Laigneville
Laigneville est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Laignevillois et les Laignevilloises.
Laigneville | |||||
L'Ă©glise Saint-Remi du XIIe siĂšcle. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | CC du Liancourtois (siÚge) |
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Maire Mandat |
Christophe Dietrich 2020-2026 |
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Code postal | 60290 | ||||
Code commune | 60342 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Laignevillois, Laignevilloises | ||||
Population municipale |
4 722 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 554 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 17âČ 49âł nord, 2° 26âČ 47âł est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 112 m |
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Superficie | 8,53 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Creil (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nogent-sur-Oise | ||||
LĂ©gislatives | 7e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Oise
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-laigneville.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Ă vol d'oiseau, la commune se situe Ă 68 kilomĂštres au sud d'Amiens, Ă Ă©gale distance de Beauvais et de CompiĂšgne (31 kilomĂštres) et Ă 49 kilomĂštres au nord de Paris[1]. Elle s'Ă©tend sur 853 hectares[a 1].
Communes limitrophes
Topographie et géologie
Le territoire, de forme gĂ©nĂ©rale ovalaire, s'Ă©tend dans la vallĂ©e de la BrĂȘche et sur le plateau qui sĂ©pare cette vallĂ©e de celle du ThĂ©rain[2]. Comme Cauffry, sa voisine, cette commune est situĂ©e dans la VallĂ©e DorĂ©e[a 1]. Le terroir s'Ă©tend entre 32 mĂštres sur les bords de la BrĂȘche et 112 mĂštres sur le plateau[3], Ă la limite de Cauffry et Rousseloy. Voici quelques altitudes relevĂ©es : 35 mĂštres sur la place de la Gare, 38 mĂštres Ă l'entrĂ©e de la BrĂȘche sur le territoire, 51 mĂštres au sommet du dos d'Ăąne prĂšs de l'ancienne mairie, 80 mĂštres Ă l'Ă©glise paroissiale, 100 mĂštres au lieu-dit la Croix Madeleine. On relĂšve Ă©galement 100 mĂštres Ă l'origine de la vallĂ©e sĂšche de la vallĂ©e d'Enfer, qui creuse le plateau prĂšs de l'ancien chemin de Creil Ă Beauvais et descend sur 5 kilomĂštres jusqu'Ă la ferme des Granges, Ă Nogent-sur-Oise[a 2]. Cette vallĂ©e, dans le prolongement de la vallĂ©e des Pommiers, se prolonge par la vallĂ©e d'Ardoise, qui donne forme au Larris Saint-Georges. Plusieurs vallons descendent vers la vallĂ©e de la BrĂȘche, tels que la cĂŽte des Hervines, et le fond de Gonval[3] - [a 3].
La pierre de taille (calcaire grossier Ă nummulites) compose tout le plateau de Laigneville, recouverte d'une faible couche de terre vĂ©gĂ©tale[a 4]. Les coteaux de la rive droite de la BrĂȘche sont pareils Ă ceux de la montagne de Liancourt, une masse puissante de sable couronnĂ©e par du calcaire en bancs horizontaux, constitue leur ensemble. Les variations de dĂ©tail, les fossiles et autres accidents, sont les mĂȘmes sur les deux cĂŽtĂ©s de la vallĂ©e. La colline de Laigneville offre comme celle de Monchy-Saint-Ăloi une masse de calcaire grossier, mais le vergelet a une Ă©paisseur plus considĂ©rable. La vallĂ©e de la BrĂȘche est tourbeuse dans toute l'Ă©tendue du canton de Liancourt. On voit entre le sol tourbeux et les coteaux, des amas d'argile diluvienne fauve remarquables par leur Ă©paisseur, notamment Ă Laigneville[4]. La commune se situe en zone de sismicitĂ© 1[5]. La prĂ©sence de cavitĂ©s souterraines est prouvĂ©e par la prĂ©sence d'ancienne carriĂšres de pierre de taille[6].
Hydrographie et eau potable
La BrĂȘche, sous-affluent de la Seine naissant Ă Reuil-sur-BrĂȘche et se jetant dans l'Oise Ă Villers-Saint-Paul, limite le territoire communal Ă l'est.
Sur sa rive droite, elle reçoit un ruisseau intermittent venant de Cauffry puis poursuit son cours Ă travers le marais de Laigneville, et recueille quelques centaines de mĂštres plus loin les eaux de quelques ruisselets au moulin de Sailleville avant de que le ru de Soutraine ne la rejoigne[7]. Dans ce secteur, le tracĂ© de la BrĂȘche est rectifiĂ© en 2017 par le syndicat intercommunal de la vallĂ©e de la BrĂȘche (SIVB) qui gĂšre la riviĂšre, afin de reconstituer son lit historique qui avait Ă©tĂ© dĂ©viĂ© pour alimenter les turbines du moulin de Sailleville[8]
Celui-ci a été légÚrement détourné prÚs de son confluent il y a 2000 ans, lors de l'occupation romaine, pour entourer l'ouvrage appelé castellum de Sailleville, aujourd'hui recouvert par la route départementale 1016, déviation de l'ex-RN 16.
Plus en aval, la BrĂȘche se divise en deux bras que franchit la rue Henry-Leclerc oĂč elle accueille le ru des Blancards[9] et reçoit ensuite le faible apport du fossĂ© venant du fond de Gonval, formĂ© entre deux avancĂ©es du plateau avant de passer prĂšs du centre-ville oĂč elle emprunte un lit canalisĂ© plus au sud.
Plusieurs ruisseaux intermittents, affluents du ru de Soutraine ou de la BrĂȘche, se trouvent sur le territoire. Diverses sources se trouvent sur le territoire, Ă flanc de coteau ou dans les terres basses : la Fontaine Huet, la Fontaine de Gonval, la Fontaine Ă Moutons, la Fontaine Noire, et d'autres qui apparaissent dans les jardins. La Fontaine Ă Moutons est une source pĂ©trifiante. Une carte de 1710 indique un ruisseau dans la vallĂ©e d'Enfer, Ă l'ouest de Laigneville.
Un bassin se trouve prĂšs du quartier de l'Aunois et deux chĂąteaux d'eau se situent au sud de la commune. De plus, la commune est Ă©quipĂ©e de deux stations de pompage Ă eau, Ă Sailleville et d'un rĂ©servoir, dans le bois du mĂȘme nom[a 3] - [3].
Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[10]. Un lavoir se trouve rue Hutellier.
- ChĂąteaux d'eau, au sud de la commune.
- Lavoir, rue Hutellier.
Voies de communications et transports
Le territoire est parcouru du sud au nord par l'ancienne route nationale 16 de Paris Ă Dunkerque, dĂ©classĂ©e en D 916a, qui fut construite dans cette partie de la vallĂ©e entre 1754 et 1750. Une dĂ©viation en voie express, appelĂ©e route dĂ©partementale 1016 est maintenant rĂ©alisĂ©e depuis le plateau de Creil jusqu'Ă Clermont, empruntant le territoire communal sur une partie des marais, avec un remblai important, qui contourne l'agglomĂ©ration par l'est. Depuis la rue Douchet-Rube et la place de la Gare, un Ă©changeur permet d'accĂ©der Ă cet axe sur la commune voisine de Monchy-Saint-Ăloi. L'ancien itinĂ©raire traversait la commune par les rues du 8-Mai-1945 et de la RĂ©publique. Une voie permet de relier le chef-lieu Ă Rousseloy, ainsi que de Sailleville Ă Rousseloy, Cauffry et Soutraine (hameau de Cauffry)[a 5] - [3].
La voie ferrĂ©e de Paris Ă Amiens traverse la commune en suivant la vallĂ©e, ayant un trajet sensiblement parallĂšle Ă celui de l'ancienne route nationale 16. Une halte fut inaugurĂ©e au village le . Elle a Ă©tĂ© transformĂ©e en station en 1905, le trafic Ă©tant devenu important du fait de l'expĂ©dition de la pierre Ă bĂątir et des produits de l'industrie locale[a 3]. Ce point d'arrĂȘt est situĂ© entre les gares de Liancourt-Rantigny et de Creil, Ă proximitĂ© du centre-ville et prĂšs de Monchy-Saint-Ăloi. Il est desservi par les trains TER Picardie (relation 22 Amiens - Creil - Paris). Quatorze Ă quinze trains par jour et par sens s'arrĂȘtent du lundi au vendredi, et six Ă sept les dimanches et jours fĂ©riĂ©es. Du lundi au vendredi, la moitiĂ© des trains est origine ou terminus Creil, un changement Ă©tant donc nĂ©cessaire pour les dĂ©placements entre Liancourt et Paris. Un TER Picardie met en moyenne 39 min pour atteindre la capitale, avec trois arrĂȘts intermĂ©diaires. Plusieurs liaisons de taxi TER sont Ă©galement disponibles Ă la gare[11].
Laigneville est desservi par une lignes d'autocars du réseau départemental Sud-Oise du Conseil général de l'Oise, exploitée par Keolis Oise à Senlis par la ligne 12 de Clermont à Creil. De plus, plusieurs lignes de transports scolaires desservent le chef-lieu et Sailleville vers les établissements de Cauffry, Clermont et Creil[12].
L'aéroport de Beauvais-Tillé se situe à 31 km à l'ouest et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle se trouve à 35 km au sud[1]
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[19] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[20] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 724,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-TillĂ© », sur la commune de TillĂ©, mise en service en 1944 et Ă 31 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23] Ă 10,6 °C pour 1981-2010[24], puis Ă 11,1 °C pour 1991-2020[25].
Milieux naturels
Hormis les zones urbanisĂ©es, couvrant 18 % du territoire sur plus de 154 hectares, la commune se compose Ă plus de 44 % d'espaces cultivĂ©s sur 382 hectares. Les espaces boisĂ©s reprĂ©sentĂ©s sur les coteaux et le fond des vallĂ©es de la BrĂȘche (Bois de Sailleville) et d'Enfer (Larris Georges) rassemblent prĂšs de 274 hectares pour 32 % de la surface communale. La commune comprend Ă©galement 35 hectares de vergers et de prairies, 5 hectares d'espaces verts publics, 4 hectares de zones marĂ©cageuses (marais de Sailleville), quelques espaces de landes ainsi qu'un hectares d'Ă©boulis et de terrains nus par la prĂ©sence d'anciennes carriĂšres[26] - [3].
Les bois Thermocalcicoles de la Grande CĂŽte et des Prieux, prĂ©sents sur les communes de Laigneville et de Nogent-sur-Oise, sont inscrits en zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type 1[27]. Au nord-ouest, les marais de Laigneville occupent un espace Ă l'est de Sailleville. Ils constituent Ă©galement une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type 1[28] dans l'ensemble naturel des pelouses et bois de la butte de la Garenne, avec Monchy-Saint-Ăloi.
Urbanisme
Typologie
Laigneville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [29] - [30] - [31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[32] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33] - [34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (44,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (47,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (42,8 %), forĂȘts (34,7 %), zones urbanisĂ©es (20,6 %), prairies (1,8 %)[37].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[38].
Quartiers et hameaux
Il existe un unique hameau rattaché au chef-lieu : Sailleville. Le quartier de l'Aulnois s'est établi entre ces deux sites[3].
Morphologie urbaine
Le chef-lieu fut bùti pendant des siÚcles sur la colline, autour de l'église paroissiale. La création de la route royale directe de Creil vers Clermont et le nord a amené l'abandon du plateau par les habitants. Il n'y reste qu'une maison d'ailleurs inhabitée, située au carrefour de la Croix-Madeleine. à partir du XVIIIe siÚcle les constructions se sont installées dans la vallée. Sailleville, nettement plus au nord, fut pendant longtemps nettement séparée de Laigneville. Aujourd'hui des habitations réunissent les deux agglomérations bordant de part et d'autre l'ancienne route nationale[a 1]. Laigneville entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de 22 communes et regroupant 103 130 habitants en 2008[39] - [40].
Toponymie
Parmi les noms qui furent ceux de Laigneville au cours des siĂšcles, les historiens ont retenu : Liniaga villa en 766, Lainivalla vers 1145, Lagnevilla en 1156, Lanevillam en 1209, Leugnevillam en 1222, Laignevilla en 1309, Laigneville-sur-BrĂȘche, Laingneville en 1631 (parler local actuel), Laigneville (nom actuel) en 1756, Laigueville (dĂ©nomination officielle) de 1830 Ă 1850. Diverses hypothĂšses ont Ă©tĂ© Ă©mises sur l'origine de ce nom. Tous les auteurs sont d'accord pour dire que la terminaison « ville » reprĂ©sente le mot latin villa qui avait pour acceptations : maison de campagne, maison aux champs, propriĂ©tĂ©, ferme, domaine rural (prĂšs de Laigneville et Sailleville se trouvent Mogneville, Autreville et autrefois Canneville, ancien village de pĂȘcheurs proche de l'Ă©cluse de Creil. Mais pour la premiĂšre partie du nom « laigne, ou laigue », il s'agirait comme ce fut le cas bien souvent, du nom du propriĂ©taire du domaine gallo-romain : Lanius ou Latinus. Ce fut peut-ĂȘtre Lanaevilla (village de la laine) ou Lanaemvillam (village laineux). Cette appellation semblerait possible puisqu'en ce lieu le vaste plateau calcaire Ă©tait propre Ă l'Ă©levage du mouton[a 6].
Le hameau de Sailleville s'est appelĂ© : Sailleville (nom actuel) vers 1240, Sageville au XIVe siĂšcle, Sacheville en 1477, Saqueville en 1570, Sageville Ă nouveau au XVIIIe siĂšcle (parler local actuel). Ce nom pourrait provenir de « sagi » signifiant saie du nom du vĂȘtement que portaient les soldats romains qui occupĂšrent l'endroit les premiers. La fondation de cette agglomĂ©ration remonterait en effet au dĂ©but de notre Ăšre[a 6].
Histoire
Laigneville (domaine de Lanius) Ă©tait Ă lâorigine un petit village du VIe siĂšcle-VIIe siĂšcle situĂ© autour de lâĂ©glise Saint-RĂ©mi (fin XIe siĂšcle) situĂ©e sur les hauteurs et prolongeant lâancienne voie reliant Senlis Ă Beauvais. Aujourdâhui, seul le cimetiĂšre longe encore lâĂ©glise isolĂ©e, cette voie demeurant un chemin, fort agrĂ©able pour la promenade. La communautĂ© de Laigneville (env. 4 000 hab.) sâest dĂ©veloppĂ©e en contrebas dans la continuitĂ© de Nogent-sur-Oise. Les templiers en firent une de leurs propriĂ©tĂ©s et mĂȘme le siĂšge dâune commanderie : la commanderie Saint-Georges. Laigneville Ă©tait aussi connue pour ses imposantes carriĂšres de craie, aujourdâhui abandonnĂ©es et dont les vestiges servent depuis 1905 Ă la culture de trĂšs savoureux petits champignons de Paris. Au nombre des bĂątiments ayant Ă©tĂ© construits Ă partir de cette pierre de qualitĂ©, on trouve la Manufacture Royale de Beauvais, le chĂąteau de Fitz-James ou encore la gare du Nord.
à partir de 1846, la commune est traversée par la ligne de Paris-Nord à Lille de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il faut néanmoins attendre 1892[41] pour qu'une halte soit installée sur le territoire de la commune, et 1905 pour qu'elle devienne une station à part entiÚre sous le nom de gare de Laigneville.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la septiÚme circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Liancourt[42]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Nogent-sur-Oise.
Intercommunalité
Laigneville est membre de la communautĂ© de communes du Liancourtois, dite la VallĂ©e DorĂ©e, un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© en 1963 â et qui avait alors le statut de district â et auquel la commune a transfĂ©rĂ© un certain nombre de ses compĂ©tences, dans les conditions dĂ©terminĂ©es par le code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales.
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste SE/UMP menée par Christophe Dietrich remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 144 voix (58,07 %, 22 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), battant largement les listes lenées respectivement par[43]:
- Jean-Marie Delaporte, maire sortant DVG/PCF, qui obtient 758 voix (38,47 %, 5 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
- Luc Soisson (SE, 68 voix, 3,45 %, pas d'Ă©lus).
Lors de ce scrutin, 31,65 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste DVD (LR) menée par le maire sortant Christophe Dietrich remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 380 voix (87,23 %, 26 conseillers minicipaux élus, dont 6 communautaires), battant trÚs largement celle DVG menée par l'ancien maire Jean-Marie Delaporte, qui obtient 202 voix (12,76 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 48,34 % des électeurs se sont abstenus[44].
Liste des maires
Politique environnementale
Depuis 2014, le maire de la ville, Christophe Dietrich, a entrepris de lutter contre les dépÎts sauvage de déchets sur sa commune. Ses services municipaux ont procédé a des « retours à l'envoyeur » médiatisés. Ces actions ont permis de diminuer de 90 % ces incivilités[49]. Les déchets proviennent de particuliers ou d'entreprises peu scrupuleux, comme le montre ce dépÎt de 15 tonnes de déchets de chantier en 2017, retournés eux aussi au pollueur[50]. Un conducteur indélicat s'est vu infligé, en 2019, une amende de 368 Euros pour avoir jeté ses emballages de fast-food par la vitre de son camion à la suite d'un flagrant délit constaté par la police municipale[51].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[53].
En 2020, la commune comptait 4 722 habitants[Note 8], en augmentation de 11,08 % par rapport Ă 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 40,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 20,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 2 333 hommes pour 2 379 femmes, soit un taux de 50,49 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
Lâessentiel des petits commerces et Ă©quipement de proximitĂ© existe Ă Laigneville (pharmacie, deux boulangeries, plusieurs coiffeurs, trois cafĂ©s dont un dĂ©bit de tabac, divers cabinets mĂ©dicaux gĂ©nĂ©ralistes et spĂ©cialisĂ©s, une dĂ©chetterie, une maternelle, un collĂšge, plusieurs Ă©coles, une fromagerie, une Ă©picerie fine, une agence immobiliĂšre, une garderie).
L'usine de l'équipementier automobile Montupet, fabricant de culasse, a été rachetée par la commune et les communes voisines dont les contribuables ont financé l'acquisition pour un million d'euros puis la rénovation du site pour six millions[57].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte deux monuments historiques :
- Ăglise Saint-Remi
- L'église Saint-Remi est située à l'écart du village, au cimetiÚre, sur le flanc du coteau, prÚs de l'ancienne route de Senlis à Beauvais par Creil, Nogent-sur-Oise et Rousseloy.
- L'orientation de l'église est nord-ouest - sud-est en raison des contraintes imposées par le terrain. Le clocher central qui s'élÚve au-dessus de la croisée du transept date de la fin du XIe siÚcle ou du début du XIIe siÚcle, et la nef de la seconde moitié du XIIe siÚcle.
- L'édifice se caractérise par des murs trÚs épais et des contreforts trapus. Dans la partie supérieure du second contrefort de la façade sud-ouest, un escalier à colimaçon est ménagé pour desservir les combles et donner accÚs au clocher. L'étage supérieur du clocher présente sur chaque face deux baies géminées plein cintre, encadrées par des colonnettes. Son toit est en bùtiÚre.
- Le mur du transept sud-ouest a la particularitĂ© d'ĂȘtre taillĂ© en grande partie dans la roche, ce qui indique que l'emplacement de l'Ă©glise a dĂ» ĂȘtre excavĂ© pour permettre sa construction. Par ailleurs, le transept sud-ouest est de plan carrĂ© et se termine au sud-est en cul-de-four, alors que le bras nord-est est rectangulaire. Ces Ă©lĂ©ments sont contemporains de la nef. La deuxiĂšme travĂ©e du chĆur et la chapelle latĂ©rale sud ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es pendant le XVe siĂšcle et sont de faible intĂ©rĂȘt architectural. Ă l'intĂ©rieur, la nef est divisĂ©e en deux travĂ©es carrĂ©es, voĂ»tĂ©es d'ogives sexpartites.
- Il n'y a pas de bas-cĂŽtĂ©s, mais des arcs en tiers-point sont visibles dans les murs, en dessous des fenĂȘtres[58] - [59]. L'Ă©glise Saint-Remi est classĂ©e monument historique depuis 1911[60]. Elle est aujourd'hui en mauvais Ă©tat, les vitraux manquant en partie.
- Un calvaire se trouve à l'entrée de la chapelle. Offert par Mme Hutellier en 1894. Son christ en métal, lourd de 700 kg, a été restauré en 2017 par la commune, la municipalité estimant qu'il constitue un élément du patrimoine municipal[61]
- Commanderie des templiers
- L'ancienne commanderie se situe rue Louis-Portebois, en plein centre-ville.
- En 1209, les chevaliers du temple firent Ă©difier les constructions. En 1282, un arrĂȘtĂ© du parlement de Paris accorde le droit de haute justice au commandeur qui devient seigneur de Laigneville. AprĂšs la dĂ©cimation des templiers, les chevaliers de Saint-Jean de JĂ©rusalem s'y installĂšrent.
- En 1495, la maison comportait vingt-cinq religieux. De 1371 Ă 1786, il y eut vingt-cinq commandeurs dont douze chevaliers et treize religieux.
- L'établissement, dissous en 1792, fut vendu en 1794 comme bien national. Il comportait alors l'habitation du commandeur, la ferme avec résidence des chevaliers, des terres situées dans la vallée et sur la colline, et le moulin dit de la Commanderie.
- Dans le grand bùtiment de la ferme actuelle, l'on trouve encore des treuils qui servaient jadis à faire monter les fardeaux dans les parties hautes de cette construction. Le bùtiment est divisé en neuf travées.
- La façade la plus intĂ©ressante est celle donnant sur la cour de ferme. Au rez-de-chaussĂ©e, elle est ouverte par des arceaux en arc brisĂ©, mĂ©nagĂ©s entre les contreforts, et les fenĂȘtres gĂ©minĂ©es de l'Ă©tage sont surmontĂ©es par des linteaux Ă Ă©videment trĂšflĂ©.
- Attenant au bùtiment, du cÎté sud, se trouve une petite chapelle dédiée à saint Georges, de trois travées. Elle fut utilisée pour le culte par les habitants de la paroisse à partir de 1843. La chapelle se termine en hémicycle, éclairée par un oculus. CÎté rue, les baies plein cintre sont aujourd'hui bouchées. Le plafond est couvert par une voûte nervurée[62] - [63]. L'ensemble de l'ancienne commanderie est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1988[64].
On peut Ă©galement noter :
- Lavoir couvert, rue Hutellier.
- Chapelle Saint-Louis (Sailleville)
- Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes
- Moulin Ă eau de Sailleville
- Moulin Ă eau de la Commanderie
- Moulin Ă eau de Caucriaumont
- Moulin Neuf
Personnalités liées à la commune
- Ernest Puget, membre du conseil de la Commune de Paris, né à Laigneville en 1836.
Voir aussi
Bibliographie
- Glad (l'abbĂ©), « Quelques notes sur la commanderie de Laigneville », Bulletin et mĂ©moires de la sociĂ©tĂ© archĂ©ologique & historique de Clermont-de-l'Oise, annĂ©e 1924, Laval, Imprimerie BarnĂ©oud,â , p. 15-29 (lire en ligne)
- A.J. Louis Thomas, « Laigneville », ComitĂ© ArchĂ©ologique de Senlis, Comptes-rendus et MĂ©moires, annĂ©e 1875, Senlis, Imprimerie d'Ernest Payen,â , p. 53-84 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[16].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Ouvrages
- Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 224-237
- Charton 1968, p. 224.
- Charton 1968, p. 225-226.
- Charton 1968, p. 225.
- Charton 1968, p. 226.
- Charton 1968, p. 224-225.
- Charton 1968, p. 230.
Autres sources
- « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 57.
- « Carte 1/25000e » sur Géoportail..
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, pages 14 et 15.
- « Risques naturels potentiels à Laigneville », sur macommune.prim.net (consulté le ).
- « Cavités souterraines à Laigneville », sur www.cavites.fr (consulté le ).
- « Le rû de Soutraine », sur breche.fr (consulté le ).
- Julien Heyligen, « A Laigneville, une nouvelle riviĂšre prend vie : AprĂšs deux mois de travaux, la BrĂȘche a retrouvĂ© son lit dâorigine sur prĂšs de 350 m. La mise en eau du nouveau tracĂ© a eu lieu ce mercredi. CoĂ»t du projet : 320 000 ⏠», Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le rû des Blancards », sur breche.fr (consulté le ).
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- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
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- « Laigneville : Christophe Dietrich (SE), le fonceur », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « En remportant la mairie de Laigneville avec 58,1 % des suffrages, Christophe Dietrich, 42 ans, a crĂ©Ă© la surprise. Il renverse ainsi Jean-Marie Delaporte (PC) Ă©lu depuis... 1989. Il fait basculer du mĂȘme coup la municipalitĂ© Ă droite. Car si sa liste se veut sans Ă©tiquette -- les colistiers venant de tous les horizons et de toutes tendances politiques --, elle bĂ©nĂ©ficie du soutien officiel de l'UMP ».
- « Laigneville », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Christophe Dietrich prend les rĂȘnes de la municipalitĂ© », Le Bonhomme picard, Ă©dition de Clermont, no 3284,â , p. 18 (ISSN 1144-5092).
- Hugues Derouard, « Laigneville: Christophe Dietrich, le coup dâĂ©clat permanent : Les mĂ©thodes musclĂ©es, mĂ©diatiques et sans compromis de cet ancien policier, Ă©lu maire en 2014, bouscule les habitudes », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Et celui qui est aussi le vice-prĂ©sident du conseil dĂ©partemental, chargĂ© de la sĂ©curitĂ© et de la protection civile, de rappeler que « Laigneville Ă©tait un peu le garage Ă ciel ouvert pour certains de Creil ». Câest rĂ©solu, assure-t-il, tout en se vantant de « chiffres historiquement bas concernant la dĂ©linquance, 75 % en baisse depuis 2015 ».
- Ălie Julien, Simon Gourru, « DĂ©serts mĂ©dicaux : ce maire de l'Oise interdit aux habitants de mourir chez eux », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Marjorie Michaud, « Laigneville : Christophe Dietrich Ă©lu de nouveau maire », Le Bonhomme picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « DĂ©chets Ă Laigneville : nouveau buzz pour le principe du « retour Ă lâenvoyeur » », sur Le Parisien (consultĂ© le ).
- Célia Mascre, « Déchets sauvages : le maire de Laigneville récidive », sur France 3 (consulté le ).
- « Laigneville : 368⏠d'amende pour un déchet jeté sur la voie publique », sur https://positivr.fr/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Laigneville (60342) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Oise (60) », (consultĂ© le ).
- Interview de Jean-Marie Delaporte, maire de Laigneville, dans le cadre d'une Ă©mission de France 3 Picardie le 25 avril 2013, [lire en ligne].
- EugĂšne MĂŒller, « Entre Creil et Clermont », ComitĂ© ArchĂ©ologique de Senlis, Comptes-rendus et MĂ©moires, annĂ©e 1892, Senlis, Imprimerie EugĂšne Dufresne, 3e sĂ©rie, vol. VII,â , p. XXXIII-XXXVI (lire en ligne).
- Lucien Charton, Liancourt et sa région, Paris/Autremencourt, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8), p. 234-237.
- « L'église », notice no PA00114725, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Retour du Christ Ă la Chapelle Saint-RĂ©myi », Le Bonhomme picard, Ă©dition de Clermont, no 3443,â , p. 15.
- EugĂšne MĂŒller, Entre Creil et Clermont, op. cit., p. XXXVI.
- Lucien Charton, Liancourt et sa région, op. cit., p. 514-515.
- « commanderie », notice no PA00114724, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.