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Ispagnac

Ispagnac est une commune française située dans le sud du département de la LozÚre en région Occitanie.

Ispagnac
Ispagnac
Le centre-ville.
Blason de Ispagnac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes Gorges Causses Cévennes
Maire
Mandat
GĂ©rard PĂ©drini
2020-2026
Code postal 48320
Code commune 48075
DĂ©mographie
Gentilé Ispagnacois
Population
municipale
900 hab. (2020 en augmentation de 2,27 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 22â€Č 17″ nord, 3° 32â€Č 11″ est
Altitude Min. 499 m
Max. 1 233 m
Superficie 53,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mende
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Florac Trois RiviĂšres
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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Ispagnac
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Ispagnac
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Ispagnac
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Ispagnac
Liens
Site web www.ispagnac.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Tarn, le ruisseau du Bramont et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « combe des Cades », les « vallĂ©es du Tarn, du Tarnon et de la Mimente » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Ispagnac est une commune rurale qui compte 900 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 937 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Mende. Ses habitants sont appelĂ©s les Ispagnacois ou Ispagnacoises.

    GĂ©ographie

    Ispagnac.

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Sauveur-Camprieu », sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998[7] et qui se trouve Ă  29 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 2], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 428,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  47 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 310 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5 j

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[16].

    Les CĂ©vennes sont Ă©galement un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • la « combe des Cades », d'une superficie de 304 ha, un habitat trĂšs rare pour la rĂ©gion Languedoc-Roussillon et pour les CĂ©vennes en particulier. Le marais calcaire trĂšs riche au niveau floristique est installĂ© sur un replat dans la zone de contact granite-grĂšs-calcaire[21] ;
    • les « vallĂ©es du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », d'une superficie de 10 493 ha, des habitats pour deux mammifĂšres : la Loutre (Lutra lutra) et le castor[22] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[20] :

    • les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de prĂšs des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de rĂ©introduction de cette espĂšce[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[24] :

    • les « Monts Chabrio et ChabriĂ© » (833 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[25] ;
    • les « rochers d'Ispagnac et de la Table » (280 ha)[26] ;
    • le « ruisseau du Bramont, de NoziĂšres au moulin de Pradines » (34 ha)[27] ;
    • la « vallĂ©e du Tarn entre Florac et Saint-ChĂ©ly » (312 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[28] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] :

    • le « causse de Sauveterre » (19 759 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[29] ;
    • les « gorges du Tarn » (14 434 ha), couvrant 19 communes du dĂ©partement[30].
    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Ispagnac.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Ispagnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [31] - [I 1] - [32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mende, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (88,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (89,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (43,9 %), forĂȘts (39,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (5 %), terres arables (4,3 %), prairies (3,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,1 %), zones urbanisĂ©es (0,6 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ispagnac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Tarn. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2011 et 2020[36] - [34].

    Ispagnac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[37]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [37] - [38].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ispagnac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[39]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 28,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 615 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 53 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 9 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[42].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Ispagnac est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[43].

    Toponymie

    Le nom de la commune serait issu de celui d'un colon romain surnommé « Ispanus » (« L'Espagnol »), lequel aurait fondé une villa, puis le village, vers 50 av. J-C[44]. La terminaison du nom du village en « ac » semblerait confirmer cela : ce suffixe serait issu du gaulois « acos », latinisé en « acum », et désignerait des villas romaines autour desquelles les activités agricoles étaient pratiquées[45].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune d'Ispagnac est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Florac Trois RiviÚres. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[46].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Florac, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[I 4].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Florac Trois RiviÚres pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[47].

    Liste des maires

    Liste des maires d'Ispagnac[48]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1791 Louis-Alexandre Jourdan
    1813 JĂ©rome Lacombe[49]
    1824 1848 Jean Louis Jaffard
    1824 1848 Pierre Auguste Jaffard
    1848 1856 Jules Jaffard
    1856 1860 Antoine Saint-Pierre
    1860 1870 Louis Amat
    1870 1888 Louis Grégoire
    1888 1892 Xavier Peyre
    1892 1896 Louis Jourdan (homme politique)
    1896 1904 Jules Laget
    1904 1912 Xavier Grégoire
    1912 1949 Jules Laget
    1949 1964 Robert Barbot
    1964 1971 Louis Atger
    1971 2001 François Brager RPR Conseiller général de la LozÚre (canton de Mende-Sud) de 1982 à 2001
    Président du conseil général de la LozÚre de 1994 à 1998
    2001 mai 2018 (décÚs) Michel Vieilledent LR
    juin 2018 En cours GuylÚne Pantel PS ConseillÚre départementale du canton de Florac (2015-)
    SĂ©natrice de la LozĂšre (2020-)

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[51].

    En 2020, la commune comptait 900 habitants[Note 10], en augmentation de 2,27 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4051 7651 7691 8681 8851 8001 7671 9181 937
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8801 7951 7671 7111 7691 8621 8991 8151 688
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6211 6761 6701 5461 5111 5201 5111 016755
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    690600545598630759831834856
    2015 2020 - - - - - - -
    889900-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  26,7 %, soit un taux infĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans (35,2 %) est supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (32,5 %).

    En 2018, la commune comptait 413 hommes pour 480 femmes, soit un taux de 53,75 % de femmes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (50,04 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    2,2
    90 ou +
    6,7
    9,0
    75-89 ans
    13,5
    20,4
    60-74 ans
    17,9
    24,4
    45-59 ans
    20,3
    17,7
    30-44 ans
    14,4
    9,3
    15-29 ans
    10,7
    17,0
    0-14 ans
    16,4
    Pyramide des ùges du département de la LozÚre en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,6
    9
    75-89 ans
    11,8
    20,4
    60-74 ans
    20
    22
    45-59 ans
    20,6
    16,6
    30-44 ans
    16,4
    15,1
    15-29 ans
    13,6
    15,9
    0-14 ans
    15

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 386 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 773 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 550 â‚Ź[I 6] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 7]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 8]8,2 %9 %12,1 %
    DĂ©partement[I 9]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  489 personnes, parmi lesquelles on compte 79,6 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 12,1 % de chĂŽmeurs) et 20,4 % d'inactifs[Note 12] - [I 8]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Mende, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 11]. Elle compte 228 emplois en 2018, contre 278 en 2013 et 271 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 336, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 12].

    Sur ces 336 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 15 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Culture locale et patrimoine

    BĂątiments et lieux publics remarquables

    • le vieux bourg (sentier d'interprĂ©tation et visite guidĂ©e sur demande Ă  l'office du tourisme) ;
    • le chĂąteau de Rocheblave prĂšs du hameau de Molines.

    BĂątiments religieux

    L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

    Autres

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Ispagnac

    Son blasonnement est : d'argent à un chùteau de trois tours de gueules ouvert, ajouré et maçonné de sable.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Ispagnac » (consulté le ).
    5. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ispagnac (48075) », (consultĂ© le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ispagnac » (consulté le ).
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    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ispagnac » (consulté le ).
    13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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