Pyramides d'Égypte
Les pyramides d'Égypte sont des monuments de pierre construits par l'Égypte antique, qui étaient utilisés, du moins pour les plus importants, comme tombeaux. Leur forme approche plus ou moins une pyramide géométrique. Elle comportent une ou plusieurs chambres internes reliées par des couloirs. Ce type de construction est caractéristique de l'Ancien Empire, mais quelques pyramides sont plus tardives.
Pyramide | ||||
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Évolution du mastaba de la période thinite, les pyramides sont initialement exclusivement des tombeaux royaux. Par la suite, certaines sont construites pour d'autres personnes de la famille royale. Khéops semble avoir été le premier à autoriser ses épouses à se faire élever un tel tombeau.
Cent dix-huit pyramides sont recensées en Égypte, très variées par leur date de construction, leur taille, et leur configuration. Le plus grande et la plus emblématique, la pyramide de Khéops, fait partie des Sept Merveilles du monde antique et est classée au patrimoine mondial de l'humanité.
Des mastabas aux pyramides
Le mastaba, construction quasi rectangulaire, était la sépulture des souverains de l'Ancien Empire. Les raisons du passage des mastabas aux pyramides ne sont pas clairement établies, mais on évoque généralement le souhait d'atteindre des hauteurs de plus en plus considérables pour manifester l'importance et la puissance du pharaon défunt. Les premiers mastabas, à étage unique, ont tout d'abord évolué vers des mastabas à deux étages permettant d'accueillir de nouvelles structures funéraires, le second étage étant moins large et moins haut que le premier. Au début de la IIIe dynastie (vers -2700 à -2600), les mastabas sont devenus des pyramides dites à degrés, constituées de plusieurs étages successifs. La première et la plus célèbre de ces pyramides à degrés est la pyramide de Djéser à Saqqarah, dont l'architecte était Imhotep. Imhotep voulut ériger une pyramide à degrés s'élevant tel un escalier gigantesque vers le ciel afin de symboliser l'ascension du défunt du « monde souterrain » vers les « Cieux ».
L'étape suivante de l'évolution des pyramides à degrés fut l'édification par le roi Snéfrou d'une « pyramide rhomboïdale » sur le site de Dahchour. La pyramide rhomboïdale est une étape intermédiaire entre la pyramide à degrés et la pyramide à faces lisses. La pyramide rhomboïdale est une pyramide dont les faces lisses constituent une pente à sections d'inclinaisons décroissantes en direction du sommet. La non-uniformité de cette pente pourrait s'expliquer par des difficultés architecturales et par l'instabilité de la maçonnerie de la pyramide. Ce type de pyramide est la dernière étape menant au stade ultime de l'évolution des pyramides d'Égypte vers les pyramide à faces lisses de la IVe dynastie (vers -2573 à -2454). Parmi les plus célèbres, on trouve les pyramides des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos à Gizeh près du Caire.
Ces pyramides sont suivies par les pyramides à textes des Ve et VIe dynasties, plus petites et fragiles, aujourd'hui en mauvais état de conservation, puis les pyramides de briques de la XIIe dynastie. Malgré un parement en pierre, ces pyramides sont généralement en ruine en raison de la fragilité de la brique et de l'abandon du modèle de macrostructure à noyau et accrétions[1]. Enfin les pharaons de la XXVe dynastie font construire des pyramides nubiennes aussi bien en briques qu'en pierre.
Il existe donc quatre grandes formes de pyramides :
- la pyramide à degrés : pyramide en forme d'escalier, à l'origine une superposition de mastabas de bases différentes. Par exemple, la pyramide de Djéser comporte six gradins pour une hauteur de 60 mètres et une base de 109 × 121 mètres. Les tranches de maçonnerie, inclinées de 16° par rapport à la verticale, font 2,60 mètres de hauteur ;
- la pyramide rhomboïdale : pyramide à deux plans inclinés, l’un partant du bas jusqu’au milieu de l’édifice (58° de pente), l’autre allant vers la pointe (43° 22’). Cette rupture de pente serait due à un changement de plan intervenu durant la construction[2] ;
- la pyramide à faces lisses : pyramide à quatre parois droites, recouvertes de calcaire très fin leur donnant un aspect lisse. La pyramide de Khéops atteignait 146 mètres de hauteur (actuellement 138 mètres) pour une base de 230 mètres et une pente de 51° 50’. Celle de Khéphren a une pente de 53° pour une hauteur de 143,50 mètres et une base de 215 mètres. Quant à celle de Mykérinos, elle mesurait 66 mètres de hauteur pour une base de 105 mètres et une pente de 51° 20’ ;
- la pyramide en forme de sarcophage : malgré certaines inscriptions les désignant comme des pyramides, ces mausolées n’en sont pas d'un point de vue strictement géométrique.
Au sein du complexe funéraire
Avec la période prédynastique puis la période thinite on assiste à une évolution caractéristique des coutumes funéraires des anciens Égyptiens qui se traduisent pour le personnage le plus puissant du royaume par le creusement d'impressionnantes galeries souterraines accédant au caveau royal et l'édification de monumentales constructions en briques crues signalant dans le désert abydénien l'ultime demeure du roi devenu dieu. Ces structures devinrent de plus en plus complexes tant par leurs dispositions internes qu'externes au cours des IIe et IIIe dynasties. Les pharaons de ces premières lignées développeront davantage cette architecture et les principes qui y présidaient en faisant bâtir de grandes enceintes destinées à servir au culte funéraire du roi qui lui restait enterré à l'écart dans son cénotaphe en dessous d'un monument rappelant le benben, le tertre primordial ou plus probablement la tombe d'Osiris.
C'est avec Djéser de la IIIe dynastie que l'architecture des tombes royales prend un nouvel élan réunissant en un seul complexe ces deux éléments jusque-là distincts et donnant au monument funéraire une envergure inégalée. Non seulement l'architecture se fait de pierres, ce qui représente une véritable révolution technique, mais la forme pyramidale naît, traduisant le devenir de Pharaon une fois qu'il a rejoint le séjour des dieux, indice d'une révolution théologique. En effet, cette forme choisie va très rapidement devenir l'élément principal du complexe funéraire au point qu'il en qualifie la destination et qu'il s'agira désormais de complexe pyramidal. Tout au long de cet Ancien Empire il apparaît certain au vu des découvertes des textes des pyramides que cette architecture répondait à des codes précis, savamment pensés puis inscrits dans la pierre même des caveaux funéraires afin d'ajouter l'écrit éternel à cet écrin de pierre destiné à assurer l'immortalité d'un roi divin.
Construction
Les pyramides montrent, pour leur époque, le grand savoir des ingénieurs égyptiens capables de faire s'élever de tels monuments avec des moyens très rudimentaires. Les méthodes de construction des pyramides égyptiennes demeurent incertaines. Les données documentaires[3] et archéologiques sur ces chantiers gigantesques restent très fragmentaires, tandis que les théories fleurissent et se multiplient, surtout depuis la fin du XIXe siècle. Des centaines d'ouvrages consacrés à la pyramide de Khéops prétendent avoir enfin réussi à percer le mystère qui entoure sa construction. Les théories se focalisent généralement sur la Grande pyramide, partant du principe qu'une méthode pouvant expliquer sa construction peut également s'appliquer à toutes les autres pyramides d'Égypte. En fait, rien ne permet d'affirmer que les mêmes méthodes aient été appliquées à toutes les pyramides, de tous types, toutes tailles et toutes époques.
Mystères et fantasme
De tout temps, ces gigantesques constructions de pierre ont excité l'imaginaire. La raison principale tient peut-être au fait que rarement dans l'Histoire de l'humanité, les éléments ayant permis leur construction ne se réuniront à nouveau : un pouvoir théocratique tout-puissant, un pays riche et prospère, une main-d'œuvre nombreuse, une administration très développée et un grand savoir empirique. Dans ces conditions, il est plus valorisant pour les civilisations qui contempleront ces « merveilles », de leur attribuer une origine extraordinaire que d'admettre ses propres limites.
L'égyptologie naissante du XIXe siècle posant plus de questions qu'elle ne pouvait apporter de réponses, des mythes modernes ont vite rempli les trous qu'elle avait laissés. Il faudra de longues années aux égyptologues pour tenter de faire tomber ces mythes, qui, malgré tout, restent encore bien vivaces dans la culture contemporaine. Ce qu'il reste de « mystères » ne sont en fait que des questions n'ayant pas encore de réponses unanimes. On peut citer : l'existence ou non de chambres cachées dans la pyramide de Khéops (avec les « trésors » qu'elles pourraient contenir), le protocole exact de construction des pyramides (si tant est qu'il fut unique), la période exacte de construction, ou encore la symbolique qu'avaient ces monuments aux yeux de leurs bâtisseurs.
Rapprochement astronomique
Certains égyptologues (comme Selim Hassan) ou archéo-astronomes (comme Robert Bauval) proposent une théorie selon laquelle il existerait une corrélation entre la position et l'orientation des pyramides de Gizeh et la position des étoiles et notamment de la constellation d'Orion.
Pyramide de Khéops
La grande pyramide de Khéops est sans nul doute la pyramide la plus célèbre. Formant une pyramide à base carrée de 137 m de hauteur (initialement de 146 m, c'est-à-dire plus haute que la basilique Saint-Pierre à Rome (139 m)), elle fut édifiée il y a plus de 4500 ans, sous la IVe dynastie, au centre d'un vaste complexe funéraire se situant à Gizeh. Elle est la seule des Sept Merveilles du monde de l'Antiquité à avoir survécu.
Durant des millénaires, elle fut la construction humaine de tous les records, la plus haute, la plus volumineuse et la plus massive. Véritable symbole de tout un pays, ce monument est depuis plus de 4 500 ans scruté et étudié sans relâche. Le tombeau, véritable chef-d'œuvre de l'Ancien Empire, représente la concentration et l'aboutissement de toutes les techniques architecturales mises au point depuis la création de l'architecture monumentale en pierre de taille par Imhotep pour la pyramide de son souverain Djéser. Toutefois, les nombreuses particularités architectoniques et les exploits atteints en font une pyramide à part qui ne cesse de captiver l'imagination.
Les plus grandes pyramides d'Égypte
Le classement ci-dessous utilise comme référence la longueur de la base de la pyramide (la hauteur est donnée à titre indicatif) :
- Pyramide de Khéops (IVe dynastie) : 230 m (146 m) ;
- Pyramide rouge, Snéfrou (IVe dynastie) : 219 m (105 m) ;
- Pyramide de Khéphren (IVe dynastie) : 215 m (143 m) ;
- Pyramide rhomboïdale, Snéfrou (IVe dynastie) : 189 m (105 m) ;
- Pyramide de Meïdoum, Snéfrou (IVe dynastie) : 144 m (94 m) ;
- Pyramide de Djéser (IIIe dynastie) : 121 × 109 m (62 m).
Classement chronologique
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Image | Pyramide et pyramides subsidiaires |
Dynastie | Pharaon | Localisation | Dimensions de la base | Hauteur d'origine | Hauteur actuelle | Inclinaison des faces | Remarques | ||||||||||
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Ancien Empire | |||||||||||||||||||
Pyramide de Djéser | 3e dyn. | Djéser | Saqqarah | 109,0 m × 121,0 m |
62,0 m | - | Pyramide à degrés | ||||||||||||
Pyramide de Sekhemkhet | 3e dyn. | Sekhemkhet | Saqqarah | 120,0 m | (~70,0 m) | 8,0 m | - | Pyramide à degrés inachevée | |||||||||||
Pyramide à tranches | 3e dyn. | Khaba | Zaouiet el-Aryan | 84,0 m | (~40,0 m) | - | Pyramide à degrés inachevée | ||||||||||||
Pyramide n° 1 de Lepsius | 3e dyn. ? | Houni ? | Abou Rawash | 215,0 m ? | (105,0 m - 150,0 m) ? |
~20,0 m | - | Superstructure non définie (pyramide ou mastaba) | |||||||||||
Pyramide d'Athribis | 3e / 4e dyn.? | Houni ? / Snéfrou ? | Athribis | ~20,0 m | inconnue | - | Petite pyramide disparue dont la fonction et l'attribution sont controversées. La seule pyramide du delta et, jusqu'au XXe siècle, la plus septentrionale des pyramides d'Égypte. | ||||||||||||
Pyramide d'Éléphantine | 3e / 4e dyn. ? | Houni ? / Snéfrou ? | Éléphantine | 18,5 m | 10,5 m - 12,5 m |
5,1 m | - | Pyramide provinciale | |||||||||||
Pyramide d'Edfou | 3e / 4e dyn. ? | Houni ? / Snéfrou ? | Edfou | 18,8 m | 5,5 m | - | Pyramide provinciale | ||||||||||||
Pyramide d'Al-Koula | 3e / 4e dyn. ? | Houni ? / Snéfrou ? | près de Hierakonpolis | 18,6 m | 8,25 m | - | Pyramide provinciale | ||||||||||||
Pyramide de Nagada | 3e / 4e dyn. ? | Houni ? / Snéfrou ? | près de Nagada | 18,4 m | 14,0 m | 4,5 m | - | Pyramide provinciale | |||||||||||
Pyramide de Sinki | 3e / 4e dyn. ? | Houni ? / Snéfrou ? | en Abydos | 18,5 m | 12,5 m | 1,35 m | - | Pyramide provinciale | |||||||||||
Pyramide de Zaouiet el-Meïtin | 3e / 4e dyn. ? | Houni ? / Snéfrou ? | près de Al-Minya | 22,5 m | ~17,0 m | 4,8 m | - | Pyramide provinciale | |||||||||||
Pyramide de Seïlah | 4e dyn. | Snéfrou | Seïlah | ~25,0 m | 6,80 m | - | Pyramide provinciale | ||||||||||||
Pyramide de Meïdoum | 3e / 4e dyn. | Houni et Snéfrou | Meïdoum | 144,3 m | 91,9 m | 51°50′ | La première tentative de pyramide à faces lisses | ||||||||||||
Pyramide de culte | 26,3 m | ? | - | Pyramide à degrés. Première pyramide satellite | |||||||||||||||
Pyramide rhomboïdale | 4e dyn. | Snéfrou | Dahchour | 189,4 m | 104,7 m | 101,1 m | 54° / 43° | La seule à changement de pente, et la mieux préservée | |||||||||||
Pyramide de culte | 52,5 m | 25,75 m | 43° | ||||||||||||||||
Pyramide rouge | 4e dyn. | Snéfrou | Dahchour | 219,1 m | 109,5 m | 43°22' | La première pyramide à faces lisses | ||||||||||||
Pyramide de Khéops | 4e dyn. | Khéops | Gizeh | 230,3 m | 146,6 m | 138,7 m | 51°50′ | La plus grande pyramide d'Égypte | |||||||||||
Pyramide G1D | 21,75 m | 13,8 m | 51°50′ | Pyramide du culte du Ka | |||||||||||||||
Pyramide G1A | ~47,5 m | ~30,1 m | 51°50′ | Pyramide attribuée par certains égyptologues à la reine Hétep-Hérès Ire | |||||||||||||||
Pyramide G1B (Mérititès Ire) | ~48,0 m | ~30,5 m | 51°50′ | ||||||||||||||||
Pyramide G1C (Hénoutsen) | ~44,0 m | ~28,0 m | 51°50′ | ||||||||||||||||
Pyramide de Djédefrê | 4e dyn. | Djédefrê | Abou Rawash | 106,2 m | (57,0 m – 67,0 m) |
11,4 m | 51°50′ | La plus septentrionale | |||||||||||
Pyramide du culte | 26 m ? | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide de la reine | 10,5 m | 11,8 m | 66°2′ | ||||||||||||||||
Pyramide de Khéphren | 4e dyn. | Khéphren | Gizeh | 215,2 m | 143,5 m | 53°7′ | a gardé une grande partie de son revêtement | ||||||||||||
Pyramide de culte (G2a) | 21,0 m | 15 m | 53°7′ | ||||||||||||||||
Grande excavation | 4e dyn. | Baka ? | Zaouiet el-Aryan | ~200,0 m | - | Pyramide inachevée | |||||||||||||
Pyramide de Mykérinos | 4e dyn. | Mykérinos | Gizeh | 102,2 m × 104,6 m |
65,6 m | 62,0 m | 51°20′ | ||||||||||||
Pyramide GIII-a | 44,1 m | 28,4 m | 52°7′ | ||||||||||||||||
Pyramide GIII-b | 31,2 m | 21,0 m | - | Pyramide à degrés | |||||||||||||||
Pyramide GIII-c | 31,6 m | 21,0 m | - | Pyramide à degrés | |||||||||||||||
Mastaba el-Faraoun | 4e dyn. | Chepseskaf | Saqqarah sud | 99,6 m × 74,4 m |
18,9 m | - | Un tombeau en forme de sarcophage dont l'infrastructure inspirera celle des pyramides suivantes | ||||||||||||
Pyramide de Khentkaous Ire | 4e dyn. | Khentkaous Ire | Gizeh | 45,8 m × 45,5 m |
17 m | - | Une pyramide à degrés, à deux étages | ||||||||||||
Pyramide n° 50 de Lepsius | 4e / 5e dyn.? | ? | Dahchour | ||||||||||||||||
Pyramide d'Ouserkaf | 5e dyn. | Ouserkaf | Saqqarah | 73,3 m | 49,4 m | 53°7′ | |||||||||||||
Pyramide du culte | 21,0 m | 13,9 m | 53°7′ | ||||||||||||||||
Pyramide de Néferhétepès | 26,2 m | 16,8 m | 52°7′ | Premier complexe pyramidal pour une reine | |||||||||||||||
Pyramide de Sahourê | 5e dyn. | Sahourê | Abousir | 78,8 m | 47,3 m | 36,0 m | 50°11′ | ||||||||||||
Pyramide du culte | 15,8 m | 11,6 m | 56°18′ | ||||||||||||||||
Pyramide de Néferirkarê | 5e dyn. | Néferirkarê | Abousir | 105,0 m | 72,0 m | 44,5 m | 54° | ||||||||||||
Pyramide de Khentkaous II | 5e dyn. | Khentkaous II | Abousir | 25,0 m | 16,2 m | 4,0 m | 52°7′ | ||||||||||||
Pyramide du culte | 5,2 m | ~4,5 m | 60° | ||||||||||||||||
Pyramide de Néferefrê | 5e dyn. | Néferefrê | Abousir | ~65,0 m | |||||||||||||||
Pyramide de Niouserrê | 5e dyn. | Niouserrê | Abousir | 78,9 m | 50,0 m | 51°50′ | |||||||||||||
Pyramide du culte | 15,8 m | ~10,5 m | 56°18′ | ||||||||||||||||
Pyramide n° 24 de Lepsius | 5e dyn. | Niouserrê? | Abousir | 31,5 m ? | 27,3 m ? | 60°15′ | |||||||||||||
Pyramide du culte | ~10,0 m | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide n° 25 de Lepsius I | 5e dyn. | Niouserrê ? | Abousir | 27,70 m × 21,53 m | ? | ||||||||||||||
Pyramide n° 25 de Lepsius II | 21,70 m × 15,70 m | ? | |||||||||||||||||
Pyramide de Menkaouhor | 5e dyn. | Menkaouhor | Saqqarah | 52,0 m | |||||||||||||||
Pyramide inachevée | 5e dyn. | Chepseskarê ? | Abousir | (~105,0 m) ? | |||||||||||||||
Pyramide de Djedkarê Isési | 5e dyn. | Djedkarê | Saqqarah-Sud | 78,8 m | 52,5 m | 51°50′ | Elle servira de modèle pour les pyramides suivantes | ||||||||||||
Pyramide du culte | 15,8 m | 17,1 m ? | 65°13′ | ||||||||||||||||
Pyramide de reine | 41,0 m | 21,0 m | 62° | ||||||||||||||||
Pyramide du culte | 4,0 m | ||||||||||||||||||
Pyramide d'Ounas | 5e dyn. | Ounas | Saqqarah | 57,7 m | 43,0 m | 56°18′ | La première pyramide à textes | ||||||||||||
Pyramide du culte | 11,5 m | 11,5 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide de Téti | 6e dyn. | Téti | Saqqarah | 78,8 m | 52,0 m | 53°7′ | |||||||||||||
Pyramide du culte | 15,7 m | 15,7 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide d'Ipout Ire | 21,0 m | 21,0 m | 7,0 m | 63° | |||||||||||||||
Pyramide de Khouit II | 21,0 m | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide de Sescheschet | 22,0 m | ~14,0 m | ~5,0 m | 51° | |||||||||||||||
Pyramide de Pépi Ier | 6e dyn. | Pépi Ier | Saqqarah | 78,8 m | 52,5 m | 12,0 m | 53°7′ | Pyramide à textes | |||||||||||
Pyramide du culte | 15,7 m | 15,7 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide de Noubounet | 21,0 m | 21,0 m | |||||||||||||||||
Pyramide d'Inenek Inti / Inti | 21,0 m | 21,0 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide du culte | 6,3 m | 6,3 m | 63° | ||||||||||||||||
Pyramide ouest | 21,0 m | 21,0 m | 3,0 m | ||||||||||||||||
Pyramide de Mérétitès II | 21,0 m | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide d'Ânkhésenpépi II | 31,2 m | ? | ? | Pyramide à textes | |||||||||||||||
Pyramide d'Ânkhésenpépi II | 15,8 m | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide du culte | 3,1 m | 3,1 m | 63° | ||||||||||||||||
Pyramide de Haaherou | 22,6 m | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide de Behenou | |||||||||||||||||||
Pyramide du culte | |||||||||||||||||||
Pyramide de Mérenrê Ier | 6e dyn. | Mérenrê Ier | Saqqarah | 78,6 m | (52,4) m | 53°7′ | Pyramide à textes | ||||||||||||
Pyramide du culte | 15,7 m ? | 15,7 m ? | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide de Pépi II | 6e dyn. | Pépi II | Saqqarah | 78,8 m | 52,5 m | 53°7′ | Pyramide à textes | ||||||||||||
Pyramide du culte | 15,7 m | 15,7 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide de Neith | 23,9 m | 21,5 m | 60°56′ | Pyramide à textes | |||||||||||||||
Pyramide du culte | 5,2 m | 4,7 m | 61° | ||||||||||||||||
Pyramide d'Ipout II | 22,0 m | 15,8 m | 55° | ||||||||||||||||
Pyramide du culte | 3,7 – 4,2 m ? | ? | 63° ? | ||||||||||||||||
Pyramide d'Oudjebten | 23,9 m | 25,6 m | 65°13′ | Pyramide à textes | |||||||||||||||
Pyramide du culte | ? | ? | ? | ||||||||||||||||
Première Période intermédiaire | |||||||||||||||||||
Pyramide d'Iti | 8e dyn. | Iti | ? | ||||||||||||||||
Pyramide de Néferkarê | 8e dyn. | Néferkarê Nébi | ? | ||||||||||||||||
Pyramide de Qakarê-Ibi | 8e dyn. | Qakarê Ibi | Saqqarah | 31,5 m | 21,0 m | 3,0 m | 53°7′ ? | Pyramide à textes | |||||||||||
Pyramide de Khoui | 8e dyn. | Khoui | Dara | 130,0 m | 4,0 m | Pyramide à degrés ou mastaba ? | |||||||||||||
Pyramide de Mérikarê II | 10e dyn. | Mérikarê II | Saqqarah | ||||||||||||||||
Moyen Empire | |||||||||||||||||||
Pyramide de Rêhérychefnakht | 11e / 12e dyn. | Rêhérychefnakht | Saqqarah | 13,1 m | Pyramide de remploi dans le complexe de Pépi Ier | ||||||||||||||
Pyramide d'Amenemhat Ier | 12e dyn. | Amenemhat Ier | Licht | 84,0 m | 55,0 m | 54°27′ | |||||||||||||
Pyramide de Sésostris Ier | 12e dyn. | Sésostris Ier | Licht | 105,0 m | 61,3 m | 49°23′ | |||||||||||||
Pyramide du culte | 15,8 m/ 18,4 m | 15,8 m/ 18,4 m | 63° | ||||||||||||||||
Pyramide de Néferou | 21,0 m | 18,9 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide d'Itakaiet | 16,8 m | 16,8 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide de reine no 3 | 16,8 m | 16,8 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide de reine no 4 | 16,8 m | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide de reine no 5 | 16,3 m | 16,3 m | 63°26′ | ||||||||||||||||
Pyramide de reine no 6 | 15,8 m | 15,8 m ? | 63°26′ ? | ||||||||||||||||
Pyramide de reine no 7 | 15,8 m | 15,8 m ? | 63°26′ ? | ||||||||||||||||
Pyramide de reine no 8 | 15,8 m | 15,8 m ? | 63°26′ ? | ||||||||||||||||
Pyramide de reine no 9 | 15,8 m | 15,8 m ? | 63°26′ ? | ||||||||||||||||
Pyramide d'Amenemhat II (pyramide blanche) |
12e dyn. | Amenemhat II | Dahchour | 84,0 m | ? | ? | |||||||||||||
Pyramide de Sésostris II | 12e dyn. | Sésostris II | El-Lahoun | 106,0 m | 48,7 m | 42°33′ | |||||||||||||
Pyramide de reine | 26,6 m | 18,8 m ? | 54°27′ ? | ||||||||||||||||
Pyramide de Sésostris III | 12e dyn. | Sésostris III | Dahchour | ~105,0 m | ~63,0 m ? | 50°11′ | |||||||||||||
Pyramide de Nysou-Montjou (no 1) | 16,8 m | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide de la reine Nefret-Henout (no 2) | 16,8 m | 14,7 m/ 16,8 m | 60°15′/ 63°26′ ? | ||||||||||||||||
Pyramide de la reine Itakayet (no 3) | 16,8 m | 14,7 m/ 16,8 m | 60°15′/ 63°26′ ? | ||||||||||||||||
Pyramide de reine (no 4) | 16,8 m | 13,1 m ? | 57°15′ | ||||||||||||||||
Pyramide du culte du Ka (no 5) | |||||||||||||||||||
Pyramide de Oueret Ire (no 6) | 22,1 m | 19,3 m/ 22,1 m ? | 60°15′ ?/ ? | ||||||||||||||||
Pyramide de Oueret II (no 7) | 22,1 m | 19,3 m ? | 60°15′ ? | ||||||||||||||||
Pyramide d'Amenemhat III | 12e dyn. | Amenemhat III | Dahchour | 105,0 m | 75,0 m | 55° ? | |||||||||||||
Pyramide de Hawara | 12e dyn. | Amenemhat III | Hawara | 105,0 m | ~58,0 m | 48°48′ | Site du fameux labyrinthe décrit par les grecs de l'antiquité | ||||||||||||
Pyramide de Néferouptah | 12e dyn. | Néferouptah | Hawara | ~45,0 m | ~30,0 m | ~53° | |||||||||||||
Pyramide de Dahchour centre | 12e / 13e dyn. | Amenemhat II ? / Amenemhat IV ? | Dahchour | - | |||||||||||||||
Pyramide sud de Mazghouna | 12e / 13e dyn. | Amenemhat IV ? | Mazghouna | 52,5 m | |||||||||||||||
Pyramide nord de Mazghouna | 12e / 13e dyn. | Néférousobek ? | Mazghouna | > 52,5 m | |||||||||||||||
Deuxième Période intermédiaire | |||||||||||||||||||
Pyramide d'Ameni Kemaou | 13e dyn. | Ameni Kemaou | Dahchour | 52,5 m | ? | ? | |||||||||||||
Pyramide de Khendjer | 13e dyn. | Khendjer | Saqqarah | 52,5 m | 37,5 m | 1,0 m | 55° | ||||||||||||
Pyramide du culte (ou de reine ?) | 25,5 m | ? | ? | ||||||||||||||||
Pyramide inachevée de Saqqarah sud | 13e dyn. | ? | Saqqarah-Sud | 94,5 m | |||||||||||||||
Pyramide SAK S3 | 13e dyn. | ? | Saqqarah-Sud | 55,0 m | |||||||||||||||
Pyramide SAK S7 | 13e dyn. | ? | Saqqarah-Sud | ||||||||||||||||
Pyramide A de Dahchour sud | 13e dyn. | ? | Dahchour | ||||||||||||||||
Pyramide B de Dahchour sud | 13e dyn. | ? | Dahchour | ||||||||||||||||
Pyramide DAS 46 | 13e dyn. | ? | Dahchour | ||||||||||||||||
Pyramide DAS 49 | 13e dyn. | ? | Dahchour | ||||||||||||||||
Pyramide DAS 50 | 13e dyn. | ? | Dahchour | ||||||||||||||||
Pyramide DAS 51 | 13e dyn. | ? | Dahchour | ||||||||||||||||
Pyramide DAS 53 | 13e dyn. | ? | Dahchour | ||||||||||||||||
Pyramide de Aja Ier | 13e dyn. | Aja Ier | inconnue | ||||||||||||||||
Pyramide de Sobekemsaf Ier | 17e dyn. | Sobekemsaf Ier | Dra Abou el-Naga | ||||||||||||||||
Pyramide de Sobekemsaf II | 17e dyn. | Sobekemsaf II | Dra Abou el-Naga | ||||||||||||||||
Pyramide de Antef VI | 17e dyn. | Antef VI | Dra Abou el-Naga | 60° | |||||||||||||||
Pyramide de Antef V | 17e dyn. | Antef V | Dra Abou el-Naga | 11,0 m | 13,0 m | 1,20 m | |||||||||||||
Pyramide de Kamosé | 17e dyn. | Kamosé | Dra Abou el-Naga | 8,0 m | 66° | ||||||||||||||
Nouvel Empire | |||||||||||||||||||
Pyramide d'Ahmôsis | 18e dyn. | Ahmôsis Ier | Abydos | 52,5 m | 60° | Il s'agit en fait d'un cénotaphe |
Quelques pyramides souffrant d'un état de délabrement très avancé, échappent encore à la classification :
- la pyramide n° 1 de Lepsius (située à Abou Rawash)
- la pyramide n° 24 de Lepsius (située à Abousir)
- la pyramide n° 25 de Lepsius (située à Abousir)
- la pyramide n° 29 de Lepsius (située à Saqqarah et récemment attribuée à Menkaouhor)
- la pyramide n° 50 de Lepsius (située à Dahchour)
Pyramides perdues
Cent vingt trois pyramides (pyramides subsidiaires et provinciales comprises) sont actuellement connues[4]. Les pyramides de plusieurs souverains de l'Ancien Empire n'ont pas encore pu être localisées, notamment celles de Ouserkarê, Mérenrê II et Nitocris. De même des pyramides de reines reposent toujours enfouies sous les sables, comme celle de Ânkhésenpépi Ire par exemple, auxquelles il faut sans doute ajouter quelques pyramides de souverains et reines obscurs de la Première Période intermédiaire et de la Deuxième Période intermédiaire n'ayant laissé aucune trace dans l'histoire.
L'égyptologue allemand Rainer Stadelmann a décelé les vestiges de trois pyramides, toutes situées à Dahchour, la pyramide A de Dahchour Sud, la pyramide B de Dahchour sud et la pyramide anonyme de Dahchour. Cette dernière, située au sud de la pyramide d'Amenemhat II a malheureusement été très endommagée par la construction d'un pipeline. Les deux pyramides de Dahchour sud n'ont encore fait l'objet d'aucune étude.
Une étude est effectuée en 2006 par l'équipe allemande du Deutsches Archäologisches Institut. Celle-ci visait à repérer des vestiges dans deux zones vierges de toutes prospections, celles de Saqqarah Sud et de Dahchour Sud (près de Mazghouna). Il en est ressorti que, outre de nombreux monuments divers, des pyramides inachevées devaient reposer sous les sables. L'équipe nomma deux pyramides, pyramide SAK S3 et pyramide SAK S7, situées près de la pyramide inachevée de Saqqarah sud et de la pyramide de Khendjer, ainsi que pyramide DAS 53, près de la pyramide nord de Mazghouna. Aucune fouille n'est actuellement programmée pour mettre au jour l'un ou l'autre de ces monuments.
En 2013, une équipe belge découvre la pyramide de Khay à Louxor[5].
Textes
« Tu ne t'éteindras pas, tu ne finiras pas. Ton nom durera auprès des hommes. Ton nom viendra à être auprès des dieux. » Cette promesse de vie éternelle adressée à Pépi Ier et gravée sur les parois de son appartement funéraire appartient à un des plus anciens recueils de textes de l'humanité. Il est probable que ces incantations, qui aidaient le souverain à renaître dans l'au-delà, furent récitées par les prêtres jusqu'à la Ve dynastie. Si quelques hiéroglyphes ornaient les monuments funéraires de Djéser, c'est à partir d'Ounas, dernier roi de la Ve dynastie, que les textes des pyramides sont gravés dans les appartements funéraires royaux. En les faisant graver sur les parois de leur tombeau, les rois se les appropriaient et surtout s'affranchissaient de l'influence des ecclésiastiques. Les textes comportaient aussi des formules qui assuraient au défunt la force nécessaire à son ultime voyage. Des formules magiques étaient censées protéger la sépulture contre les intrusions extérieures. Disposé en longues colonnes, le texte est tracé à l'aide de poudre de malachite, ce qui lui donne une teinte verte, symbole de renaissance à l'instar des jeunes pousses qui se dressent sur le limon après les crues du Nil. Mais à la fin de l'Ancien Empire, les pyramides royales en perdent l'exclusivité et dès la Première Période intermédiaire, les particuliers s'approprient des brides du texte qu'ils font inscrire à l'intérieur de leur sarcophage. Ces textes des sarcophages sont repris en partie dans le livre des morts. Inscrit sur papyrus, le texte sera alors déposé dans la tombe du défunt durant toute la Basse époque.
Notes et références
- Éric Guerrier, Les pyramides, Éditions Cheminements, (lire en ligne), p. 430
- Vito Maragioglio et Celeste Rinaldi, L'Architettura delle Piramidi Menfite, 1963-1977, Parte III, planche 10
- Pierre Tallet, « Les papyrus de la Mer Rouge I, le journal de Merer (papyrus Jarf A et B) », mémoires publiés par l'Institut français d'archéologie orientale (MIFAO), Le Caire, 2017. Ce lot de papyrus, découvert sur le site de Ouadi el-Jarf lors de la campagne de fouilles de 2013 de Pierre Tallet, donne des indications sur plusieurs éléments du chantier royal des pyramides de Gizeh. Dans ce lot, le contremaître Merer dirigeant une équipe de bateliers et de transporteurs, évoque notamment comment ils ont dû ouvrir des digues pour détourner l'eau du Nil en crue et creuser des canaux artificiels pour frayer un chemin aux bateaux chargés des blocs de pierre jusqu'au chantier.
- « Égypte : une pyramide de 3700 ans découverte près du Caire »
- Une nouvelle pyramide découverte en Égypte par des archéologues belges RTBF, 21 février 2013.
Bibliographie
L'étude des pyramides a produit une quantité d'ouvrages dont voici une liste non exhaustive :
- En français
- Jean-Pierre Corteggiani, Les grandes pyramides : chroniques d'un mythe, Gallimard, , 128 p. (ISBN 9782070339419)
- Iorwerth Eiddon Stephen Edwards, Les pyramides d'Égypte, Livre de Poche ;
- Jean-Philippe Lauer, Le mystère des pyramides, Presses de la Cité, (ISBN 2-258-02368-8) ;
- Georges Goyon, Le secret des bâtisseurs des grandes pyramides, Pygmalion, ;
- Gilles Dormion et J.P. Goidin, Les nouveaux mystères de la Grande pyramide, Albin Michel, ;
- Gilles Dormion et J.P. Goidin, Nouvelle enquête Khéops, ERC, ;
- Christian Jacq, Le voyage aux pyramides, Perrin, ;
- Otto Muck, Chéops et la grande pyramide, Payot ;
- G. Cantu, Le mystère des pyramides, De Vechi, ;
- Guy Gruais et Guy Mouny, Le grand secret des pyramides de Guiseh, Monaco/Paris, Le Rocher, , 235 p. (ISBN 2-268-01329-4) ;
- Claude Cetekk, Nous avons bâti les pyramides, Interlivres, ;
- François Xavier et Thierry Enel, La bible de pierre, Robert Laffont, ;
- Jean-François Sers, Le secret de la pyramide de Khéphren, Le Rocher, ;
- Mario Salvador, L'architecture, des pyramides au gratte-ciel, Pygmalion ;
- G. Barbarin, Le secret de la grande pyramide, Adyar, ;
- G. Barbarin, L'énigme du grand Sphinx, Adyar, ;
- Guy Rachet, L'Égypte mystique et légendaire, Sand, ;
- Matila C. Ghika, Esthétique des proportions dans la nature et dans les arts, Le Rocher, ;
- Matila C. Ghika, Le nombre d'or, Gallimard ;
- Manuel Minguez, Les Pyramides d'Égypte, Le secret de leur construction, ;
- Manuel Minguez, Des Pyramides aux Obélisques, Le secret des bâtisseurs Égyptiens, ;
- Magnifiques pyramides et sphinx mystérieux, collections Atlas.
- Eric Guerrier, Le principe de la pyramide égyptienne, Robert Laffont, ;
- Eric Guerrier, Les pyramides - L'enquête, Cheminements, ;
- Maxime Arnaise et Théry Boulé, Champolion et les Pyramides, ;
- En allemand
- Mohammed Z. Goneim, Die verschollene Pyramide, Neuauflage, (ISBN 3-8334-6137-3) ;
- Zahi Hawass, 'Die Schätze der Pyramiden, Weltbild-Verlag (ISBN 3-8289-0809-8) ;
- Peter Jánosi, Die Pyramiden. Mythos und Archäologie, München, Verlag C.H. Beck, (ISBN 3-406-50831-6) ;
- Jean-Philippe Lauer, Das Geheimnis der Pyramiden, München, Herbig Verlag, (ISBN 3-8118-3387-1) ;
- Mark Lehner, Das erste Weltwunder, Londres, ;
- Mark Lehner, Das Geheimnis der Pyramiden in Ägypten (ISBN 3-572-01039-X) ;
- Alberto Siliotti, Pyramiden - Pharaonengräber des Alten und Mittleren Reiches, Karl Müller Verlag (ISBN 3-86070-650-0) ;
- Rainer Stadelmann, Die ägyptischen Pyramiden, Darmstadt, 1985/1997 ;
- Miroslav Verner, Die Pyramiden, Prague, ;
- Armin Wirsching, Die Pyramiden von Giza - Mathematik in Stein gebaut: Stationen der Sonne auf ihrem Lauf durch das Jahr, Verlag Books on Demand, Norderstedt 2. erweiterte Auflage, (ISBN 978-3-8370-2355-8).
Voir aussi
Articles connexes
- Pyramides nubiennes
- Pyramides de Mésoamérique
- Pyramides chinoises
- Textes des pyramides
Liens externes
- (en) Pyramides et mastabas sous les IIIe et IVe dynasties
- Vidéo (en) sous-titré (es) Comment les pyramides furent construites?