Accueil🇫🇷Chercher

Meslay-du-Maine

Meslay-du-Maine [mÉ›lÉ› dy mÉ›n] est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 788 habitants[Note 1].

Meslay-du-Maine
Meslay-du-Maine
Le clocher tors de l'église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez
(siège)
Maire
Mandat
Christian Boulay
2020-2026
Code postal 53170
Code commune 53152
Démographie
Gentilé Meslinois
Population
municipale
2 788 hab. (2020 en diminution de 1,03 % par rapport à 2014)
Densité 115 hab./km2
Population
agglomération
2 908 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 04″ nord, 0° 33′ 21″ ouest
Altitude Min. 63 m
Max. 112 m
Superficie 24,18 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Meslay-du-Maine
(ville isolée)
Aire d'attraction Laval
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meslay-du-Maine
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Meslay-du-Maine
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Meslay-du-Maine
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Voir sur la carte topographique de la Mayenne
Meslay-du-Maine
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Meslay-du-Maine
Liens
Site web www.ville-meslaydumaine.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Bas-Maine.

    Géographie

    Meslay-du-Maine est située à 22 km au sud-est de Laval et à 22 km au nord-ouest de Sablé-sur-Sarthe. Grez-en-Bouère est à km et l'A 81 à 15 km.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 739 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 755,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 56 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 12 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Meslay-du-Maine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meslay-du-Maine, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 875 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,4 %), prairies (42,5 %), zones urbanisées (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Premières mentions de la paroisse dans un document écrit au XIIe siècle de Melleio[26].

    Le nom de la paroisse est basé sur le gallo-roman MESPILU « nèfle Â», issu du latin mespila (« épine blanche »), suivi du suffixe -ETU servant à désigner un « ensemble de végétaux appartenant à la même espèce Â» et qui a donné les finales -ey / -et dans la toponymie, parfois orthographié -ay par confusion avec le suffixe -acum locatif. Le sens global est donc « les néfliers Â» ou « endroit où poussent des nèfles Â»

    Remarque : la variante féminine -ETA a donné le suffixe -aie en français, encore productif, d'où chênaie, fougeraie, etc.

    Le gentilé est Meslinois.

    Histoire

    Préhistoire

    Présence d’habitat aux Rochères. Des outils de tradition magdalénienne (17000-10000 av. J.-C.) ou épipaléolithique (vers 12000 av. J.-C.) ont été découverts : grattoirs sur bout de lame, grattoirs éventails, lamelles et points à dos, et des outils du néolithique (4500-1800 av. J.-C.) (pointes de flèches, poignards). L’essentiel de cette collection se trouve au musée des Sciences de Laval[27].

    Moyen Âge

    En 1129, le comte d’Anjou Geoffroy Plantagenêt assiège Meslay-du-Maine, appartenant alors à Guy IV de Laval, pendant trois semaines. La victoire des Angevins est suivie d’un pillage, du massacre d’une partie de la population, de la destruction des murs et des chaumières du village[28].

    Lors de la guerre de Cent Ans, en 1427, le château de Meslay est brièvement assiégé lors d'une attaque des Anglais de John Falstaf contre les troupes du comte de Laval et de Richemont[29]. Au début de l'année 1434, le château est rasé par les Anglais du comte d'Arundel, lieutenant-général du roi Henry VI. L'occupation du comté de Laval par les Anglais se poursuit jusqu'en 1449[30].


    Époque moderne

    Il existe encore au XVIe siècle une grande forêt au nord de Meslay et Gréez ; sa disparition est marquée par la création en 1683 de la paroisse de Saint-Charles-la-Forêt.

    Les plans du clochers sont dessinés en 1629 par Jean Martinet.

    Le registre paroissial de Meslay semble commencer en 1668. Il est brûlé pendant la Révolution.

    L’avocat Leclerc, chargé de l’établissement des rôles (pour l’impôt) est violemment pris à partie par les notables locaux en juin 1701. Le géographe Alexis-Hubert Jaillot note en 1721 les relais de postes de Paris à Rennes dont une voie passait par Le Mans, puis Guesselard, puis Malicorne puis Sablé-sur-Sarthe puis Meslay-du-Maine et Laval[31]. On voit encore ce bâtiment à l'angle de la rue de Laval et du boulevard d'Aldingen.

    La Révolution et l'Empire

    Le 10 mars 1793, jour du tirage au sort pour l'envoi de soldats à l'armée pour la levée en masse votée par la Convention, des habitants se rassemblent pour s'y opposer et pour s'emparer des armes déposées chez le commandant en second de la garde nationale du canton. Ainsi, certains habitants de Meslay entrent-ils ouvertement dans l'opposition à la République comme 600 communes de l'Ouest de la France le même jour. Le 4 juin, Julien-Simon Duchesne, chirurgien de Meslay, accompagné de dix gardes nationaux de la commune, fait appliquer un arrêté obligeant à fermer les églises de prêtres non constitutionnels. Il fait exécuter l'ordre à Arquenay, Bazougers, Saint-Denis-du-Maine et dans le canton. Le curé de Meslay, Fournier, et le vicaire, Duchemin, refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé, furent déportés à l'île de Jersey[32]. En novembre, les Vendéens de l'armée catholique et royale passent par Meslay en direction de La Flèche, Durtal, Angers lors de la virée de Galerne[33].

    Vers fin janvier 1794, une soixantaine de Républicains repoussent l’incursion d’un détachement chouan dirigé par le capitaine Haller. En février 1796, les chouans de Lechandelier et de Claude-Augustin de Tercier attaquent Meslay. Ils refoulent les soldats républicains[34] dans l'église, mais battent en retraite à l'arrivée des volontaires de Ballée.

    L’activité de chouannerie reprend à partir de la mi-août 1799. Un détachement de la troupe cantonné à Meslay revenant de Sablé est attaqué par une quarantaine d'hommes[35]. Le 20 octobre 1799, les chouans reviennent[36]. Les patriotes et soldats se réfugient dans l'ancienne chapelle du Château de Meslay, acquise comme bien national par Duchesne. Il était du nombre des assiégés[37].

    Le 23 janvier 1800, le comte de Bourmont, qui dirige une division de l’armée royaliste de l’Ouest, est attaqué et battu à Meslay par le général républicain Chabot (1757-1837). Bourmont capitule quinze jours plus tard, le 4 février 1800. Le chevalier de La Volvène, lieutenant de Bourmont est tué lors de ce combat.

    En novembre 1801 (brumaire an X), la commune devient chef-lieu de canton, nouvelle circonscription administrative créée par le Consulat.

    Le XIXe siècle

    Dans les cantons de Meslay et de Grez, on procède vers 1830 aux premiers essais et à la diffusion de la race bovine.

    En 1832 a lieu le soulèvement de légitimistes en faveur de la duchesse de Berry, contre le gouvernement de Louis-Philippe d’Orléans. C’est le dernier épisode de la chouannerie dans l’Ouest de la France.

    « Deux engagements suffirent pour disperser tout ce ramassis de paysans… le premier eut lieu le 26 mai, auprès du château de la Vézouzière, en Bouère… Arsène Avril de Pignerolles, maire de Laval au moment de la révolution de juillet [1830] rassembla à son château des Arcis, en Meslay environ deux cents hommes dont une partie étaient fils ou domestiques de ses métayers. La campagne se borna pour lui à faire sa jonction aux débris de la bande de Gaullier au château de la Jupellière, en Maisoncelles… Les chefs de la révolte qui avaient compté sur la défection de la garde nationale dont ils avaient mal jugé l’esprit, sur la masse de la population dont ils n’avaient pas mieux apprécié les dispositions, ces chefs malencontreux venaient de s’apercevoir qu’ils avaient devancé l’ordre, en tout cas que leur soulèvement était un fait isolé[38]. »

    Sont présents à Meslay en 1844 une cure, un bâtiment d'enregistrement, une perception, un notaire, une brigade de gendarmerie, un relais de poste, un gîte d'étape. Le marché a lieu le jeudi. Plusieurs foires sont organisées dans l'année : le premier samedi après Pâques, les 8 et 30 mai, 26 octobre et le premier vendredi de chaque mois. L'activité économique est notamment constituée de la faïencerie et la poterie, la tannerie et mines de fer[39].

    En 1848, une enquête parlementaire sur le travail constate 85 % d’agriculteurs dans le canton de Meslay, composés pour l'industrie agricole de 8 000 hommes, 4 000 femmes, 1 000 enfants de moins de 16 ans. Dans les mines travaillent 640 hommes, les fours à chaux, 550 hommes et dans les autres activités 700 hommes et 400 femmes. Deux mines à charbon de terre sont actives et trente fourneaux à chaux. Une aisance satisfaisante pour les ouvriers agricoles est constatée, avec peu d’indigence. La somme nécessaire pour vivre pour un ouvrier s'élève à 300 F/an, à 400 F/an avec une femme et deux enfants. Le salaire d'un ouvrier agricole à Meslay est de F/jour sans la nourriture. Dans les mines, un ouvrier à la pose gagne 1,25 F/jour (8 heures de travail) et à la pièce (2,50 à F/jour). Sur cent individus, hommes ou femmes, vingt savent lire et écrire, ce chiffre progressant depuis quelques années. La situation est convenable du point de vue de l’habitat, de la nourriture, du vêtement[40].

    La commune compte des mines d’anthracite depuis le XIXe siècle jusqu'en 1978[41]. En 1848, les mineurs de Meslay gagnaient bien leur vie, étant payés F/jour[40].

    Les idées socialistes sont diffusées dans le canton de Meslay et de dans celui de Sainte-Suzanne, parmi les artisans, par René Pilard, menuisier à Saulges. Acquis aux idées de Cabet, il diffuse le Catéchisme des socialistes, ouvrage de Louis Blanc. Condamné à quatre ans d’internement en Vendée après le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851, peut-être déporté en Algérie en 1852[42].

    Un corps de sapeurs-pompiers est créé en 1864.

    Les 14 et 15 janvier 1871, l’artillerie du général de Curten (un détachement de la 2e armée de la Loire) passe à Meslay, en faisant retraite vers Laval. Le 15 janvier, l’amiral est à Laval ; le général de Curten après un accrochage sérieux à Saint-Jean-sur-Erve fait retraiter son infanterie sur Laval où il arrive le 16 janvier. Les troupes françaises évacuent Meslay vers le 20 janvier[43].

    L'harmonie Sainte-Cécile est créée en 1874. La voie ferrée et la gare sont construites vers 1880. Un terrain considéré comme un hippodrome est signalé en 1896 dans les sources. L'actuel hippodrome est construit dans les années 1930.

    Le XXe siècle

    Un réseau téléphonique et un circuit Meslay-Laval, financé par la chambre de commerce de Laval (avance à l’État, 11 750 F (46 675,35 €2019)), sont établis. Les intérêts sont payés par la commune (délibération du conseil municipal du 7 avril 1905[44]).

    Lors de la Première Guerre mondiale, Meslay accueille des réfugiés du département du Nord, comme d’autres communes de la Mayenne (Laval, Mézangers, Chammes, Parné-sur-Roc, etc.)

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de Meslay-du-Maine sont internés des civils allemands et autrichiens à partir de la déclaration de guerre en 1939 jusqu'à juin 1940 : il s’agit d’intellectuels, d’artistes, d’hommes d’affaires, de juifs, de résistants aux régime nazi, plus de 2 000 prisonniers, surtout des hommes, provenant de la région parisienne, arrêtés en raison de leur nationalité. Devant l’avance allemande, le camp est évacué le 17 juin 1940 et les prisonniers sont déplacés vers Angers, puis vers Albi. Certains sont libérés, d’autres sont remis aux autorités allemandes[45]. Début juin, les internés du camp de Forcalquier, annexe du camp des Milles, sont envoyés à Meslay-du-Maine pour y être employés comme main-d'Å“uvre de guerre[46].

    Une section de résistants est organisée en 1942 à Meslay par le réseau Libération-Nord du Groupe de résistance de Château-Gontier. Elle a pour chef Camus. Le 1er juillet 1944, un parachutage est attendu à Saint-Charles-la-Forêt (avec pour code radio "Avez-vous le mal de mer", deux fois) avec les groupes de Meslay, Bouère, Château-Gontier, mais, se retrouvant pris entre deux colonnes allemandes, ils doivent se replier. L'ennemi fait un prisonnier et de nombreuses bicyclettes sont abandonnées. Début juillet, les groupes de Meslay et Bierné accompagnés par les chefs Ollivault de Bouère et Legrand de Parné doivent recevoir un parachutage. Au dernier moment ils s'aperçoivent qu'une rampe de lancement allemande est installée sur la commune du Bignon-du-Maine à 1 500 m du terrain prévu. Après avoir prévenu les avions par signaux le parachutage est annulé. Fin juillet, entre Laval et Sablé, un convoi allemand est attaqué par les groupes de Meslay et Bouère. Un camion est détruit, des Allemands sont brûlés, une grande partie de l'essence est récupérée[47].

    En 1963, le club de football de Meslay est créé. La commune adhère au Pays du Sud-Est mayennais (devenu Pays de Meslay-Grez) en 1976 : dix-sept communes et 9 200 habitants à l’époque.

    Héraldique

    Armes de Meslay-du-Maine

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    Coupé de gueules au léopard d'or et d'azur à la coupe fermée d'or.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1860 C. Bailleul
    1860 Bruneau Miré
    Les données manquantes sont à compléter.
    M. Turquet
    mars 1965 mars 1971 Dr Georges Lasserre DVD Médecin
    Conseiller général de Meslay-du-Maine (1964 → 1970)
    mars 1971 juin 1987
    (démission)
    Jacques Paillard Herbager
    juin 1987[48] juin 1991[49]
    (décès)
    André Pelourdeau Retraité
    juillet 1991[50] mars 2008 André Bourdais[51] Enseignant, retraité
    mars 2008[52] mars 2014 Patrick Le Roux SE Directeur de Mayenne Habitat
    mars 2014[53] septembre 2017[54] Noëlle Launay SE Secrétaire comptable
    décembre 2017[55] mai 2020 Jean-Marc Poulain SE Cadre de banque
    mai 2020[56] En cours Christian Boulay SE-DVD Retraité

    Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres dont le maire et cinq adjoints[56].

    Écoles

    • École maternelle Fratellini.
    • École primaine René-Cassin.
    • Collège Maurice-Genevoix.
    • Ensemble scolaire privé Notre-Dame

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

    En 2020, la commune comptait 2 788 habitants[Note 8], en diminution de 1,03 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2741 1451 3451 4961 5061 5671 5961 6461 693
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7851 7831 7621 7871 8831 8041 8371 8191 786
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6971 6361 7121 6521 6701 6251 6381 8251 678
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 6931 6761 9812 2012 4182 6122 6702 6452 726
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 8172 8082 788------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il y a une école maternelle et primaire située sur la commune, ainsi qu'un collège.

    Activité et manifestations

    Sports

    L'Association sportive de Meslay-du-Maine fait évoluer une équipe de football en ligue du Maine et deux autres en divisions de district[61].

    Manifestations

    • Festival de jazz (annuel, la semaine de l'Ascension, du mardi soir au samedi soir). En 1998, la première édition du Festival des ateliers jazz du pays Meslay-Grez, accueille des ateliers de jazz de la Mayenne en première partie de musiciens de jazz locaux, nationaux ou internationaux professionnels.
    • Tournoi de football et de pétanque se déroulent chaque année au complexe sportif.

    Jumelages

    Économie

    Les entreprises installées dans la zone industrielle du Fresne sont :

    • la Sotira, une usine spécialisée dans la construction de pièces automobiles, sous-traitant pour des constructeurs tels que Lotus, Jaguar et Aston Martin ;
    • la fromagerie.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Martinet : il donne les plans du clocher église de Meslay en 1629, après avoir travaillé l’année précédente à Craon[64].
    • Guy Motain ou Motais, né à Meslay dans la première moitié du XVIe siècle, défricheur. En 1653, il fait partie des premiers émigrants vers Ville-Marie, l’actuelle ville de Montréal (Québec), fondée en 1642 par Paul Chomedey de Maisonneuve. Les Français ne s’y installent vraiment qu’à partir de 1642. De 1651 à 1653, Paul Chomedey de Maisonneuve, le gouverneur de Ville-Marie, est à La Flèche, dans la Sarthe, où il tente de recruter 200 colons pour renforcer la colonie. L'opération est financée par un don de 42 000 livres de Mme de Bouillon. Chaque recrue potentielle se voit offrir un contrat de cinq ans avec un salaire variant de 50 à 200 livres par an, dépendant de sa profession et reçoit une avance de salaire d'un an. Maisonneuve ne réussit qu'à recruter 115 engagés (102 hommes et 10 ou 15 femmes) qui s'embarquèrent le 20 juin 1653 sur le Saint-Nicolas-de-Nantes dans le port de Saint-Nazaire. Guy Motain s’est engagé à La Flèche devant le notaire La Fousse le 11 mai 1653. 10 engagés périrent pendant le voyage, parmi lesquels peut-être Guy Motain, dont on ne trouve pas trace en Nouvelle-France après l’arrivée[65].
    • François Dampousse, contrebandier du sel, né à Meslay. Condamné en 1771, libéré du bagne de Brest en 1777[66].
    • Arsène Avril de Pignerolles (1745, mort au château des Arcis en 1815).
    • Arsène II Marie Avril de Pignerolle (1786-1834), homme politique.
    • Julien-Simon Duchesne (1764-1825), chirurgien, révolutionnaire.
    • Les frères Corbin (début XIXe siècle) : trois frères chouans de Meslay-du-Maine. Jugés en 1819 pour avoir tué un partisan armé de Napoléon pendant les Cent-Jours. Encore emprisonnés à Laval en mai 1819[67].
    • Alexandre Cornevin (1806-1876), né à Meslay, auteur de marqueteries sur chêne.
    • Charles Marcel Avril de Pignerolles (Angers vers 1815-1893) : peintre, élève de Léon Cogniet (1794-1880). D'abord élève à l'école militaire de Saint-Cyr, il commence une carrière d'officier. Fidèle à Charles X, il démissionne de l’armée après la Révolution de 1830 et prend part avec son oncle à l’insurrection de 1832. Il hérite de son oncle du château des Arcis et s'adonne à sa passion, la peinture[68].
    • Adrien-Charles Launay (1853 à Meslay-du-Maine - 1927), religieux et historien
    • Emmanuel Pottier (1864 - 1921), photographe né à Meslay. Ses Å“uvres se trouvent au musée d'Orsay : Ouvriers dans un tunnel (1906), au musée Carnavalet et à la Bibliothèque historique de la ville de Paris.
    • Marcel Rubin (1905-1995), compositeur de musique contemporaine. Il compose au camp de Meslay des mélodies, les Quatre Ballades de François, le « Dachau-Lied (de) »[69].
    • MM. Camus et Claude Baissac. Résistants pendant la Seconde Guerre mondiale, ils organisent des parachutages dans la région de Meslay et de Château-Gontier[70].
    • Georges Morand (1900 à Meslay-du-Maine - 1977), homme politique.
    • Philippe Médard (1959-2017), international de handball français, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Barcelone, y est né.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Villiers-Charle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Meslay-du-Maine et Villiers-Charlemagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Villiers-Charle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Meslay-du-Maine et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Meslay-du-Maine », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France, essai de toponymie, 2003, p. 216.
    27. Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p.33.
    28. Jacques Lalubie, Une baronnie médiévale, de l’an 1000 à 1500, 1994 et Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p. 113. Voir également la chronique de Jean de Marmoutiers : il raconte la coalition autour de Guy de Laval contre le comte du Maine Geoffroy Plantagenêt
    29. Malcolm Walsby, The counts of Laval, Culture, Patronage and religion in 15th and 16th centuries, Ashgate Publishing, 2007
    30. Étienne-Louis Couanier de Launay, Histoire de Laval 818-1855, Godbert, [détail des éditions], p. 171
    31. Liste générale des postes de France 1721, page 47 (lire en ligne).
    32. Dom Piolin, L'Eglise du Mans duant la révolution, 1868, vol. 2, p. 241 p. 293, p. 597
    33. Lepelletier de la Sarthe, Histoire complète de la Province du Maine, Paris, ed. Victor Palmé, 1861, p. 255
    34. Deux compagnies.
    35. Revue historique et archéologique du Maine, 1989
    36. Au nombre de douze à quinze cents.
    37. Ils y entassèrent leurs objets les plus précieux, les archives de la mairie, des vivres et des munitions, s'y barricadèrent solidement, et repoussèrent l'assaut. Les royalistes firent alors jouer la mine : l'explosion coupa en deux le juge de paix, fracassa les cuisses de l'agent de la commune, en blessa cinq ou six autres, le reste se rendit. Trois des gendarmes furent fusillés ; Julien-Simon Duchesne, plus heureux, fut gardé pour soigner les blessés ; il put s'échapper avec sa malle, bien garnie ; les soldats réfugiés dans l'église purent s'enfuir à Château-Gontier. Les brigands brûlèrent les archives et demandèrent à leurs captifs une rançon de 10.000#
    38. Archives départementales de la Mayenne, M., minute d’un rapport préfectoral de 1832. Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p. 308
    39. Narcisse Desportes, Bibliographie du Maine, précédée de la description topographique et hydrographique du diocèse du Mans, Le Mans, librairie Pesche, 1844, p. 119
    40. Jean Steunou, L'enquête parlementaire de 1848, le monde du travail en Mayenne au milieu du XIXe siècle, Dossier d'histoire de la Mayenne, no 22, Archives départementales de la Mayenne, 2000, p. 6 et p. 19
    41. Paul Fénelon, Atlas géographique des Pays de la Loire, p. 254
    42. Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p. 311
    43. Bulletin trimestriel de la Société archéologique de Touraine, 1971, p. 222 et Antoine Chanzy, La deuxième armée de la Loire, 1871
    44. Bulletin des lois de la République française, 1906, vol. 72, p. 713
    45. Dominique Barnéoud, Le camp de Meslay-du-Maine : ses internés civils, leur odyssée, leur sort (2 septembre 1939-juin 1940-fin 1942). Quelques souvenirs dans la tourmente : le camp des étrangers de Meslay-du-Maine (Mayenne, 2 septembre 1939-juin 1940), présentation préliminaire de soixante pages d'extraits du témoignage du lieutenant Dubuc, Nantes, Laval, Siloë, 2003, 245 p. Voir également l'article de Denis Peschanski, "Allemands et Autrichiens dans un camp français d’internement (1939-1940). Journal d’Albert Mary Dubuc, commandant du camp de Meslay-du-Maine", Histoire et archives, no 1, juin 1997, p. 61-81.
    46. Robert Menchérini, « De la Galaxie des Milles aux rafles de juifs en Provence », in Robert Menchérini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007. (ISBN 978-2-85399-693-8), p. 16.
    47. Francis Robin, La Mayenne de 1940 à 1944, Occupation, Résistance, Libération, Courrier de La Mayenne, édition spéciale 40e anniversaire de la Libération, 1986
    48. « André Pelourdeau, nouveau maire », Ouest-France,‎ .
    49. « Un mort et 4 blessés dans une collision à Sablé : Le maire de Meslay-du-Maine tué », Ouest-France,‎ .
    50. « M. André Bourdais, nouveau maire », Ouest-France,‎ .
    51. André Bourdais, officier de l'ordre des Palmes académiques, Ouest-France, 24 novembre 2014.
    52. Liste des maires de la Mayenne actualisée au 16 septembre 2009, site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 19 septembre 2009
    53. « Noëlle Launay est la première femme maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    54. « Le maire de Meslay-du-Maine démissionne », sur lecourrierdelamayenne.fr, Le Courrier de la Mayenne (consulté le ).
    55. « Meslay-du-Maine. Jean-Marc Poulain élu maire à l’unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    56. « Municipales. L’ex-adjoint Christian Boulay devient le maire de Meslay-du-Maine », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    61. « AS Meslay-du-Maine », sur Site officiel de la Ligue du Maine (consulté le ).
    62. « Cloche », notice no PM53000386, base Palissy, ministère français de la Culture.
    63. « Château des Arcis (également sur commune de Le Buret) », notice no PA00109563, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. Jacques Salbert, Les ateliers de retabliers lavallois, 1976, p 294 et 477
    65. Michel Langlois, Montréal, 1653, la grande recrue, Éditions du Septentrion, 2003.
    66. André Poussin, La Contrebande du sel, 2000, p. 120.
    67. Mémoires d’Alexandre Billard de Veaux, ancien chef vendéen, Lecointe et Pougin, 1832
    68. http://www.tajan.com/pdf/2002/tableauxanciens24062002.pdf
    69. Amaury du Clausel, Les Voix étouffées du 3e Reich : entartete musik, 2005, p. 334
    70. Paul Janvier, Souvenirs de résistance d’un groupe du Nord de la Mayenne, réseau Navarre, 1970
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.