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Liste d'aliments, de boissons et de substances de fiction

Cette liste recense les différents aliments, boissons et substances de fiction provenant de la mythologie et des religions, de la littérature et des contes, ou encore des arts, les substances étant des aliments, des boissons, des drogues, des potions ou des médicaments imaginaires.

La récolte de la manne, tableau de James Tissot, vers 1896-1902.

Ne pas confondre avec les objets de fiction et les matériaux de fiction qui ont leurs propres articles détaillés :

Dans les religions et la mythologie

Mythologie grecque

Mythologie nordique

Hindouisme

Bible et Coran

Note : Dans les textes bibliques, il n'est fait mention que du « fruit de la connaissance du bien et du mal »[2].


Dans la littérature

Littérature grecque ancienne

Science-fiction et fantasy

La cuisine française du XXIe siÚcle, Chromolithographie de 1899.

Selon Jean-Claude Dunyach, dans la science-fiction et la fantasy :

« L’alimentation est 
 trĂšs prĂ©sente dans la science-fiction 
 Mais celle-ci est abordĂ©e d’une curieuse façon. Du fait que nous inventons des races extra-terrestres, nous nous posons trĂšs rapidement la question de savoir comment ces gens mangent, et Ă  travers elle, puisque manger revient Ă  absorber une partie de son environnement sous une forme Ă  la fois plaisante et nourrissante, quel est leur rapport Ă  la nature. Dans cette perspective, certains auteurs de science-fiction se sont spĂ©cialisĂ©s sur les questions alimentaires, Ă  l’instar de Peter F. Hamilton, qui dĂ©crit 50 façons de faire des Ɠufs au bacon selon la planĂšte sur laquelle on se trouve »

— Jean-Claude Dunyach, Alimentation et sociĂ©tĂ©. SF: À la table des matiĂšres[3]

Dans la saga du Cycle de Dune de Frank Herbert :

  • l’épice (ou « mĂ©lange ») est une substance qui donne Ă  son utilisateur une espĂ©rance de vie augmentĂ©e. Elle permet aussi Ă  certains individus de dĂ©velopper et amplifier leurs dons de prescience (voir l'avenir) ; dans ce but elle est notamment utilisĂ©e par les navigateurs de la Guilde spatiale. L'Ă©pice se trouve uniquement sur la planĂšte Dune (Arrakis). Son utilisation prolongĂ©e provoque une accoutumance sĂ©vĂšre et colore en bleu sombre l'iris des yeux de l'utilisateur (on dit que ses yeux ont le « bleu de l’Ibad ») ;
  • le jus de sapho est une boisson hautement Ă©nergĂ©tique utilisĂ©e par les Mentats pour accroitre leurs perceptions cognitives. Le jus de sapho colore les lĂšvres de l’utilisateur d'un rouge rubis caractĂ©ristique[4].

Dans Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien :

  • le lembas, ou « pain de voyage » des elfes, similaire au cram des habitants du Val (Esgaroth le Long Lac), est un biscuit de voyage ou une gaufrette dure qui se conserve trĂšs longtemps dans son emballage de feuilles. Similaire dans son esprit au biscuit de mer utilisĂ© de nos jours ;
  • la boisson revigorante des Ents, tirĂ©e du fleuve Entalluve dans la forĂȘt de Fangorn, amĂ©liore la croissance des ĂȘtres et nourrit comme un aliment traditionnel. Meriadoc et Peregrin grandissent de plusieurs centimĂštres grĂące Ă  cette boisson merveilleuse.
Les Dragées Surprise de Bertie Crochue dans l'univers de Harry Potter.

Dans l'univers de Harry Potter de J. K. Rowling :

  • les Chocogrenouilles, les DragĂ©es Surprise de Bertie Crochue, les Pralines Longue Langue, les CrĂšmes Canari, les Fizwizbiz, les Bulles Baveuses, les Fils dentaires Ă  la menthe, les Gnomes au poivre, les Souris glacĂ©es, les PĂątes Ă  la menthe en forme de crapaud, les Plumes en sucre, les Sucettes parfumĂ©es au sang, les Nids de cafards, les Gommes de limace, les Suçacides et les Bonbons explosifs ;
  • la BiĂšraubeurre.

Dans les autres Ɠuvres.

  • Dans la nouvelle SubjectivitĂ© de Norman Spinrad, l’OmnidrĂšne est un hallucinogĂšne de synthĂšse que les voyageurs spatiaux utilisent pour « tenir le coup ». Les hallucinations dont ils sont victimes finissent par devenir rĂ©alitĂ©, y compris lorsqu’ils dĂ©cident de revenir sur Terre[5].
  • Dans Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, le Soma est une drogue artificielle de synthĂšse prĂ©sentĂ©e au peuple comme Ă©tant un simple mĂ©dicament. C'est en fait la drogue du « bonheur obligatoire » qui permet la cohĂ©sion d'une sociĂ©tĂ© dirigĂ©e par un gouvernement mondial totalitaire.
  • Dans Place aux gĂ©ants d'Herbert George Wells, dont la traduction littĂ©rale du titre original (The food of the gods and how it came to earth) est La Nourriture des dieux et comment elle arriva sur la Terre, le chimiste Bensington crĂ©e un aliment multipliant la croissance des ĂȘtres dans des proportions fantastiques mais avec des rĂ©sultats dĂ©sastreux, allant de la crĂ©ation de poulets gros comme des iguanodons Ă  l'apparition d'une nouvelle race humaine aux proportions titanesques qui condamne l'ancienne Ă  la disparition.
  • Dans La Potion magique de Georges Bouillon (1981) de Roald Dahl.
  • Dans la nouvelle La CrĂ©mation (The Cremation) prĂ©sente dans le recueil L'Archipel du RĂȘve (The Dream Archipelago, 1999) de Christopher Priest[6], le protagoniste est conduit par ruse Ă  manger un fruit exotique imaginaire, mi-mangue, mi-pastĂšque, dont les pĂ©pins sont en rĂ©alitĂ© des larves d’insectes qui vont se dĂ©velopper en lui et le tuer dans d'atroces souffrances.
  • Dans le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams, le gargle blaster pan-galactique est un cocktail, dont les effets sont trĂšs violents. Le roman en donne la recette, basĂ©e sur des ingrĂ©dients imaginaires, mais plusieurs recettes rĂ©elles ont Ă©tĂ© proposĂ©es[7].
  • Dans la saga Saga Vorkosigan de Lois McMaster Bujold, il est parfois fait usage de thiopenta (probable dĂ©formation de penthotal) comme un sĂ©rum de vĂ©ritĂ©.
  • Dans Le Pistolero (1982) de Stephen King, l'herbe du diable est dĂ©crite comme une drogue hallucinogĂšne.

Science-fiction, fantastique et fantasy

« — Ce que vous croyez ĂȘtre de la viande, monsieur le professeur, n’est autre chose que du filet de tortue de mer. Voici Ă©galement quelques foies de dauphin que vous prendriez pour un ragoĂ»t de porc. Mon cuisinier est un habile prĂ©parateur, qui excelle Ă  conserver ces produits variĂ©s de l’ocĂ©an. GoĂ»tez Ă  tous ces mets. Voici une conserve d’holothuries qu’un Malais dĂ©clarerait sans rivale au monde, voilĂ  une crĂšme dont le lait a Ă©tĂ© fourni par la mamelle des cĂ©tacĂ©s, et le sucre par les grands fucus de la mer du Nord, et enfin, permettez-moi de vous offrir des confitures d’anĂ©mones qui valent celles des fruits les plus savoureux[8]. »

  • Dans sa nouvelle « Irish stew », tirĂ©e du recueil Les Derniers Contes de Canterbury (1944), Jean Ray met en scĂšne un aubergiste qui sert Ă  ses clients de succulents mets Ă  prix rĂ©duits confectionnĂ©s Ă  base de chair humaine.
Mais « quand on leur apprend que la base de ce plat Ă©tait de la chair humaine, ils expriment avant toute chose leur dĂ©ception : “Nous n’aurons plus jamais autant Ă  manger pour trois marks, murmura‑t-il d’une pauvre voix de dĂ©sespoir[9].” »
  • Dans le roman de science-fiction La Face cachĂ©e du dĂ©sir (1980) de Philippe Curval, « piĂ©ger » l’envahisseur terrien grĂące Ă  des recettes sophistiquĂ©es d’aliments extraterrestres est le moyen de lutte employĂ© par la rĂ©sistance autochtone de la planĂšte Chula[10].
  • Dans Les Nourritures extraterrestres de Dona et RenĂ© Sussan[11] (1994), on suit les aventures culinaires de Taillevent le Marmiton sur la planĂšte Apicius. L’ouvrage se prĂ©sente comme un mĂ©lange de roman et de recueil de recettes, une centaine en tout, tirĂ©es de nombreux ouvrages de science-fiction. Si les ingrĂ©dients et aliments dĂ©crits dans les recettes originelles sont imaginaires, les auteurs en prĂ©sentent des adaptations terriennes, sous forme de « fiches-cuisine » (la quatriĂšme de couverture prĂ©cise que, ces recettes adaptĂ©es, « les auteurs les ont toutes testĂ©es, et [qu'] ils sont encore vivants »).
  • Dans le roman Les portes d'Occident de Pierre Bordage (1996), dans les bas-fonds de la TchĂ©quie du XXIIIe s., on boit de l'« opka », « une boisson Ă  base d'opium et de vodka »[12].
  • Dans la nouvelle « Magma mia ! » du recueil Des nouvelles du Tibbar de TimothĂ©e Rey[13] (2010), la fricassĂ©e d’abats d’efafnr Ă  la sauce magma est une recette pour accommoder le dragon qui joue un rĂŽle majeur dans le rĂ©cit et sa chute.

Contes

Hansel et Gretel mangeant la maison en pain d'Ă©pice.

Les contes pour enfants offrent Ă©galement de nombreux exemples de nourriture ou de mets imaginaires :

  • les sorciĂšres, personnages rĂ©currents de ces rĂ©cits, hĂ©ritĂ©s d'antiques superstitions, sont censĂ©es concocter pour leur consommation personnelle ou leurs envoĂ»tements et sorts, des brouets Ă  base d'herbes non comestibles, d'insectes, d'araignĂ©es, de chauve-souris et d'autres ingrĂ©dients peu ragoutants comme de la bave de crapaud.
  • dans le conte Hansel et Gretel, la sorciĂšre habite une maison construite en pain d'Ă©pice et friandises destinĂ©e Ă  piĂ©ger les enfants.
  • La Soupe de pierres est un conte qui montre comment la dĂ©brouillardise, l'initiative et la coopĂ©ration permettent de sortir de l'embarras. Il illustre le proverbe « Aide-toi et le ciel t'aidera. »

Au cinéma

Le pÚre Noël est une ordure

Reproduction du « kloug » de monsieur Preskovic dans le film.

Dans le film Le pÚre Noël est une ordure (1982) de Jean-Marie Poiré :

  • le doubitchou de Sofia est une spĂ©cialitĂ© bulgare fictive ressemblant Ă  une truffe au chocolat. Monsieur Preskovic (Bruno Moynot), voisin envahissant des protagonistes, leur en apporte, croyant leur faire plaisir, mais les doubitchous s'avĂšrent ĂȘtre totalement immangeables. Le nom doubitchou ressemble au mot roumain « dobitoci » (prononcĂ© dobitotch), signifiant « imbĂ©ciles ». D’aprĂšs Josiane Balasko les « doubitchou » signifient « petits culs » en Croate.
Dans la piĂšce antĂ©rieure au film, ce nom n'est pas employĂ©, mais le gag est le mĂȘme, ces « friandises » Ă©tant dĂ©signĂ©es comme des « spotsis d'Osijek »[note 1].
Selon Preskovic, le doubitchou est une spĂ©cialitĂ© bulgare trĂšs prisĂ©e, rĂ©servĂ©e aux grandes occasions et « roulĂ©e Ă  la main sous les aisselles ». Les ingrĂ©dients du doubitchou sont : du cacao de synthĂšse, de la margarine, de la saccharose et du bromure (Ă©voquĂ© uniquement dans la piĂšce), ce dernier permettant une meilleure conservation durant les voyages, mais masquant cependant le goĂ»t de la margarine, Ă  la consternation de Monsieur Preskovic

Dans le film Les Clefs de bagnole (2003) de Laurent Baffie, un clin-d'Ɠil est fait au doubitchou avec l'apparition du personnage de Monsieur Preskovic (lĂ  aussi jouĂ© par Bruno Moynot), traversant l'Ă©cran en disant « Vous voulez un doubitchou ? »
  • Le doubitchou est en fait une garniture d'un plat encore plus douteux : le kloug aux marrons, une autre pĂątisserie amenĂ©e par Monsieur Preskovic qui ressemble Ă  une bĂ»che de NoĂ«l. Aussi immangeable que le doubitchou, le kloug dĂ©gage en outre une odeur nausĂ©abonde. Cette pĂątisserie est par ailleurs trĂšs dure et solide Ă  l'intĂ©rieur (mais molle Ă  l'extĂ©rieur), cassant le couvert de ThĂ©rĂšse (AnĂ©mone) quand elle veut la dĂ©couper, et brisant le pare-brise d'une voiture lorsque Pierre Mortez (Thierry Lhermitte) la jette par la fenĂȘtre pour s'en dĂ©barrasser.

Les bronzés font du ski

La foune, un fromage fort de fiction.

Dans le film Les bronzĂ©s font du ski (1979) de Patrice Leconte, les protagonistes du film, des Parisiens en vacances aux sports d'hiver, sont perdus en haute montagne. Ils sont cependant sauvĂ©s par des montagnards qui les accueillent chez eux et leur font dĂ©guster certaines spĂ©cialitĂ©s locales pour les remettre d’aplomb :

  • la foune (ou goune) est un fromage local imaginaire. Cette prĂ©paration fromagĂšre est, selon l'un des montagnards, constituĂ©e de tous les restes de fromage de l'annĂ©e que l'on fait macĂ©rer avec du gras, des couennes et de l'alcool de bois pendant deux ou trois saisons. Étant donnĂ© que des vers apparaissant dans la prĂ©paration (uniquement dans le film), cet aliment n'est pas conseillĂ© aux vĂ©gĂ©tariens.
Cette préparation fromagÚre est inspirée de la recette du fromage fort[note 2]. On trouve ce type de fromage fort ensemencé par des larves en Sardaigne : le casu marzu[14] et en Corse : le casgiu merzu. Confectionnée par des montagnards, elle est servie traditionnellement « à l'étalée », c'est-à-dire sur une tranche de pain de campagne. D'aprÚs l'un des montagnards, il n'y a rien de tel pour se refaire une bonne santé ;
  • la liqueur de crapaud, un alcool fort imaginaire visible dans le film, est inspirĂ©e de la vipĂ©rine. Elle est dĂ©crite comme une liqueur d'Ă©chalote relevĂ©e au jus d'ail. ParticuliĂšrement forte, les habitants de la ville la recrachent ou sont pris de douleurs aprĂšs avoir ingĂ©rĂ© le liquide, sauf un (Bruno Moynot) qui la trouve Ă  son goĂ»t. Les montagnards, quant Ă  eux, l'avalent cul sec, car sinon, disent-t-il « ça vous brĂ»le la langue ! »

La Cité de la peur

Dans le film La Cité de la peur (1994) d'Alain Berbérian :

  • Les clapiottes : petits animaux servis en apĂ©ritifs, ne voulant pas ĂȘtre mangĂ©s.
  • Les gencives de porc : spĂ©cialitĂ© du sud de la France, celles de chez Laplo sont les meilleures du littoral.

Soleil Vert

Dans le film Soleil vert (1973) de Richard Fleischer, l'alimentation du futur sur une planÚte Terre dévastée par la pollution, constitue le fil conducteur.

L'action du film se dĂ©roule en l'an 2022. ÉcrasĂ©e sous une chaleur accablante et permanente, New York baigne dans une lumiĂšre jaune. La faune et la flore ont disparu, l'eau est rare. TrĂšs peu de terres sont encore cultivables et les habitants qui n'ont pas les moyens d'acheter des aliments naturels, Ă  cause de prix exorbitants, mangent un aliment de synthĂšse, produit par la multinationale Soylent : le soylent green. Le meurtre d'un des dirigeants de la multinationale amĂšnera Ă  la dĂ©couverte que ce produit est fabriquĂ© Ă  partir de cadavres humains, alors que, dans le discours officiel, il est censĂ© ĂȘtre fabriquĂ© Ă  partir du plancton.

Star Wars

Dans la saga de la Guerre des Étoiles :

  • Les habitants de Tatooine produisent et consomment du lait de Bantha, de couleur bleue.
  • Sur la planĂšte Dagobah, maĂźtre Yoda prĂ©pare et partage avec Luke Skywalker un ragoĂ»t de feuilles de racines.

Les Tontons flingueurs

Dans le film Les Tontons flingueurs (1963) de Georges Lautner, une scĂšne mĂ©morable prend place dans la cuisine de Fernand Naudin (Lino Ventura) oĂč, avec Raoul Volfoni (Bernard Blier), Paul Volfoni (Jean Lefebvre), maĂźtre Folace (Francis Blanche) et Jean (Robert Dalban) le majordome de la maison, les convives se saoulent avec un alcool artisanal frelatĂ©. N'ayant plus rien d'autre Ă  boire (les jeunes de la surprise-partie ayant pris le « tout-venant », selon maĂźtre Folace), les compĂšres se risquent avec une contrefaçon de whisky qui porte la marque fictive « Three Kings »[15], l'Ă©tiquette de la bouteille Ă©tant illustrĂ©e de trois cartes Ă  jouer, des rois.

Pendant la dĂ©gustation, les protagonistes affirment tour Ă  tour que cet alcool a pour base de la pomme, de la betterave, de la pomme de terre ou de la sciure de bois. On apprend que cette boisson a Ă©tĂ© fabriquĂ©e durant la Seconde Guerre mondiale et les annĂ©es suivantes par la bande du « Mexicain », un caĂŻd du milieu, le distillateur en chef Ă©tant surnommĂ© « Jo le Trembleur »[16]. Selon MaĂźtre Folace, le notaire du Mexicain, la fabrication de cet alcool a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e car sa consommation rendait certains clients aveugles[17] et ça « faisait des histoires »[note 3]. L'alcool Ă©tant vendu pendant la guerre sur le marchĂ© noir aux troupes d'occupation allemandes, Jo le Trembleur aurait rĂ©ussi l'exploit involontaire, selon Folace, de dĂ©cimer « toute une division de Panzer » avec son alcool frelatĂ©.

Les protagonistes de la scĂšne donnent tour Ă  tour Ă  cette boisson un surnom affectueux :

  • c'est maĂźtre Folace qui demande le premier aux autres participants s'ils sont prĂȘts Ă  se risquer au « bizarre » ;
  • Jean, le majordome de la maison, arrivant dans la cuisine s'Ă©tonne alors qu'ils aient sorti le « vitriol » ;
  • pour Raoul Volfoni, le premier Ă  gouter au breuvage, c'est du « brutal » ;
  • pour Paul Volfoni, il est « curieux » ; il laisse d'ailleurs couler une larme aprĂšs l'avoir goĂ»tĂ© ;
  • quant Ă  Fernand Naudin, aprĂšs avoir affirmĂ© qu'il a « connu une Polonaise qui en prenait au petit dĂ©jeuner », il admet que « c'est plutĂŽt une boisson d'hommes », parlant avec difficultĂ© (sa voix est Ă©tranglĂ©e) Ă  cause de l’ñpretĂ© du liquide.

À la tĂ©lĂ©vision

Séries et émissions télévisées

  • Les moukraines Ă  la glaviouse sont la spĂ©cialitĂ© culinaire de Zeitoun, le personnage interprĂ©tĂ© par Bruno Carette, dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Objectif Nul. À dĂ©faut de moukraines Ă  la glaviouse, Zeitoun propose Ă©galement ses sfinktouzes Ă  la crĂšme ou un bon « pain Ă  l'huile ».
  • Le gibolin (terme argotique pour le vin), un ingrĂ©dient intervenant dans de nombreux produits de grande consommation chez Les Deschiens, mais surtout dans des produits Ă  boire. La fromagerie Morel de la sĂ©rie propose la « chafouette », le « michachon » et la « chifounette » (au poivre).
  • Le gloubi-boulga est la nourriture prĂ©fĂ©rĂ©e de Casimir, le dinosaure de l'Ă©mission de divertissement L'Île aux enfants. Il s'agit d'un gĂąteau, rĂ©putĂ© immangeable et dont seul l'espĂšce des Casimirus est friande.
  • Le Croque, inventĂ© par le personnage de Karadoc dans la sĂ©rie tĂ©lĂ© Kaamelott et prĂ©sentĂ© comme le « plat national » breton[18].
  • Dans la sĂ©rie Star Trek :
    • le gagh, un mets particuliĂšrement prisĂ© des Klingons ;
    • la soupe au plomik (en vulcain Shur t'plomik), un mets traditionnel vulcain, prĂ©parĂ© Ă  base d'un lĂ©gume, le plomik ;
    • la biĂšre romulienne ou biĂšre romunalaise (interdite dans la FĂ©dĂ©ration).
  • Dans la sĂ©rie Lost :
    • les barres Apollo ;
    • la biĂšre Dharma Initiative.
  • Le fromage de castor vĂ©nĂ©zuĂ©lien, dans le sketch La Fromagerie des Monty Python (de la sĂ©rie Monty Python's Flying Circus).
  • La brindillette, alcool de pneu spĂ©cialitĂ© du Groland.

SĂ©ries d'animation

  • Dans la sĂ©rie Les Gummi, la gummiboise est la potion magique des Gummis.
  • Dans la sĂ©rie TĂ©lĂ©tubbies, la tubbydĂ©lice est la boisson des TĂ©lĂ©tubbies.
Une bouteille de biĂšre Duff.
  • Dans la sĂ©rie Les Simpson :
  • Dans la sĂ©rie Steven Universe, les Cookies Chatons (Cookie Cat en anglais) sont des biscuits fourrĂ©s Ă  la glace Ă  la vanille en forme de tĂȘte de chats. Il s'agit des biscuits prĂ©fĂ©rĂ©s de Steven, mais ils vont cesser d'ĂȘtre produits Ă  cause de leur concurrent, les biscuits Lion Lickers.

Dans la bande dessinée

Astérix

Dans Astérix, de René Goscinny et Albert Uderzo :

La potion magique se prépare dans un chaudron.
  • la potion magique est un breuvage imaginaire qui donne une force surhumaine Ă  quiconque la boit. C'est aussi le nom donnĂ© dans le langage populaire aux produits dopants utilisĂ©s par les sportifs.
Cette potion n'est pas la seule à faire son apparition dans les aventures d'Astérix. Dans l'album Le Combat des chefs, le druide Panoramix devenu amnésique à la suite d'une tentative d'enlÚvement par les Romains, concocte une série de potions farfelues en mélangeant sans discernement divers ingrédients issus de sa réserve. Dans Les lauriers de César, Astérix improvise une concoction à base de confiture, de poivre, de savon de Massilia et d'une poule non plumée, entre autres ingrédients, se révélant en fin de compte une potion aux effets revigorants inattendus.

Au fil de ses pérégrinations dans le monde antique, Astérix fait réguliÚrement la découverte de recettes de cuisine antique ou exotique imaginaires :

Le Cycle de Cyann

Dans la série Le Cycle de Cyann de François Bourgeon (notamment dans le 1er tome La sOurce et la sOnde) on trouve un certain nombre de plats cuisinés (comme sur terre : rÎtis, grillades) à partir d'animaux imaginaires présents sur la planÚte Olh.

En plus des plats évoqués dans les planches des tomes de la série, la (pseudo) encyclopédie Olhienne La clé des confins répertorie la faune et la flore des planÚtes Olh et ilO, et précise pour certains animaux s'ils sont consommés et comment.

  • les carapassons sont des crustacĂ©s d'Ă©levage (ressemblants Ă  des homards) trĂšs apprĂ©ciĂ©s[21].
  • la volĂ©e volcan est un plat consistant en la dĂ©gustation d'un « Ɠuf » d'Ovudon (l’Ɠuf Ă©tant composĂ© de 120 compartiments indĂ©pendants, Ă©tant chacun l'Ă©quivalent d'un Ɠuf de notre monde).
  • la liqueur d'enfiliane a sur son consommateur un effet dĂ©sinhibiteur, mais combinĂ©e avec de l'Exothal (un « sĂ©rum de vĂ©ritĂ© » d'origine militaire), elle en ravive et dĂ©nature les effets avec un rĂ©sultat assez dangereux pour son utilisateur[22].
  • les ovudons se consomment rĂŽtis comme des oies (et ont Ă  peu prĂ©s la mĂȘme taille)[21].
  • Sur la planĂšte ilO, les orophons sont de grands herbivores vivants en troupeaux, assez semblables Ă  des yacks avec une courte trompe, et se consomment comme du bƓuf.

Autres

Dans les arts graphiques

Dans la chanson

  • Le sirop Typhon dans la chanson de Richard Anthony est une sorte de mĂ©dicament universel qui n'est pas sans rappeler les « mĂ©dications » que vendaient les charlatans et rebouteux au temps de la ConquĂȘte de l'Ouest, le Coca-Cola rentrant au dĂ©part dans cette catĂ©gorie de produits.
  • le mastapur, dans l'Ă©mission Cocktail Time sur Radio Nova avec Jean Croc et Ariel Wizman, est un liquide universel : liqueur pour cocktail, dĂ©capant Ă  peinture, carburant pour fusĂ©e, etc.

Dans la presse

  • La bananadine est un psychotrope de fiction, prĂ©tendument extraite des peaux de bananes. Ce canular, prenant la forme d'une recette pour son « extraction » Ă  partir de peau de banane, a Ă©tĂ© initialement publiĂ© dans le magazine californien Berkeley Barb en .

Notes et références

Notes

  1. Cette ville de Croatie est d'ailleurs proche du village natal du pĂšre de Josiane Balasko, l'une des actrices du film.
  2. Cette authentique prĂ©paration est appelĂ©e « foujou » dans la rĂ©gion de la DrĂŽme, dĂ©partement voisin de celui des Hautes-Alpes, d'oĂč est originaire Marie-Anne Chazel (coscĂ©nariste des BronzĂ©s font du ski).
  3. Ce n'est pas surprenant car le méthanol surnommé « alcool de bois », utilisé pour augmenter frauduleusement le degré d'alcool des boissons alcolisées, est connu pour entraßner la cécité.

Références

  1. Encyclopedia of Hinduism par C.A. Jones et J.D. Ryan publié par Checkmark Books, page 25, (ISBN 0816073368)
  2. GenĂšse 2.
  3. Voir Liens externes
  4. Dune, tome 2, éditions Robert Laffont, « Lexique de l'Imperium », lettre « S », p. 406.
  5. Le Livre d'or de la science-fiction : Norman Spinrad.
  6. Christopher Priest, L'Archipel du RĂȘve, trad. Michelle Charrier, Ă©d. DenoĂ«l, coll. « Lunes d’encre », 2004.
  7. Recettes sur Wikibooks en anglais.
  8. Chapitre 10 de Vingt mille lieues sous les mers sur Wikisource.
  9. « Jean Ray / John Flanders et la littĂ©rature alimentaire : l’essence en sommeil », Arnaud Huftier, sur le site textyles.revues.org.
  10. Philippe Curval, La Face cachĂ©e du dĂ©sir, Ă©d. Calmann-LĂ©vy, coll. « Dimensions SF » no 43, 2e trim. 1980, Ă©d. de poche : J’ai lu, 1991.
  11. Dona et RenĂ© Sussan, Les Nourritures extraterrestres, Ă©d. DenoĂ«l, coll. « PrĂ©sence du futur » no 550, mai 1994 – Grand prix de l'Imaginaire, prix spĂ©cial, 1995.
  12. Pierre Bordages, Wang – I. Les portes d'Occident, « J'ai lu », 1997, p. 42.
  13. Ă©d. Les Moutons Ă©lectriques.
  14. « Sardaigne : à la recherche du Casu marzu, le fromage interdit », sur LCI (consulté le ).
  15. Stéphane Germain, Le Dico Flingueur des Tontons : de Audiard à Volfoni, Paris, Hugo & Cie, , 87 p. (ISBN 978-2-7556-0716-1).
  16. Marc Lemonier, Le monde des Tontons Flingueurs et l'univers de Jacques Audiard, Saint-Victor-d'Épine, City, , 219 p. (ISBN 978-2-8246-0204-2).
  17. Jean-Luc Denat et Pierre Guingamp (préf. Georges Lautner), Les tontons flingueurs et Les barbouzes : toute une époque !, Harmattan, , 190 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 173
  18. « Le Plat National », sur Wiki Kaamelott Officiel (consulté le ).
  19. Astérix Gladiateur, page 30 de l'édition originale.
  20. « La Gastronomie Gauloise », sur asterix.com, le site officiel d'Astérix.
  21. François Bourgeon, La sOurce et la sOnde, Paris, Casterman, 116 p. (ISBN 978-2-203-38857-4 et 2-203-38857-9), p. 73
  22. François Bourgeon, Six saisons sur ilO, Paris, Casterman, 112 p. (ISBN 978-2-203-38894-9 et 2-203-38894-3), p. 84

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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