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Meyronnes

Meyronnes est une ancienne commune française montagnarde, frontalière du Piémont, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Val d'Oronaye.

Meyronnes
Meyronnes
Le village de Meyronnes, dans la vallée de l'Ubayette.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Barcelonnette
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
Code postal 04530
Code commune 04120
DĂ©mographie
Gentilé Meyronnois
Population 56 hab. (2014)
DensitĂ© 1,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 28′ 38″ nord, 6° 48′ 00″ est
Altitude Min. 1 307 m
Max. 3 192 m
Superficie 40,59 km2
Élections
DĂ©partementales Barcelonnette
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val d'Oronaye
Localisation
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Meyronnes

    Le nom de ses habitants est Meyronnois[1] ou Meyronnais, en valéian lous Meirounencs[2] - [3].

    Le village est situé dans la vallée de l'Ubaye, au débouché amont de la gorge de l'Ubayette, passage qui fut toujours d'une grande importance stratégique. Le cheminement vers l'aval fut très délicat dans le fond de la gorge jusqu'au début du XXe siècle. Pour illustrer indiquons la mention un peu inattendue qui fut portée sur cette première carte d'état-major : « Route de Nîmes au Piémont ». Malgré le tracé de la route actuelle de la Rochailles, fréquentée aussi par des routiers transalpins locaux, ce franchissement routier reste difficile, en effet tous les ans des réflexions complexes sont liées aux instabilités géologiques.

    GĂ©ographie

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Meyronnes et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Meyronnes est un petit village situĂ© dans le vallon de l'Ubayette, près de la vallĂ©e de l'Ubaye. Surplombant le village, Ă  1 800 mètres d'altitude se situe le hameau de Saint-Ours. D'autres hameaux ont existĂ© : Fontvive et Certamussat, mais dĂ©truits par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale[4], ils n'ont pas Ă©tĂ© reconstruits.

    En face du village de Meyronnes se trouve la forteresse de Roche-la-Croix, grand complexe bĂ©tonnĂ© de la ligne Maginot, construite dans les annĂ©es 1930. Un autre fort datant de NapolĂ©on III se trouve au-dessus de ce dernier. Il existe encore, sur la crĂŞte de la Duyère, comme aussi une sĂ©rie de blockhaus situĂ©s Ă  plus de 2 500 m d'altitude.

    La commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR 5.

    Relief

    • TĂŞte de Siguret (3032 m)
    • TĂŞte de Roffre
    • TĂŞte du Coin de l'Ours
    • Cime de la Courbe (Rochers de St-Ours)
    • TĂŞte des Adreichouns (Rochers de St-Ours)

    Hydrographie

    Lac de l’Oronaye.

    Environnement

    La commune compte 1 017 ha de bois et forĂŞts, soit 25 % de sa superficie[1].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Meyronnes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[5], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6]. La commune de Meyronnes est également exposée à trois autres risques naturels[6] :

    • feu de forĂŞt,
    • inondation (dans la vallĂ©e de l’Ubayette),
    • mouvement de terrain.

    La commune de Meyronnes est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[7]. La départementale 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[8].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[7] et le Dicrim n’existe pas non plus[9].

    La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 2008 et pour des mouvements de terrain en 2006[6]. Par ailleurs, en 1987, une chute de pierres sur un autocar cause la mort d’une adolescente[10]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[11] :

    • le sĂ©isme du , d’une intensitĂ© ressentie Ă  Meyronnes de VI et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© Ă  Saint-ClĂ©ment-sur-Durance[12],
    • le sĂ©isme du , avec une intensitĂ© ressentie de V et un Ă©picentre situĂ© dans le PiĂ©mont italien[13],
    • le sĂ©isme du , avec une intensitĂ© ressentie de V et Larche pour Ă©picentre[14],
    • le sĂ©isme du , avec une intensitĂ© ressentie de V et Barcelonnette pour Ă©picentre[15],
    • le sĂ©isme du , avec une intensitĂ© ressentie de V et un Ă©picentre situĂ© Ă  Valdieri dans le PiĂ©mont italien[16],
    • le sĂ©isme du , avec une intensitĂ© ressentie de VII et Saint-Paul-sur-Ubaye pour Ă©picentre. C’est le dernier et le plus puissamment ressenti de tous les tremblements de terre de Meyronnes[17].

    Histoire

    Carte nouvellement dĂ©couverte, Ă©tablie entre 1749 et 1755 sous la direction de Pierre Joseph de Bourcet, ingĂ©nieur militaire. Chef d’œuvre aquarellĂ©es, dessinĂ©es au 1/14 400.

    Antiquité

    Guy Barruol suggère que le peuple gaulois habitant dans la vallée de l’Ubaye s'appelât les Savincates[18].

    Dans l’Antiquité tardive, Meyronnes fait partie de la vallis Moccensis[19], d’après le nom de la famille romaine des Moccii[20] : elle dépend, sur le plan religieux, de l’archevêché de Turin[21]. Le nom évolue ensuite en vallis Muscio (XIIe siècle), vallium Mucii (XIIIe), puis au XIVe, en Vallis Montii, c’est-à-dire le Val-des-Monts, district de la vallée de Barcelonnette qui a existé jusqu’au XVIIIe siècle[20].

    Moyen Ă‚ge

    En 571, c’est vraisemblablement sur le plateau de Gleysolles, que le patrice Mummole affronte et vainc les Saxons lors de la bataille de Mustiae-Calme, au lieu-dit les Eychalps[22]. L’année suivante, les Saxons envahissent de nouveau le sud-est de la Gaule, et passent encore par le col de Larche. Ils sont cette fois aussi battus par le même Mummole, lors de la bataille d'Estoublon[23].

    Le nom de Meyronnes apparaît pour la première fois dans les chartes en 1200[4] (de Meyronnas[24]). Un péage y était perçu sur les voyageurs et commerçants qui passaient le col de Larche vers ou en provenance de l’Italie[25]. Elle appartient aux comtes de Provence jusqu’en 1388 puis passe aux comtes de Savoie jusqu’au traité d'Utrecht (1713)[24].

    Rostaing Andrée de Mayronis (mort après 1343), habitant de Sisteron, fut coseigneur de Meyronnes, Tournoux, Gleisoles et probablement de Larche en 1328[26].

    PĂ©riodes moderne et contemporaine

    Le village est incendié à deux reprises en 1690 et 1693[4]. À la même époque, on relève des miracles (paralytiques guéris…) au hameau de Saint-Ours, et un pèlerinage se crée. Il attire des foules des vallées avoisinantes tous les , suscitant la construction d’une nouvelle chapelle Saint-Ours au Plan en 1773, élevée au rang d’église paroissiale en 1833[27].

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[28].

    Comme de nombreuses communes du dĂ©partement, Meyronnes se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte dĂ©jĂ  trois Ă©coles dispensant une instruction primaire aux garçons (Ă  Meyronnes, Saint-Ours et Certamussat)[29]. Les filles ne sont pas concernĂ©es par ces mesures avant les lois Ferry : la loi Falloux (1851) n’impose une Ă©cole de filles que pour les communes de plus de 800 habitants[30], et la première loi Duruy (1867) qui abaisse ce seuil Ă  500 habitants n’est pas suivie d’effets Ă  Meyronnes[31].

    La commune de Meyronnes est durement touchĂ©e par la Première Guerre mondiale. Une souscription publique est lancĂ©e afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 Ă  1921, a lieu dans toute la vallĂ©e de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallĂ©e, Ă©rigĂ© Ă  Barcelonnette par Paul Landowski[32].

    Le village est détruit par les combats de la fin de la Seconde Guerre mondiale[33], puis reconstruit. Certains hameaux cependant sont restés en ruines comme Fontvive (en montant à Saint-Ours) ou Certamussas (en amont vers Larche). Un compte-rendu des opérations éclaires de reconquête de l'Ubayette menées de 20 au 23 avril 1945, rédigé par le général Doyen, publié par la Sabença, est disponible gratuitement sur le site de la médiathèque « Colporteur en Ubaye ». Un document remarquablement illustré[34], accessible sur internet a été publié par les archives départementales en 2010 et retrace la période initiale jusqu'à 1940 en Ubaye.

    Hameaux et Ă©carts

    Saint-Ours

    Il y a eu 11 bistrots entre les deux guerres mondiales car c'est une période importante de construction et améliorations d'ouvrages militaires. La mine de charbon fut surtout utilisée pour produire de la chaux. Elle est située en montant au nord, deux cents mètres plus haut, et fut exploitée jusqu'à la réalisation des ouvrages Maginot. Elle connut son apogée de production entre 1941 et 1944 pour la réalisation du fort de Tournoux[35].

    Carte nouvellement dĂ©couverte Ă©tablie entre 1749 et 1755 sous la direction de Pierre Joseph de Bourcet, ingĂ©nieur militaire. Un chef d’œuvre cartographique aquarellĂ©, dessinĂ© au 1/14 400.

    Certamussat

    Le hameau a disparu au cours de la dernière guerre mondiale. Le cadastre actuel indiquant environ 25 parcelles bâties, ce hameau n'était donc pas si petit. Il semble que l'ensemble des héritiers, n'ait pas choisi après la guerre les offres de reconstruction, mais la part financière de compensation proposée. L'église ou chapelle devait avoir une titulature ! Le cadastre napoléonien de 1840 indique Saint-Jean en section D 3.

    Les descendants du village s'y réunissent chaque . Une petite chapelle, une grande bergerie et le cimetière furent reconstruits ou restaurés, grâce à l'effort d'un groupe originaire de Certamussat (dont Antoine, l'ainé des fils Charpenel citation ci-dessous).

    Une biographie d'un Certamussa « tinien » est accessible sur internet : Journal de la Guerre 1914-1918 d'un ubayen : Anselme Charpenel[36]. Dans celle-ci, il dit : Aux dires des anciens « Certamussat » est un mot latin qui signifie : « On a assez combattu ».

    Il existe de ce village un grand tableau en bois, exécuté en pyrogravure, agrandissement d'une ancienne carte postale (un artiste du cours Mirabeau à Aix-en-Provence l'a gravé en un mois en 1938, sur commande d'Anselme Charpenel). Il en a été fait don au musée de la Vallée, à Barcelonnette. Un tableau à l'huile, offert à la Mairie de Meyronnes, en a été peint par Colette Bavoux.

    La carte de Cassini, signale :

    • une chapelle Ă  la « Faucherie », entre Fontvive et Certamussat (rive gauche du riou du Pinet sur le plan d'Ă©talement de confluence) ;
    • un moulin dans le lit principal lĂ©gèrement en amont.

    Font-vive

    L’abbĂ© Albert en 1783[37] souligne qu’il y avait autrefois une Ă©glise paroissiale sous le titre de Saint-SĂ©bastien bâtie en 1420 (le linteau de la porte de la chapelle des pĂ©nitents de Meyronnes, provenant d'elle portait cette date gravĂ©e dans la pierre). L’abbĂ© FĂ©raud en parle un peu lui aussi. Le toponyme semble assez clair pour ĂŞtre interprĂ©tĂ© comme « hameau de la bonne source au grand dĂ©bit ». La carte indique l'altitude 1 680 m. L'ensemble du hameau est ruinĂ©, mais dĂ©sertĂ© antĂ©rieurement Ă  la dernière guerre mondiale. La densitĂ© de chemins et de parcelles cadastrales fait penser Ă  une intense vie agricole. Le cadastre semble indiquer quatorze bâtisses.

    Les Gascons

    Tous les toponymes, altitudes, descriptions des combes, sommets et cols sont disponibles en passant le pointeur de la souris.

    La ferme des Gascons est la seule isolĂ©e des hameaux. On en distingue les ruines sur la photo, mais on voit surtout ses prĂ©s environnants. Elle est très grande (24/m/avec quatre niveaux et une altitude 1 820 m). Elle est surprenante car elle est aussi isolĂ©e que les habituelles meyres qui, elles, n'Ă©taient pas des habitats permanents. Elle est assez accessible par une piste traversière de 1 600 m Ă  partir de Saint-Ours (piste forestière de la forĂŞt domaniale de la Rochaille). Elle fut habitĂ©e de manière permanente toute l'annĂ©e jusque environ 1900 (elle aurait Ă©tĂ© construite en 1704 dit le panneau sur place). La famille propriĂ©taire de ce coin de montagne bien abritĂ© du vent et bien Ă©clairĂ© se nommait « Meyran »[38]. Il est possible que ce petit nid d'accumulation calorifique plein sud ait pu commencer les activitĂ©s agricoles avant tous les autres favorisant la capacitĂ© d'autarcie. Le toponyme actuel des lieux, portĂ© sur la carte d'Ă©tat-major rĂ©cente, est une invention de topographe « Grange des Gascons ». Elle vient du fait que le chemin dit des granges passait Ă  deux pas et se prolongeait probablement dans la combe du loup franchissant plus de 1000m de dĂ©nivelĂ© en partant de la gorge de l'Ubayette.

    Rituels et Religion

    Rituel spéciale pour les enfants non-baptisés avant leur décès, exemple mort-nés

    Dès la fin du Moyen Âge, la pratique du « répit » est très répandue. C'est un recours par la prière aux saints pour obtenir, par miracle, une résurrection momentanée rendant alors possible le baptême. Ce rituel amorce un déclin au XVIIe siècle. À la Révolution (1789), sur toute la Provence, il n'y a plus qu'à Meyronnes qu'il se pratique[39]. En effet, le droit-canon ne permettait pas que les enfants non-baptisés soient ensevelis dans le cimetière paroissial. L'aboutissement favorable du rituel évitait donc que le corps de l'enfant mort-né soit enterré seul, à l'écart de la communauté. On peut facilement imaginer les douleurs et désarrois des parents qui les poussaient à tout tenter. Ils se rendaient donc à Meyronnes, venant parfois de très loin pour ce « miracle ».

    Saint-Ours

    L'hagiotoponyme Saint-Ours est assez courant en France, c'est le Saint Patron du Val d'Aoste. Les habitants de Saint-Ours dans l’année 1400 se plaignent de ne pas posséder de reliques du saint vénéré à Aoste et obtienne gain de cause bien plus tard.

    Ubayette, terre de pèlerinage

    • Pèlerinage du de Saint-Ours :
      • Pèlerinage antique renommĂ© : l'abbĂ© Albert 1786[40] : « il s’y rend une infinitĂ© de peuples le 17 juin jour de la fĂŞte de ce S. Les PiĂ©montais y accourent du Val Maira, de Val-Stura et de Val S. Pierre. Les François sont aussi nombreux, on y voit une foule de personnes (vallĂ©e de Barcelonnette, Embrunois et Gapençois). Ce qui attire un si grand peuple, sont les miracles que l’on dit avoir Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s ». Il en cite quelques-uns relevĂ©s en 1675 par l’autoritĂ© de l’archevĂŞque d’Embrun, dont trois paralytiques guĂ©ris miraculeusement ainsi qu’un jeune garçon.
      • XIXe et XXe siècles : le pèlerinage change lentement de nature, une prière valĂ©ianne (patois), et piĂ©montaise illustre le sujet contextuel, la supplique traduite dit « St Ours donnes-nous un Ă©poux ; nègre peu m'importe pourvu qu'il soit mâle ». En effet les exodes d'Ă©migrations masculines sont nets. En PiĂ©mont, la pauvretĂ© donne une Ă©migration souvent estivale. Dans toute l'Ubaye par contre, l'espoir de la fortune pousse au dĂ©racinement mexicain, mais sur un plus long terme. Sur ces deux territoires frères (vallĂ©es occitanes), ses mouvements sont de causes diffĂ©rentes. Il y avait des dĂ©sĂ©quilibres de population hommes-femmes nets ; les femmes restaient seules sur le domaine. Les deux guerres mondiales provoquèrent dans ce domaine un vĂ©ritable cercle vicieux pour notre territoire. RĂ©agissant au nombre grandissant de domaines agricoles devenant par alliance « piĂ©montais », les familles, bien plus qu'ailleurs, organisent des mariages arrangĂ©s qui conduisent souvent Ă  des demandes d'autorisations spĂ©ciales de nouer des alliances consanguines.
    • Un pèlerinage marial proche sur un thème frère, a lieu Ă  Larche () depuis 1995, rassemblant des mères et parents ayant perdu un enfant ou craignant pour les leurs. C'est un groupe d'Italiennes de Milan qui ont vĂ©cu les premières cette « expĂ©rience »[41] reprenant une tradition ancienne de vĂ©nĂ©ration et demande de protection-intercession de la Vierge de misĂ©ricorde dite aussi « Vierge au manteau » qui existe depuis plus d'un millĂ©naire en d'autres lieux.

    La chapelle et l'Ă©glise de Saint-Ours

    La première chapelle se trouvait au nord du hameau de Saint-Ours et on l’a changĂ©e de place et rebâtie en 1773. Elle est actuellement dans le hameau qu’on appelle « Plan de S. Ours » (abbĂ© Jean-Joseph-Maxime FĂ©raud). Il dit qu’elle a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en Ă©glise paroissiale en 1833 et qu’enfin on reconstruisit une nouvelle chapelle sur l’emplacement de l’ancienne Ă  partir de 1860[42]. Les deux chapelles sont toujours en Ă©tat[43]. Le Plan Saint-Ours est situĂ© Ă  800 mètres plus haut au nord-est de Meyronnes, et la chapelle Ă  300 mètres plus haut au nord du Plan Saint-Ours (1 794 m d’altitude).

    Les anciens moulins

    Albert Manuel et JR Fortoul dans leur enquête sur la meunerie en Ubaye 1989[44] disent qu'il y eut un moulin sans autre précisions. À ce propos, on peut dire qu'une grande tradition d'exploitation des forces hydrauliques existait là car la carte de Cassini, même si elle demande vérification, indique quatre moulins sur un riou d'adroit qui semble le torrent de Bouchier et de la Combe. Comme aussi le document précité cite quatre activités, sans parler de Certamussa.

    Toponymie

    Meyronnes

    Le nom apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200 : Castri de Meyronnas. L’abbé Albert rapporte que le premier habitat se trouvait au hameau des Gleisolles ; les habitants s’installèrent progressivement à Meyrolles (orthographié avec cette terminaison différente)[45]. La carte de Cassini d'environ 1750, l'a orthographié Meironnes.

    En valéian Meirouna[2] - [3].

    Le toponyme est interprété de différentes manières :

    1. Plusieurs toponymistes de niveau national disent qu'il est issu du nom de la déesse mère des sources, Matrona, un culte lui étant rendu à proximité de l’importante source, affluent de l’Ubaye[46] - [47] - [48].
    2. Une interprĂ©tation populaire revient très rĂ©currente. Les anciens n'ont aucun doute, et d'ailleurs les usages de mots très homophoniques ont des sens très liĂ©s. Les anciens le lient surtout au nom local des « cabanes d'estive » : « les meyres ». Par exemple, des deux cĂ´tĂ©s de la crĂŞte (TĂŞte de l'Homme, col de Mirandol), on retrouve Ă  la fois l'hydronyme « Bouchiers », prononcĂ© (boucher), comme aussi la racine « Meyr- » dans les « Meyres de Bouchiers » (1 950 m) placĂ©es sur le « plateau de Bouchier ».
    • Dans Vocabulaires et toponymie de montagne, Robert Luft nous dit Meira, maĂŻris, Meire, Meyres signifient « logement d'Ă©tĂ© », du provençal meira signifiant « changer de lieu, dĂ©mĂ©nager », lui-mĂŞme dĂ©rivĂ© du latin migrare (a donnĂ©, migrer, Ă©migrer, etc.).
    • François Arnaud et G. Morin, dans Le langage de la vallĂ©e de Barcelonnette, disent :
      • page 160, « Meirar » dĂ©mĂ©nager pour aller aux Meyres ;
      • page 93, « Meire » adjectif mĂ»r ; Mèire verbe moissonner ; « Meiras » nom des cabanes qu'on habite et occupe pendant le temps des rĂ©coltes (remarquer la terminaison, suffixe « as » est un augmentatif) ;
    • Les gens de Vars et du Queyras dĂ©signent les très jeunes adultes « meyre » ;

    Toutes ces assertions semblent liées à ces notions de départ long pour une estive. Les familles « Meyran » de liens de parentés éloignés sur la vallée sont assez nombreuses. Comme à Meyronnes certains sont même issus de père et de mère s'appelant chacun Meyran. Ce patronyme pourrait-être un patronyme lié à quelqu'un qui fait métier de s'installer en estive pour la récolte et l'élevage.

    Bouchiers

    Les anciens insistent toujours pour que soit respectée la prononciation « Boucher ». Preuve de l'importance du toponyme, il a irradié dans une série de toponymes composés sur les deux versants. Très surprenant, les deux hydronymes des versants opposés portent le même nom, "Torrent-de-Bouchiers". Ces deux torrents dessinent un axe aligné au franchissement Vars-Larche. Versant nord, le choix du terme « Plateau » associé dans le toponyme "Plateau-de-Bouchiers" est surprenant mais s'explique, la pente du lieu est très raide (environ 25 %), mais voilà, il est sur ce même axe stratégique.

    • Certains habitants de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration parlent de lieu de combat ancien très violent (boucherie). Cette hypothèse est plausible, car le lieu est stratĂ©gique pour le verrouillage de l'enchainement alignĂ© des cols Vars et Larche. L'exemple du combat, Ă©chec mortel, de , est bien connu.
    • Mais ce toponyme pourrait aussi ĂŞtre liĂ© Ă  la notion de « Bouche » au sens de passage qui est très courant. Dans Noms de lieux en Provence-Alpes, Jean Ferdinand Petrucci[49] dit Bouc, Buccum, Bouche, Boucious se traduit Col, Passage, (Bouc Bel Air), embouchure Port de Bouc, la confluence de la Maine avec la Loire (aval d'Angers) s'appelle Bouchemaine, mauvais passages dans « Marabouches », le petit passage dans les toponymes courant « Bouchet » ou « Le-Bouchet ». Mais aussi, bien plus proche, Ă  la mĂŞme altitude 2 626 m, le col-du-Bouchet (toponyme de type plĂ©onastique). Il est le passage direct alignĂ© entre Durance-Turin par la vallĂ©e du Guil (petite alternative au col Lacroix 2 298 m plus pertinent). LĂ  identiquement, il a essaimĂ© tout autour du passage des composĂ©s, (un hydronyme, affluent principal du Guil qui conflue Ă  Abriès).

    Dans notre cas, le toponyme Bouchiers au pluriel indiquerait des passages alternatifs, contournant les difficultés des gorges (Reysolles, Gleizolles, Rochailles) comme aussi des changements de rives délicats de l'Ubaye et Ubayette torrentielles exposées aux crues. Comment alors expliquer la terminaison par un son « é » ? Elle est probablement une altération du son « è » orthographié « et » minorant le sens (comme dans maisonnette). Voilà une altération assez courante quand la population perd, pour une bonne raison, le sens, la signification originelle, l'étymologie. En effet ce passage perd complètement son importance dès les gros travaux de fortifications du XVIIIe siècle qui ont nécessité des voies carrossables quand bien même passaient-elles dans des terrains difficiles.

    Mirandole

    Le toponyme du col a un sens très simple, avec une racine qui vient du verbe « mirer » (le verbe « admirer » a cette même racine) dans le sens d'observer avec précision. Le suffixe dol vient assez surement du chiffre « deux », dont l'interprétation est fort simple car l'observation dans les deux directions opposées laisse percevoir l'enchainement stratégique, sur le même axe, des cols éloignés de Vars et Larche.

    Certamussa

    Plusieurs étymologies ont été retenues au cours du temps. Par exemple :

    • celle qui est notĂ© sur la chapelle (elle est rĂ©cente, Ă©rigĂ©e mĂ©morial de cette paroisse et du village ancien). Le panneau indique : « L'essart de Mussat » ; du nom de la famille, au Moyen Ă‚ge qui aurait dĂ©frichĂ© ce quartier Ă  fortes pentes ?
    • dans la biographie d'Anselme Charpenel (1892-1980) : « Aux dires des anciens « Certamussat » est un mot latin » signifiant « On a assez combattu »[50].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 37 personnes, dont trois chômeurs[51]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (26 sur 35)[52] et travaillent majoritairement hors de la commune (21 actifs sur 35)[52]. Le principal secteur employeur est le secteur tertiaire.

    La mine de charbon de Saint-Ours est aujourd’hui fermée, et l’économie de la commune repose surtout sur le tourisme : auberge de jeunesse, colonies de vacances.

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait sept établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[53]. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible et couvert par le secret statistique depuis le début des années 2000[54]. Il n’y avait aucun exploitant professionnel en 1988[55].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait deux établissements, n’employant aucun salarié[53].

    L’usine hydroélectrique de la Montagnette utilise les eaux du torrent l’Ubayette. La turbine a une puissance de 1,8 mégawatt[56].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait deux établissements (sans emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 17 personnes[53].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[57]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    • plusieurs meublĂ©s, dont certains labellisĂ©s[58] et d’autres non[59] ;
    • et un hĂ©bergement collectif[60].

    Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[61] : au nombre de 28, elles représentent près de la moitié des logements. Parmi les résidences secondaires, 15 possèdent plus d’un logement[62] - [63].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977[64] 2014 Jean Jacques[65] - [66] DVD
    avril 2014 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Jean Ferron[67] DVD Retraité

    DĂ©mographie

    En 2014, Meyronnes comptait 56 habitants. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Meyronnes). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    563554554541515605651608574
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    558526499547476417388499355
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1954
    34734734932426419721217754
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
    323146314844755957
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee Ă  partir de 2006[69].)

    En 1946, Meyronnes est recensée avec Barcelonnette.

    L’histoire démographique de Meyronnes, après la grande saignée du XIVe siècle et la lente croissance allant de la fin du XVe siècle aux années 1830, est marquée par une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1841. L’exode rural provoque un mouvement de diminution de longue durée. En 1911, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population de 1836[70], et le mouvement de perte dure jusqu’aux années 1980. Depuis, la population de Meyronnes a doublé mais reste environ un neuvième de celle de 1836.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La ligne Maginot alpine compte plusieurs ouvrages dans la commune : ouvrage de Roche-la-Croix, ouvrages de Saint-Ours Haut et Saint-Ours Bas et une route stratégique.

    • Ouvrage de Saint-Ours Haut
    • EntrĂ©e de l’ouvrage de Saint-Ours Haut.
      Entrée de l’ouvrage de Saint-Ours Haut.
    • IntĂ©rieur.
      Intérieur.
    • Casernement.
      Casernement.

    L’église paroissiale est sous la titulature de saint Donat martyr (XIXe siècle)[27], célébré le 7 août[71].

    La chapelle de Certamussat est sous le titre de Saint-Jean-Baptiste et date de 1857[27] (ancienne paroisse indépendante).

    Au hameau de Saint-Ours, l’église et la chapelle au nord sont placées sous le vocable de Saint-Ours et sont toutes les deux reconstruites après la dernière guerre. À l'origine, il y avait une très grande ferveur et pèlerinage régionale [72].

    Sur la maison Cogordan se trouve un cadran solaire daté de 1718[73].

    Personnalités liées à la commune

    • François de Meyronnes (environ 1288-1328), philosophe et thĂ©ologien. Frère mineur, il vient très jeune Ă  la Sorbonne. Le futur ClĂ©ment VI (42-52) Ă  une divergence doctrinale et thĂ©ologique avec lui pendant ses Ă©tudes sur place en 1320. Les spĂ©cialistes disent qu'il connaissait personnellement le souverain Robert d'Anjou. Le pape Jean XII 1323 lui attribue une licence thĂ©ologique. Il le sollicite pour prĂ©parer une bulle Ă  Avignon, publiĂ©e le 19 nov. 1324. Avec un autre frère, il est mandatĂ© pour en Gascogne rĂ©tablir la paix entre Charles le Bel et Édouard III roi d'Angleterre. Plus de neuf Ă©tudes ont Ă©tĂ© faites sur lui[74].
    • HonorĂ© Bovis (1748-1824), dĂ©putĂ© au Conseil des Cinq-Cents, nĂ© Ă  Meyronnes.

    Notes et références

    1. Roger Brunet, « Canton de Barcelonnette », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. François Arnaud et Gabriel Maurin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, Paris, Champion,
    3. Fortoul, Jean-Rémy., Martel, Claude, 1938- ... et Impr. Louis-Jean), Ubaye, la mémoire de mon pays : les gens, les bêtes, les choses, le temps, Barcelonnette/Mane, Sabença de la Valeia, , 247 p. (ISBN 2-908103-17-6, 978-2-908103-17-5 et 2-906162-28-0, OCLC 465559324, lire en ligne)
    4. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 (non-paginé), Relié (ISBN 2-7399-5004-7).
    5. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    6. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 3 août 2012
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    9. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 3 août 2011
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 32
    11. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Meyronnes », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 3 août 2012
    12. BRGM, « fiche 50043 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
    13. BRGM, « fiche 1130104 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
    14. BRGM, « fiche 40090 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
    15. BRGM, « fiche 40091 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
    16. BRGM, « fiche 1130082 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
    17. BRGM, « fiche 40109 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
    18. Guy Barruol, « Rigomagus et la vallée de Barcelonnette », Provence historique, 1964, tome 14, Actes du 1er congrès historique Provence-Ligurie, Vintimille- Bordighera, 2-5 octobre 1964, p. 58.
    19. Guy Barruol, op. cit., p. 47.
    20. Guy Barruol, op. cit., p. 49.
    21. Guy Barruol, p. 48.
    22. Guy Barruol, op. cit., p. 50.
    23. Guy Barruol, op. cit., p. 51.
    24. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 183.
    25. Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », carte 12 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
    26. Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, , p. 199.
    27. Daniel Thiery, « Meyronnes », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 5 décembre 2011, consulté le 3 août 2012
    28. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence (108e année), no 307,‎ 1er trimestre 1989, p. 296-298.
    29. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    30. Labadie, op. cit., p. 16.
    31. Labadie, op. cit., p. 18.
    32. Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence,‎ , p. 11.
    33. M. Villard, « La guerre de 1939-1945, la Résistance et le débarquement en Provence », carte 195 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
    34. Document remarquablement illustré sur la bataille des Alpes [PDF], sur le site des archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence.
    35. Panneaux touristiques sur place dans le hameau.
    36. Journal de la Guerre 1914-1918 d'un ubayen : Anselme Charpenel (consulté le 22 février 2019).
    37. Histoire géographique, naturelle, ecclésiastique et civile du diocèse d'Embrun, 2 vol., (V.I, p. 230).
    38. Panneau d'information localement au Gascon, ONF.
    39. Jacques Gélis, Les enfants des limbes. Mort-nés et parents dans l’Europe chrétienne, S.l. Paris, Audibert, , 396 p.
    40. Histoire géographique,naturelle, ecclésiastique et civile du diocèse d'Embrun- Briançon, s.n. 1783-1786.
    41. « Diocèse de Digne - Église catholique des Alpes-de-Haute-Provence », sur catho04.fr (consulté le ).
    42. Souvenirs religieux, p. 334-336.
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    44. Sabença
    45. Abbé Albert, Histoire géographique, naturelle, ecclésiastique et civile du diocèse d'Embrun, t. I, , p. 230-231.
    46. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints, (1re éd. 1950), p. 332.
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    48. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 42.
    49. Docteur en Histoire des Techniques de l’EHESS, 2004
    50. « Certamussat », sur Journal de la Guerre 14-18 d'un ubayen : Anselme CHARPENEL (consulté le ).
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    52. Insee, Dossier local, p. 7
    53. Insee, Dossier local, p. 15
    54. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
    55. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
    56. Mathieu Ruillet, Éric Ruchet, Étude du potentiel régional pour le développement de la petite hydroélectricite, Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarité (GERES), 5 décembre 2005, p. 60
    57. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    58. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
    59. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36
    60. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30
    61. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
    62. Insee, Dossier local, op. cit., p. 16
    63. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    64. S. A., « Jean Jacques brigue un 7e mandat de premier magistrat », La Provence, 4 mars 2014, p. 11.
    65. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Jausiers à Montfort (liste 4), consulté le 8 mars 2013
    66. Jean Jacques est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jacques Chirac (RPR) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1067, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
    67. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
    68. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    69. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    70. Christiane Vidal, « [Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle.] », Provence historique, t. 21, no 85,‎ , p. 287.
    71. BAILLET (Adrien) Les vies des Saints (1739), t. 5 jull-15aou, p. 127-128.
    72. pages 57 Ă  60, Ubayette, Sabenca, 2003 (ISBN 2-908103-35-4).
    73. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 448
    74. 1992, Sabença, Barcelonette, page 24, "L'Ubayette"

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

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