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Enchastrayes

Enchastrayes [ɑ̃ʃastʁaj] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur.

Enchastrayes
Enchastrayes
Le sommet du Chapeau de Gendarme, vu du sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Barcelonnette
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Albert Marien Olivero
2020-2026
Code postal 04400
Code commune 04073
DĂ©mographie
Gentilé Enchastrayens
Population
municipale
385 hab. (2020 en diminution de 1,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 8,7 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 22â€Č 06″ nord, 6° 41â€Č 45″ est
Altitude Min. 1 151 m
Max. 2 775 m
Superficie 44,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Barcelonnette
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Barcelonnette
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Enchastrayes
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Enchastrayes
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Enchastrayes
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Enchastrayes

    Le nom de ses habitants est Enchastrayens[1], en valéian lous Enchastraiencs[2] - [3].

    GĂ©ographie

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Enchastrayes et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Le village d’Enchastrayes est situĂ© Ă  1 450 m d’altitude[4].

    Les communes limitrophes d’Enchastrayes sont Faucon-de-Barcelonnette, Jausiers, Uvernet-Fours et Barcelonnette.

    GĂ©ologie

    Lors des deux derniĂšres grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de WĂŒrm, la vallĂ©e de l’Ubaye est envahie par le glacier de l’Ubaye et ses glaciers affluents. Les sommets des crĂȘtes n’ont jamais Ă©tĂ© recouverts[5].

    Relief

    • Le Chapeau de Gendarme 2 682 m,
    • Le Brec Premier Ă  2 560 m et le Brec Second Ă  2 596 m.
    • Sommet de l’Alpe
    • Lac des Terres-Plaines (Ă  2 408 m) et col des Terres-Plaines (2 775 m)

    Environnement

    La commune compte 734 ha de bois et forĂȘts, soit 16,6 % de sa superficie[1].

    Hameaux

    La commune comporte plusieurs hameaux :

    • Le Sauze 1 400 m, village principal
    • Le Super Sauze 1 700 m, station haute
    • Enchastrayes 1 500 m, entre le Sauze et la Rente
    • La Chaup 1 160 m, quartier rĂ©sidentiel au pied du Sauze
    • Le Villard 1 200 m, sur la route de Jausiers
    • La Conche 1 450 m, en face le Sauze
    • La Conchette 1 450 m, constituĂ© de petit chalet en bois, en face le Sauze
    • La Rente 1 600 m, petite station intermĂ©diaire entre Sauze et Super Sauze

    Risques naturels et technologiques

    Groupe de personnes devant une baraque forestriÚre détruite suite à l'avalanche de Pra-Chabre en 1892.

    Aucune des 200 communes du dĂ©partement n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Enchastrayes est en zone 1b (sismicitĂ© faible) selon la classification dĂ©terministe de 1991, basĂ©e sur les sĂ©ismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La liste des tremblements de terre ressentis d’une intensitĂ© macro-sismique ressentie supĂ©rieure Ă  V sur l’échelle MSK (dormeurs rĂ©veillĂ©s, chutes d’objets) suivent (les intensitĂ©s indiquĂ©es sont celles ressenties dans la commune, l’intensitĂ© peut ĂȘtre plus forte Ă  l’épicentre)[8] :

    • le sĂ©isme du 19 mars 1935, d’une intensitĂ© ressentie Ă  Enchastrayes de V et demi et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Saint-ClĂ©ment-sur-Durance[9] ;
    • le sĂ©isme du 18 juillet 1938, avec une intensitĂ© macro-sismique de IV et demi et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Queyras[10] ;
    • le sĂ©isme du 23 fĂ©vrier 1941, d’une intensitĂ© ressentie Ă  Enchastrayes de IV et demi et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© dans le PiĂ©mont italien[11] ;
    • le sĂ©isme du 15 mars 1942, d’une intensitĂ© ressentie Ă  Enchastrayes de IV et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© aux Orres[12] ;
    • le sĂ©isme du 31 octobre 1997, d’une intensitĂ© ressentie Ă  Enchastrayes de IV et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Prads-Haute-BlĂ©one[13].

    La commune d’Enchastrayes est Ă©galement exposĂ©e Ă  quatre autres risques naturels[7] :

    La commune d’Enchastrayes n’est exposĂ©e Ă  aucun des risques d’origine technologique recensĂ©s par la prĂ©fecture[14]. Le plan de prĂ©vention des risques naturels prĂ©visibles (PPR) de la commune a Ă©tĂ© approuvĂ© en 2000 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et d’avalanche[14] et le Dicrim n’existe pas non plus[15].

    Toponymie

    L'origine du nom serait provençale ; "enchastre" veut dire mettre les raquettes (Ă  neige), puisque la commune se trouve au pied du col de Fours enneigĂ© en hiver, et qui Ă©tait empruntĂ© Ă  l'Ă©poque par les colporteurs pour passer de la vallĂ©e de l’Ubaye Ă  celle du Bachelard. Selon une autre Ă©tymologie, son nom, Incastratus serait dĂ» Ă  sa position entre des rochers[4] ; Ernest NĂšgre propose, toujours en nord-occitan, le sens de village au milieu d’un cirque de montagnes[16].

    En valéian, le nom de la commune est Enchastraia[17] - [3]).

    Urbanisme

    Typologie

    Enchastrayes est une commune rurale[Note 1] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (90,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (82,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (32,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (30,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (26,8 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,7 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait Ă  222 personnes, dont 14 chĂŽmeurs[25] (12 fin 2011[26]). Ces travailleurs sont majoritairement salariĂ©s (68 %)[27] et travaillent Ă  une courte majoritĂ© hors de la commune (53 % des actifs)[27].

    Une station de ski se trouve sur la commune, Le Sauze-Super Sauze, crĂ©Ă©e en 1934 par M. Couttolenc alors propriĂ©taire foncier qui amĂ©nagea ses terrains en piste de ski et sa ferme en hĂŽtel. C’est lĂ  que se trouve la principale source d’activitĂ© de la commune.

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pĂȘche) comptait 20 Ă©tablissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salariĂ©[28].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquĂȘte Agreste du ministĂšre de l’Agriculture, est de onze en 2010. Il Ă©tait de neuf en 2000[29], de 22 en 1988[30]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournĂ©s vers l’élevage, notamment ovin (six exploitations)[29]. De 1988 Ă  2000, la surface agricole utilisĂ©e (SAU) a fortement augmentĂ©, de 557 ha Ă  644 ha, ce qui reprĂ©sente un triplement de la surface des exploitations en dix ans[30]. La SAU a lĂ©gĂšrement diminuĂ© lors de la derniĂšre dĂ©cennie, Ă  594 ha[29].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, sans aucun emploi salarié[28].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 71 Ă©tablissements (avec 218 emplois salariĂ©s), auxquels s’ajoutent les 30 Ă©tablissements du secteur administratif (regroupĂ© avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 22 personnes[28].

    D'aprĂšs l’Observatoire dĂ©partemental du tourisme, la fonction touristique est trĂšs importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[31], l’essentiel de la capacitĂ© d'hĂ©bergement Ă©tant marchande[32]. Les structures d’hĂ©bergement Ă  finalitĂ© touristique d’Enchastrayes se rĂ©partissent entre :

    • six hĂŽtels en 2012 (contre neuf en 2007)[33] (un hĂŽtel classĂ© tourisme[34], un hĂŽtel classĂ© une Ă©toile[35], 2 classĂ©s deux Ă©toiles en 2012 (contre 3 en 2008 et 5 en 2007)[36] - [37], et deux hĂŽtels classĂ©s trois-Ă©toiles[38]). Au total, la capacitĂ© hĂŽteliĂšre est de 75 chambres (contre 96 en 2008)[37] ;
    • un camping deux Ă©toiles[39] avec une capacitĂ© de 66 emplacements[40] ;
    • plusieurs meublĂ©s labellisĂ©s[41] ou non (2 500 lits sont fournis par les meublĂ©s non labellisĂ©s Ă  Enchastrayes, la plus grosse capacitĂ© du dĂ©partement[42]) ;
    • des chambres d’hĂŽtes[43] ;
    • des hĂ©bergements collectifs dont un village vacances[44].

    Les rĂ©sidences secondaires apportent un complĂ©ment important Ă  la capacitĂ© d’accueil[45] : au nombre de 1 878, elles reprĂ©sentent 90 % des logements. Parmi les rĂ©sidences secondaires, 1 660 possĂšdent plus d’un logement[40] - [37].

    Histoire

    Enchastrayes faisait partie de la communautĂ© de Barcelonnette jusqu’à la RĂ©volution française[46].

    La commune est dĂ©tachĂ©e de Barcelonnette en 1790[46], mais dĂ©pendait de Faucon-de-Barcelonnette pour le spirituel[46]. Trois paroisses sont crĂ©Ă©es au dĂ©but du XIXe siĂšcle Ă  Enchastrayes, Ă  l’Aupillon et Ă  la Conche[46].

    Comme de nombreuses communes du dĂ©partement, Enchastrayes se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte dĂ©jĂ  quatre Ă©coles dispensant une instruction primaire aux garçons (au Sauze, Ă  Enchastrayes, au Villard-de-Faucon, Ă  l’Aupillon)[47]. Les filles ne vont pas Ă  l’école dans la commune : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une Ă©cole de filles que dans les communes de plus de 800 habitants. La premiĂšre loi Duruy (1867) abaisse ce seuil Ă  500 habitants[48], mais elle n’est pas appliquĂ©e[49] et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les petites filles d’Enchastrayes vont Ă  l’école.

    L’exode rural touche la commune au XIXe siĂšcle. Une grande part des migrants, comme dans le reste de la vallĂ©e de l’Ubaye, se tournent vers Lyon. Deux natifs de la commune ont mĂȘme conquis une position sociale Ă©levĂ©e, puisqu’ils s’associent Ă  Henri Germain pour fonder le CrĂ©dit lyonnais en 1860[50].

    En 1944, la Wehrmacht détruit le hameau du Sauze[4].

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 Honoré Couttolenc[51]
    mars 1980 mars 1987 Honoré Couttolenc
    mars 1989[52] En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Albert Olivero[53] - [52] - [54] LR Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Enchastrayes fait partie:

    Enseignement

    La commune est dotĂ©e d’une Ă©cole primaire[55].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[57].

    En 2020, la commune comptait 385 habitants[Note 3], en diminution de 1,28 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    859777892854881793780749702
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    697635562528502539482389359
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    349355357319283260225201198
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    301322365437474504439429403
    2017 2020 - - - - - - -
    396385-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee Ă  partir de 2006[59].)

    L'histoire dĂ©mographique d'Enchastrayes, aprĂšs la saignĂ©e des XIVe et XVe siĂšcles et le long mouvement de croissance jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle, est marquĂ©e par une pĂ©riode d'« Ă©tale » oĂč la population reste stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1806 Ă  1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse rapide de la population, qui plus est un mouvement de longue durĂ©e. DĂšs 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitiĂ© de sa population (par rapport au maximum historique)[60]. Le mouvement de baisse s'interrompt dĂšs les annĂ©es 1950. Depuis, la population a doublĂ©, dĂ©passant les quatre cents habitants, soit la moitiĂ© de son maximum historique.

    Histogramme de l'évolution démographique

    La population augmente énormément dans la station de ski du Sauze-Super Sauze pendant les vacances scolaires de Noël et surtout de Février, et beaucoup moins en été.

    Lieux et monuments

    • ChĂąteau d’Enchastrayes.
    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIXe siĂšcle), mitoyenne de la mairie du village. Elle abrite un tableau reprĂ©sentant Les Ăąmes du Purgatoire avec saints Pierre et Paul, de 1717, classĂ© monument historique au titre objet[61].
    • Chapelle Saint-SĂ©bastien, Ă©glise paroissiale de l’Aupillon Ă  partir de 1806[62], agrandie au XIXe siĂšcle ; chapelle Notre-Dame-des-Neiges Ă  la Conche (paroisse Ă  partir de 1816)[63] - [46] ; chapelles Saint-Roch au Sauze, Saint-BarthelĂ©my Ă  la Conchette, au Villard-de-Faucon[46].
    • La croix de l’Alp situĂ© sur la montagne du mĂȘme nom Ă  2 600 m d'altitude, est le but d’un pĂšlerinage estival par le chemin de La Rente puis par le col bas.
    • La Roche aux FĂ©es situĂ©e un peu avant le lieu-dit « La Rente » ; on dit que de monter sur celle-ci en faisant un vƓu rĂ©aliserait celui-ci[4].
    • La station de ski du Sauze-Super Sauze

    Un tableau conservĂ© dans une Ă©glise reprĂ©sente saint Jean l’ÉvangĂ©liste dans un chaudron placĂ© sur un feu[64].

    Personnalités liées à la commune

    • Wadeck Gorak, 5e du Freeride World Tour 2018-19
    • Carole Merle, championne de ski française
    • Christine Rossi, championne olympique
    • Jacques Martin, adjoint au maire et commerçant, ancien entraineur national de ski alpin
    • Joseph Bellon (Enchastrayes 1810-1888 Nice), nĂ©gociant en soieries Ă  Lyon, cofondateurs et vice-prĂ©sident du conseil d'administration du CrĂ©dit Lyonnais, chevalier de la LĂ©gion d'honneur.
    • Damien Bellon (Enchastrayes 1815-1882 Ecully), frĂšre du prĂ©cĂ©dent, nĂ©gociant en soieries Ă  Lyon.
    • Jean-Henri Jaubert, (dit Henry Jaubert) (Enchastrayes 1832-1901 Ecully), manufacturier, fabricant et nĂ©gociant en soieries Ă  Lyon Ă  la suite de ses oncles Bellon, cofondateur du CrĂ©dit Lyonnais, chevalier de la LĂ©gion d'honneur.

    Jean-Baptiste Ebrard, né sur la commune dans une famille de cultivateurs, émigra au Mexique et devint l'un des propriétaires du Magasin de nouveautés Puerto de Liverpool, à Mexico.

    Antoine EugÚne Ebrard (1871-1948), neveu du précédent, né sur la commune, vécut entre 1891 et 1919 à Mexico. Il rentra vers 1920 dans la Vallée fortune faite.

    Pierre Ebrard (1922-2007), son fils, fut administrateur de la France d'outre-mer puis maßtre de conférences hors classe à la faculté de droit d'Aix-Marseille III et maire d'Enchastrayes. Il est l'auteur d'une thÚse de droit public soutenue à Aix en 1949, "Les mexicains de l'Ubaye (1821-1949)", qui est fondamentale pour la connaissance de l'aventure des "barcelonnettes" au Mexique.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Barcelonnette », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. François Arnaud et Gabriel Maurin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, Paris, Champion,
    3. Jean-RĂ©my Fortoul, Ubaye, la mĂ©moire de mon pays : les gens, les bĂȘtes, les choses, le temps, Barcelonnette : Sabença de la Valeia (ISBN 2-908103-17-6), Mane : Alpes de LumiĂšre (ISBN 2-906162-28-0), 1995. 247 p.
    4. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. Â« Villes et villages de France Â», 1989, ReliĂ©, 72 p. (non paginĂ©) (ISBN 2-7399-5004-7)
    5. Maurice Jorda, CĂ©cile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture gĂ©omorphologique du paysage et de ses Ă©volutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. GĂ©rald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinĂ©rances mĂ©diĂ©vales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-Ă -dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 39
    7. MinistĂšre de l’Écologie, du dĂ©veloppement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de donnĂ©es Gaspar, mise Ă  jour le 27 mai 2011, consultĂ©e le 19 juillet 2012
    8. BRGM, « Épicentres de sĂ©ismes lointains (supĂ©rieurs Ă  40 km) ressentis Ă  Enchastrayes », Sisfrance, mis Ă  jour le 1er janvier 2010, consultĂ© le 19 juillet 2012
    9. BRGM, « fiche 50043 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
    10. BRGM, « fiche 50057 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
    11. BRGM, « fiche 1130104 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
    12. BRGM, « fiche 50066 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
    13. BRGM, « fiche 40203 », Sisfrance, consulté le 19 juillet 2012
    14. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
    15. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 19 juillet 2011
    16. Ernest NĂšgre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, GenĂšve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 21290, p. 1137.
    17. François Arnaud, Gabriel Maurin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, Paris : Champion, 1920 - Réédité en 1973, Marseille : Laffitte Reprints.
    18. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    25. Insee, Dossier local - Commune : Enchastrayes, p. 5 (mis Ă  jour le 28 juin 2012)
    26. Insee, Dossier local, p. 8
    27. Insee, Dossier local, p. 7
    28. Insee, Dossier local, p. 16
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    32. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
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    34. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 14
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    39. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21, 23 et 25
    40. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
    41. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
    42. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36
    43. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 38
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