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Lagrâce-Dieu

Lagrâce-Dieu est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Lagrâce-Dieu
Lagrâce-Dieu
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Muret
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin Auterivain Haut-Garonnais
Maire
Mandat
Joël Cazajus
2020-2026
Code postal 31190
Code commune 31264
Démographie
Gentilé Gracieux-divins
Population
municipale
563 hab. (2020 en augmentation de 0,18 % par rapport à 2014)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 25″ nord, 1° 25′ 18″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 321 m
Superficie 8,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auterive
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Lagrâce-Dieu
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Lagrâce-Dieu
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Lagrâce-Dieu

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Mouillonne, le ruisseau le rauzé et par divers autres petits cours d'eau.

    Lagrâce-Dieu est une commune rurale qui compte 563 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Gracieux-Divins ou Gracieuses-Divines.

    Géographie

    Localisation

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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Lagrâce-Dieu se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 15 km de Muret[2], sous-préfecture, et à km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Auterive[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Puydaniel (1,0 km), Mauressac (2,1 km), Auribail (3,4 km), Miremont (3,4 km), Grazac (4,2 km), Auterive (4,5 km), Esperce (5,0 km), Caujac (5,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lagrâce-Dieu fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[5].

    Lagrâce-Dieu est limitrophe de six autres communes[6]. Les communes limitrophes sont Miremont, Puydaniel, Auribail, Auterive, Esperce et Saint-Sulpice-sur-Lèze.

    Communes limitrophes de Lagrâce-Dieu
    Auribail Miremont
    Saint-Sulpice-sur-Lèze Lagrâce-Dieu Auterive
    Esperce Puydaniel

    Relief et géologie

    La superficie de la commune est de 852 hectares. Elle est située dans la vallée de la Mouillonne et sur des coteaux boisés du Volvestre, étagés de 181 mètres pour le lieu-dit la Pradasse à 321 mètres[7] pour Le Roussel. La commune a la forme d'un parallélogramme de 6 400 mètres de long sur 2 000 mètres de large.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Lagrâce-Dieu.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Mouillonne, le ruisseau le rauzé, la Mercé, le Rivet, le ruisseau de Bouthaère et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    La Mouillonne, d'une longueur totale de 19,9 km, prend sa source dans la commune de Saint-Ybars (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Grépiac, après avoir traversé 10 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 750 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987[16] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 790,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 23 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23] - [24] - [25].

    Urbanisme

    Typologie

    Lagrâce-Dieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [26] - [I 2] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,6 %), forêts (26,5 %), zones urbanisées (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Accès par la route départementale D 622, et le réseau Arc-en-ciel.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lagrâce-Dieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Mouillonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1998, 1999, 2000, 2005, 2007, 2009 et 2018[31] - [29].

    Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Lagrâce-Dieu est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Coteaux de l'Ariège. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[32] - [33]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lagrâce-Dieu.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 204 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 204 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2002, 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

    Histoire

    C'est vers le XIIIe siècle que l'on a donné le nom de « Lagrâce-Dieu Â». L'abbaye de la localité avait une relique de saint Jean nommée Grâce de Dieu. La commune était formée anciennement de deux territoires entièrement distincts: Lagrâce-Dieu et Magrens. À la fin de la Révolution de 1789 Lagrâce-Dieu et Magrens ne forment qu'un seul village: Rozé rebaptisé Lagrâce-Dieu en 1791.

    À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la révolution française, Lagrâce-Dieu faisait partie du diocèse de Rieux

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[36] - [37].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 1989 Célestin Dussol ..
    1989 1992 Roger Dejean ..
    1992 2014 Claire Gilabert ..
    2014 En cours Joël Cazajus SE Cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 563 habitants[Note 7], en augmentation de 0,18 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    272355389397443462468520515
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    531514501504456437436430336
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    350349310309344350345249262
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    212205207201247269326361433
    2014 2019 2020 - - - - - -
    562557563------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
    Rang de la commune dans le département 365 378 338 294 305 276 255 229
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Lagrâce-Dieu fait partie de l'académie de Toulouse.

    1826 : Les registres de délibération du conseil municipal de Lagrâce-Dieu portent témoignage de l’existence d’une école déjà présente en 1826. Au budget, voté le , il est noté dans le registre des comptes au titre de dépenses que le logement et le traitement d’un instituteur s’élèvent à 80 F. (archives municipales de Lagrâce-Dieu).

    1839 : Monsieur le maire explique qu’en exécution de l’ordonnance royale du , le conseil municipal doit délibérer, chaque année, au mois de mai, sur l’entretien de l’école primaire communale, sur le taux de rétribution mensuelle et le traitement fixe à accorder à l’instituteur. La somme allouée à l’instituteur est de 132 francs et 90 centimes par les fonds de la commune. Les parents doivent rétribuer mensuellement l’instituteur, seuls les parents indigents ne payent pas de rétribution.

    1989 : La classe unique de Lagrâce-Dieu compte 9 élèves. L’école de Puydaniel est fermée déjà depuis quelques années.

    1995 : Une classe enfantine (classe maternelle à plusieurs cours) est ouverte à Lagrâce-Dieu. Les locaux sont celui de l’ancien presbytère. 1997 : Une deuxième classe primaire est ouverte à Lagrâce-Dieu.

    1999 : Une deuxième classe maternelle est ouverte à Lagrâce-Dieu. 2001 : L’école de Puydaniel est rouverte.

    2003 : L’école de Puydaniel compte 20 élèves. L’école de Lagrâce-Dieu compte 72 élèves. Ces deux écoles sont gérées par le SIVOM regroupant les mairies de Lagrâce-Dieu, Mauressac et Puydaniel.

    2005 : L’école de Puydaniel compte 23 élèves. L’école de Lagrâce-Dieu compte 92 élèves. Le conseil municipal de Mauressac envisage la construction et l’ouverture d’une école maternelle sur sa commune en 2007.

    2009 : le RPI de Lagrâce-Dieu/Puydaniel/Mauressac compte 160 enfants. Il y a maintenant 7 classes: 3 classes à Lagrâce-Dieu, 3 classes à Mauressac et 1 classe à Puydaniel directrice du RPI : L’école de Lagrâce-Dieu : 65 élèves, l’école de Puydaniel : 21 élèves et l’école de Mauressac : 74 élèves.

    2011 : le RPI de Lagrâce-Dieu/Puydaniel/Mauressac compte 180 enfants. Il y a 8 classes: 4 classes à Lagrâce-Dieu, 3 classes à Mauressac et 1 classe à Puydaniel. L’école de Lagrâce-Dieu : 89 élèves, l’école de Puydaniel : 15 élèves et l’école de Mauressac : 76 élèves.

    2013 : le RPI de Lagrâce-Dieu/Puydaniel/Mauressac compte 194 enfants Il y a 8 classes : 4 classes à Lagrâce-Dieu, 3 classes à Mauressac et 1 classe à Puydaniel. L’école de Lagrâce-Dieu : 94 élèves, l’école de Puydaniel : 24 élèves et l’école de Mauressac : 76 élèves.

    Culture et festivité

    Foyer rural, comité des fêtes

    Activités sportives

    Chasse, pétanque, randonnée pédestre,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Smivom de la Mouillonne[46].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 197 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 558 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 000 â‚¬[I 5] (23 140 â‚¬ dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]6,3 %6,6 %6,8 %
    Département[I 8]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 355 personnes, parmi lesquelles on compte 85,5 % d'actifs (78,6 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 14,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 41 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 286, soit un indicateur de concentration d'emploi de 11,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 74,5 %[I 11].

    Sur ces 286 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,7 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    25 établissements[Note 10] sont implantés à Lagrâce-Dieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 25 entreprises implantées à Lagrâce-Dieu), contre 12 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations14987
    SAU[Note 12] (ha)693812724797

    La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 797 ha[49] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Tombeau de Sicard de Miremont

    Description : Une série de quadrilobes dans le goût du XIIIe siècle se développe sur les flancs du tombeau renfermant chacun un écusson chargé d'une pièce héraldique alternativement répétée. C'est tantôt une croix péronée tantôt un lion rampant. L'écusson du milieu est seul chargé de pal. Sicard de Miremont (Sicardus de Miremonte) probablement fils de Bernard un des témoins nommés dans le traité de paix entre Saint Louis et Raymond VII de Toulouse (1229) joua un certain rôle dans les événements qui suivirent la croisade contre les Albigeois. Il figure dans un hommage au dernier Raymond et fut un des commissaires chargés de recueillir les serments de fidélité dans le Toulousain l'Albigeois le Rouergue le Quercy et l'Agenais (1243). On le trouve l'année suivante comme témoin des hommages des comtes d'Astarac et de Comminges. Il rend au comte Raymond Totum jus et dominumin castro sanctoe gvelloe. En 1261 Roger-Bernard II de Foix jure paréage et fidélité : Dominus castri de Saverduns et nobilis véris éjus Dum Castro penéluit et de Sicardus de Miramonte.

    On voit à Miremont, peu distant de Lagrâce-Dieu le tombeau d'Honor de Durfort, femme de Sicard de Miremont.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Lagrâce-Dieu » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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