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Jausiers

Jausiers est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle se trouve dans la vallée de l'Ubaye.

Jausiers
Jausiers
Le village.
Blason de Jausiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Barcelonnette
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Ubaye - Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Jacques Fortoul
2020-2026
Code postal 04850
Code commune 04096
DĂ©mographie
Gentilé Jausiérois
Population
municipale
1 137 hab. (2020 en augmentation de 0,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 25′ 07″ nord, 6° 43′ 53″ est
Altitude Min. 1 195 m
Max. 3 027 m
Superficie 107,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Barcelonnette
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Barcelonnette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Jausiers
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Jausiers
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Jausiers
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Jausiers

    Ses habitants sont appelés les Jausiérois[1] - [2].

    GĂ©ographie

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Jausiers et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    La commune de Jausiers, seconde localitĂ© de la vallĂ©e de l'Ubaye en nombre d'habitants, occupe un emplacement stratĂ©gique Ă  1 250 m d’altitude[3]. Elle se situe en effet Ă  l'intersection de trois routes : celle venant d'Italie (par le col de Larche), celle venant des Hautes-Alpes (par le col de Vars), la route de la Bonette (ou de Nice) (par le col de la Bonette-Restefond), sans compter la RD 900 (ancienne route nationale 100), route vers la Haute-Provence.

    Elle est à la limite entre la haute et la moyenne vallée de l’Ubaye. La commune proprement dite se situe sur la D 900, au pied du rocher du Chastel qui porte son clocher.

    Le village a une organisation concentrique :

    • le cĹ“ur du village se compose de l'Ă©glise, la mairie, une unique rue piĂ©tonne comportant les commerces principaux ;
    • autour, diverses zones d'habitations, rĂ©sidences, l'ancienne caserne du 11e bataillon de chasseurs alpins, la gendarmerie, et la Maison des produits de pays (magasin vendant des produits du terroir) ;
    • des quartiers excentrĂ©s : les Magnans, au pied du château de mĂŞme nom, le Moulin (au sud), Cocody (sur la route de Restefond, quartiers de petits chalets de bois originaux Ă  louer).

    Par ailleurs, un certain nombre de hameaux dépendant du village :

    Hameau des Sanières.
    • les Sanières : hameaux Ă  l'ouest, au nord de la D 900 ;
    • les Davis, Hauts et Bas, Ă  km Ă  l'ouest près de la D 900 ;
    • Lans, hameau d'altitude, sur la route de Restefond, Ă  plus de 1 400 mètres d'altitude, oĂą vivent plus de soixante habitants ;
    • l'Ubac : village qui n'est plus abandonnĂ© depuis quelques annĂ©es avec une famille y habitant en permanence, Ă  l'entrĂ©e du vallon des Sagnes. SituĂ© dans une belle forĂŞt de rĂ©sineux appelĂ© le "Grand Bois".

    GĂ©ologie

    Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, les vallées de la commune sont envahies par les glaciers de l’Ubaye et ses glaciers affluents, dans la vallée du torrent d'Abriès et celles du Riou Versant et du torrent de Terres Plaines. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts[4].

    Les marnes noires[5].

    Relief

    Le village est au pied de deux montagnes : Pointe Fine (2 581 mètres) et Cuguret (2 912 mètres), un peu plus loin la TĂŞte de Siguret (3 032 m) ; sur la route de Restefond, on trouve la Croix de l'Alpe (2 591 mètres), le Gerbier (reconnaissable Ă  son sommet carrĂ© Ă  2 772 mètres), l'Empeloutier (somment arrondi Ă  2 820 mètres) et le Jas du Chamois (sommet vaguement rectangulaire Ă  2 811 mètres). Le col de Restefond est Ă  2 692 m d’altitude, le col de la Bonette (2 715 mètres) et avec la route de la Bonette forment la plus haute route d'Europe (2 802 mètres). La cime de la Bonette culmine Ă  2 860 mètres.

    • Montagnes Ă  Jausiers.
    • Jausiers, le sommet de "Pointe Fine" en arrière-plan.
      Jausiers, le sommet de "Pointe Fine" en arrière-plan.
    • ... et par temps couvert.
      ... et par temps couvert.
    • robines mises Ă  nu par l’érosion. Ici le village de Faucon près de Jausiers.
      robines mises à nu par l’érosion. Ici le village de Faucon près de Jausiers.
    • Vue panoramique de la vallĂ©e de l'Ubaye depuis l'Empeloutier.
      Vue panoramique de la vallée de l'Ubaye depuis l'Empeloutier.
    • La tĂŞte de l'Empeloutier qui domine le vallon de Clapouse.
      La tĂŞte de l'Empeloutier qui domine le vallon de Clapouse.

    Hydrographie

    Jausiers est traversĂ© par l'Ubaye, une rivière de 70 km qui prend sa source au col de Longet. Plusieurs torrents se jettent en elle sur le territoire de la commune :

    • le torrent d'Abriès ;
    • le torrent des Sanières ;
    • le Riou-Versant (rĂ©union en face de la Chalanette des torrents de Clapouse, venant de Restefond, et de Terres Pleines).

    Environnement

    La commune compte 800 ha de bois et forĂŞts, soit seulement 7,4 % de sa superficie[1].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du dĂ©partement n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Jausiers est en zone 1b (sismicitĂ© faible) selon la classification dĂ©terministe de 1991, basĂ©e sur les sĂ©ismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Jausiers est Ă©galement exposĂ©e Ă  quatre autres risques naturels[7] :

    • avalanche ;
    • feu de forĂŞt ;
    • inondation (dans la vallĂ©e de l’Ubaye, qui inonde le village en 1957[8]) ;
    • mouvement de terrain.

    La commune de Jausiers est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’avalanche, d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[9] mais le Dicrim n’existe pas[11].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 2008 pour des inondations et des coulées de boue[7].

    La commune a été victime de nombreux tremblements de terre ; la liste de ceux qui ont eu une intensité macro-sismique ressentie supérieure à V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets) suit (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)[12] :

    • le sĂ©isme du , d’une intensitĂ© ressentie Ă  Jausiers de VI et demi et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Bussana Vecchia[13],
    • le sĂ©isme du , d’une intensitĂ© ressentie Ă  Jausiers de VI et demi et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Saint-ClĂ©ment-sur-Durance[14],
    • le sĂ©isme du , d’une intensitĂ© ressentie Ă  Jausiers de V et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© dans le PiĂ©mont italien[15],
    • le sĂ©isme du , d’une intensitĂ© ressentie Ă  Jausiers de V et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Barcelonnette[16],
    • le sĂ©isme du , d’une intensitĂ© ressentie Ă  Jausiers de V et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© dans le PiĂ©mont italien[17],
    • le sĂ©isme du , d’une intensitĂ© ressentie Ă  Jausiers de VII (occasionnant des destructions) et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Saint-Paul-sur-Ubaye[18].

    La commune compte Ă©galement un mouvement de terrain actif. Il s'agit d'un pan de la montagne de Roche-PlombĂ©e, au-dessus du ravin des Sanières (au nord-ouest du village). L'effondrement, commencĂ© en 2011, se rĂ©active Ă  partir du et concerne une zone de 500 mètres de large sur 300 mètres de haut[19] sur l'adret du ravin. Le glissement dure une partie du mois d'aoĂ»t sans obstruer totalement le torrent[20].

    Le , un sĂ©isme de magnitude 4,8 a Ă©tĂ© ressenti dans la rĂ©gion[21]. L’épicentre se situait Ă  10 km au nord-ouest de Jausiers, dans le massif du Parpaillon[22].

    Toponymie

    Hameau des Sanières au mois de juillet.
    • Jausiers : Le nom de la commune apparaĂ®t pour la première fois dans les textes vers 1151-1152 (in Gauserio). Son nom serait tirĂ© d’un nom propre germanique, Gauzerius[23]. Le nom du village est JoousiĂ©r en valĂ©ian[24] - [25] et le gentilĂ© des habitants est, en valĂ©ian, lous Joousierencs[24] - [25]
    • Sanières : Le nom du quartier vient des « sagnes » (= roseaux) qui veut dire prairies marĂ©cageuses (Francois Arnaud)[26]. Il nous dit qu'en valĂ©ian, il se dit « SaniĂ©ras » et se dĂ©compose en deux termes locaux « Sagna »-« iĂ©ra » que l'on traduit « aire des sagnes ». Anciennement beaucoup de zones de sources et d'eaux sourdant difficiles Ă  capter ont disparu, ou disparaissent avec les drainages. Le temps a passĂ© et lĂ , il n'est plus très clair du lieu prĂ©cis oĂą se trouvaient ces « sagnes » transformĂ©s en prĂ©s.
    • Magnan: Vient de la culture du ver Ă  soie. C'est le lieu de sa culture qui est la magnanerie, oĂą l'on pratique la sĂ©riciculture, l'exploitant est le magnan. L'ancienne caserne de Jausiers Ă©tait une usine de magnanerie.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Jausiers est une commune rurale[Note 1] - [27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[30] - [31].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (43,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,6 %), forêts (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (1,2 %), prairies (1 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,2 % 134
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,0 % 103
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,5 % 271
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,6 % 285
    Forêts de conifères 22,9 % 2484
    Forêts mélangées 1,2 % 134
    Pelouse et pâturages naturels 19,7 % 2132
    Landes et broussailles 1,4 % 148
    Forêt et végétation arbustive en mutation 3,6 % 390
    Roches nues 25,0 % 2710
    Végétation clairsemée 18,9 % 2044
    Source : Corine Land Cover[34]

    Histoire

    Des traces d’occupation de l’âge du fer (sépultures) ont été retrouvées au XIXe siècle[35].

    Dans l’Antiquité tardive, Jausiers fait partie de la vallis Moccensis[36], d’après le nom de la famille romaine des Moccii, qui devait posséder des domaines importants dans les vallées[37] : elle dépend, sur le plan religieux, de l’archevêché de Turin[38]. Le nom évolue ensuite en vallis Muscio (XIIe siècle), vallium Mucii (XIIIe siècle), puis au XIVe siècle, en Vallis Montii, c’est-à-dire le Val-des-Monts, district de la vallée de Barcelonnette qui a existé jusqu’au XVIIIe siècle[36].

    Le fief dépend des comtes de Provence jusqu’en 1388, avant de passer aux comtes de Savoie jusqu’en 1713 (traité d'Utrecht[39]). Ce traité rattache toute la vallée de l'Ubaye à la France.

    Le village vivait en partie de l’industrie de la soie, du XVIe au XXe siècles. Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[40]. Le hameau de Lans a été pillé durant les guerres de la Révolution par un escadron hongrois de l'armée autrichienne.

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Jausiers[41].

    Comme de nombreuses communes du département, Jausiers se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà sept écoles dispensant une instruction primaire aux garçons (au chef-lieu, et dans les principaux hameaux : les Sanières, les Payans, la Frache, Lans et la Chalanette)[42]. La loi Falloux (1851) imposant une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, Jausiers en possède trois en 1861[43] (nombre qui redescend à deux en 1872[44]). La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire quatre de ses écoles, au chef-lieu, aux Sanières, à Lans et à la Frache[45].

    Quelques petites industries se sont développées au XIXe siècle[39].

    La commune de Jausiers est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 53 morts. Une souscription publique afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski[46].

    De à , à l'initiative du député local André Honnorat, Jausiers a accueilli le "Bataillon universitaire serbe" (avec une petite annexe à Mont-Dauphin). Constitué de lycéens et d'étudiants évacués de leur pays après qu'il fut envahi, fin 1915-début 1916, par les armées austro-hongroises, allemandes et bulgares, ce bataillon avait pour objectifs de les conduire au baccalauréat et/ou de leur apporter une formation militaire pour devenir officiers de réserve, et participer ainsi à la future libération de leur pays. 300 à 400 élèves y passèrent, pour une durée de séjour de quelques mois[47] - [48] - [49].

    En , 68 rĂ©fugiĂ©s espagnols, arrivĂ©s en France lors de la Retirada, sont accueillis et hĂ©bergĂ©s Ă  la Frache[50]. Plus tard, les rĂ©fugiĂ©s espagnols sont recrutĂ©s dans les compagnies de travailleurs Ă©trangers. En , la 95e CTE arrive des Hautes-Alpes pour travailler aux fortifications du sous-secteur de Jausiers, du cĂ´tĂ© du col de Restefond[51].

    En 1962, la commune accueille à nouveau des réfugiés : des familles de harkis sont installées dans un hameau de forestage et effectuent des travaux d’entretien de la forêt pour le compte des Eaux et Forêts[52].

    En 1982, le maire lance une station de ski Ă  la Frache. Elle est dotĂ©e de trois remonte-pentes, et dispose de km de pistes. Aux 1,8 million de francs de l’amĂ©nagement initial, se rajoutent en 1983 1,4 million pour les canons Ă  neige. La station emploie jusqu’à 15 salariĂ©s, mais ne parvient pas Ă  l’équilibre budgĂ©taire, et ferme en 1992. Deux remonte-pentes sont dĂ©montĂ©s[53].

    HĂ©raldique

    Blason de Jausiers Blason
    D'argent à un coq d'or becqué, crêté et membré de gueules, soutenu de deux épis de blé aussi d'or passés en sautoir[54].
    DĂ©tails
    Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Économie

    Maison des produits du terroir.

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait Ă  502 personnes, dont 21 chĂ´meurs[55] (26 fin 2011[56]). Ces travailleurs sont majoritairement salariĂ©s (81 %)[57] et travaillent majoritairement hors de la commune (55 %)[57].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 27 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salarié[58].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquĂŞte Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 14 en 2010. Il Ă©tait de 13 en 2000[59], de 28 en 1988[60]. Sur ces 14 agriculteurs, 60 % sont de jeunes agriculteurs[61]. Actuellement, ces exploitants sont soit des Ă©levages ovins, soit des polyculteurs[59]. En dehors d'un apiculteur, la totalitĂ© sont Ă©leveurs ovins avec un petit peu de brebis et de chèvres laitières. Tous les alpages de la commune sont rĂ©servĂ©s aux Ă©leveurs de Jausiers[61]. De 1988 Ă  2000, la surface agricole utile (SAU) a baissĂ©, de 1 202 ha Ă  873 ha[60], avant de retrouver en 2010 un niveau Ă©quivalent de celui 1988, Ă  1 218 ha, mais avec une SAU par exploitation qui a doublĂ© entre-temps, Ă  87 ha[59].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 22 Ă©tablissements, employant 21 salariĂ©s[58].

    Une zone artisanale regroupe 10 entreprises dont 7 sont liĂ©es au bâtiment. Une partie non nĂ©gligeable des ressources communales provient de deux micro-centrales hydro-Ă©lectriques[61].

    Le petit « plus Â» de la commune est une biscuiterie complètement artisanale, rouverte depuis (environ) 2012 appelĂ©e : La rĂ©serve de l'Ă©cureuil. Jausiers possède aussi une galerie d'Art et un petit commerce de cĂ©ramique superbe. Le moulin d'Abriès est le seul moulin encore en activitĂ© sur la centaine qui existait au XIXe siècle dans la vallĂ©e de l'Ubaye. Il fonctionne depuis 1713 et commercialise toujours sa farine de blĂ© et d'Ă©peautre[62]; les visiteurs se pressent pour dĂ©couvrir ses entrailles et les explications dĂ©taillĂ©es du propriĂ©taire.

    • Le moulin d’Abriès.
    • Vieilles meules.
      Vieilles meules.
    • Écrasement du blĂ©.
      Écrasement du blé.
    • Bluterie.
      Bluterie.

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 72 Ă©tablissements (avec 44 emplois salariĂ©s), auxquels s’ajoutent les 25 Ă©tablissements du secteur administratif (regroupĂ© avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 24 personnes[58].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est moyennement importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[63], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[64]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    • au moins quatre hĂ´tels en 2008[65] (un hĂ´tel non classĂ©[66], un hĂ´tel classĂ© une Ă©toile, deux classĂ©s deux Ă©toiles[67] et une rĂ©sidence hĂ´telière[68]). Les hĂ´tels classĂ©s avaient une capacitĂ© de 44 chambres (non comptĂ©s l’hĂ´tel non classĂ© et la rĂ©sidence hĂ´telière)[69] ;
    • un camping classĂ© deux Ă©toiles[70] avec une capacitĂ© de 36 emplacements[71] ;
    • plusieurs meublĂ©s, labellisĂ©s[72] ou non labellisĂ©s[73] ;
    • des chambres d’hĂ´tes[74] ;
    • plusieurs hĂ©bergements collectifs[75].

    Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[76] : au nombre de 669, elles représentent plus de la moitié des logements. Parmi les résidences secondaires, 437 possèdent plus d’un logement[71] - [69].

    Politique et administration

    Liste des maires

    L'ancienne mairie, près de l’église
    L'ancienne mairie, près de l’église.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945 Édouard Caire[77]
    années 1980 Jean-Laurent Cogordan
    mars 1989[78] mars 2008 Jean-Pierre Aubert[79] PS[80] Maire de Barcelonnette de 2008 Ă  2014
    mars 2008 2020 Lucien Gilly[81] - [82] PS[83] - [84] Conseiller général du canton de Barcelonnette (2004-2015)
    mai 2020 En cours Jacques Fortoul Retraité

    Intercommunalité

    Jausiers a fait partie, de 1993 à 2016, de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye, puis depuis le de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon.

    Jumelage

    Depuis 1995, Jausiers est jumelée avec Arnaudville, en Louisiane (États-Unis), fondé au début du XIXe siècle par les frères Arnaud de Jausiers.

    Enseignement

    La commune est dotée d’une école primaire[85].

    Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Jausiers[86]. Elle est doublée d'un peloton de surveillance et d'intervention (PSIG)[87].

    DĂ©mographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[89].

    En 2020, la commune comptait 1 137 habitants[Note 3], en augmentation de 0,26 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    1 8701 6731 6611 8521 6901 9031 8852 0041 893
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 8301 6921 7171 6151 5131 5201 4121 6251 583
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1 7591 7971 7951 9241 1201 0251 0221 4781 019
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    9906966286817478608961 0021 013
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    1 0951 1341 1321 137-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puis Insee Ă  partir de 2006[91].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315
    144 feux

    Lieux et monuments

    Moulin d'Abriès
    Moulin d'Abriès.

    Architecture civile et fonctionnelle

    • Moulin d'Abriès (moulin Ă  eau reconstituĂ© en Ă©tat de marche, se visite l'Ă©tĂ©, vente de farine) ;
    • ancienne filature de soie, route de Saint-Paul-sur-Ubaye[92].

    Sur la place de l’église, une maison date de 1748. Dans la Grand-Rue, une maison est datée de 1784, et voisine avec des constructions de style roman, mais probablement du XVIIe siècle[93].

    La fontaine des Sanières, avec un bassin de forme ovale, date de 1793[94]. Une autre date de 1808[95].

    Villas des Mexicains

    Château des Magnans
    Le Château des Magnans.

    La commune compte plusieurs villas « mexicaines », construites par des habitants ayant fait fortune au Mexique au XIXe siècle et au début du XXe siècle, dont :

    • le château des Magnans : construit entre 1903 et 1913, ce manoir a une architecture gothique de fantaisie, inspirĂ©e de celle du château de Neuschwanstein, construit en Bavière par Louis II de Wittelsbach, mais aussi aux châteaux toscans tel que le château de Vicchiomaggio. Il est ornĂ© d’un dessus-de-porte en bas-relief de Clodion, reprĂ©sentant un cortège de bacchantes et un vitrail de Louis Balmet. C’est un monument historique inscrit[96] ;
    • la villa de la Sapinière, de style classique, est en bel appareil Ă  refends ; elle est dotĂ©e d’un porche soutenu par des colonnes ornĂ©es de rosaces[97] ;
    • la villa Campecina, aux formes Ă©purĂ©es, construite en 1912[98] ;
    • la villa Javelly, construite en 1913, encadrĂ©e de deux tours, de style composite (Art nouveau, art pittoresque et italianisant)[99] ;
    • la villa Laugier, construite en 1892, dont le dĂ©cor date de 1904 : elle est un prĂ©cĂ©dĂ©e d’un porche dorique, sous le balcon. Le dĂ©cor de peintures murales s’étend dans toutes les pièces intĂ©rieures, mais aussi Ă  l’extĂ©rieur, ornĂ© de trompe-l'Ĺ“il[100].

    Particularismes constructifs anciens

    Le plâtre, nous l'avons oublié pendant une cinquantaine d'années, était utilisé en extérieur pour les enduits, les tableaux, les sur-épaisseurs décoratives, mais aussi pour monter des murs, hourder et bancher. On peut voir de nombreux exemples sur toute la vallée de l'Ubaye et aussi beaucoup à Jausiers. Le four des Magnans, restauré en 2003, a utilisé uniquement du gypse local, transformé en plâtre sur le lieu même du chantier[101].

    Architecture militaire

    Fortification
    Fortification.

    Deux éléments appartiennent au système Séré de Rivières :

    • la batterie de Cuguret (type SĂ©rĂ© de Rivières), est construite en 1884-1886, puis complĂ©tĂ©e par un poste optique (1889) et d’une caserne (1891). L’enceinte est rectangulaire, avec des tenailles Ă  l’avant, et prĂ©cĂ©dĂ©e d’un fossĂ©, dotĂ© de caponnières bĂ©tonnĂ©es. La porte est dĂ©fendue par un pont-levis. Le logement est assurĂ© par des casemates voĂ»tĂ©es. L’artillerie Ă©tait placĂ©e sur un terre-plein[102] ;
    • la caserne de Restefond est construite en 1901-1906 Ă  2 793 m d’altitude[103]. Elle comprend quatre bâtiments dĂ©fensifs et de logement, construits autour d’une cour centrale, et sept bâtiments utilitaires (Ă©curies, pavillon des officiers, infirmerie, cuisine) construits en 1912-1913, plus quelques bâtiments provisoires. Les murs extĂ©rieurs des bâtiments sont crĂ©nelĂ©s et renforcĂ©s de bastionnets[104].

    La ligne Maginot des Alpes a laissé plusieurs éléments, dont certains ont participé victorieusement à l’arrêt de l’offensive italienne en 1940 :

    Au chef-lieu, Ă©glise paroissiale

    Elle est placĂ©e sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste et patronnĂ©e par saint Nicolas de Myre, datĂ©e du XVIIe siècle (selon Raymond Collier) ou du siècle suivant (selon les Monuments historiques), de style classique, est classĂ©e monument historique[108]. Elle est longue de 26 m, large de 18 m. Sa nef est formĂ©e de quatre travĂ©es et haute de 18 m ; dans chaque travĂ©e, s’ouvrent deux chapelles (nord et sud). La naissance de la voĂ»te est ornĂ©e d’une frise de denticules et de rinceaux. Les chapiteaux sont d’ordre corinthien. Le chĹ“ur est voĂ»tĂ© d’arĂŞtes rayonnantes. La façade occidentale est d’aspect monumental, notamment avec le fronton triangulaire et la porte ornĂ©e de rinceaux, de rosaces, de tores de lauriers[109]. Elle possède deux cadrans qui encadrent le portail et la niche contenant la statue de saint Nicolas, datant du XVIIIe siècle et restaurĂ©s en 1993[110].

    Elle comporte neuf autels, avec neuf retables, datables du XVIIe au XIXe siècles :

    • le maĂ®tre autel est en marbre sculptĂ©, avec notamment une statue de saint Nicolas de Myre encadrĂ©e de prĂŞtres, une NativitĂ© pastorale, peinte au XVIIIe siècle, des statues de saint Pierre et saint Paul ;
    • les autels des chapelles ont des retables Ă©galement sculptĂ©s :
      • du cĂ´tĂ© nord, de l’entrĂ©e vers le chĹ“ur : sainte Anne, peinture du XVIIIe siècle ; autel en bois du XIXe siècle, et sculpture de saint Antoine l'Ermite ; autel en bois peint et dorĂ©, du dĂ©but du XIXe siècle, avec une Vierge Ă  l’Enfant, accompagnĂ©e des saints Jacques, Laurent sur le gril ; autel gothique du XIXe siècle, ornĂ© d’un tableau de Saint-Jean-Baptiste (1605) ;
      • du cĂ´tĂ© sud : autel en bois peint et dorĂ©, ornĂ© de rinceaux, avec une Donation du rosaire ; autel en bois dorĂ© et peint, composite (VIIe – XIXe siècles), avec un tableau rassemblant les Ă‚mes du Purgatoire, la Vierge Ă  l’Enfant et saint Joseph Ă  la fleur de lys ; autel en bois peint, du XIXe siècle, avec une Annonciation ; le dernier autel, en pierre sculptĂ©e, est ornĂ© d’un saint Blaise (XVIIe siècle), reconnaissable Ă  l’ange qui lui prĂ©sente un peigne Ă  carder[111].

    La chaire, en bois est soutenue par un ange et ornée de rinceaux[112].

    Au chef-lieu, chapelle de la confrérie des pénitents blancs

    La chapelle de la confrérie des pénitents blancs se trouve dans la rue principale, en plein cœur du centre, côté sud, imbriquée entre deux maisons. Désacralisée vers 1995, elle sert maintenant aux activités culturelles. La confrérie avait été créée en 1641 (1620, plus ancienne et plus grande est celle de Saint-Paul-sur-Ubaye). C'est du hameau de Lans que cette idée de la création de la confrérie est née. Le contexte était alors à la redynamisation catholique qu'on nomme maintenant « la Contre-réforme ». Elle prenait en Ubaye un caractère particulier avec de très vives tensions. Sous l'impulsion du pouvoir Savoyard et refusant très souvent d'abjurer, les protestants furent quasiment chassés en 1634, anticipant ainsi les départs en Dauphiné à la suite de la révocation de l'édit de Nantes de 1685.

    Une étude a été publiée en 1993[113]. La confrérie se place sous le vocable de « Notre-Dame-de-Gonfalon de Rome ». Premier recteur Pierre Fortoul ; Vice-recteur Jean Reynaudy (notaire). L'étude des premiers participants montre une petite dominante de notables, mais toutes les populations sont représentées. En 1645, ils bâtissent la chapelle. Elle est incendiée en 1691 par les troupes françaises. Guerre de la Ligue d'Augsbourg de 1688 à 1697. La répression contre les protestants catalyse un sentiment anti-français). Elle est restaurée entre 1698 et 1700.

    Autres

    • L’église (autrefois paroissiale) des Sanières, placĂ©e sous le vocable de saint SĂ©bastien, est construite en 1832[114] - [115].
    • L’église (autrefois paroissiale) de Lans est placĂ©e sous le vocable de l’Annonciation selon l’Atlas historique[39] et de Notre-Dame-du-Bois[115].
    • Un pèlerinage a lieu sur la montagne de Notre-Dame-des-PrĂ©s-Hauts, vers une chapelle isolĂ©e en pleine montagne[115].
    • Chapelles des Ă©carts (certaines ont disparu) [115] :
    • la chapelle Saint-Jacques au hameau du Serret, Ă  Lans ;
    • chapelle au Serre de Lans ;
    • chapelle Saint-Antoine Ă  la Chalanette, sur le mĂŞme versant ;
    • chapelle Saint-SĂ©bastien Ă  la Frache ;
    • chapelle au Forest-Haut ;
    • chapelle aux Davids-Hauts ;
    • Église Saint-Nicolas de Myre
    • La façade.
      La façade.
    • La nef.
      La nef.
    • Le campanile.
      Le campanile.
    • Évènement musical (flĂ»te et piano).
      Évènement musical (flûte et piano).
    • Delphine Mocochain Ă  la flĂ»te traversière le 1er aoĂ»t 2008.
      Delphine Mocochain à la flûte traversière le .

    Art funéraire

    Le cimetière contient plusieurs tombeaux ornés par un artiste anonyme[116].

    Musées

    • MusĂ©e de l'Eau
    • MusĂ©e de la vallĂ©e.

    Activités sportives et de loisirs

    Plusieurs sites naturels et équipements permettent de pratiquer différents sports dans la commune de Jausiers. Des navettes gratuites permettent d'accéder à tous les sites de la vallée. Les activités praticables à Jausiers sont :

    • Petite, grandes randonnĂ©es, escalade ;
    • VĂ©lo routier (col de Restefond) ;
    • Auto et moto grand tourisme ;
    • VTT (long parcours, chemins amĂ©nagĂ©s) ;
    • CanoĂ© et rafting: 52 kilomètres et 60 rapides. L'Ubaye est une belle (mais dangereuse!) rivière de France pour les sports d’eau vive : pas de barrage hydroĂ©lectrique, un dĂ©bit naturel, un dĂ©nivelĂ© navigable de 690 m pour 52 km. Elle reste la seule Ă  proposer toutes les classes de rapides, de la classe I Ă  la classe VI. Les pratiquants de sports d’eau vive, kayakistes, rafteurs et nageurs sont unanimes sur la libertĂ©, la beautĂ© et la variĂ©tĂ© de l’Ubaye. De mai Ă  septembre, l’Ubaye bouillonne, elle s’offre Ă  toutes les pratiques ;
    • Chasse - PĂŞche - Cueillettes ;
    • Quad et 4x4 ;
    • Vole-Ă -voile : Si le dĂ©collage se pratique Ă  l'aĂ©rodrome de Saint-Pons, c'est sur Jausiers que les spĂ©cialistes reconnaissent les obstacles encadrant les gorges amont de L'Ubaye (entre Pointe-fine et Cuguret-Siguret), la meilleure pompe des thermiques ascendants d'Europe.

    Pratiques hivernales

    En hiver, Ă  Jausiers et dans les montagnes alentour, il est possible de pratiquer :

    • le chien de traĂ®neau ;
    • le ski de fond, dont un parcours se situe dans le parc du Mercantour ;
    • la motoneige ;
    • le ski alpin dans 4 stations.

    Pratiques estivales aménagées et encadrées

    • Équitation.
    • L'espace du « Plan d'eau » est un espace de loisirs très complet avec de nombreuses activitĂ©s praticables comportant aussi un lieu de restauration-bar. Il est en rĂ©gie municipale.
    • Baignade surveillĂ©e (espace balisĂ© enfant et grand lac).
    • Parcours aĂ©rien dans les arbres pour enfants et prĂ©adolescents grimpe d'arbres.
    • Jeux amĂ©nagĂ©s pour très jeunes enfants.
    • 2 courts de tennis goudronnĂ©s.
    • 1 grand mur d'escalade (avec 5 voies) amĂ©nagĂ© pour l'initiation et l'entrainement.
    • 2 terrains de volley-ball.

    Espaces naturels

    Tour des Sagnes
    Tour des Sagnes.
    • Vallon du Pis (route de Restefond, au pied du Jas du Chamois). Belle cascade. De lĂ , on peut atteindre un promontoire — La Sea — dominant Jausiers, reconnaissable grâce Ă  sa forme en encoche et Ă  sa croix de La Sea. Il faut compter environ 30 minutes de marche en partant de la route.
    • Lac, cascades et vallon de Terres Pleines (riches, fertiles).
    • Alpages des PrĂ©s Hauts (dĂ©part : Lans)
    • Massif de Pointe Fine
    • Tour des Sagnes (montagne en forme de tour, dans le vallon du mĂŞme nom. Environ 2 h de marche pour un randonneur moyen, en passant par le « Grand Bois Â», mais accès possible en voiture l'Ă©tĂ©.)

    Cadrans solaires

    Sur l’ancienne caserne, un cadran solaire date du XVIIIe siècle, sans légende ; sur la maison Caire, le cadran datait de 1739, mais a disparu ; sur la maison Bosc, le cadran, représentant un paon (symbole d’immortalité) peint sur une ardoise, date de 1842, avec la devise « Ibit homo in domum aeternitatis suae », (en latin : l’homme ira dans la demeure de son éternité)[117].

    Aux Sanières, les cadrans sont tous exceptionnels :

    • un datant du XVIIIe siècle, restaurĂ© en 1993 ;
    • celui de la maison Graugnard, qui date de 1821, est reprĂ©sentĂ© sous un rideau de théâtre peint ;
    • le plus rĂ©cent date de 1995, et porte la devise « Je ne compte que les heures heureuses »[118].

    Aux Mathis, un cadran date de 1739[119].

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 24
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
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    16. BRGM, « fiche 40091 », Sisfrance, consulté le 26 juillet 2012
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    44. Labadie, op. cit., p. 18.
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    79. Jean-Pierre Aubert est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Lionel Jospin (PS) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
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    92. Raymond Collier, op. cit., p 416
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    107. [Notice no IA04000006, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 11 novembre 2008
    108. Arrêté du 11 janvier 1921, Notice no PA00080407, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 11 novembre 2008
    109. Raymond Collier, op. cit., p 226-227
    110. Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p 54
    111. Raymond Collier, op. cit., p 472
    112. Raymond Collier, op. cit., p 517
    113. Société d'étude AHP, dans Annales de HP, n°325
    114. Raymond Collier, op. cit., p 380
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    116. Raymond Collier, op. cit., p 447
    117. Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p
    118. Homet et Rozet, Cadrans solaires..., p 54-58
    119. Raymond Collier, op. cit., p 448

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

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