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Virginia de Castiglione

Virginia Oldoïni[1], devenue Contessa di Castiglione par son mariage, est née à Florence le et morte dans le 1er arrondissement à Paris, le .

Virginia Oldoini
Comtesse de Castiglione
Image illustrative de l’article Virginia de Castiglione
La comtesse de Castiglione posant devant l'objectif de Pierre-Louis Pierson, dans les années 1860.

Biographie
Nom de naissance Marquise Virginia Elisabetta Luisa Carlotta Antonietta Teresa Maria Oldoini
Surnom La Castiglione
Naissance
Florence, Drapeau du Grand-duché de Toscane Grand-duché de Toscane
Décès
Paris 1er, Drapeau de la France France
Père Marquis Filippo Oldoini Rapallini
Mère Isabella Lamporecchi
Conjoint Comte Francesco Verasis di Castiglione
Liaisons Napoléon III
Enfants Comte Giorgio Verasis di Castiglione

Aristocrate piémontaise, missionnée par le ministre Cavour du roi de Piémont-Sardaigne pour devenir maitresse de l'empereur des Français Napoléon III, elle est également une figure des premières heures de la photographie.

La comtesse de Castiglione est qualifiée de « plus belle femme de son siècle »[2] - [3].

Biographie

Jeunesse

Elle est la fille unique du marquis Filippo Oldoïni Rapallini (né à La Spezia le , premier député de La Spezia au Parlement du royaume de Sardaigne en 1848 puis ambassadeur italien à Lisbonne) qui avait épousé en premières noces sa cousine Isabella Lamporecchi (fille de Luisa Chiari, danseuse de théâtre et du grand juriste Ranieri Lamporecchi de Florence). Elle reçoit l'éducation soignée typique de la petite noblesse piémontaise, apprenant l'anglais et le français rapidement, pratiquant la danse et la musique.

Consciente de sa beautĂ©, elle est surnommĂ©e La Perla d'Italia (La Perle d'Italie) alors que sa famille l'appelle « Nicchia Â». Elle Ă©pouse, le , Ă  l'âge de 16 ans (presque 17), le comte Francesco Verasis de Castiglione (1826-1867)[4], dont c'est le deuxième mariage et auquel elle donne le un fils prĂ©nommĂ© Giorgio (1855-1879). DĂ©laissĂ©e par un mari au caractère rĂ©servĂ© contrairement au sien et souvent appelĂ© auprès du roi, elle prend pour amant le jeune officier et ami d'enfance Ambrogio Doria puis son frère Marcello, ce qui crĂ©e des tensions dans le couple qui s'est installĂ© Ă  Turin[5].

Ă€ Paris, rue de Castiglione, et Ă  la cour de France

La comtesse de Castiglione par Gordigiani en 1862.

Quelques semaines après ses couches, aux fins de servir en secret les intérêts du roi de Sardaigne Victor-Emmanuel II (dont elle est devenue aussi la maîtresse) et l'unification de l'Italie, son cousin Camillo Cavour lui demande de se rendre à Paris pour que la jeune femme de 18 ans séduise l'empereur Napoléon III qui en a 47, afin d'influencer ses décisions politiques et obtenir l'appui du gouvernement français pour la création d'une Italie unifiée et indépendante. La comtesse rêvant de jouer un rôle politique accepte cette mission. Accompagnée de son mari et de son fils, elle arrive le 25 décembre à Paris, où ils s'installent au 10 rue de Castiglione.

Le la Castiglione est présentée à Napoléon III, en l'absence de l'impératrice Eugénie retenue par sa grossesse[6], lors d'un bal chez la princesse Mathilde[7], fille de Jérôme Bonaparte, dernier frère de Napoléon 1er.

La relation de la comtesse avec Napoléon III se matérialise dans le parc de Saint-Cloud au milieu du château de Villeneuve-l'Étang à Marnes-la-Coquette le . L'empereur et la comtesse étant mariés, le double adultère impérial fait scandale, et contraint le comte de Castiglione à se séparer de sa femme : ruiné par le train de maison luxueux dans leur hôtel parisien de la rue de Castiglione, il repart seul en Italie où il doit vendre toutes ses possessions pour rembourser les dettes faites par son épouse[8].

Libre, la comtesse entretient avec l'Empereur des Français une relation pendant deux années (1856-57)[9]. Néanmoins, d'après une rumeur infondée, la comtesse de Castiglione serait devenue en 1862, la mère d'un fils illégitime de l'empereur, le chirurgien-dentiste Arthur Hugenschmidt. Robert de Montesquiou, dans la dédicace qu'il fit à Hugenschmidt de son poème des Paroles diaprées reprend la rumeur[10].

Cet adultère impérial qui défraye la chronique lui ouvre les portes des salons privés d'Europe qui, en temps normal, lui auraient été fermées. Elle y rencontre les grands de cette époque : la reine Augusta de Prusse, Otto von Bismarck et Adolphe Thiers.

Mais narcissique et capricieuse, snobant le reste de la cour et se vantant publiquement des cadeaux que l'empereur lui offre à partir des fonds secrets, elle finit par se rendre antipathique et lasse l'empereur qui prend une nouvelle maîtresse, la comtesse Marianne Walewska[8]. De plus, dans la nuit du 5 au alors qu'il sort de chez la comtesse Castiglione, trois carbonari italiens Grilli, Bartolotti, Tibaldi, accusés d'être à la solde du révolutionnaire Giuseppe Mazzini, tentent de tuer l'empereur[11]. Soupçonnée à tort de complicité, elle est officiellement expulsée de France par des agents secrets en possession d'un décret signé par le ministre de l'Intérieur[9]. En réalité, elle s'éloigne simplement et revient en grâce dès le mois suivant grâce à la princesse Mathilde et à son complice et confident Joseph Poniatowski.

Malgré la rupture avec Napoléon III, elle prétend[12] néanmoins que son influence sur l'empereur s'est concrétisée le lors de l'entrevue secrète à Plombières entre Napoléon III et le comte de Cavour, aboutissant au traité de Plombières.

Soutenue par sa beauté, mais aussi un charme irrésistible et une intelligence subtile, la comtesse de Castiglione va conquérir toutes les cours d'Europe, si bien que, durant la guerre franco-prussienne de 1870, Napoléon III, vieillissant, malade et vaincu, lui demandera une dernière fois de jouer de ses talents de diplomate pour plaider la cause de la France auprès du chancelier de Prusse Bismarck, et d'éviter à Paris l'humiliation d'une occupation par des troupes étrangères[13].

De la pose à la création photographique

Photographie de la comtesse de Castiglione, dite Ă  l'Ă©ventail, sous le titre de Elvira en 1863, par Pierre-Louis Pierson Ă  Paris. Collection du Metropolitan Museum of Art.
La comtesse de Castiglione en Dame de Cœur vers 1863, par Pierre-Louis Pierson à Paris. L'impératrice Eugénie de Montijo commente : « le cœur est un peu bas ». Collection du Metropolitan Museum of Art.

En , la Comtesse se rend à l'atelier des frères Mayer et de Pierre-Louis Pierson à Paris. Ses premières poses signent le début d'une collaboration qui durera près de quarante ans.

Dans ses plus belles années, la comtesse se pare de robes de bal ou de jour somptueuses, de bijoux, de postiches et de perruques poudrées. Elle utilise également des accessoires pour recréer un personnage, une scène, un sentiment… Pierre-Louis Pierson réalise plus de 450 portraits pour lesquels elle organise elle-même la mise en scène (elle y dépense pratiquement toute sa fortune personnelle) et auxquels elle se décrit un jour comme « la plus belle créature qui ait existé depuis le commencement du monde »[14].

Elle pose Ă©galement avec des costumes. Celui de la « dame de cĹ“urs Â» est l'un des plus beaux. La photographie prise par Aquilin Schad est retravaillĂ©e Ă  la gouache dans l'atelier Mayer et Pierson entre 1861 et 1863. Cette Ĺ“uvre est prĂ©sentĂ©e Ă  la section française de photographie de l'Exposition universelle de 1867 Ă  Paris. La Comtesse y fera sa visite le 1er mai au bras du prince Georges de Prusse[7].

La comtesse porta cette robe le dans le bal donnĂ© au ministère des Affaires Ă©trangères. Au point culminant de leur relation dĂ©sormais connue de tous Ă  la cour, NapolĂ©on III dĂ©guisĂ© et masquĂ© essaye de se divertir incognito mais les invitĂ©s suivent attentivement ses gestes. Cette soirĂ©e montre un reflet du faste de la cour impĂ©riale marquĂ©e par la nostalgie de Versailles ou de Trianon, Marie-Antoinette inspirant particulièrement EugĂ©nie. Tous les invitĂ©s portent des costumes faisant rĂ©fĂ©rence Ă  cette Ă©poque. Mal vue Ă  la cour pour ses frasques assumĂ©es avec l'Empereur, la comtesse porte « le costume le plus fantaisiste et le plus hardi qui puisse ĂŞtre imaginĂ© Â». Ce costume Louis XV, moitiĂ© actuel, portait pour titre : « dame de cĹ“urs Â». Les jupes retroussĂ©es sur le jupon de dessous ainsi que le corsage se trouvaient enlacĂ©s de chaĂ®nes formant de gros cĹ“urs. La merveilleuse chevelure de la comtesse en cascades sur son cou. Le costume Ă©blouissant d'or Ă©tait magnifique…[6] Ă€ la vue du cĹ“ur central cousu sur la robe juste au-dessus du haut des cuisses de la comtesse, EugĂ©nie rĂ©plique sèchement « Le cĹ“ur est un peu bas. Â» La tenue est indĂ©cente, elle porte sa robe sans corset, la gaze rĂ©vèle presque le bout de son sein.

De 1856 à 1857 elle compose un album de photographies d'elle-même et l'offre à Costantino Nigra. Cet album contient vingt-cinq photographies de tailles et formats différents réalisés dans l'atelier. On peut voir son fils prendre la pose, par exemple comme garçon d'honneur portant la traine de la robe de sa mère.

Nigra est dans le secret de la mission confiée à la Castiglione. Il la soutient pour qu'elle persuade Napoléon III de s'engager en faveur de l'Italie, mais aussi pour lui soutirer des informations concernant l'avancée des négociations du congrès de paix. Le jeune Nigra travaille avec Cavour, cousin de la comtesse et tête pensante de la mission. Cavour est le représentant du Piémont au congrès de paix ayant lieu à Paris, à la suite du succès de la guerre de Crimée en 1856 où le sort de l'Italie doit être joué. Tous les deux veulent introduire la question de l'unification de l'Italie et gagner le soutien de l'Empereur des Français[15].

Quand elle revient en France en 1861 avec son fils Giorgio (Georges) commence une période de grande créativité jusqu'en 1863.

Pour la première fois depuis son retour Ă  Paris en 1861, elle est invitĂ©e Ă  la Cour, au bal costumĂ© des Tuileries le . Elle y apparaĂ®t dĂ©guisĂ©e en reine d’Étrurie. Son costume se compose d'un pĂ©plum de velours noir sur une jupe orangĂ©e, elle porte des bijoux en cuivre dorĂ© et tient dans sa main un Ă©ventail en plumes de paon. Virginia se prĂ©cipite le lendemain Ă  l'atelier de photographie pour immortaliser sa tenue. PersuadĂ©e de son succès et de son retour dans les hautes sphères, elle prend des poses lascives et suaves, mime l'innocence. Toutefois son costume fait scandale. Mal aimĂ©e Ă  la Cour, la presse se dĂ©chaine, elle est accusĂ©e d'ĂŞtre apparue nue Ă  la fĂŞte. Son mari, le Comte François, toujours en Italie, menace de lui reprendre Giorgio. Elle lui rĂ©pondra par une photographie nommĂ©e « La Vengeance Â» et garde l'enfant. Sur cette photo, elle est vĂŞtue du mĂŞme costume de reine d’Étrurie mais avec la cape recouvrant ses Ă©paules et ses bras nus, Ă  la main elle tient un poignard.

Entre 1861 et 1867, plus de quarante séances sont organisées pour 176 poses différentes.

Les photographies de Virginia de Castiglione ont marqué l'histoire de la photographie[16]. Ses poses innovantes se distinguent des normes de l'époque. Choisissant les costumes, les angles et les prises de vues, son travail sur la mise en scène anticipe celui des photographes contemporains comme Cindy Sherman[17].

Le comte meurt brutalement en 1867 de façon accidentelle, la Castiglione se fait photographier en vêtements de deuil chez Pierson et abandonne la photographie jusqu'en 1875.

Après la fin du Second Empire, la mort de son mari puis de son fils, Virginia s'enferme au 26, place Vendôme dans un appartement morne, triste et sombre. À la mort de son ami le docteur Émile Blanche en 1893, elle demande à son fils, le peintre Jacques-Émile Blanche de peindre son portrait, chose qu'il ne fera qu'après la mort de la comtesse (semble-t-il vers 1914)[18].

De 1893 à 1895 ne parvenant pas à faire le deuil de son succès passé, elle réalise quatre-vingt-deux photos dans l'atelier parisien où elle revêt ses tenues fastueuses d'antan. D'une façon pathétique et morbide elle pose, comme avant, toutefois sa légendaire beauté s'en est allée, son corps s'est flétri, elle n'a plus de dents, presque plus de cheveux. Le , son ami photographe Pierson meurt avec le regret de n'avoir su capturer la vraie beauté de la comtesse[7].

Dernières années

La comtesse de Castiglione, enveloppée de voile et châle en crêpe noirs, 1893.
Tombe de la comtesse au cimetière du Père-Lachaise.

Après l'effondrement de l'Empire et l'établissement de la Troisième République bourgeoise et pudibonde , la comtesse, veuve et ayant perdu prématurément son fils légitime mort de la variole, vit dans un monde qui ne lui ressemble plus.

Dans les annĂ©es 1880, esclave de son image et ne supportant pas de vieillir, elle souffre de neurasthĂ©nie et misanthropie. Elle se terre Ă  l'abri des miroirs qu'elle a fait voiler dans son appartement parisien qu'elle loue 26 place VendĂ´me puis en 1893, 14 rue Cambon oĂą elle sombre dans l'anonymat et le dĂ©nuement. Elle ne sort plus qu'Ă  la nuit tombĂ©e, pour ne pas ĂŞtre confrontĂ©e au regard que les passants pourraient porter sur les « ravages Â» que le temps, d'après elle, a fait subir Ă  sa beautĂ©. Elle dĂ©cède Ă  son domicile parisien du 1er arrondissement, le [19] Ă  l'âge de 62 ans, aux cĂ´tĂ©s des dĂ©pouilles empaillĂ©es de ses chiens. Le secrĂ©taire d'ambassade italienne Ă  Paris Carlo Sforza accourt pour brĂ»ler ses papiers compromettants[20].

La comtesse de Castiglione, qui fit les beaux jours du Second Empire, repose au cimetière du Père-Lachaise (division 85, 2e ligne, tombe 83). Longtemps à l’abandon, cette tombe a été restaurée pour le centième anniversaire de sa mort grâce au prix Grinzane Cavour et une plaque de marbre, datée du , déposée[21].

La comtesse de Castiglione et les arts

Iconographie

(liste non exhaustive)

Films

Documentaire

Virginia de Castiglione fait partie des figures féminines traitées dans le cadre de l'émission Secrets d'histoire, intitulée Les reines de Paris[22].

Théâtre

Représentation de La Castiglione au Théâtre du Capitole de Toulouse en 1967.

Bibliographie

  • Claude Dufresnes, « La Castiglione : diplomate de charme », Historia, Paris, Éditions Jules Tallandier, no 656,‎ , p. 34 Ă  39 (ISSN 0018-2281).
  • Nicole G. Albert, La Castiglione : vies et mĂ©tamorphoses, Édition Perrin, 2011, (ISBN 978-2262029265).
  • Marianne Nahon, La Comtesse de Castiglione, Éditions de la DiffĂ©rence, 2009, (ISBN 978-2729117573) [prĂ©sentation en ligne].
  • Nathalie LĂ©ger, L'Exposition, P.O.L., 2008. Un rĂ©cit Ă  la première personne, une fiction qui raconte un projet d'exposition autour des portraits photographiques de La Castiglione.
  • Isaure de Saint-Pierre, La Dame de CĹ“ur, un amour de NapolĂ©on III, Albin Michel, 2006, (ISBN 2-226-17363-3).
  • La Castiglione par elle-mĂŞme, Pierre Apraxine/Xavier Demange, (catalogue illustrĂ©), Éditions de la RĂ©union des musĂ©es nationaux, 1999, (ISBN 2-7118-3875-7).
  • Tulard, Jean (dir.), Dictionnaire du Second Empire, Paris, Fayard, 1995.
  • FrĂ©dĂ©ric LoliĂ©e, Les Femmes du Second Empire, la Cour des Tuileries, Jules Tallandier, Paris, 1954.
  • Alain Decaux, La Castiglione, Dame de CĹ“ur de l'Europe, Amiot et Dumont, Paris, 1953 (rĂ©Ă©ditĂ© en 1965 Ă  la Librairie AcadĂ©mique Perrin et en 1967 Ă  la Bibliothèque du Club de la Femme).
  • Émile Zola, Son Excellence Eugène Rougon, publiĂ© en 1876. Ă€ travers le rĂ©cit de la carrière politique d’Eugène Rougon (inspirĂ© d’Eugène Rouher), Zola met en scène divers personnages de l'entourage de NapolĂ©on III, dont la Castiglione qui fut Ă©videmment le modèle du personnage de Clorinde.
  • Federica Muzarelli, « Virginia Oldoini, comtesse de Castiglione (1837-1899) » dans : Femmes photographes, Ă©mancipation et performance (1850-1940), Ă©ditions Hazan, 2009, p. 116-135.
  • Benedetta Craveri (trad. de l'italien par Dominique Vittoz), La contessa, Flammarion, , 540 p.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Virginia Elisabetta Luisa Carlotta Antonietta Teresa Maria OldoĂŻni
  2. Maud de Belleroche, Cinq personnages en quĂŞte d'empereur, Del Duca, , 243 p., p. 55.
  3. Nicole Albert, La Castiglione : Vies et métamorphoses, EDI8 - PLON, , 325 p. (ISBN 978-2-262-03697-3, lire en ligne).
  4. Comte de Costigliole d'Asti et de Castiglione Tinella, neveu du général Cigala, aide de camp du roi Victor-Emmanuel II d'Italie.
  5. Régine Boisier, Adrien : Fils de paysan, appelé l'aristo, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 363 p. (ISBN 2-84206-213-2 et 978-2-8420-6213-2, lire en ligne), p. 87.
  6. Alain Decaux, La Castiglione, p. 100 du chap. VIII.
  7. Marta Weiss, « La Comtesse de Castiglione », introduction et chronologie dans l'ouvrage La Comtesse de Castiglione aux éditions La Différence, 2009.
  8. Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos, « 27 juin 1856. À 19 ans, la comtesse de Castiglione viole Napoléon III dans le parc de Saint-Cloud », sur Le Point.fr, .
  9. Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos, « 27 juin 1856. À 19 ans, la comtesse de Castiglione viole Napoléon III dans un bosquet », sur lepoint.fr, .
  10. Jean-Baptiste Duroselle, Clemenceau, Fayard, Paris, 1988, p. 904.
  11. Jean-Yves Frétigné, Giuseppe Mazzini : Père de l'unité italienne, Fayard, (lire en ligne).
  12. Elle a probablement plus un rĂ´le de renseignement pour Cavour que d'Ă©minence grise pour la politique italienne.
  13. RĂ©gine Boisier, op. cit., p. 89.
  14. « Robert de Montesquiou possĂ©dait 434 photographies et portraits diffĂ©rents de la comtesse Â» (Alain Decaux, note, p. 3 du chap. XIV).
  15. Alain Decaux, La Castiglione, p. 91 du chap. VII.
  16. Jean-François Delmas (conservateur), « L’album de portraits de la comtesse de Castiglione » +Photographie : les acquisitions des collections publiques, 2021, Marseille : Le Bec, p. 234-235, 254
  17. « Musée d'Orsay: La Comtesse de Castiglione par elle-même », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
  18. https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/portrait-de-la-comtesse-de-castiglione-nee-virginia-oldoini-1835-1899#infos-secondaires-detail
  19. Archives de Paris : État civil - Acte de décès no 874 du 1er arrondissement de Paris. Cote du document : V4E 8063. Archives de Paris, no 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  20. Nathalie Crom, « La Castiglione : Vies et métamorphoses », sur Télérama, .
  21. Tombe de La Castiglione.
  22. Éric Mandel, « Païva, Liane de Pougy... La revanche des belles de nuit », Le Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne)
  23. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  24. « Paris-midi », sur Gallica, (consulté le )
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