell.com (consulté le ).
  21. Convention et rĂšglements administratifs de l’Union internationale des tĂ©lĂ©communications — Recommandation UIT, R M.1172 « AbrĂ©viations et signaux divers Ă  employer dans les radiocommunications du service mobile maritime. »
  22. Représentation rythmique de la 5e symphonie de Beethoven sur YouTube.
  23. Slim Gaillard - Communication sur YouTube.
  24. Conférence de Berlin de 1906.
  25. Maurice G. Lafleur, Morten Due Joergensen, Matthew J. Sorell, Peter Evans, David Porter, Pedro, « OĂč se trouve le code morse dans Amarok ? », sur Tubular Mailing List (consultĂ© le ).
  26. NOKIA ORIGINAL REAL TUNE sur YouTube.
  27. (en) « Nokia Mobile Phones Easter Egg - Messages in Morse Code », sur eeggs.com.
  28. Photographie des pneus.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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