Clodion (sculpteur)
Clodion, pseudonyme de Claude Michel, né le à Nancy et mort le à Paris est un sculpteur lorrain, devenu français à partir de 1766[1].
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(Ă 75 ans) Paris |
Nom de naissance |
Claude Michel |
Nationalité |
Duché de Lorraine puis France |
Activité | |
MaĂźtres | |
Lieu de travail |
Paris () |
MĂšre |
Anne Adam (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Catherine-Flore Pajou (d) |
ParentĂšle |
Lambert Sigisbert Adam (oncle) |
Distinction |
Prix de Rome en sculpture |
Biographie
Formation et années romaines
Claude Michel est le fils de Thomas Michel et Anne Adam, et sâinscrit donc dans la dynastie de sculpteurs Adam avec ses frĂšres Sigisbert François (1728-1811) et Pierre Joseph Michel (1737-1787). Il est trĂšs vite appelĂ© Claudion, Clodion ou le petit Claude pour le diffĂ©rencier dâun frĂšre plus ĂągĂ©. DĂšs 1756, il est Ă©lĂšve de lâĂ©cole du modĂšle Ă lâAcadĂ©mie royale de peinture et de sculpture, logeant chez son oncle Lambert Sigisbert Adam. Ă la mort de ce dernier en 1759, il sâinscrit comme Ă©lĂšve de Jean-Baptiste Pigalle. Le , Clodion est laurĂ©at du premier prix de sculpture avec un bas-relief reprĂ©sentant Absalon, qui fait tuer son frĂšre Amnon dans le festin aujourdâhui disparu, puis est pensionnaire Ă lâĂcole royale des Ă©lĂšves protĂ©gĂ©s dĂšs [2].
Ainsi, le , il reçoit son brevet pour lâAcadĂ©mie de France Ă Rome. Brillant modeleur, il y rĂ©alise des petits sujets en terre cuite qui plaisent aux amateurs. Un de ses premiers chefs-dâĆuvre est la Minerve (1766, New York, Metropolitan Museum of Art), qui fait rĂ©fĂ©rence Ă la Minerve antique de la collection Giustiniani[2].
Ce sĂ©jour constitue un environnement propice Ă lâĂ©panouissement dâune culture artistique et littĂ©raire Ă laquelle lâavait sensibilisĂ© son oncle Lambert Sigisbert Adam. Clodion se distingue par son charme et son Ă©lĂ©gance, Ă la fois en tant que modeleur, mais Ă©galement par la taille du marbre. En 1766, il reçoit la commande dâun groupe en marbre pour le duc de la Rochefoucauld, et en 1768 dâune Vestale destinĂ©e Ă Catherine II de Russie. Il dĂ©cide de prolonger son sĂ©jour romain au-delĂ des trois ans rĂ©glementaires et ne quitte Rome quâen [2].
CarriĂšre en France et second voyage Ă Rome
En 1773, il montre un choix dâĆuvres Ă lâAcadĂ©mie royale de peinture et de sculpture, en obtenant ainsi lâagrĂ©gation. DĂšs , il expose au Salon les modĂšles en plĂątre reprĂ©sentant Jupiter, Hercule, Le Fleuve Scamandre dessĂ©chĂ© par les feux de Vulcain, une esquisse pour un monument funĂ©raire et des bas-reliefs dâinspiration antique[2].
Entre 1773 et 1774, il se rend pour la deuxiĂšme fois Ă Rome, oĂč il rĂ©alise de dĂ©licats bas-reliefs en terre cuite. Il en profite pour rĂ©cupĂ©rer des blocs de marbre pour ses commandes pour le jubĂ© de la cathĂ©drale de Rouen, et pour la galerie de lâhĂŽtel de lâabbĂ© Terray[2].
Sa carriĂšre prend de lâampleur aprĂšs lâavĂšnement de Louis XVI en 1774. En effet, Clodion sâimplante dans le monde des amateurs fortunĂ©s construisant des hĂŽtels particuliers dans les nouveaux quartiers parisiens. Il exĂ©cute dâimportants bas-reliefs pour lâarchitecte Alexandre ThĂ©odore Brongniart dont le Triomphe de GalatĂ©e pour Bouret de VĂ©zelay[2].
En 1782, il exĂ©cute deux frises en stuc pour la cour de lâhĂŽtel de Bourbon-CondĂ©, ainsi quâun dĂ©cor pour la salle de bains de lâhĂŽtel de Besenval, dans un tout autre esprit. En effet, lâappareillage en pierre de tonnerre met en valeur un cortĂšge de dĂ©itĂ©s dĂ©shabillĂ©es. Au centre de la piĂšce, une Jeune femme dĂ©nudĂ©e fait Ă©cho Ă la Jeune Grecque endormie de Joseph-Marie Vien, peinte pour Besenval. Ă cela sâajoutent deux frises sur les amours des Dieux inspirĂ©es des MĂ©tamorphoses dâOvide[2].
En 1778, Clodion reçoit sa premiĂšre commande royale pour un portrait de Montesquieu assis, sâinscrivant dans la sĂ©rie des « Grands hommes de la France » prĂ©vue pour orner la Grande Galerie du Louvre. Vingt-sept statues sont rĂ©alisĂ©es pour ce projet, mais ne furent jamais installĂ©es. Clodion rĂ©alise un modĂšle en plĂątre pour le Salon de 1779, mais celui-ci est largement critiquĂ©, Ă tel point que le marbre quâil prĂ©sente en 1783 est basĂ© sur un modĂšle ultĂ©rieur. En 1784, il participe au concours pour lâĂ©rection dâun monument public commĂ©morant lâascension en ballon des frĂšres Robert destinĂ© Ă ĂȘtre exposĂ© au jardin des Tuileries Ă Paris, pour lequel il rĂ©alise deux modĂšles en terre cuite qui font forte impression[2].
Clodion multiplie les Ćuvres lĂ©gĂšres et virtuoses jusquâĂ la RĂ©volution. Sa clientĂšle est telle quâil nâa plus besoin dâexposer au Salon avant 1801. Il se fait discret durant la RĂ©volution, mais â contrairement Ă une lĂ©gende tenace â ne se retire pas Ă Nancy. Sa carriĂšre redĂ©marre Ă partir de 1795 et durant l'Empire. Il poursuit sa production de brillantes terres cuites, en parallĂšle de commandes prestigieuses, parfois monumentales[2].
En 1781, il Ă©pouse Catherine Flore Pajou (1764-1841), fille du sculpteur Augustin Pajou et d'AngĂ©lique Roumier, et sĆur de Jacques-Augustin-Catherine Pajou ; ils divorcent en 1794[3].
Ćuvres
Les années romaines
- Le Fleuve Scamandre desséché par les feux de Vulcain, vers 1760, plùtre, 69 à 90 à 56 cm, Semur-en-Auxois, musée Dumont[2] - [4].
- Le Fleuve du Rhin séparant les eaux, 1765-1766, terre cuite, 35 à 39 cm, Londres, Victoria and Albert Museum[5].
- Le Fleuve du Rhin séparant les eaux, 1765, terre cuite, 29,7 à 45,7 à 30,5 cm, Fort Worth, musée d'Art Kimbell.
- Minerve, 1766, terre cuite, H. 47,6 cm, New York, Metropolitan Museum of Art[2]
- Vase au décor de dix femmes et un enfant tenant un oiseau, 1766, terre cuite, H. 39 cm, diam. 18,4 cm, Paris, musée du Louvre[6].
- Vase au décor de cinq femmes faisant un sacrifice, 1766, terre cuite, H. 38,9 cm, diam. 18,4 cm, Paris, musée du Louvre[7].
- Vase au décor de cinq femmes faisant un sacrifice, 1766, marbre, 36,4 à 19,8 cm, diam. 18,3 cm, Chicago, Art Institute of Chicago[8].
- Pleureuse, 1766, terre cuite, 28 à 18,7 à 15,8 cm, Paris, musée du Louvre[2].
- Pleureuse, 1766, terre cuite, 27,5 à 15,5 à 17,5 cm, Paris, musée du Louvre[2].
- Sainte Marie Madeleine pénitente, 1767, terre cuite, 19,5 à 25 à 19,5 cm, Paris, musée du Louvre[9].
- Sainte Marie Madeleine pénitente, 1768, terre cuite, 16,5 à 35 à 16 cm, Agen, musée des Beaux-Arts[2].
- La Marchande dâAmours, vers 1765-1768, bas-relief en marbre, 243 Ă 289 Ă 3 cm, Nancy, musĂ©e des Beaux-Arts.
- LâOffrande Ă lâAmour, entre 1765 et 1771 (?), terre cuite, 235 Ă 280 cm, Nancy, musĂ©e des Beaux-Arts[10].
- Vestale, 1770, marbre, 95,5 Ă 42,1 Ă 35 cm, Washington, National Gallery of Art[2].
- AntinoĂŒs Osiris (dâaprĂšs lâantique), annĂ©es 1770, terre cuite, 28 Ă 9 Ă 7,7 cm, Paris, collection particuliĂšre[5].
- Monument pour un chien, vers 1770, terre cuite, 165 à 18 à 8 cm, Paris, musée Cognacq-Jay[11].
- Mausolée de Ninette, vers 1770, terre cuite, 38 à 18 à 16 cm, Nancy, Musée lorrain[12].
- Mausolée de Fifi, 1772, terre cuite, 32 à 20 à 19 cm, Besançon, musée des Beaux-Arts[2] - [13].
- Sainte Marie Madeleine pénitente (1768), musée des Beaux-Arts d'Agen.
- Mausolée de Ninette (vers 1770), Nancy, Musée lorrain.
Salon de 1773, Ćuvres dâamateurs et premiĂšres commandes monumentales
- Hercule au repos, 1773, plùtre, 47,5 à 58,5 à 29,5 cm, Paris, musée du Louvre[14].
- Satyre jouant de la flĂ»te devant une nymphe qui lâĂ©coute et deux satyres enfants dansant, 1773, bas-relief en terre cuite, 33 Ă 36,2 Ă 2,2 cm, Los Angeles, musĂ©e d'Art du comtĂ© de Los Angeles[5]
- Satyre enfant courant avec un hibou, 1773, terre cuite, 45,1 cm, Cleveland, Cleveland Museum of Art[5].
- Satyresse enfant courant avec un nid, 1773, terre cuite, 45,1 cm, Cleveland, Cleveland Museum of Art[5].
- Le Sacrifice Ă lâAmour, vers 1773, bas-relief en marbre, 26 Ă 30,7 Ă 2 cm, Paris, musĂ©e des Arts dĂ©coratifs[15].
- Le Sacrifice Ă lâAmour, vers 1773, terre cuite, 23 Ă 26 cm, collection particuliĂšre[2].
- Une femme qui, en expirant, montre Ă son Ă©poux le fils quâelle lui donne, 1773, bas-relief en terre cuite, 24 Ă 40 Ă 2 cm, Paris, musĂ©e du Louvre[16].
- Ange tenant un cĆur, 2e moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, marbre, 187 Ă 90 Ă 70 cm, Versailles, chĂąteau de Versailles[2].
- La Bascule, vers 1775, terre cuite, 44,5 à 41,3 cm, Toledo, musée d'Art de Toledo[17].
- Fillette portant des fleurs dans sa tunique, années 1770, terre cuite, Cleveland, Cleveland Museum of Art[18].
- Jeune fille présentant des guirlandes de roses sur un plateau, années 1770, terre cuite, 45,1 à 15,2 à 17,3 cm, Cleveland, Cleveland Museum of Art[19].
- LâOffrande Ă Priape, vers 1775, terre cuite, 45,1 Ă 33,5 Ă 21,9 cm, Malibu, J. Paul Getty Museum[20].
- Briséis quittant Achille (?)ž 1775-1777, terre cuite, 45 à 35,3 à 21,5 cm, Paris, collection particuliÚre[5].
- Sainte Cécile, vers 1775, terre cuite, 44,1 à 18,2 à 16,1 cm, Paris, musée du Louvre[21].
- Sainte Cécile, 1777, marbre, 190 à 107 à 64 cm, Rouen, cathédrale Notre-Dame[2].
- La PoĂ©sie et la Musique, vers 1774-1778, marbre, 117,6 Ă 89,1 Ă 56 cm, pour la galerie de lâhĂŽtel de lâabbĂ© Terray, Washington, National Gallery of Art[22].
- Triomphe de Galatée, 1779, terre cuite, 29,8 à 161,2 à 18 cm, Copenhague, Statens Museum for Kunst[2].
- Le Triomphe dâAriane, vers 1780, bas-relief en terre cuite, 32,2 Ă 91,5 Ă 4 cm, pendant prĂ©sumĂ© du Triomphe de Bacchus, Paris, Petit Palais[2].
- Le Triomphe de Bacchus, vers 1790, bas-relief en terre cuite, 37 Ă 109 cm, pendant prĂ©sumĂ© du Triomphe dâAriane, Ottawa, MusĂ©e des beaux-arts du Canada[2].
- Jeune fille portant une aiguiÚre, années 1780, terre cuite, 43,5 à 16,5 à 11,5 cm, Paris, collection particuliÚre[5].
- Bacchant proposant un plateau de fruits à une bacchante portant un enfant, années 1780, terre cuite, 44,5 à 23 à 23,5 cm, Suisse, collection particuliÚre[5].
- Bacchant portant un vase, accompagnĂ© dâune bacchante tenant un enfant par la main, annĂ©es 1780, terre cuite, H. 50,8 cm, Waddesdon, Waddesdon Manor[23].
- Bacchante courant portant des fruits dans sa tunique, vers 1780-1785, terre cuite, collection particuliĂšre[5].
- LĂ©da et le cygne, vers 1782, terre cuite, 39,5 Ă 18,5 Ă 18 cm, Laneuveville-devant-Nancy, chĂąteau de Montaigu[2].
- Montesquieu, 1783, marbre, 164 à 122 à 122 cm, Paris, musée du Louvre[24].
- Ăgyptienne au naos, vers 1783, terre cuite, 48 Ă 19,5 Ă 13 cm, Paris, musĂ©e du Louvre[25].
- ModĂšle pour un monument commĂ©morant lâascension en ballon des physiciens Charles et Robert, 1784, terre cuite, H. 109,5 cm, New York, Metropolitan Museum of Art[26].
Les grands décors architecturaux
- Enfants et petits satyres volant ses enfants Ă une panthĂšre, vers 1781, bas-relief en terre cuite, 24,5 Ă 79,1 Ă 4,5 cm, modĂšle pour le dĂ©cor de la cour de lâhĂŽtel de Bourbon-CondĂ©, New York, Metropolitan Museum of Art[5].
- Enfants et petits satyres volant ses enfants Ă une panthĂšre, vers 1781, bas-relief en stuc, 165 Ă 642 Ă 9 cm, Ă©lĂ©ment de dĂ©cor de la cour de lâhĂŽtel de Bourbon-CondĂ©, Paris, musĂ©e du Louvre[27].
- Enfants et satyres conduisant une chĂšvre au sacrifice, vers 1781, bas-relief en terre cuite, 25,4 Ă 77,5 Ă 4,8 cm, modĂšle pour le dĂ©cor de la cour de lâhĂŽtel de Bourbon-CondĂ©, New York, Metropolitan Museum of Art[5].
- Enfants et satyres conduisant une chĂšvre au sacrifice, vers 1781, bas-relief en stuc, 166,5 Ă 660 Ă 9 cm, Ă©lĂ©ment de dĂ©cor de la cour de lâhĂŽtel de Bourbon-CondĂ©, Paris, musĂ©e du Louvre[2].
- Satyresses jouant avec des satyres enfants autour dâun Ćil-de-bĆuf, vers 1781, bas-relief en stuc, 185 Ă 412 Ă 24 cm, Ă©lĂ©ment de dĂ©cor de la cour de lâhĂŽtel de Bourbon-CondĂ©, Nancy, MusĂ©e lorrain[2].
- NaĂŻade, 1782, pierre de tonnerre, destinĂ©e Ă la salle de bains de lâhĂŽtel de Besenval, collection particuliĂšre[2].
- VĂ©nus et lâAmour avec LĂ©da et le cygne, 1782, pierre de tonnerre, 103 Ă 323 Ă 22 cm, dĂ©cor pour la salle de bains de lâhĂŽtel de Besenval, Paris, musĂ©e du Louvre[28].
- Pan poursuivant Syrinx sous le regard de lâAmour, 1782, pierre de tonnerre, 104 Ă 323 Ă 23 cm, dĂ©cor pour la salle de bains de lâhĂŽtel de Besenval, Paris, musĂ©e du Louvre[29].
- Paire de vases Ă dĂ©cor identique dâune ronde de satyres et de satyresses avec les accessoires dâune thiase bachique, 1782, pierre de tonnerre, H. 107 cm, diam. 42 cm, destinĂ©s Ă la salle de bains de lâhĂŽtel de Besenval, Paris, musĂ©e du Louvre[30].
- Erigone, 1782, plùtre, 205 à 80 à 47 cm, élément de décor de la salle à manger, Maisons-Laffitte, chùteau de Maisons-Laffitte[5].
- Erigone tenant la grappe de la main droite, fin XVIIIe siĂšcle, terre cuite, 56,1 Ă 20,5 Ă 16,8 cm, rĂ©duction dâaprĂšs le modĂšle du chĂąteau de Maisons, Paris, Petit Palais[5].
- Erigone tenant la grappe de la main gauche, fin XVIIIe siĂšcle, terre cuite, 52,5 Ă 18 Ă 12,5 cm, rĂ©duction dâaprĂšs le modĂšle du chĂąteau de Maisons, Stockholm, Nationalmuseum[5].
- EnlÚvement de Psyché, 1797-1800, terre cuite, 59 à 32,5 à 43 cm, Londres, Victoria and Albert Museum[31].
- Deux jeunes femmes â ou nymphes â portant avec trois bras une coupe chargĂ©e de fruits, entre 1785 et 1793, plĂątre, 235 Ă 110 Ă 100 cm, destinĂ© Ă la salle Ă manger de lâhĂŽtel Botterel-Quintin, Paris, musĂ©e des Arts dĂ©coratifs[5].
- Deux jeunes femmes â ou nymphes â portant avec quatre bras une coupe chargĂ©e de fruits, entre 1785 et 1793, plĂątre, 235 Ă 110 Ă 100 cm, destinĂ© Ă la salle Ă manger de lâhĂŽtel Botterel-Quintin, Paris, musĂ©e des Arts dĂ©coratifs[5].
Les derniÚres années
- Bacchante portée par un satyre et un bacchant, 1795, terre cuite, 50,8 cm, Pasadena, Norton Simon Museum[2].
- Le Retour du chasseur, entre 1795 et 1800, terre cuite, 37,5 à 13 à 13 cm, Bayonne, musée Bonnat-Helleu[32].
- Bacchant enlaçant une bacchante avec un thyrse chargĂ© de raisin sur lâĂ©paule, 1799, terre cuite, 54,9 Ă 32,2 Ă 25,7 cm, Cincinnati, Cincinnati Art Museum[5].
- ZĂ©phyr et Flore, 1799, terre cuite, 58,4 Ă 26 Ă 29,2 cm, New York, The Frick Collection[33].
- Le Déluge, vers 1800, terre cuite, 54,5 à 27,9 à 22,9 cm, Boston, musée des Beaux-Arts[34].
- Bacchante courant, entre 1803 et 1804, terre cuite, 38 à 15 à 18,5 cm, Paris, musée Cognacq-Jay[35].
- Caton dâUtique, 1804, plĂątre, 200 Ă 62 Ă 70 cm, Paris, SĂ©nat, palais du Luxembourg[36].
- Portrait de François-Denis Tronchet, 1806, marbre, 80 à 63,5 à 30 cm, Paris, palais du Luxembourg[5].
- Portrait de Louis-Pierre-Pantaléon Resnier, vers 1809, marbre, 66 à 59 à 34 cm, Versailles, chùteau de Versailles[5].
- HomĂšre aveugle chassĂ© par les pĂȘcheurs (et les chiens), vers 1809, terre cuite, 61 Ă 37 Ă 29,5 cm, Paris, musĂ©e du Louvre[37].
- HomĂšre aveugle chassĂ© par les pĂȘcheurs (et les chiens), bronze signĂ© Thomire, Toledo, musĂ©e d'Art de Toledo[5].
- Le Fleuve du Rhin séparant les eaux, 1765, terre cuite, Fort Worth, musée d'Art Kimbell.
- La Marchande dâAmours, vers 1765-1768, marbre, Nancy, musĂ©e des Beaux-Arts.
- LâOffrande Ă lâAmour, entre 1765 et 1771 (?), terre cuite, Nancy, musĂ©e des Beaux-Arts.
- Minerve, 1766, terre cuite, New York, Metropolitan Museum of Art.
- Vase au décor de cinq femmes faisant un sacrifice, 1766, marbre, Art Institute of Chicago.
- Fillette portant des fleurs dans sa tunique, années 1770, terre cuite, Cleveland Museum of Art.
- Jeune fille présentant des guirlandes de roses sur un plateau, années 1770, terre cuite, Cleveland Museum of Art.
- Vestale, 1770, marbre, Washington, National Gallery of Art.
- Satyre jouant de la flĂ»te devant une nymphe qui lâĂ©coute et deux satyres enfants dansant, 1773, terre cuite, Los Angeles, musĂ©e d'Art du comtĂ© de Los Angeles.
- Satyre enfant courant avec un hibou, 1773, terre cuite, Cleveland Museum of Art.
- Satyresse enfant courant avec un nid, 1773, terre cuite, Cleveland Museum of Art.
- La Poésie et la Musique, vers 1774-1778, marbre, Washington, National Gallery of Art.
- Sainte Cécile, 1777, marbre, Rouen, cathédrale Notre-Dame.
- Enfants et petits satyres volant ses enfants Ă une panthĂšre, vers 1781, terre cuite, New York, Metropolitan Museum of Art.
- Enfants et satyres conduisant une chĂšvre au sacrifice, vers 1781, terre cuite, New York, Metropolitan Museum of Art.
- Pan poursuivant Syrinx sous le regard de lâAmour, 1782, pierre de tonnerre, Paris, musĂ©e du Louvre.
- Montesquieu, 1783, marbre, Paris, musée du Louvre.
- ModĂšle pour un monument commĂ©morant lâascension en ballon des physiciens Charles et Robert, 1784, terre cuite, New York, Metropolitan Museum of Art.
- Bacchante portée par un satyre et un bacchant, 1795, terre cuite, Pasadena, Norton Simon Museum.
- EnlÚvement de Psyché, 1797-1800, terre cuite, Londres, Victoria and Albert Museum.
Iconographie
- Vital Gabriel Dubray, Clodion, 1857, statue en pierre, Paris, façade du palais du Louvre.
- Louis LĂ©vĂȘque, Portrait du sculpteur Claude Michel dit Clodion (1738-1814), 1859, buste en marbre, Paris, musĂ©e du Louvre[38].
Notes et références
- Albert Jacquot, Les Adam et les Michel et Clodion, Paris, Rouam, (ISBN 2012730752)
- Pierre-Hippolyte Pénet et Guilhem Scherf, Les Adam. La sculpture en héritage, Gand, Snoeck, (ISBN 978-94-6161-623-4 et 94-6161-623-6, OCLC 1280397973, lire en ligne).
- Les actes de mariage et de divorce ainsi que son acte de dĂ©cĂšs sont reproduits par Henri Herluison, in: Actes d'Ă©tat-civil d'artistes françaisâŠ, OrlĂ©ans, H. Herluison, 1873, pp. 80-82 (en ligne).
- « Galerie dŽimages de lŽarticle « La sculpture en Lorraine au XVIIIe siÚcle (les Adam et Lunéville) » », sur https://www.latribunedelart.com/, .
- Anna L. Poulet et Guilhem Scherf (dir.), Clodion (1738-1814), catalogue de lâexposition (Paris, musĂ©e du Louvre, 17 mars â 29 juin 1992), Paris, RMN, 1992
- « Vase avec décor de dix femmes et un enfant tenant un oiseau », sur https://collections.louvre.fr/, (consulté le ).
- Claude dit Clodion Michel et France, Vase avec décor de cinq femmes faisant un sacrifice, (lire en ligne).
- Clodion, Vase, (lire en ligne).
- « Madeleine repentante ou sainte Marie-Madeleine pénitente », sur https://collections.louvre.fr/, (consulté le ).
- Notice no 05120000071, base Joconde, ministÚre français de la Culture.
- « Monument pour un chien | Musée Cognacq-Jay », sur www.museecognacqjay.paris.fr (consulté le ).
- « Le mausolée de Ninette », sur https://collections.louvre.fr, (consulté le ).
- Notice no M0332001976, base Joconde, ministÚre français de la Culture.
- Claude dit Clodion Michel et France, Hercule au repos, (lire en ligne).
- « Le sacrifice à l'Amour ».
- Claude dit Clodion Michel et France, Une femme qui, en expirant, montre Ă son Ă©poux le fils qu'elle lui laisse, (lire en ligne).
- (en) « The See-Saw », sur emuseum.toledomuseum.org (consulté le ).
- (en) Anonymous, « Child Carrying Fruit and Flowers », sur Cleveland Museum of Art, (consulté le ).
- (en) Anonymous, « Young Girl Carrying a Garland of Roses on a Platter », sur Cleveland Museum of Art, (consulté le ).
- (en) « Offering to Priapus (The J. Paul Getty Museum Collection) », sur The J. Paul Getty Museum Collection (consulté le ).
- Claude dit Clodion Michel et France, Sainte CĂ©cile, (lire en ligne).
- « Poetry and Music », sur www.nga.gov (consulté le ).
- (en-GB) « Votaries of Bacchus - Waddesdon Manor », sur waddesdon.org.uk (consulté le ).
- Claude dit Clodion Michel et France, Montesquieu (1689-1755) parlementaire et Ă©crivain, (lire en ligne).
- Claude dit Clodion Michel et France, Ăgyptienne au naos, (lire en ligne).
- « ModĂšle pour un monument commĂ©morant lâascension en ballon des physiciens Charles et Robert », sur www.metmuseum.org (consultĂ© le ).
- Claude dit Clodion Michel et France, Bacchanale d'enfants. La PanthÚre de Bacchus défendant ses petits, (lire en ligne).
- Claude dit Clodion Michel et France, VĂ©nus et l'Amour avec LĂ©da et le cygne, (lire en ligne).
- Claude dit Clodion Michel et France, Pan poursuivant Syrinx sous le regard de l'Amour, (lire en ligne).
- Claude dit Clodion Michel et France, Vase à décor d'une ronde de satyres et de satyresses, (lire en ligne).
- (en) Victoria and Albert Museum, « Cupid and Psyche | Clodion | V&A Explore The Collections », sur Victoria and Albert Museum: Explore the Collections (consulté le ).
- « Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - », sur www.photo.rmn.fr (consulté le ).
- « Zéphyr et Flore ».
- (en) « The Flood », sur collections.mfa.org (consulté le ).
- « Bacchante courant ».
- « Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - », sur www.photo.rmn.fr (consulté le ).
- Claude dit Clodion Michel et France, HomĂšre mordu par les chiens, (lire en ligne).
- Notice no 10777, base Atlas, musée du Louvre.
Annexes
Bibliographie
- Antoine Dingé, Notice nécrologique sur C.M. Clodion, 1814, 8 p.
- Albert Jacquot, Les Adam et les Michel et Clodion, Paris, Rouam, 1898.
- Albert Jacquot, Essai de rĂ©pertoire des artistes lorrains. Sculpteurs, Paris, Librairie de lâart ancien et moderne, 1901.
- Ădouard Salin, « Sur quelques statuettes de Clodion », Le Pays lorrain, no 8, , p. 337-346.
- Anonyme, « Clodion », Connaissance des Arts, no 40, , p. 72-77.
- (en) James Parker, « Clodionâs Bas-reliefs from the HĂŽtel de CondĂ© », The Metropolitan Museum of Art Bulletin, vol. XXV, no 6, , p. 230-241.
- MichÚle Beaulieu, « Le mausolée de Ninette par Clodion », Le Pays lorrain, no 2, 1971, p. 81-84.
- Guilhem Scherf, « Clodion [le dĂ©cor de la salle de bains de lâhĂŽtel de Besenval] », in: Gaborit (dir.), 1988, p. 86-87.
- (en) Anne L. Poulet, « A Neoclassical Vase by Clodion », The Art Institute of Chicago. Museum studies, vol. 15, no 2, 1989, p. 138-153 et 177-180.
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- Guilhem Scherf, « La LĂ©da de Clodion, une terre cuite de la collection Ădouard Salin au chĂąteau de Montaigu », Le Pays lorrain, no 3, juillet-, p. 139-146.
- Guilhem Scherf, « La galerie des ââGrands Hommesââ au cĆur des salles consacrĂ©es Ă la sculpture française du XVIIIe siĂšcle », Revue du Louvre. La Revue des MusĂ©e de France, no 5/6, 1993, p. 58-67.
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- Guilhem Scherf, « Claude Michel, dit Clodion (1738-1814). âCet artiste est remply de goĂ»t dans ses ouvragesâ», in: Pierre-Hippolyte PĂ©net et Guilhem Scherf (dir.), Les Adam, La sculpture en hĂ©ritage, Gand, Ăditions Snoeck, 2021, p. 267-275. â Catalogue de lâexposition, Nancy, musĂ©e des Beaux-Arts, du au .
Articles connexes
Liens externes
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