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Noblesse italienne

La noblesse italienne (en italien : nobiltà italiana) désigne l'ensemble des familles nobles ou anoblies depuis le Moyen Âge dans les différents États souverains de la péninsule et des îles italiennes, et reconnues par le royaume d'Italie de sa fondation en 1861 à son abolition en 1946.

Depuis cette date et la proclamation de la République, la noblesse italienne n'a plus d'existence juridique. Les différents titres encore en usage ne le sont que par courtoisie et ne bénéficient d'aucune reconnaissance légale, à l'exception de certains titres accordés par la papauté.

Histoire

Des noblesses parallèles, issues des États italiens pré-unitaires

Carte de l'Italie en 1494.

Dans les années précédant le Risorgimento et l'unification en un seul royaume d'Italie en 1861, la péninsule est divisée en plusieurs États appelés États pré-unitaires :

Cependant, au cours des siècles précédents, de très nombreuses entités étatiques s'étaient formées et avaient disparu dans la péninsule. On peut ainsi par exemple citer la seigneurie de Milan, le duché de Ferrare, la république de Sienne ou celle d'Ancône.

Depuis la Renaissance et jusqu'au XVIIIe siècle, l'Italie abrita donc une myriade de familles nobles, évoluant avec différentes réglementations, différentes traditions, et qui s'étaient hissées au sommet de la hiérarchie sociale par différents biais : fonctions judiciaires, politiques, religieuses, militaires ou commerciales.

La parenthèse impériale : la noblesse du royaume napoléonien

Après la fondation du royaume d'Italie en 1805, plusieurs personnalités italiennes reçoivent un titre de noblesse concédé par Napoléon Ier. Il convient de distinguer les citoyens du Piémont et de Ligurie, qui dépendaient de l'empire français, et les sujets du royaume de Naples, État vassal et sous domination impériale. Afin de différencier ces titres italiens de ceux de l'empire, ceux-ci n'étaient pas suivi de la qualification de l'Empire, mais du Royaume (sous-entendu d'Italie).

La noblesse dans le royaume d'Italie (1861-1946)

Les grandes armes du royaume d'Italie.

Le nouveau royaume d'Italie, après avoir uni les États italiens, chercha à unifier les noblesses en une aristocratie nationale et uniformisée. Cette tentative (dont le succès fut seulement partiel) passa par une législation nobiliaire, comportant notamment une réglementation autour de la succession masculine (quand bien même il était auparavant possible que d'anciens titres soient hérités en lignée matrilinéaire), mais également par une reconnaissance de la part du roi d'Italie de certains titres conférés par François II, ancien monarque des Deux-Siciles.

Malgré ces concessions à l'ordre ancien, lorsque Victor-Emmanuel II s'empare de Rome en 1870, plusieurs familles de la noblesse romaine choisissent de maintenir leur allégeance au souverain pontife : on les désigne sous le nom de noblesse noire (Nobiltà nera). Parmi ces familles on trouve notamment les Colonna, Orsini, Pallavicini, Borghèse, Odescalchi, et Boncompagni-Ludovisi.

Au-delà des noblesses préexistantes à leur royaume, les rois d'Italie anoblirent de nombreuses personnalités éminentes, souvent sur nomination du président du conseil et avec l'approbation de la couronne.

On trouve ainsi plusieurs titres de victoire, attribués à des militaires :

Sous Mussolini, plusieurs titres sont également attribués à des personnalités proches du parti fascite, comme :

  • le physicien et inventeur Guglielmo Marconi, titrĂ© marquis Marconi en 1924
  • le journaliste et homme politique Ettore Tolomei, titrĂ© comte de la Vetta en 1937
  • l'homme politique Dino Grandi, titrĂ© comte de Mordano en 1937
  • l'un des nĂ©gociateurs des accords du Latran, Francesco Pacelli, titrĂ© de façon posthume prince Pacelli en 1939, lorsque son frère accĂ©da au trĂ´ne de Saint-Pierre sous le nom de Pie XII.

L'abolition de la noblesse

En 1946, au terme d'un référendum, la monarchie est abolie et la république italienne est proclamée. Conformément à la constitution adoptée en 1948, les titres de noblesse, quoique toujours en usage, ne sont plus reconnus légalement. En 1967, un jugement a définitivement établi que la législation héraldique et nobiliaire du royaume d'Italie ne saurait être reconnue comme loi de la république.

Quelques qualifications ou prédicats reconnus avant 1922 peuvent subsister comme adjonctions aux patronymes dans certains documents légaux. Le titre du chef d'une famille noble est cependant toujours accordé à l'ensemble de ses descendants comme titres de courtoisie.

Par ailleurs, l'article 42 des accords du Latran de 1929 prévoit une reconnaissance par l'Italie de tous les titres créés par le pape non seulement avant cette date, mais également de tous les titres conférés à des citoyens italiens par le Saint-Siège à l'avenir.

Hiérarchie nobiliaire italienne

Italien Traduction
Masculin FĂ©minin Masculin FĂ©minin
Re d'Italia Regina d'Italia Roi d'Italie Reine d'Italie
Principe Principessa Prince Princesse
Duca Duchessa Duc Duchesse
Marchese Marchesa Marquis Marquise
Conte Contessa Comte Comtesse
Visconte Viscontessa Vicomte

(titre rare en Italie)

Vicomtesse
Barone Baronessa Baron Baronne
Signore Signora Seigneur

(Sardaigne et Sicile)

Seigneuresse

(Sardaigne et Sicile)

Patrizio Patrizia Patricien Patricienne
Cavaliere ereditario Dama Chevalier héréditaire Dame
Nobile, Nobiluomo Nobile, Nobildonna Gentilhomme Noble dame

Les noblesses italiennes

Noblesse des Deux-Siciles

Malgré la partition survenue en 1282 après les Vêpres siciliennes, le royaume fondé en 1130 par Roger II de Hauteville sous le nom de royaume de Sicile, a longtemps compris la partie ultérieurement désignée sous le nom de royaume de Naples. Lorsqu'ils sont distincts l'un de l'autre, on parle des :

  • Regnum Siciliae ultra Pharum, c'est-Ă -dire « royaume de Sicile au-delĂ  du Phare », « Sicile ultĂ©rieure » ou « Sicile insulaire » pour le royaume de Sicile
  • Regnum Siciliae citra Pharum, c'est-Ă -dire « royaume de Sicile en-deçà du Phare », « Sicile citĂ©rieure » ou « Sicile pĂ©ninsulaire » pour le royaume de Naples.

Ces royaumes ne seront formellement réunis sous le nom de royaume des Deux-Siciles qu'en 1816, à l'initiative du roi Ferdinand Ier.

La Sicile médiévale

Le palais des Normands, siège du pouvoir royal à Palerme.

Romains, Byzantins et Sarrasins importèrent tour à tour différents éléments de leurs structures aristocratiques en Sicile, mais ce n'est cependant qu'avec la conquête normande entamée en 1061, que la noblesse sicilienne et son système féodal s'ancrèrent dans ces territoires. Les différentes puissances qui régnèrent par la suite sur ce royaume (Normands, Souabes, Angevins, Aragonais, Espagnols, Français...), introduisirent certaines particularités et traditions dans les lignages nobiliaires.

Sous domination normande

Les chevaliers normands ayant pris part à la conquête furent récompensés de leur loyauté et de leurs services militaires par Roger Ier de Hauteville, qui leur octroya des domaines. Dès le début du XIIe siècle, le Catalogus Baronum (peut-être modelé sur le dîwân al-majlis, un document des Fatimides) recense les vassaux normands de la région, leurs possessions, leurs droits et devoirs féodaux. Cette noblesse implantée en Italie méridionale et en Sicile se heurte et se mêle à une population autochtone, certes majoritaire mais comprenant de nombreux groupes humains, d'origines, de cultures et de religions diverses : Grecs, Byzantins, Lombards d'Italie méridionale (la Langobardia Minor[1]), Arabo-berbères (en Sicile), Chrétiens (Catholiques et Orthodoxes), Juifs, Musulmans, etc. Plusieurs familles se lient ainsi à des lignages de vieille noblesse lombarde, issus du duché de Bénévent et des principautés de Salerne et de Capoue, ainsi qu'avec la famille ducale de Naples (d'origine grecque).

Sous la domination normande, le titre de seigneur (signore) correspondait au plus haut rang de noblesse. Si la baronnie est fréquemment mentionnée en Sicile dès le XIVe siècle, ce n'est qu'au XIXe siècle que ces signori seront formellement désignés sous le titre de barons. Au fil des siècles, les familles de l'aristocratie sicilienne obtinrent des titres plus prestigieux. Au XVIIIe siècle, les titres de prince, duc et marquis sont fréquents dans des lignées dont les ancêtres ne portaient que les titres de seigneurs ou de barons. Les titres de comte et chevalier sont également en usage dans la noblesse sicilienne.

Si certaines familles adoptèrent les principes de succession lombards (division du patrimoine entre les héritiers mâles), la plupart de ces lignages pratiquèrent la primogéniture masculine, coutume franque, qui permis aux domaines d'être préservés dans leur intégrité à travers les siècles. Parmi ces familles d'origine normande, on trouve les Chiaromonte, les Gravina, les Guarini, les Montaperto ou les Sanseverino.

Des Souabes aux Angevins

Turbulente envers le pouvoir royal, la noblesse normande survit à l'extinction de la maison de Hauteville, mais est durement réprimée dans les années 1190, au moment où la maison de Hohenstaufen s'empare du pouvoir (nombreux massacres sous le règne d'Henri le Cruel). Bon nombre de ces familles se soumettent aux nouveaux maîtres souabes, conservant ainsi leurs biens, à l'image des Filangieri, des Della Marra ou encore des Sanframondo.

Les chevaliers de Charles d'Anjou à la bataille de Bénévent, en 1266.

Lors de la conquête angevine, plusieurs nobles français et provençaux accompagnent Charles d'Anjou à Naples et en Sicile. Investi en 1265 de la couronne, Charles s'entoure d'une cour et d'un gouvernement francisés, réorganise les structures politiques, économiques et sociales du royaume, et applique un système féodal sur le modèle français, centré sur l'aristocratie et la seigneurie. On assiste ainsi à des inféodations et à des mutations de bénéficiaires des fiefs au profit des chevaliers français[2]. Cette situation, associée à la pression fiscale et à une administration rigoureuse, conduira aux Vêpres siciliennes, à la libération de la tutelle angevine des Siciliens et à la partition du royaume[3].

Toutefois, Charles favorise l'implantation et l'enracinement des chevaliers provençaux dans son royaume, particulièrement dans le Mezzogiorno. Outre les mariages avec des Italiennes, le pouvoir royal facilite les déclaration de décès, les enquêtes et recherches d'héritiers, la reprise momentanée du fief par l'administration, l'inventaire des richesses, le renforcement des titres de propriété, la pratique successorale de la primogéniture[4]... Parmi les lignées d'origine française s'étant établies en Italie méridionale sous les Angevins, on trouve les d'Artus, les Caldora, les Del Balzo (maison des Baux), les della Gatta, les della Leonessa, le de' Monti, les Ponziaco ou encore les Stendardo (famille L'Estendart).

Autres noblesses

Nom de famille Armoiries
Blanchetti
Armes de la famille Blanchetti.
Armes de la famille Blanchetti.
Cossa
Armes de la famille Cossa.
Pignatelli
Armes de la famille Pignatelli.
Schiano-Lomoriello
Armes de la famille Schiano-Lomoriello.
Armes de la famille Schiano-Lomoriello.

Noblesse florentine

La noblesse florentine désigne à la fois la noblesse présente dans la ville de Florence et celle dans le Grand-duché de Toscane.

La classe sociale nobiliaire est réorganisée le par une loi promulguée à Vienne, la Toscane étant en effet passée quelques années plus tôt entre les mains de l'empire d'Autriche. Sur la base des principes d'admission dans l'Ordre de Saint-Étienne, pape et martyr, principal ordre honorifique toscan, il est établi que la qualité de noble peut être réclamée par toutes les familles possédant un fief, appartenant à un ordre nobiliaire, titulaire d'un diplôme de noblesse ou encore comptant parmi leurs ancêtres un membre ayant exercé la charge de gonfalonnier, titre du chef d'un gouvernement, dans une des patries nobles de Toscane (c'est-à-dire dans les villes de Florence, de Sienne, de Pise, de Pistoia, d'Arezzo, de Volterra, de Cortone, de Sansepolcro, de Montepulciano, de Colle di Val d'Elsa, de San Miniato, de Prato, de Livourne ou de Pescia)[5].

La noblesse florentine se sépare alors entre la classe des patriciens (familles reconnues nobles avant 1532, appartenant à l'Ordre de Saint-Étienne, pape et martyr et résidant dans une des patries nobles) et la classe des nobles simples (petite noblesse, sénateurs ou commandeurs). Au total, 267 familles appartiennent à la noblesse florentine parmi lesquels on retrouve par exemple la famille Bonaparte dont descend l'empereur Napoléon Ier ou encore la famille Benso dont descend Camillo Cavour, considéré comme le « Père de la patrie italienne ».

Familles nobles florentines

Sur les 267 familles de la noblesse florentines ne sont citées ici que certaines des familles référencées sur Wikipédia[6].

Noblesse milanaise

Jean Galéas Visconti, premier duc de Milan.

À Milan, le premier registre de lignées nobles est le « Matricula nobilium familiarum Mediolani », constitué par Ottone Visconti et daté du 20 avril 1377. N'y sont cependant inscrites que les nobles familles milanaises ayant soutenu la maison Visconti dans sa conquête du pouvoir : il s'agit donc d'une liste politique, permettant d'établir quelles sont les familles les plus loyales à leur autorité.

À partir du 5 septembre 1395 et l'érection de la seigneurie en duché de Milan, les Visconti obtiennent pleinement le droit d'accorder la noblesse. Ceux-ci, puis leurs successeurs de la maison Sforza, favorisèrent le développement d'une noblesse urbaine, au service du pouvoir ducal et de sa puissance militaire. Les familles nobles de cette époque jouèrent un rôle fondamental dans le système politique du duché, sans jamais parvenir à affaiblir l'autorité du souverain.

La plupart des familles patriciennes milanaises remontent à cette période ducale : au cours des siècles suivants, une distinction s'établira entre la noblesse accordée par les ducs de Milan et celle concédée par les puissances étrangères dominant la cité (France, Espagne et Autriche).

Familles princières romaines

Ne sont citées ici que les familles de la noblesse pontificale romaine possédant un titre de prince ou de duc (plusieurs de ses familles font aussi partie de la noblesse florentine, de la noblesse milanaise et de la noblesse napolitaine).

A
B
C
D
F
  • Prince Fontana
G
L
  • Prince Lante
  • Duc puis Prince Luzza
M
  • Prince Magnabosco
  • Prince Massimo
  • Duc Massimo
  • Prince Mattei
O
P
R
S
T
V

À ces familles s'ajoutent des princes de la noblesse romaine qui n'ont pas obtenu leurs titres princiers du pape mais qui sont tout de même très proche du pouvoir pontifical (en donnant plusieurs cardinaux et en appartenant au patriciat romain) : les Sforza Cesarini, les Giustiniani, les Lancellotti et les Cenci Bolognetti (dont était issu le pape Jean X).

Le patriciat génois

Dès les XIIIe et XIVe siècles, en réponse aux difficultés économiques rencontrées par la république génoise, se reconstituent le modèle de la compagna et de l'albergo. Ce dernier était une maison dans laquelle des membres de la compagna devaient descendre et être présents un certain temps dans l'année pour tenir leurs engagements. Les familles qui entraient dans un albergo prenaient souvent le nom de celui-ci qui était issu de la plus puissante famille comme les Grimaldi ou les Doria.

Au cours du XVIe siècle, après la révolte anti-française de 1528 déclenchée par Andrea Doria et soutenue par l'Espagne de Charles Quint, la république entrepris une série de réformes constitutionnelles (lois de 1528, 1548 et 1575) établissant un régime aristocratique qui devait durer jusqu'en 1797. Dès la réforme de 1528, l'appartenance à un albergo devint obligatoire. Dans les faits, les alberghi deviennent ainsi de véritables registres de noblesse reconnus par le gouvernement du doge. Les grandes familles de la noblesse génoise sont sommées de s'agréger en 28 alberghi qui seront seules à pouvoir exercer les charges du gouvernement : ces nouvelles entités ne sont donc plus des rassemblements de familles volontaires mais des divisions politiques de droit public.

Cette réglementation est cependant de courte durée : le 10 mars 1576, de nouvelles lois sont publiées dans l'église Santa Croce de Gênes. Celles-ci abolissent les alberghi : les familles nobles reprennent leur nom original et s'inscrivent au Libro d'oro de la noblesse, (Liber aureus nobilitatis Janue) demandé par Andrea Doria dès 1528.

Le patriciat vénitien

Le doge Leonardo Loredan et quatre de ses fils, peints par Giovanni Bellini.

La Sérénissime subdivisait la société vénitienne en trois catégories : les patriciens qui occupaient le sommet de la hiérarchie, les citoyens et les étrangers. Les membres de l'aristocratie dirigeant la république portaient le titre de patrizio, qui était accolé au nom sous la forme N.H. (Nobil Homo), ou N.D. (Nobildonna). Porter le titre de patricien vénitien était un grand honneur et plusieurs souverains et princes européens, ainsi que des familles nobles étrangères, réclamèrent et obtinrent ce prestigieux titre.

Les familles de la noblesse se sont d'abord distinguées en Case vecchie (« maisons anciennes ») et Case nuove (« maisons nouvelles »), les premières étant traditionnellement reconnues pour avoir élu le premier doge en l'an 697. Les Case nuove n'en étaient pas moins d'importance, et plusieurs d'entre elles eurent une influence majeure sur l'histoire de la république. Les familles se subdivisaient également en d'autres catégories :

  • les « maisons ducales », ayant donnĂ© un doge Ă  la rĂ©publique,
  • les « maisons les plus nouvelles » (Case nuovissime),
  • les « maisons d'argent », souvent de très prospères lignĂ©es de propriĂ©taires terriens ou bourgeois, enrichies par le commerce,
  • les patriciens non-vĂ©nitiens.

Bien qu'il y ait eu un grand nombre de familles nobles à travers les territoires sous domination vénitienne, la république demeurait dans les faits dirigée par une oligarchie d'environ 20 à 30 familles établies dans la cité des doges : celles-ci prenaient part aux élections, tenaient les offices politiques et militaires, et gouvernaient l'État. Il s'agissait principalement de famille marchandes, tirant l'essentiel de leur immense fortune du négoce avec l'Orient. Parmi elles on peut notamment citer : les Contarini, les Cornaro, les Dandolo, les Giustiniani, les Loredan, les Mocenigo, les Morosini et les Venier.

Galerie

Références

  1. C'est-à-dire la « Petite Langobardie » ou « Petite Lombardie ».
  2. Sylvie Pollastri, « Le Liber donatium et la conquête angevine du royaume de Sicile (1268-1281) », Mélanges de l'école française de Rome, vol. 116, no 2,‎ , p. 657–727 (DOI 10.3406/mefr.2004.9339, lire en ligne, consulté le )
  3. Julien Théry, « Les Vêpres Siciliennes », dans Trente nuits qui ont fait l’histoire, Paris, Belin, (lire en ligne), p. 89-103.
  4. Sylvie Pollastri, « La noblesse provençale dans le royaume de Sicile (1265-1282) », Annales du Midi, vol. 100, no 184,‎ , p. 405–434 (DOI 10.3406/anami.1988.2190, lire en ligne, consulté le )
  5. (it) AA. VV., Deputazione sopra la nobiltĂ  e cittadinanza, Florence, .
  6. (it) AA. VV., Libro d'oro della nobiltĂ  di Firenze, vol. 1, 2, 3 et 4, Florence, .
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