Accueil🇫🇷Chercher

Giovanni Bellini

Giovanni Bellini dit Giambellino et, en vénitien, Zambellin (né à Venise, entre 1425 et 1433 - Venise, ), est un peintre italien de la Renaissance, considéré comme le précurseur de l'école vénitienne, dont l'œuvre marque la rupture définitive avec le style gothique, par son attachement à la rigueur géométrique, à travers des peintures qui effacent la différence entre monde sacré et profane.

Giovanni Bellini
Buste de Giovanni Bellini Ă  Venise
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Pseudonyme
Giambellino
Activité
Maître
Élève
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
A influencé
Famille
Bellini family (d)
Père
Fratrie
Gentile Bellini
Nicolosia Bellini (d)
Parentèle
Andrea Mantegna (beau-frère)

Fils ou peut-être frère de Iacopo Bellini (1400-1470), Giovanni Bellini incarne avec un talent extraordinaire l’esprit de la Renaissance italienne, mais toujours d’une manière adaptée aux traditions et aux goûts du milieu local.

Biographie

Giovanni Bellini naît à Venise, ville dans laquelle il révèle petit à petit son art, pour finalement être reconnu comme le plus grand des Bellini.

Naissance et famille

La date de naissance de Giovanni Bellini a longtemps fait l'objet de controverses chez les historiens de l'art, les estimations variant entre 1425 et 1440. L'interprétation des rares documents indiquait que Giovanni était le fils de Jacopo et le frère de Gentile Bellini. Or, en 2013, Daniel W. Maze, en retournant aux sources, a avancé l'hypothèse que Giovanni était non pas le fils mais le demi-frère de Jacopo Bellini, fils de Nicolo Bellini, et donc oncle de Gentile. La nouvelle interprétation d'un acte notarié daté de 1440 vient confirmer son hypothèse. D'après lui, Giovanni serait ainsi né entre 1425 et 1428 et aurait été adopté par son demi-frère, Jacopo[1].

Les apprentissages

C’est dans l’atelier de Jacopo que Giovanni apprend son métier de peintre. Il fait par la suite connaissance avec le milieu savant et novateur de Padoue, et ce à travers l’art de son beau-frère Andrea Mantegna, qui épouse sa sœur Nicolosia Bellini en 1453, et qui devait le marquer profondément. Plus tard, le coloris de Giovanni est plus profond, plus homogène et joue déjà un grand rôle dans la représentation du relief. Il y a plus d’humanité dans les sentiments exprimés, tendresse, joie ou douleur. La nature est représentée, ce qui est nouveau : souvent les compositions se détachent sur un fond de paysage où l’on reconnaît la campagne ou les collines de Vénétie.

Les premiers ouvrages sont des petits panneaux peints alors qu’il n’a que 21 ans, telle la Pietà, qui groupe, selon un thème fréquent chez les Bellini, les figures de la Vierge, de Saint Jean l’Évangéliste et du Christ au Tombeau. On peut dater de la même année la Transfiguration et le Christ au mont des Oliviers. C’est à 31 ans que Giovanni commence à multiplier les variations sur un thème qu’il ne cessera d’exploiter : celui de la Vierge à l’Enfant.

La maturité

S’étant fait connaître par ces ouvrages, il se voit confier lors de ses 36 ans, des travaux plus ambitieux. Ainsi, le polyptyque de saint Vincent Ferrier est une des grandes entreprises de Giovanni.

C’est entre 1470 et 1475 que Bellini doit se rendre à Rimini pour peindre le retable de San Francesco qui marque un tournant capital dans sa carrière. Les années suivantes donneront à Bellini l’épanouissement de ses moyens. Cette période est celle de l’équilibre entre la forme et les couleurs, plus belles les unes que les autres.

Un climat spirituel se fait ressentir et une certaine poésie émane du paysage. Son importance est primordiale dans plusieurs panneaux peints entre la 46e et 56e année du peintre, tels le Saint François recevant les stigmates et la lumineuse Transfiguration ; plus tardive est l’Allégorie mystique des Offices.

Les grands retables

  • Retable de San Giobbe, huile/ bois 1487, 471 Ă— 258 cm. Gallerie dell' Accademia
    Retable de San Giobbe, huile/ bois 1487, 471 Ă— 258 cm. Gallerie dell' Accademia
  • Reconstitution: retable de San Giobbe, huile/ bois 1487, 471 Ă— 258 cm, sur son autel. Tableau : Gallerie dell' Accademia
    Reconstitution: retable de San Giobbe, huile/ bois 1487, 471 Ă— 258 cm, sur son autel. Tableau : Gallerie dell' Accademia [2]
  • Triptyque de Sa. Maria dei Frari, 1488. Huile / bois, dans son cadre,
    Triptyque de Sa. Maria dei Frari, 1488. Huile / bois, dans son cadre[3],
  • La Vierge et l'Enfant avec quatre saints  dans le contexte de son autel d'origine, 1505. Huile/ bois (transposĂ©e sur toile) 500 Ă— 235 cm. San Zaccaria, Venise
    La Vierge et l'Enfant avec quatre saints dans le contexte de son autel d'origine, 1505. Huile/ bois (transposĂ©e sur toile) 500 Ă— 235 cm. San Zaccaria, Venise

Vers 1480 et pour une période de 10 ans, Bellini peint pour des églises vénitiennes deux de ses grands retables. Pour exemple, le retable de San Giobbe représente six figures de saints encadrant une Vierge à l’Enfant assise sur un trône au bas duquel jouent trois anges musiciens.

En cette même année, Bellini reprend le thème vénitien de la conversation sacrée avec la Madone des Frari, encore en place à l’église des Frari à Venise, et dans laquelle on retrouve également l’Assomption du Titien.

Vers la fin du siècle, la clientèle de Bellini lui fait peindre de nombreuses madones de petit format. Le thème de la conversation sacrée revient dans plusieurs tableaux.

Le contact avec la jeune génération (Giorgione et Titien)

Repoussé à l’idée de reprendre les formules qui lui avaient assuré le succès, Bellini sait renouveler son inspiration et son langage, tirant profit de ses contacts avec de jeunes peintres tels que Giorgione et Titien. C’est ainsi que le Baptême du Christ lie plus étroitement visages et paysages, les tons chauds prédominent. En 1513 Giovanni Bellini signe le Saint Jérôme lisant avec saint Christophe et saint Louis de Toulouse (Église San Giovanni Grisostomo, Venise), l’influence de Titien s’y affirme, tout comme dans l’Ivresse de Noé.

L’année suivante, Bellini aborde le domaine mythologique avec le Festin des Dieux que Titien a remanié plus tard.

C’est aux dernières années du peintre qu’appartient quelques-uns de ses plus beaux portraits, comme celui du doge de Venise, Leonardo Loredano, et le présumé Pietro de Hampton Court.

Bellini ne fait peut-être pas figure de révolutionnaire, mais le retentissement de son œuvre est capital. Aux autres peintres vénitiens, il enseigne l’épanouissement de la forme, les ressources de la couleur au sens de colorito, le goût de la nature et l’expression du sentiment. Dans son atelier, il forme de nombreux élèves, dont certains vont travailler sur la terre ferme (en dehors de Venise). Dans la première moitié du XVIe siècle, beaucoup de peintres subiront encore l’attrait de sa manière.

Le processus pictural

  • Le colorito: Les VĂ©nitiens n'utilisent pas le terme colore ; ils lui prĂ©fèrent celui de colorito : le processus qui met en Ĺ“uvre, par les jeux des pinceaux, et autres outils de peintre, des matières picturales plus ou moins colorĂ©es, opaques ou transparentes. Il faut donc bien se reprĂ©senter l'aspect final d'une zone picturale, non comme une « couleur », mais comme le rĂ©sultat d'un travail de peinture, le rĂ©sultat d'un ensemble d'opĂ©rations.
  • Le tonalisme : Stefano Zuffi[4] dĂ©crit ainsi le « tonalisme » qu'emploient Bellini et les peintres vĂ©nitiens de cette Ă©poque (Giorgione, Titien, Sebastiano del Piombo…) comme « une technique picturale basĂ©e sur l'emploi de fines couches de couleur superposĂ©es qui se fondent doucement dans l'atmosphère ambiante » de la scène reprĂ©sentĂ©e.
L'usage de la peinture à l'huile à Venise est d'abord connue par les peintures des primitifs flamands qui sont commercialisées et circulent en Italie comme ailleurs en Europe avec le même succès au XVe siècle. En 1475-76, le passage d'Antonello de Messine séduit alors par le fondu de sa peinture à l'huile et l'espace clair qu'il introduit dans la peinture de dévotion. Giovanni Bellini va s'emparer de cette matière picturale vers 1480 pour en développer tous les effets de fondu et de transparence dans la représentation des effets atmosphériques et d'harmonie colorée propre à un moment du jour, comme on le perçoit plus qu'ailleurs dans la lumière de Venise et de sa lagune. Il met cette méthode en pratique vers 1480, et d'une manière spectaculaire dans L'Extase de saint François (1480-1485).
  • Le dessin : Les Ă©tudes techniques exposĂ©es en 2006[5] ont montrĂ© que des dessins sous-jacents sont visibles au moins sur La Vierge et l'Enfant bĂ©nissant (1487) et sur la Jeune Femme Ă  sa toilette (1515). Ces indications sont prĂ©cises mais schĂ©matiques dans le cas du tableau de 1487, elles sont beaucoup plus nuancĂ©es et très rigoureusement utilisĂ©es ensuite, pour l'application d'une couche grise en 1515. Il a Ă©tĂ© remarquĂ© que les dĂ©tails faciaux et les bras de la Jeune Femme Ă  sa toilette apparaissent sous la forme d'un trait prĂ©sentant un certain grain qui pourrait correspondre Ă  un transfert : le papier du dessin initial Ă©tant noirci au dos, le transfert se fait ainsi Ă  la perfection.
  • Les textures : Pour ce qui est de la peinture elle-mĂŞme dans les dernières toiles de Bellini, l'exposition de 2006 distingue deux pratiques. De nombreuses peintures de Bellini portent dans la prĂ©paration et dans les effets de surface des empreintes de doigt qui crĂ©ent des textures. Mais dans la Jeune Femme Ă  sa toilette, en dehors des chairs du corps et des bras, une texture granuleuse a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  la brosse. Cette couche d'un gris opaque a Ă©tĂ© passĂ©e jusqu'aux bords du dessin sous-jacent. La juxtaposition des chairs lisses comme le marbre et de zones texturĂ©es, pour les tissus, est un choix artistique rendu possible par l'usage d'un mĂ©dium Ă  sĂ©chage lent. Et comme on a pu remarquer des ruptures dans le dessin sous-jacent, il semblerait que Bellini ait procĂ©dĂ© en deux temps. D'abord il a utilisĂ© un premier tracĂ© pour limiter les zones rĂ©servĂ©es Ă  la couche grise texturĂ©e. Puis il a tracĂ©, sur la couche grise, les plis qui sont dans le quart gauche de la toile. Dans les dernières Ă©tapes de la rĂ©alisation il a accentuĂ© certains contours par des lignes incisĂ©es dans la peinture fraĂ®che, comme il aurait pu le faire avec l'extrĂ©mitĂ© du manche d'un pinceau. Enfin il a utilisĂ© un compas pour tracer le miroir, puis incisĂ© les tracĂ©s des contours du cadre afin d'en dĂ©finir la forme avec la plus grande prĂ©cision.

Ĺ’uvres

Ă€ Venise

Œuvres conservées à Venise[6]

Gallerie dell'Accademia
  • Madone trĂ´nant adorant l'Enfant dormant 1475, bois, 120 Ă— 65 cm.
  • Madone Contarini (Notre-Dame du pouce), première moitiĂ© des annĂ©es 1480, bois, 60 Ă— 78 cm, offert par Girolamo Contarini.
  • Vierge aux chĂ©rubins rouges, 1485, bois, 77 Ă— 60 cm. Provient de la Scuola della CaritĂ .
  • Vierge aux arbrisseaux, 1487, bois, 71 Ă— 58 cm
  • Madone Ă  l'Enfant entre saint Paul et saint Georges, bois, 68 Ă— 88 cm
  • AllĂ©gories (meuble de toilette ?), 1490, bois
    • MĂ©lancolie, bois, 34 Ă— 22 cm,
    • Prudence ou VanitĂ©, bois, 34 Ă— 22 cm
    • Bacchus, bois, 32 Ă— 22 cm,
    • Envie ?, bois, 34 Ă— 22 cm
    • Fortuna Inconstans
  • La Vierge Ă  l'Enfant entre sainte Catherine et sainte Marie Madeleine, v. 1490-1495, bois, 107 Ă— 58 cm
  • Retable de saint Job (san Giobbe) ou La Sainte Conversation, v. 1497, huile sur bois, 471 Ă— 259 cm
  • Vierge Ă  l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et une sainte, dite aussi Sainte Conversation Giovanelli, avt 1504, bois, 54 Ă— 76 cm
  • PietĂ , dite PietĂ  Martinengo, vers 1505, bois, 65 Ă— 87 cm
  • Lamentation sur le Christ mort (vers 1515) toile, 444 Ă— 312 cm
  • Madone trĂ´nant adorant l'Enfant dormant
    Madone trĂ´nant adorant l'Enfant dormant
  • Notre-Dame du pouce
    Notre-Dame du pouce
  • Madone Ă  l'Enfant entre saint Paul et saint Georges
    Madone Ă  l'Enfant entre saint Paul et saint Georges
  • La Vierge Ă  l'Enfant entre sainte Catherine et sainte Marie Madeleine
    La Vierge Ă  l'Enfant entre sainte Catherine et sainte Marie Madeleine
  • Sainte Conversation Giovanelli
    Sainte Conversation Giovanelli
  • PietĂ  Martinengo
    PietĂ  Martinengo
  • Lamentation sur le Christ mort
    Lamentation sur le Christ mort

Ailleurs en Italie

Allégorie sacrée (musée des Offices, Florence)

En Europe

L'assassinat de Saint Pierre de VĂ©rone (1509). Courtauld Gallery, Londres

Aux États-Unis

Les Larrons Dismas et Gestas, collection Alana, Newark (Delaware).

Ailleurs dans le monde

Notes et références

  1. (en) Daniel W. Maze, « Giovanni Bellini: Birth, Parentage, and Independence », Renaissance Quarterly, vol. 66, no 3,‎ , p. 783–823 (lire en ligne)
  2. Reconstitution photographique du retable de San Giobbe. Rendue cĂ©lèbre par la prĂ©dication de saint Bernardin de Sienne, et reconstruite en style Renaissance, reconsacrĂ©e en 1493 par l'architecte Pietro Lombardo avec cet autel. La Pala di San Giobbe (Retable de saint Job) de Giovanni Bellini, huile sur panneau de bois, 471 Ă— 258 cm, peinte selon les auteurs entre 1470 et 1500, est actuellement conservĂ©e aux Gallerie dell' Accademia Ă  Venise. La reconstitution est conforme au montage effectuĂ© dans Peter Humfrey 1996, p. 78.
  3. Cadre de bois probablement dessiné par Giovanni Bellini : Terizio Pignatti, Tout l'œuvre peint, 1969.
  4. Stefano Zuffi (trad. de l'italien), Petite encyclopédie de la Renaissance, Paris, Solar, , 430 p. (ISBN 978-2-263-04462-5), p. 202
  5. Expo 2006-2007, p. 287-288
  6. Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les musées de Venise, éditions Place des Victoires, (ISBN 978-2-8099-0019-4), p. 70-83
  7. Fondation Querini-Stampalia
  8. Pieta, Bergame
  9. « Musei Civici - Pinacoteca », sur malaspina.museicivici.pavia.it (consulté le )
  10. Madone Alzano
  11. Portrait du Louvre
  12. (en) John Murdoch, The Courtauld Gallery : Ă  Somerset House, Thames & Hudson, (ISBN 0-500-28091-6), p. 33
  13. Musée Thyssen-Bornemisza
  14. Musée Jacquemart-André
  15. Marc-Édouard Gautier (dir.), Splendeur de l'enluminure. Le roi René et les livres, Angers/Arles, Ville d'Angers / Actes Sud, , 416 p. (ISBN 978-2-7427-8611-4), p. 216-223 et 226-229
  16. (en) Fiche descriptive du Norton Simon Museum
  17. Carlo Falciani et Pierre Curie (dir.), La Collection Alana : Chefs-d'Ĺ“uvre de la peinture italienne, Bruxelles, Fonds Mercator, , 216 p. (ISBN 978-94-6230-154-2), p. 134-135, notice de Mattia Vinco
    Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition au musée Jacquemart-André du 13 septembre 2019 au 20 janvier 2020
  18. (en) Vincent Pomarède, Louvre Abu Dabhi : Album of the exhibition, Flammarion, , 55 p. (ISBN 978-2-08-133199-0), p. 29

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Oskar Batschmann, Giovanni Bellini, Londres, Reaktion Books, (ASIN B00MMQKQUY)
  • (en) David Allan Brown (directeur scientifique), Sylvia Ferino-Pagden (directeur scientifique) et Jaynie Anderson, Deborah Howard, Peter Humfrey and Mauro Lucco ; technical studies : Barbara H. Berrie, Louisa C. Matthew; Elke Oberthaler and Elizabeth Walmsley (Catalogue d'exposition 2006-2007), Bellini, Giorgione, Titian and the Renaissance of Venetian Painting, Washington, D.C. et Vienne, National Gallery of Art and Kunsthistorisches Museum, , 336 p. (ISBN 978-0-300-11677-9, lire en ligne)
  • (en) Rona Goffen, Giovanni Bellini, Yale University Press, , 352 p. (ISBN 978-0-300-04334-1, lire en ligne)
  • (de) Georg Gronau, Die kĂĽnsterfamilie Bellini, Bielefeld/Leipzig, Velhagen & Klasing, (OCLC 2085605)
  • (de) Georg Gronau, Spätwerke des Giovanni Bellini, Strasbourg, J. H. Ed. Heitz, (OCLC 2096547)
  • (de) Georg Gronau, Giovanni Bellini; des Meisters Gemälde in 207 Abbildungen, Stuttgart, Berlin, Deutsche Verlags-Anstalt, (OCLC 1265191)
    • (en) Giovanni Bellini, New York, E. Weyhe, 1930
  • Peter Humfrey (trad. de l'anglais), La peinture de la Renaissance Ă  Venise, Paris, Adam Biro, (1re Ă©d. 1995), 319 p. (ISBN 2-87660-175-3)
  • Anchise Tempestini, Giovanni Bellini, Gallimard, coll. « MaĂ®tres de l'art », , 196 p. (ISBN 978-2-07-011662-1)
  • (it) Giorgio Vasari, Le Vite,
  • (en) C. C. Wilson, Examining Giovanni Bellini : An Art "More Human and More Divine", Turnhout, Brepols, coll. « Taking Stock », , 393 p. (ISBN 978-2-503-53570-8)

Catalogues d'exposition

  • 1966 : Dans la lumière de Vermeer, Paris, musĂ©e de l'Orangerie, - (Fortuna Inconstans, Venise, Gallerie dell'Accademia de Venise)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.