Enchastrayes
Enchastrayes [ÉÌÊastÊaj] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur.
Enchastrayes | |||||
Le sommet du Chapeau de Gendarme, vu du sud. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Provence-Alpes-CĂŽte dâAzur | ||||
DĂ©partement | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Barcelonnette | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon | ||||
Maire Mandat |
Albert Marien Olivero 2020-2026 |
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Code postal | 04400 | ||||
Code commune | 04073 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Enchastrayens | ||||
Population municipale |
385 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8,7 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 22âČ 06âł nord, 6° 41âČ 45âł est | ||||
Altitude | Min. 1 151 m Max. 2 775 m |
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Superficie | 44,19 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Barcelonnette (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Barcelonnette | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
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Le nom de ses habitants est Enchastrayens[1], en valéian lous Enchastraiencs[2] - [3].
GĂ©ographie
Le village dâEnchastrayes est situĂ© Ă 1 450 m dâaltitude[4].
Les communes limitrophes dâEnchastrayes sont Faucon-de-Barcelonnette, Jausiers, Uvernet-Fours et Barcelonnette.
GĂ©ologie
Lors des deux derniĂšres grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de WĂŒrm, la vallĂ©e de lâUbaye est envahie par le glacier de lâUbaye et ses glaciers affluents. Les sommets des crĂȘtes nâont jamais Ă©tĂ© recouverts[5].
Relief
- Le Chapeau de Gendarme 2 682 m,
- Le Brec Premier Ă 2 560 m et le Brec Second Ă 2 596 m.
- Sommet de lâAlpe
- Lac des Terres-Plaines (Ă 2 408 m) et col des Terres-Plaines (2 775 m)
Environnement
La commune compte 734 ha de bois et forĂȘts, soit 16,6 % de sa superficie[1].
Hameaux
La commune comporte plusieurs hameaux :
- Le Sauze 1 400 m, village principal
- Le Super Sauze 1 700 m, station haute
- Enchastrayes 1 500 m, entre le Sauze et la Rente
- La Chaup 1 160 m, quartier résidentiel au pied du Sauze
- Le Villard 1 200 m, sur la route de Jausiers
- La Conche 1 450 m, en face le Sauze
- La Conchette 1 450 m, constitué de petit chalet en bois, en face le Sauze
- La Rente 1 600 m, petite station intermédiaire entre Sauze et Super Sauze
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du dĂ©partement n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Enchastrayes est en zone 1b (sismicitĂ© faible) selon la classification dĂ©terministe de 1991, basĂ©e sur les sĂ©ismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La liste des tremblements de terre ressentis dâune intensitĂ© macro-sismique ressentie supĂ©rieure Ă V sur lâĂ©chelle MSK (dormeurs rĂ©veillĂ©s, chutes dâobjets) suivent (les intensitĂ©s indiquĂ©es sont celles ressenties dans la commune, lâintensitĂ© peut ĂȘtre plus forte Ă lâĂ©picentre)[8] :
- le sĂ©isme du 19 mars 1935, dâune intensitĂ© ressentie Ă Enchastrayes de V et demi et dont lâĂ©picentre Ă©tait situĂ© Ă Saint-ClĂ©ment-sur-Durance[9] ;
- le sĂ©isme du 18 juillet 1938, avec une intensitĂ© macro-sismique de IV et demi et dont lâĂ©picentre Ă©tait situĂ© Ă Queyras[10] ;
- le sĂ©isme du 23 fĂ©vrier 1941, dâune intensitĂ© ressentie Ă Enchastrayes de IV et demi et dont lâĂ©picentre Ă©tait situĂ© dans le PiĂ©mont italien[11] ;
- le sĂ©isme du 15 mars 1942, dâune intensitĂ© ressentie Ă Enchastrayes de IV et dont lâĂ©picentre Ă©tait situĂ© aux Orres[12] ;
- le sĂ©isme du 31 octobre 1997, dâune intensitĂ© ressentie Ă Enchastrayes de IV et dont lâĂ©picentre Ă©tait situĂ© Ă Prads-Haute-BlĂ©one[13].
La commune dâEnchastrayes est Ă©galement exposĂ©e Ă quatre autres risques naturels[7] :
- avalanche ;
- feu de forĂȘt ;
- inondation (dans la vallée de l'Ubaye) ;
- mouvement de terrain.
La commune dâEnchastrayes nâest exposĂ©e Ă aucun des risques dâorigine technologique recensĂ©s par la prĂ©fecture[14]. Le plan de prĂ©vention des risques naturels prĂ©visibles (PPR) de la commune a Ă©tĂ© approuvĂ© en 2000 pour les risques dâinondation, de mouvement de terrain et dâavalanche[14] et le Dicrim nâexiste pas non plus[15].
Toponymie
L'origine du nom serait provençale ; "enchastre" veut dire mettre les raquettes (Ă neige), puisque la commune se trouve au pied du col de Fours enneigĂ© en hiver, et qui Ă©tait empruntĂ© Ă l'Ă©poque par les colporteurs pour passer de la vallĂ©e de lâUbaye Ă celle du Bachelard. Selon une autre Ă©tymologie, son nom, Incastratus serait dĂ» Ă sa position entre des rochers[4] ; Ernest NĂšgre propose, toujours en nord-occitan, le sens de village au milieu dâun cirque de montagnes[16].
En valéian, le nom de la commune est Enchastraia[17] - [3]).
Urbanisme
Typologie
Enchastrayes est une commune rurale[Note 1] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (90,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (82,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (32,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (30,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (26,8 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[24].
Ăconomie
Aperçu général
En 2009, la population active sâĂ©levait Ă 222 personnes, dont 14 chĂŽmeurs[25] (12 fin 2011[26]). Ces travailleurs sont majoritairement salariĂ©s (68 %)[27] et travaillent Ă une courte majoritĂ© hors de la commune (53 % des actifs)[27].
Une station de ski se trouve sur la commune, Le Sauze-Super Sauze, crĂ©Ă©e en 1934 par M. Couttolenc alors propriĂ©taire foncier qui amĂ©nagea ses terrains en piste de ski et sa ferme en hĂŽtel. Câest lĂ que se trouve la principale source dâactivitĂ© de la commune.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pĂȘche) comptait 20 Ă©tablissements actifs au sens de lâInsee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salariĂ©[28].
Le nombre dâexploitations professionnelles, selon lâenquĂȘte Agreste du ministĂšre de lâAgriculture, est de onze en 2010. Il Ă©tait de neuf en 2000[29], de 22 en 1988[30]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournĂ©s vers lâĂ©levage, notamment ovin (six exploitations)[29]. De 1988 Ă 2000, la surface agricole utilisĂ©e (SAU) a fortement augmentĂ©, de 557 ha Ă 644 ha, ce qui reprĂ©sente un triplement de la surface des exploitations en dix ans[30]. La SAU a lĂ©gĂšrement diminuĂ© lors de la derniĂšre dĂ©cennie, Ă 594 ha[29].
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, sans aucun emploi salarié[28].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 71 Ă©tablissements (avec 218 emplois salariĂ©s), auxquels sâajoutent les 30 Ă©tablissements du secteur administratif (regroupĂ© avec le secteur sanitaire et social et lâenseignement), salariant 22 personnes[28].
D'aprĂšs lâObservatoire dĂ©partemental du tourisme, la fonction touristique est trĂšs importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[31], lâessentiel de la capacitĂ© d'hĂ©bergement Ă©tant marchande[32]. Les structures dâhĂ©bergement Ă finalitĂ© touristique dâEnchastrayes se rĂ©partissent entre :
- six hÎtels en 2012 (contre neuf en 2007)[33] (un hÎtel classé tourisme[34], un hÎtel classé une étoile[35], 2 classés deux étoiles en 2012 (contre 3 en 2008 et 5 en 2007)[36] - [37], et deux hÎtels classés trois-étoiles[38]). Au total, la capacité hÎteliÚre est de 75 chambres (contre 96 en 2008)[37] ;
- un camping deux étoiles[39] avec une capacité de 66 emplacements[40] ;
- plusieurs meublés labellisés[41] ou non (2 500 lits sont fournis par les meublés non labellisés à Enchastrayes, la plus grosse capacité du département[42]) ;
- des chambres dâhĂŽtes[43] ;
- des hébergements collectifs dont un village vacances[44].
Les rĂ©sidences secondaires apportent un complĂ©ment important Ă la capacitĂ© dâaccueil[45] : au nombre de 1 878, elles reprĂ©sentent 90 % des logements. Parmi les rĂ©sidences secondaires, 1 660 possĂšdent plus dâun logement[40] - [37].
Histoire
Enchastrayes faisait partie de la communautĂ© de Barcelonnette jusquâĂ la RĂ©volution française[46].
La commune est dĂ©tachĂ©e de Barcelonnette en 1790[46], mais dĂ©pendait de Faucon-de-Barcelonnette pour le spirituel[46]. Trois paroisses sont crĂ©Ă©es au dĂ©but du XIXe siĂšcle Ă Enchastrayes, Ă lâAupillon et Ă la Conche[46].
Comme de nombreuses communes du dĂ©partement, Enchastrayes se dote dâĂ©coles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte dĂ©jĂ quatre Ă©coles dispensant une instruction primaire aux garçons (au Sauze, Ă Enchastrayes, au Villard-de-Faucon, Ă lâAupillon)[47]. Les filles ne vont pas Ă lâĂ©cole dans la commune : la loi Falloux (1851) nâimpose lâouverture dâune Ă©cole de filles que dans les communes de plus de 800 habitants. La premiĂšre loi Duruy (1867) abaisse ce seuil Ă 500 habitants[48], mais elle nâest pas appliquĂ©e[49] et ce nâest quâavec les lois Ferry que les petites filles dâEnchastrayes vont Ă lâĂ©cole.
Lâexode rural touche la commune au XIXe siĂšcle. Une grande part des migrants, comme dans le reste de la vallĂ©e de lâUbaye, se tournent vers Lyon. Deux natifs de la commune ont mĂȘme conquis une position sociale Ă©levĂ©e, puisquâils sâassocient Ă Henri Germain pour fonder le CrĂ©dit lyonnais en 1860[50].
Politique et administration
Municipalité
Intercommunalité
Enchastrayes fait partie:
- de 1993 à 2016 de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye ;
- à partir du , de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon.
Enseignement
La commune est dotĂ©e dâune Ă©cole primaire[55].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[57].
En 2020, la commune comptait 385 habitants[Note 3], en diminution de 1,28 % par rapport Ă 2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
L'histoire dĂ©mographique d'Enchastrayes, aprĂšs la saignĂ©e des XIVe et XVe siĂšcles et le long mouvement de croissance jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle, est marquĂ©e par une pĂ©riode d'« Ă©tale » oĂč la population reste stable Ă un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1806 Ă 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse rapide de la population, qui plus est un mouvement de longue durĂ©e. DĂšs 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitiĂ© de sa population (par rapport au maximum historique)[60]. Le mouvement de baisse s'interrompt dĂšs les annĂ©es 1950. Depuis, la population a doublĂ©, dĂ©passant les quatre cents habitants, soit la moitiĂ© de son maximum historique.
La population augmente énormément dans la station de ski du Sauze-Super Sauze pendant les vacances scolaires de Noël et surtout de Février, et beaucoup moins en été.
Lieux et monuments
- ChĂąteau dâEnchastrayes.
- Ăglise Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIXe siĂšcle), mitoyenne de la mairie du village. Elle abrite un tableau reprĂ©sentant Les Ăąmes du Purgatoire avec saints Pierre et Paul, de 1717, classĂ© monument historique au titre objet[61].
- Chapelle Saint-SĂ©bastien, Ă©glise paroissiale de lâAupillon Ă partir de 1806[62], agrandie au XIXe siĂšcle ; chapelle Notre-Dame-des-Neiges Ă la Conche (paroisse Ă partir de 1816)[63] - [46] ; chapelles Saint-Roch au Sauze, Saint-BarthelĂ©my Ă la Conchette, au Villard-de-Faucon[46].
- La croix de lâAlp situĂ© sur la montagne du mĂȘme nom Ă 2 600 m d'altitude, est le but dâun pĂšlerinage estival par le chemin de La Rente puis par le col bas.
- La Roche aux FĂ©es situĂ©e un peu avant le lieu-dit « La Rente » ; on dit que de monter sur celle-ci en faisant un vĆu rĂ©aliserait celui-ci[4].
- La station de ski du Sauze-Super Sauze
Un tableau conservĂ© dans une Ă©glise reprĂ©sente saint Jean lâĂvangĂ©liste dans un chaudron placĂ© sur un feu[64].
Personnalités liées à la commune
- Wadeck Gorak, 5e du Freeride World Tour 2018-19
- Carole Merle, championne de ski française
- Christine Rossi, championne olympique
- Jacques Martin, adjoint au maire et commerçant, ancien entraineur national de ski alpin
- Joseph Bellon (Enchastrayes 1810-1888 Nice), négociant en soieries à Lyon, cofondateurs et vice-président du conseil d'administration du Crédit Lyonnais, chevalier de la Légion d'honneur.
- Damien Bellon (Enchastrayes 1815-1882 Ecully), frÚre du précédent, négociant en soieries à Lyon.
- Jean-Henri Jaubert, (dit Henry Jaubert) (Enchastrayes 1832-1901 Ecully), manufacturier, fabricant et négociant en soieries à Lyon à la suite de ses oncles Bellon, cofondateur du Crédit Lyonnais, chevalier de la Légion d'honneur.
Jean-Baptiste Ebrard, né sur la commune dans une famille de cultivateurs, émigra au Mexique et devint l'un des propriétaires du Magasin de nouveautés Puerto de Liverpool, à Mexico.
Antoine EugÚne Ebrard (1871-1948), neveu du précédent, né sur la commune, vécut entre 1891 et 1919 à Mexico. Il rentra vers 1920 dans la Vallée fortune faite.
Pierre Ebrard (1922-2007), son fils, fut administrateur de la France d'outre-mer puis maßtre de conférences hors classe à la faculté de droit d'Aix-Marseille III et maire d'Enchastrayes. Il est l'auteur d'une thÚse de droit public soutenue à Aix en 1949, "Les mexicains de l'Ubaye (1821-1949)", qui est fondamentale pour la connaissance de l'aventure des "barcelonnettes" au Mexique.
Voir aussi
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Ădouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© dâOrange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Enchastrayes sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Roger Brunet, « Canton de Barcelonnette », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
- François Arnaud et Gabriel Maurin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, Paris, Champion,
- Jean-RĂ©my Fortoul, Ubaye, la mĂ©moire de mon pays : les gens, les bĂȘtes, les choses, le temps, Barcelonnette : Sabença de la Valeia (ISBN 2-908103-17-6), Mane : Alpes de LumiĂšre (ISBN 2-906162-28-0), 1995. 247 p.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- Maurice Jorda, CĂ©cile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture gĂ©omorphologique du paysage et de ses Ă©volutions », in Nicole Michel dâAnnoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. GĂ©rald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinĂ©rances mĂ©diĂ©vales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-Ă -dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 39
- MinistĂšre de lâĂcologie, du dĂ©veloppement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de donnĂ©es Gaspar, mise Ă jour le 27 mai 2011, consultĂ©e le 19 juillet 2012
- BRGM, « Ăpicentres de sĂ©ismes lointains (supĂ©rieurs Ă 40 km) ressentis Ă Enchastrayes », Sisfrance, mis Ă jour le 1er janvier 2010, consultĂ© le 19 juillet 2012
- BRGM, « fiche 50043 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
- BRGM, « fiche 50057 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
- BRGM, « fiche 1130104 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
- BRGM, « fiche 50066 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
- BRGM, « fiche 40203 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 19 juillet 2011
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, GenÚve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 21290, p. 1137.
- François Arnaud, Gabriel Maurin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, Paris : Champion, 1920 - Réédité en 1973, Marseille : Laffitte Reprints.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Insee, Dossier local - Commune : Enchastrayes, p. 5 (mis Ă jour le 28 juin 2012)
- Insee, Dossier local, p. 8
- Insee, Dossier local, p. 7
- Insee, Dossier local, p. 16
- MinistĂšre de l'Agriculture, « Orientation technico-Ă©conomique de lâexploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
- Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
- Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 14
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 15
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 16
- Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 17
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21, 23 et 25
- Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 38
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
- Daniel Thiery, « Enchastrayes », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 21 décembre 2010, consulté le 19 juillet 2012
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons dâĂ©cole, Digne-les-Bains, Archives dĂ©partementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 18.
- Abel Chatelain, « La formation de la population lyonnaise : l'apport d'origine montagnarde (XVIIIe-XXe siÚcles) », Revue de géographie de Lyon. Vol. 29 n°2, 1954. p. 108.
- [Sébastien Thébault, ThérÚse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 1er avril 2014.
- Sylvie Arnaud, « Albert Olivero candidat à un 5e mandat », La Provence, 8 février 2014, p. 11.
- PrĂ©fecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Cruis Ă Hospitalet(Lâ) (liste 3), consultĂ© le 8 mars 2013
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siÚcle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 287.
- ArrĂȘtĂ© du 30 dĂ©cembre 1991, Notice no PM04000627, base Palissy, ministĂšre français de la Culture, consultĂ©e le 7 novembre 2008.
- Sous la direction d'Ădouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© dâOrange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 173.
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 379.
- Raymond Collier, op. cit., p 482.