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Les Bondons

Les Bondons est une commune française, située dans le sud du département de la LozÚre en région Occitanie, connue pour ses 154 menhirs.

Les Bondons
Les Bondons
Vue générale sur le village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes Gorges Causses Cévennes
Maire
Mandat
Francis Durand
2020-2026
Code postal 48400
Code commune 48028
DĂ©mographie
Gentilé Bondoniens
Population
municipale
145 hab. (2020 en augmentation de 1,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 23â€Č 14″ nord, 3° 37â€Č 12″ est
Altitude Min. 600 m
Max. 1 569 m
Superficie 45,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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Les Bondons
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Les Bondons
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Les Bondons

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Tarn, le Briançon, le ruisseau de Font Bernard, le ruisseau de Girouse, le ruisseau de Runes, le ruisseau du Bramont et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « mont LozĂšre », les « vallĂ©es du Tarn, du Tarnon et de la Mimente » et « les CĂ©vennes ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Les Bondons est une commune rurale qui compte 145 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 039 habitants en 1806. Ses habitants sont appelĂ©s les Bondoniens ou Bondoniennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Les Bondons est un petit village rural situĂ© dans le sud du Massif central, au cƓur de la LozĂšre.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    Ruas, petit hameau de la commune, compte 25 habitants permanents. Il est situé prÚs de Rûnes et de sa cascade. Aux élections municipales 2014, Ruas compte une élue.

    Malbosc est un autre hameau appartenant Ă  la commune.

    GĂ©ologie et relief

    Paysage des Bondons : le truc de Miret, le truc des Bondons et l'Eschino d'Aze.

    L'altitude du village varie entre 600 et 1 569 mĂštres. La localitĂ© est proche du truc des Bondons et du truc de Miret.

    Hydrographie

    Le Tarn, le ruisseau de Ruas, le ruisseau des Besses sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 8,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 543 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nolhac », sur la commune de GĂ©nolhac, mise en service en 1974[7] et qui se trouve Ă  27 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 633 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  54 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[16].

    Les CĂ©vennes sont Ă©galement un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • le « mont LozĂšre », d'une superficie de 11 687 ha, la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif central[21] ;
    • les « vallĂ©es du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », d'une superficie de 10 493 ha, des habitats pour deux mammifĂšres : la Loutre (Lutra lutra) et le castor[22] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[20] :

    • « les CĂ©vennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant prĂ©cisĂ©ment Ă  la zone centrale du parc national des CĂ©vennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversitĂ© des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiĂ©e : au total, 135 espĂšces d'oiseaux, dont 22 inscrites Ă  l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensĂ©es dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espĂšces de rapaces diurnes et sept nocturnes[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[24] : la « vallĂ©e du Tarn entre le Pont-de-Montvert et CocurĂšs » (337 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[25], et les « vallĂ©es des ruisseaux de Briançon et de Girouse » (2 452 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] :

    • les « gorges du Tarn » (14 434 ha), couvrant 19 communes du dĂ©partement[27] ;
    • le « massif du Mont LozĂšre » (40 064 ha), couvrant 22 communes dont trois dans le Gard et 19 dans la LozĂšre[28].
    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 aux Bondons.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Bondons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [29] - [I 1] - [30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (83,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (91,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (52,9 %), forĂȘts (23,4 %), prairies (11,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,6 %), terres arables (2,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,4 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune des Bondons est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].

    Risques naturels

    Les Bondons est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[34]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [34] - [35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux des Bondons.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[36]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 21,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 189 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2020.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune des Bondons est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[39].

    Toponymie

    Le nom de la commune est Lo Bondon en occitan selon la norme classique et se prononce [lubun'du].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune des Bondons est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Florac Trois RiviÚres. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Florac, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[I 4].

    Sur le plan Ă©lectoral, elle dĂ©pend du canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez pour l'Ă©lection des conseillers dĂ©partementaux, depuis le redĂ©coupage cantonal de 2014 entrĂ© en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozĂšre pour les Ă©lections lĂ©gislatives, depuis le dernier dĂ©coupage Ă©lectoral de 2010[41].

    Liste des maires

    Liste des maires des Bondons
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2001 2014 Michel Palmier
    2014 En cours Francis Durand

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[43].

    En 2020, la commune comptait 145 habitants[Note 9], en augmentation de 1,4 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8959021 0399569529839679561 004
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    900921895819876932948922879
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    830795781648602567488430367
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    291230234194159150139140142
    2015 2020 - - - - - - -
    144145-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]5,3 %6,5 %11,5 %
    DĂ©partement[I 6]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  86 personnes, parmi lesquelles on compte 82,8 % d'actifs (71,3 % ayant un emploi et 11,5 % de chĂŽmeurs) et 17,2 % d'inactifs[Note 10] - [I 5]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui de la France en 2008.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 8]. Elle compte 40 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 44 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 64, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 9].

    Sur ces 64 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 35 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 75,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Menhirs dans la Cham des Bondons.
    Église des Bondons.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Génolhac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Les Bondons et Génolhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Génolhac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Les Bondons et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    15. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
    17. « Réserve de biosphÚre des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
    18. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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