Le Bignon-du-Maine
Le Bignon-du-Maine est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 320 habitants[Note 1].
Le Bignon-du-Maine | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Château-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Bellay 2020-2026 |
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Code postal | 53170 | ||||
Code commune | 53030 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bignonnais | ||||
Population municipale |
320 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 57′ 02″ nord, 0° 36′ 36″ ouest | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 114 m |
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Superficie | 14,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971[10] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 755,9 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 60 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[14], à 12 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Le Bignon-du-Maine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69 %), prairies (24 %), zones agricoles hétérogènes (7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Attestée sous les formes Buino au XIe siècle, puis de Bugnone en 1090.
Le nom de cette paroisse puis de la commune remonterait au XIe siècle (Buino). Il proviendrait d'un mot pré-latin borna, qui signifie « trou », dans le sens actuel en français de « borgne »[24].
Ce toponyme très répandu dans le Maine a pu désigner un rucher, des petites ruches[25]. Bignon est un mot de langue d'oïl bien implanté en Mayenne, qui désignait une « eau qui jaillit du sol, une source avant sa sortie de terre, une fondrière ».
Le sens du toponyme est « la source », voire plus précisément « source dans un champ ». Le nom commun a continué à être utilisé au Moyen Âge, ce qui explique la présence d'un article.
En 1919, Le Bignon devient Le Bignon-du-Maine[26].
Le gentilé est Bignonnais.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[30].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2020, la commune comptait 320 habitants[Note 8], en diminution de 5,33 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le Bignon a compté jusqu'à 584 habitants en 1851.
Activité, manifestations, label
La commune est un village fleuri (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[35].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Fosses et retranchements appelés les Buttes.
- Motte féodale du Bignon, connue sous l'appellation « Buttes du Bignon »[36].
- D'après les érudits locaux de la fin du XIXe siècle, la tradition locale attribuait ces fossés et buttes à l'existence d'un camp anglais de la période de la guerre de Cent Ans[37].
- Il s'agirait plutôt d'une édification plus ancienne, remontant au XIe siècle.
- Cette motte entourée de fossés bien visibles est encore dans un état exceptionnel (une dizaine de mètres de haut). Elle a été abaissée de 4-5 mètres dans les années 1830-1840[38].
- Elle est défendue par une enceinte circulaire également entourée de fossés. Il reste quelques traces d'une troisième enceinte.
- Château de Clavières, ancien sanatorium.
Personnalités liées à la commune
- Auguste Guays des Touches (1828-1874), philanthrope et historien local.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules à six écussons d'or, 3, 2 et 1. |
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 417
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Villiers-Charle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Bignon-du-Maine et Villiers-Charlemagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Villiers-Charle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Bignon-du-Maine et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Gérard Traverdet, Noms de lieux du Maine, Bonneton, 2003, p. 136.
- Lucien Beszard, Étude sur les noms de lieux habités du Maine, 1910, p. 189.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Bignon-du-Maine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Dictionnaire de la Mayenne de l'abbé Angot, Tome 1 page 256, tome 4 page 69
- « Bernard Chabrun, ancien maire du Bignon-du-Maine », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Jean-Louis Bellay mènera campagne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales au Bignon-du-Maine. Jean-Louis Bellay a été réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Jules Le Fizelier, Études et récits sur Laval et le Bas-Maine, 1884 et Angot, Salch, Le Fizelier, Essai sur les buttes du Bignon et autres vestiges analogues que l’on rencontre en Mayenne, Bulletin monumental, 1865, p. 377-391.
- Revue historique et archéologique du Maine, 1880, p. 334.
- Revue historique et archéologique du Maine, 1901