Médecine humanitaire

Elle peut avoir commencé avec les Hospitaliers vers le XII^e siècle.

Lors de leurs croisades, les Hospitaliers construisent des hospices pour les indigents et les croisés.

Les plus grands hôpitaux seront construits à Jérusalem, à Saint-Jean-d'Acre, à Rhodes puis à Malte.

Pour éviter les épidémies :

• les malades sont un par lit, voire par chambre à l'époque une tenture en toile ;
• les draps peuvent être changés tous les trois jours ;
• la quarantaine est utilisée ;
• les médecins sont juifs ou arabes qui tirent leurs connaissances des grecs.

À la même époque, les hôpitaux européens sont très en retard sur ces méthodes.

Selon le devoir d'ingérence, il faut soigner et témoigner, parler, dénoncer les atrocités qui se produisent dans le monde : c'est un devoir pour les médecins, au même titre que porter assistance, distribuer des vivres et délivrer des soins[1].

• Comité international de la Croix-Rouge humanitaire s'occupe de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et d'autres situations de violence, et de leur porter assistance.
• Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge humanitaires, (sans conflits armés, sans situations de violence) s'occupe de l'organisation des secours en cas de catastrophes, de la préparation aux catastrophes, de l'aide médicale communautaire et du développement des capacités locales.
• Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

• Bruno Halioua, L'Histoire de la médecine Pour les Nuls
• Olivier Weber, French doctors : l'épopée des hommes et des femmes qui ont inventé la médecine humanitaire, R. Laffont, 1995, 585 pages