Officier radiotélégraphiste de la marine marchande
L'ancien métier d’Officier radiotélégraphiste de la marine marchande remonte au début du XXe siècle à une époque où les navires communiquaient principalement en radiotélégraphie. En France, le métier d’officier radiotélégraphiste de la marine marchande créé en 1904 a cessé en 1997.
Forme féminine |
Officière radiotélégraphiste de la marine marchande |
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L’Opérateur radiotélégraphiste
L’Opérateur radiotélégraphiste était là pour :
- Localiser le navire par radio.
- Établir les communications publiques.
- Établir les communications bateau-bateau.
- Établir les communications opérations portuaires.
- Établir les communications pour l'approvisionnement.
- Établir les communications nautiques.
- Établir les communications de détresse.
- Établir les communications des messages familiaux. Les voyageurs qui couraient le monde réclamèrent les possibilités de télégraphier au cours de leurs voyages.
Qualifications de radiotélégraphiste
Dans le cadre du SMDSM de 1999, la France interrompt définitivement l'emploi de la radiotélégraphie morse dans les bandes marines depuis les navires français.
Depuis le . La fonction d'officier radiotélégraphiste embarqué disparaît alors[1]. Il n’y a plus de radiotélégraphiste présent dans les navires sous pavillon français.
Il était nécessaire de posséder un des certificats suivants [2] :
- certificat général d’opérateur des radiocommunications (Chef de poste tous navires).
- certificat d’opérateur radiotélégraphiste de première classe (Chef de poste tous navires).
- certificat d’opérateur radiotélégraphiste de deuxième classe (Chef de poste cargo, bateaux de pêche et radiotélégraphiste tous navires).
- certificat spécial d’opérateur radiotélégraphiste. (Navires de plaisance et petits bateaux de pêche).
Pour configurer, programmer, modifier, réparer une station de bord de navire, il était nécessaire de posséder un des brevets suivants :
- brevet de radioélectronicien de première classe
- brevet de radioélectronicien de deuxième classe
- brevet de radioélectricien de première classe
- brevet de radioélectricien de deuxième classe
Le certificat d'opérateur radiotélégraphiste de première classe ou le certificat général d’opérateur des radiocommunications et le diplôme de radioélectronicien de première classe de la Marine Marchande préparé à l'École Nationale de la Marine Marchande étaient transformés en Brevet d'Officier Radioélectronicien de première classe de la Marine Marchande après 24 mois de navigation.
Même chose pour le certificat d’opérateur radiotélégraphiste de deuxième classe transformé en Brevet d'Officier Radioélectronicien de deuxième classe.
Le Brevet d'Officier de première classe était nécessaire pour assurer les fonctions de Chef Radio sur les Paquebots et les Ferries.
En général, il y avait trois Officiers Radio sur les Paquebots et un élève Radio en formation qui attendait de faire le cours de Radio Marine Marchande ou attendait de faire ses 24 mois de navigation pour avoir le Brevet.
Mais en général tous passaient Officier dérogataire avant les 24 mois.
Le journal du service radioélectrique
Le journal du service radioélectrique doit être tenu à bord des navires. Ce journal contient :
- Le nom du radiotélégraphiste assurant la veille ;
- les heures de début et de fin de cette veille ;
- les interruptions de cette veille ;
- les communications de détresse, urgence, sécurité ;
- les communications avec les stations côtières ;
- les opérations d’entretien des batteries ;
- les essais de matériel.
Quelques dates
En France :
- En 1903 : la station Ouessant TSF créé par Camille Tissot effectue des liaisons radiotélégraphiques avec la Marine nationale de Brest.
- En 1904 : la station Ouessant TSF FFU (depuis le Stiff), effectue des liaisons radiotélégraphiques avec une flotte de 80 paquebots.
- En 1906 : conférence de Berlin de 1906 pour la radiotélégraphie morse sur la fréquence 500 kHz des 600 mètres
- En 1906 : Convention de Genève pour le sort des blessés, des malades et des naufragés des forces armées sur mer.
- En 1908 : le 1er juillet, le signal SOS entre en vigueur à la place du signal CQD.
- En 1911 : la station Boulogne TSF FFB effectue des liaisons radiotélégraphiques sur 500 kHz.
- En 1912 : obligation d'une station radiotélégraphique présente dans tous les paquebots[3].
- En 1913: arrivée d’amplificateur micro téléphonique dont Graham Bell posa le principe.
- En 1913 : la station FFU du Stiff est fermée. La station FFU de Lampaul assure seule les transmissions.
- En 1914 : 50 navires de pêche français sont pourvus en radiotélégraphie morse avec un émetteur à ondes amorties et un poste à galène.
- En 1915: Dans les stations, l'amplificateur micro téléphonique est progressivement supplanté par l'amplificateur audio à lampes électroniques (en forme de grosses boules) pour le casque audio et le haut-parleur.
- En 1919 : la station Marseille TSF FFM effectue des liaisons radiotélégraphiques sur 500 kHz.
- En 1920 : arrivée dans les stations d’émetteurs et de récepteurs à Tube électronique fonctionnant sur 500 kHz.
- En 1921 : 200 navires de pêche Français sont pourvus en radiotélégraphie morse.
- En 1922 : la station Ouessant TSF, FFU, traite tous les jours 200 radiotélégrammes.
- En 1927 : équipement de récepteur auto-alarme sur la fréquence 500 kHz, à bord des navires qui ne font pas la veille permanente.
- En 1972 : En France la première femme opératrice radiotélégraphiste (YL en code morse) est embarqué sur un navire de commerce.
- En 1975 : amorce de la baisse du trafic radiotélégraphique.
- En 1988 : toutes les écoles de radiotélégraphiste de la marine marchande sont fermées.
- En 1990 : la station Le Conquet radio FFU reçoit le centième appel de détresse SOS.
- En 1995 : Dans les navires équipés du SMDSM l’officier de quart à la passerelle effectue la veille automatique en appel sélectif numérique.
- En 1997 : en France, le métier d'Officier radiotélégraphiste de la marine marchande disparaît. France Télécom arrête la radiotélégraphie ([4]).
- En 1999 : en France arrêt de la veille radiotélégraphique sur 500 kHz et sur la fréquence 8 364 kHz ([5]).
- Depuis 1999 une flotte de navire en liaisons radiotélégraphiques n’a plus d’interconnexion possible avec les stations SMDSM 1999 utilisé.([6]).
L'appel en bande décamétrique
La Propagation en haute fréquence de la bande décamétrique ou Haute fréquence est utilisée pour les radiocommunications à grande distance (portée jusqu'à 12 000 km en permanence et le reste du monde plusieurs heures par jour avec une puissance d'émission inférieure à 1 000 W) de la station de bord de navire.
Tableau des fréquences d'appel assignées aux stations de navires[7] pour la radiotélégraphie morse manuelle de classe A1A ou pour la radiotélégraphie morse automatique de classe A1B à des vitesses de transmission ne dépassant pas 40 bauds[8].
Largeur des voies dans chaque bande : 0,5 kHz.
Groupe en bande décamétrique | Bande des
4 MHz |
Bande des
6 MHz |
Bande des
8 MHz |
Bande des
12 MHz |
Bande des
16 MHz |
Bande des
22 MHz |
Bande des
25 MHz |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mer des Caraïbes et Océan Atlantique | 4 182 kHz | 6 277 kHz | 8 366 kHz | 12 550 kHz | 16 734 kHz | 22 279,5 kHz | 25 171,5 kHz |
Le Golfe du Mexique | 4 183 kHz | 6 278 kHz | 8 367 kHz | 12 551 kHz | 16 735 kHz | 22 281,5 kHz | |
Océan Pacifique Nord | 4 185 kHz | 6 279 kHz | 8 368,5 kHz | 12 552,5 kHz | 16 736,5 kHz | 22 282,5 kHz | 25 172,5 kHz |
Pacifique Sud | 4 186 kHz | 6 280 kHz | 8 370 kHz | 12 554 kHz | 16 737,5 kHz | 22 283,5 kHz | |
Le reste des mers et des océans | 4 184 kHz | 6 276 kHz | 8 368 kHz | 12 552 kHz | 16 736 kHz | 22 280,5 kHz | 25 172 kHz |
Détresse et opérations de sauvetage | 8 364 kHz | ||||||
.
Fréquence 8 364 kHz
Jusqu'au , la fréquence 8 364 kHz était désignée pour être utilisée par les stations d'engin de sauvetage équipées pour émettre sur les fréquences des bandes comprises entre 4 000 kHz et 27 500 kHz et désirant établir avec les stations des services mobiles maritime et aéronautique des communications relatives aux opérations de recherche et de sauvetage [9].
Fréquence 2 091 kHz
Entre les deux tropiques les bandes en dessous de 2 000 kHz soit 150 mètres sont inutilisables en réception à cause des bruits radioélectriques de la Zone de convergence intertropicale, la portée radio de la fréquence de 500 kHz est considérablement plus faible dans cette zone.
En plus de la fréquence de 500 kHz, les pays dans cette zone de convergence intertropicale utilisent la fréquence de 2 091 kHz comme fréquence de détresse et d'appel en radiotélégraphie Morse.
Fréquence 143 kHz
À la place de la bande décamétrique. Les stations de navires peuvent utiliser cette fréquence d’appel des paquebots en radiotélégraphie de 143 kHz de la bande des 2 100 mètres pour joindre un continent, (143 kHz remplacent la longueur d'onde d’appel de 1 800 mètres en radiotélégraphie désignée aussi par la fréquence 166,5 kHz). La fréquence des appels internationaux dans la bande de 100 kHz à 160 kHz est de 143 kHz à l'aide d'émission A1A ou J2A. Quand une station de navire dans la bande de 100 kHz à 160 kHz kHz désire communiquer avec une station côtière, il doit appeler sur la fréquence 143 kHz à moins que la Liste internationale des stations côtières en dispose autrement. Les stations côtières doivent répondre de leur fréquence normale de travail dans cette bande. Seuls les appels individuels, les réponses à ces appels, et la transmission de signaux préparatoires au trafic peuvent être transmises sur 143 kHz.
L'appel en bande hectométriques
La fréquence de 500 kHz (désignée aussi par sa longueur d'onde: 600 mètres est la fréquence internationale de détresse et d'appel en radiotélégraphie morse sur ondes hectométriques pour les stations du service mobile maritime et aéronautique[10].
Cette bande de moyenne fréquence est comprise de 415 kHz à 535 kHz, avec une portée d'exploitation jusqu'à 1 000 km.
- Canaux utilisés par les navires
Pour tous les navires, dans la bande hectométrique, la puissance maximale des émetteurs radiotélégraphiques homologués marine est comprise entre 150 W et 1 000 W.
Canaux | Utilisations |
---|---|
410 kHz | Fréquence normale de radiogoniométrie en radiotélégraphie morse (positions des navires et des aéronefs) [11] |
425 kHz | Radiotélégraphie morse régions 2 et 3 (sauf Europe et Afrique) de navires à navires [12] |
454 kHz | Radiotélégraphie morse de navires à navires |
458 kHz | Radiotélégraphie morse région 1 (Europe et Afrique) de navires à navires[10] |
468 kHz | Radiotélégraphie morse de navires à navires |
480 kHz | Radiotélégraphie morse de navires à navires |
500 kHz | Fréquence internationale de détresse en radiotélégraphie morse. L'appel de routine, de sécurité et d'urgence est autorisé entre l'heure H + 18 et H + 45 et entre H + 48 et H + 15[10]. |
512 kHz | Radiotélégraphie morse de navires à navires. Les stations de navires peuvent utiliser cette fréquence comme fréquence d’appel supplémentaire lorsque la fréquence 500 kHz est employée pour la détresse. Dans les zones à fort trafic, la fréquence est utilisée pour l'appel de routine [13]. |
Période de silence radio du temps universel coordonné
- Dans les stations radios internationales, une montre marque l'heure du Temps universel coordonné comme référence.
- Sur la fréquence 500 kHz (maritime et aéronautique), les stations effectuent un silence radio de h + 15 à h + 18 et de h + 45 à h + 48.
- Dans le monde, depuis 1999. Les émissions doivent cesser dans la bande comprise entre 495 kHz à 505 kHz durant la période de silence radio.
- Dans quelques pays appliquant toujours l'ancienne recommandation, les émissions doivent cesser dans une bande comprise entre 490 kHz à 510 kHz durant la période de silence radio.
- L’appel de routine, de sécurité et d’urgence est autorisé aux heures de h + 18 à h + 44 et de h + 48 à h + 14 avec un dégagement sur une fréquence de travail.
- Les radiocommunications pour la détresse sont libres sur la fréquence 500 kHz.
Notes et références
- L'arrêté du 21 avril 1995. Art. 10. - Les titulaires d'un certificat d'opérateur délivré en application de l'arrêté no 4052 du 28 décembre 1976 susvisé peuvent utiliser les équipements des stations radioélectriques de navires jusqu'au 31 janvier 1997.
- Arrêté du 28 décembre 1976 concernant les examens d'aptitude aux emplois de radiotélégraphiste et de radiotéléphoniste à bord des stations mobiles.
- conférence internationale radiotélégraphique de Londres
- Brest message numéro 30 du .
- Union internationale des télécommunications Appendice S13 section 3 Veille sur les fréquences de détresse A20 veille obligatoire jusqu'au
- « REFLETS DE L'OMI CATASTROPHES ET SURVIE - LE SAUVETAGE EN MER page 11 le code Morse n'est plus utilisé. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- APPENDICE 34 Mob-87: (Voir l'article 60 et la résolution 312 (Rév. Mob-87))
- Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. Rec. UIT - RÉSOLUTION 312 (Rév.CMR-97) Procédures d'appel en télégraphie Morse A1A et A1B à ondes décamétriques.
- Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.111 ; AP17, Parties A, B
- Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR472/S5.83 ; RR2970 ; RR3010 ; RRN3067 ; RR4679A ;
- Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR468/S5.76
- Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR4237
- Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR4237 ; RR4239
Voir aussi
Articles connexes
- Saint-Lys radio
- 500 kHz (maritime et aéronautique)
- Liste des métiers de la mer
- Message de détresse
- Fréquences maritimes pour la détresse
- Bandes marines
- Système mondial de détresse et de sécurité en mer
- MF-HF-VHF
- Radiotélégraphiste
- Télégraphie sans fil
- Manipulateur morse
- Très basse fréquence
- Basse fréquence
- Moyenne fréquence
- Réception des ondes radioélectriques : la technique générale des récepteurs radio
- Récepteur à cristal
- Détecteur électrolytique
- Détecteur magnétique (radio)
- Émetteur à étincelles
- Émetteur à étincelles
- Émetteur à arc
- Histoire des techniques d'émission radio
- Code SINPO