Miremont (Haute-Garonne)
Miremont est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Miremont | |||||
Église Saint-Eutrope. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin Auterivain Haut-Garonnais | ||||
Maire Mandat |
Serge Baurens 2020-2026 |
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Code postal | 31190 | ||||
Code commune | 31345 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Miremontais, Miremontaises | ||||
Population municipale |
2 687 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 120 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 22′ 16″ nord, 1° 25′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 291 m |
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Superficie | 22,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auterive | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, la Lantine, la Mouillonne, la Lichonne, le Rieutort, l'Esquers et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Miremont est une commune rurale qui compte 2 687 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Miremontais ou Miremontaises.
Ses habitantes sont appelées les Miremontaises, ses habitants sont appelés les Miremontais.
Géographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
La commune de Miremont se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 12 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 5 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Auterive[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Lagrâce-Dieu (3,4 km), Auribail (3,5 km), Puydaniel (4,0 km), Grépiac (4,6 km), Beaumont-sur-Lèze (4,9 km), Auterive (5,2 km), Lagardelle-sur-Lèze (5,2 km), Mauressac (5,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Miremont fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[5].
Miremont est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Vernet, Auribail, Auterive, Beaumont-sur-Lèze, Grépiac, Lagardelle-sur-Lèze et Lagrâce-Dieu.
Géologie
La commune de Miremont est établie dans la plaine de l'Ariège en rive gauche.
La superficie de la commune de Miremont est de 2 240 hectares ; son altitude varie de 167 à 291 mètres[7].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par l'Ariège, la Lantine, la Mouillonne, la Lichonne, le Rieutort, l'Esquers, la Courande, la Mercé, le Rivet, le ruisseau du Pissanel, le ruisseau du Pissanet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[9] - [Carte 1].
La Lantine, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune d'Auribail et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Grépiac, après avoir traversé 4 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987[16] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 790,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 20 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23] - [24].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[25].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[27], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[28].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[29] : l'« ancienne sablière du Vernet » (67 ha), couvrant 3 communes du département[30] et le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[31] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [29] : « l'Ariège et ripisylves » (1 975 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[32].
Urbanisme
Typologie
Miremont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [33] - [I 2] - [34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,3 %), zones urbanisées (6,4 %), forêts (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), eaux continentales[Note 10] (2,6 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %), prairies (0,5 %)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Lieux-dits ou hameaux
Les Bruzes, Burguerolles,
Voies de communication et transports
- Par la route : Route (D820) ex route nationale 20
- Par le train SNCF : en gare de Venerque - Le Vernet ou en gare d'Auterive par TER Occitanie sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière)
- Par l'autobus : les lignes 19 et 45 du réseau Arc-en-Ciel desservent la commune.
- Par l'avion : l'aéroport Toulouse-Blagnac
La ligne 319 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Saverdun, et la ligne 325 relie la commune à la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Miremont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Mouillonne et le Lantine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1998, 1999, 2000, 2005, 2007, 2009 et 2018[38] - [36].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[39]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 919 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 919 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[36].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[42].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Miremont appartient à l'arrondissement de Muret et au canton d'Auterive.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, représentée depuis 2017 par Élisabeth Toutut-Picard (LREM).
Intercommunalité
Depuis le , la commune appartient à la communauté de communes du Bassin Auterivain Haut-Garonnais. Avant cette date, Miremont faisait partie de la communauté de communes de la vallée de l'Ariège, intercommunalité créée en 1994.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[43] - [44].
Liste des maires
Tendances politiques et résultats
- Élection municipale de 2020
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49]. En 2020, la commune comptait 2 687 habitants[Note 11], en augmentation de 15,12 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 934 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 2 573 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 220 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (55,3 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 7 % | 8,9 % | 5,9 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 574 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (73,2 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 21 % d'inactifs[Note 14] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 378 emplois en 2018, contre 384 en 2013 et 333 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 162, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65 %[I 11].
Sur ces 1 162 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 164 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
164 établissements[Note 15] sont implantés à Miremont au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 164 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 12 | 7,3 % | (5,7 %) |
Construction | 41 | 25 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 27 | 16,5 % | (25,9 %) |
Information et communication | 6 | 3,7 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 3 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 9 | 5,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 30 | 18,3 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 21 | 12,8 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 13 | 7,9 % | (7,9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (41 sur les 164 entreprises implantées à Miremont), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56] :
- SARL Constructions Therial, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (1 286 k€)
- Home Services, aide à domicile (268 k€)
- Aux Petits Bonheurs - Apb, commerce d'alimentation générale (230 k€)
- Couleur Coton, commerce de détail de meubles (183 k€)
- Gedelec France, travaux d'installation électrique dans tous locaux (57 k€)
Une zone industrielle (de Pompignal) et des commerces (boulangerie, épicerie, coiffeurs, bar.
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) ont encore une place importante mais tendent à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
Agriculture
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 54 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 24 en 2000 puis à 21 en 2010[59] et enfin à 23 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[60] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 655 ha en 1988 à 1 510 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à 66 ha[59].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Eutrope à clocher-mur.
Vie pratique
Santé
Maison de santé, centre communal d'action sociale, crèche l'Oustalet,
Enseignement
Miremont fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une école maternelle et une école élémentaire.
Culture
Médiathèque, centre de loisirs et de nombreuses associations[61], salle polyvalente, festival de rue,
Activités sportives
Chasse, pétanque, randonnée pédestre, tennis, football, gymnastique, boxe française, judo.
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font par le SMIVOM de la Mouillonne[62].
Sur la commune, il existe une déchèterie (Chemin Loubine), et une station d'épuration.
Personnalités liées à la commune
- Cédric Fauré
- Mgr Sabin Saint-Gaudens, évêque d'Agen de 1976 à 1996, né à Mireront le .
- François Villegardelle né en 1810 à Miremont est un écrivain phalanstérien, puis communiste. Il a publié 'Histoire des idées sociales avant la Révolution" en 1846 et publia également une 'Traduction de La Cité du Soleil de Tommaso Campanella" en 1840[63].
- Auguste Virebent
- Jules Berdoulat maire de la commune à la fin du XIXe siècle, naturaliste dont les collections ont intégré celles du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse.
Héraldique
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Son blasonnement est : De sinople chapé d'argent. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Miremont » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Miremont » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Miremont » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Miremont » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Miremont » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Miremont » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Miremont et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Miremont et Muret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Miremont et Auterive », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Miremont », sur www.villorama.com (consulté le ).
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