Doris Duranti
Doris Duranti, née le à Livourne en Italie et morte le à Saint-Domingue, est une actrice italienne surtout active lors de la période des « téléphones blancs ».
Nom de naissance | Dora Franca Duranti |
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Naissance |
Livourne, Italie |
Nationalité | italienne |
Décès |
Saint-Domingue, |
Profession | Actrice |
Biographie
Doris Duranti commence sa carrière avec de petits rôles dans L'urlo réalisé Corrado D'Errico[1], Vivere de Guido Brignone et La gondola delle chimere d'Augusto Genina.
Son premier succès elle l'obtient à l'âge de vingt ans dans Sentinelle di bronzo (1937) qui la propulse au premier plan et lui fait jouer les premiers rôles comme dans Cavalleria rusticana (1939) et Carmela (1942).
Dans ce dernier film Doris Duranti se montre seins nus ce qui déclenche une querelle avec l'autre diva de l'époque Clara Calamai, apparue dans une scène similaire dans le film La cena delle beffe (1941).
Doris Duranti affirme que :
« il mio fu il primo seno nudo ripreso all'impiedi, apparve eretto com'era di natura, orgoglioso, senza trucchi, invece la Calamai si fece riprendere sdraiata, che non è una differenza da poco »
« Mes seins sont les premiers qui ont été filmés position debout, naturellement droits, orgueilleux, sans truquage, tandis que « la Calamai » s'est fait filmer allongée, détail important »
Néanmoins, la première actrice montrant ses seins nus dans le cinéma italien est Vittoria Carpi dans le film La Couronne de fer, d'Alessandro Blasetti (1940)[2].
Doris Duranti devient l'actrice la plus recherchée de la période fasciste et en 1940 elle rencontre Alessandro Pavolini, ministre de la culture populaire. Lors de la chute du régime fasciste, Doris Duranti suit Pavolini et s'établit à Venise, puis sur le Lac de Côme, continuant à jouer dans divers films.
Lors de la chute de la République sociale italienne, Alessandro Pavolini est tué par des partisans pendant sa fuite ; Doris Duranti l'avait précédé en Suisse à Lugano. En 1945 elle épouse le propriétaire d'un cinéma à Chiasso[3]. Puis se rend en Amérique du Sud où elle réside jusqu'au début des années 1950 lorsqu'elle rentre en Italie et reprend son métier d'actrice et rencontre le journaliste Mario Ferretti. Le couple se transfère à Saint-Domingue et y ouvre un restaurant.
La dernière apparition à l'écran de Doris Duranti date de 1975 dans le film Divine créature, réalisé par Giuseppe Patroni Griffi avec Laura Antonelli.
L'actrice meurt en 1995 a Saint-Domingue à l'âge de 77 ans.
Publication
En 1987, Doris Duranti publie un livre mémoire Il romanzo della mia vita (« Le roman de ma vie »).
Filmographie sélective
- 1935 :
- Il serpente a sonagli, réalisation Raffaello Matarazzo
- Freccia d'oro, réalisation Piero Ballerini et Corrado D'Errico
- Aldebaran, réalisation Alessandro Blasetti
- 1936 :
- Lo squadrone bianco, réalisation Augusto Genina
- Ginevra degli Almieri, réalisation Guido Brignone
- Amazzoni bianche, réalisation Gennaro Righelli
- La gondola delle chimere, réalisation Augusto Genina
- 1937 :
- Vivere, réalisation Guido Brignone
- Sentinelle di bronzo, réalisation Romolo Marcellini
- 1938 : Sotto la croce del sud, réalisation Guido Brignone
- 1939 :
- Diamanti, réalisation Corrado D'Errico
- Cavalleria rusticana, réalisation Amleto Palermi
- 1940 :
- Ricchezza senza domani, réalisation Ferdinando Maria Poggioli
- È sbarcato un marinaio, réalisation Piero Ballerini
- Il cavaliere di Kruja, réalisation Carlo Campogalliani
- 1941 :
- La Fille du corsaire, réalisation Enrico Guazzoni
- Il re si diverte, réalisation Mario Bonnard
- 1942 :
- Capitan Tempesta, réalisation Corrado D'Errico
- Tragica notte, réalisation Mario Soldati
- Le Lion de Damas (Il leone di Damasco), réalisation Corrado D'Errico et Enrico Guazzoni
- Giarabub, réalisation Goffredo Alessandrini
- La contessa Castiglione, réalisation Flavio Calzavara
- Carmela, réalisation Flavio Calzavara
- 1943 :
- Calafuria, réalisation Flavio Calzavara
- Nessuno torna indietro, réalisation Alessandro Blasetti
- 1944 :
- Rosalba, réalisation Max Calandri et Ferruccio Cerio
- Resurrezione, réalisation Flavio Calzavara
- 1950 :
- Il voto, réalisation Mario Bonnard
- Police en alerte (I Falsari), réalisation Franco Rossi
- Estrela da Manhã, réalisation Jonald
- 1951 : Clandestino a Trieste, réalisation Guido Salvini
- 1952 :
- La muta di Portici de Giorgio Ansoldi
- Tragico ritorno, réalisation Pier Luigi Faraldo
- La storia del Fornaretto di Venezia, réalisation Giacinto Solito
- Pentimento, réalisation Mario Costa
- Papà ti ricordo, réalisation Mario Volpe
- A fil di spada, réalisation Carlo Ludovico Bragaglia
- L'ora della verità (La Minute de vérité), réalisation Jean Delannoy (1952)
- 1953 : Il bacio dell'aurora, réalisation Gianfranco Parolini
- 1954 :
- La muta di Portici, réalisation Giorgio Ansoldi
- François il contrabbandiere, réalisation Gianfranco Parolini
- Flight 971, réalisation Rafael J. Salvia
- 1975 : Divine créature, réalisation Giuseppe Patroni Griffi.
Bibliographie
- (it) S. Masi, E. Lancia, Stelle d'Italia. Piccole e grandi dive del cinema italiano dal 1930 al 1945, Rome, 1994, p. 68-73.
- Stefano Masi et Enrico Lancia, Les séductrices du cinéma italien, Gremese (lire en ligne), p. 59.
Notes et références
- (it) « Fiche Doris Duranti », sur Yahoo Movies
- (it) « Sulla beffa e il dovere e il dovere civico di punire gli stolti (almeno alcuni) - Parte 3 », sur Webalice.it
- (it) « Quando la diva Doris Duranti si sposò clandestina a Campione », sur Corrierecomo.it
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (it) « le donne di Salo' », sur Archiviostorico.corriere.it
- (it) « Doris Duranti », sur Treccani.it