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EspĂšre

EspÚre est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie.

EspĂšre
EspĂšre
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité CA du Grand Cahors
Maire
Mandat
Pierre Canto
2022-2022
Code postal 46090
Code commune 46095
DĂ©mographie
Population
municipale
1 040 hab. (2020 en augmentation de 4,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 165 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 30â€Č 46″ nord, 1° 22â€Č 37″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 282 m
Superficie 6,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Causse et Bouriane
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 1re circonscription du Lot
Localisation
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EspĂšre
Liens
Site web https://www.espere.fr/

    EspĂšre est une commune rurale qui compte 1 040 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. . Ses habitants sont appelĂ©s les EspĂ©rois ou EspĂ©roises.

    GĂ©ographie

    Description

    EspĂšre est un bourg situĂ© dans la Bouriane, une rĂ©gion naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forĂȘt avec comme essence principale des chĂątaigniers. Il est desservie par le tracĂ© initial de l'ancienne route nationale 111 (actuelle RD 811) reliant Millau Ă  Cahors et Tonneins et traversĂ© par la ligne des Aubrais - OrlĂ©ans Ă  Montauban-Ville-Bourbon.

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors[1].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Caillac, Calamane, Crayssac, MercuÚs et Nuzéjouls.

    Hydrographie

    La commune est drainée par le ruisseau de Rouby et par un autre cours d'eau.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 857 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[7] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 796,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  25 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14] - [15] - [16].

    Urbanisme

    Typologie

    EspÚre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [17] - [I 1] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (58,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (37,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (21,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (20,4 %), zones urbanisĂ©es (16,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 474, alors qu'il Ă©tait de 456 en 2013 et de 425 en 2008[I 4].

    Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,1 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à EspÚre en 2018 en comparaison avec celle du Lot et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (18,6 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,9 % en 2013), contre 69,8 % pour le Lot et 57,5 % pour la France entiÚre[I 5].

    Le logement Ă  EspĂšre en 2018.
    Typologie EspĂšre[I 4] Lot[I 6] France entiĂšre[I 7]
    RĂ©sidences principales (en %) 94,9 70,6 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,1 18,6 9,7
    Logements vacants (en %) 3 10,8 8,2

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune d'EspĂšre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1996, 1999 et 2010[23] - [20].

    EspĂšre est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'EspÚre.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 437 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 437 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[28].

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 6] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[30] et 296 millions de mĂštres cubes[31] - . À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[32].

    Toponymie

    Le toponyme EspÚre est basé soit sur l'occitan aspre, du latin asper qui qualifie un lieu caillouteux qui comporte des difficultés. Aspre donne aspe, espe. Aspera devient Espera[33].

    Histoire

    La commune a Ă©tĂ© desservie par la gare d'EspĂšre-Caillac sur la ligne des Aubrais - OrlĂ©ans Ă  Montauban-Ville-Bourbon (ligne Toulouse-Paris). Si la ligne est toujours en service, les trains ne s'y arrĂȘtent plus. Cette gare avait, au dĂ©buit du XXe siĂšcle, une fonction iomportante pour le transport des fraises vers les Halles de Paris[34] - [35].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Cahors du département du Lot[1].

    Elle faisait partie de 1801 Ă  1984 du canton de Cahors-Nord, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Cahors-Nord-Ouest[36]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Causse et Bouriane[1]

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la premiÚre circonscription du Lot.

    Intercommunalité

    EspÚre était membre fondatrice de la communauté de communes du pays de Cahors, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes de Catus pour former, le , la communauté de communes du Grand Cahors, transformée en 2012 en communauté d'agglomération dénommée Grand Cahors, dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1795 Pierre Lagarrigue
    1795 1797 François Bories
    1798 1808 Pierre Lagarrigue
    1808 1816 François Bories
    1816 1820 Raymond Fourastie
    1820 1821 Marc Antoine Coutaus
    1821 1822 Guillaume Lafon
    1822 1826 Marc Durand Lafargue
    1826 1832 Jean Antoine Labouisse
    1832 1854 Louis Pages
    1854 1857 Jean Baptiste Verdie
    1857 1864 Jacques Valet
    1865 1882 Augustin Lasserre
    1882 1883 Jean Joseph Lasserre
    1883 1884 Baptiste Bergues
    1884 1892 Jean Joseph Lasserre
    1892 1902 Jean Miquel
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 juin 1995[38] M. Claude Pariel[39]
    juin 1995 mai 2020[38] Jean Petit Agent EDF retraité, syndicaliste
    mai 2020[40] avril 2022[41] - [42] Mathieu RedoulÚs DVG Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises
    Mort en fonction
    septembre 2022[43] - [44] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Pierre Canto RetraitĂ© d’une chaĂźne de magasins de bricolage

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].

    En 2020, la commune comptait 1 040 habitants[Note 7], en augmentation de 4,42 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    348316314405437434443433402
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    417417414411402435342340317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    285273236203222211210197223
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    257353560768799881939947996
    2017 2020 - - - - - - -
    1 0441 040-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 414 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 964 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 010 â‚Ź[I 8] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]6,3 %8,5 %12 %
    DĂ©partement[I 11]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  643 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 12 % de chĂŽmeurs) et 24,8 % d'inactifs[Note 9] - [I 10]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 13]. Elle compte 148 emplois en 2018, contre 134 en 2013 et 122 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 412, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 14].

    Sur ces 412 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 77 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    46 établissements[Note 10] sont implantés à EspÚre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble46
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    36,5 %(14 %)
    Construction919,6 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1430,4 %(29,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance12,2 %(2,8 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    715,2 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    510,9 %(12 %)
    Autres activités de services715,2 %(8,7 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (14 sur les 46 entreprises implantĂ©es Ă  EspĂšre), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

    • Alves & Fils, travaux de couverture par Ă©lĂ©ments (160 k€)
    • Canto, restauration de type rapide (93 k€)
    • Combe De Simele, location de terrains et d'autres biens immobiliers (18 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations10653
    SAU[Note 12] (ha)113727815

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 15 ha[51] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L’oratoire Saint Roch est situĂ© dans l’actuelle rue du colombier Ă  EspĂšre. La clef d’arc indique la date de 1827. Aucune reprĂ©sentation de Saint Roch n’est prĂ©sente mais la statue d’une vierge de piĂ©tĂ©, peut-ĂȘtre du dĂ©but XVIe siĂšcle, trĂšs endommagĂ©e, est posĂ©e sur l’autel. L’oratoire a Ă©tĂ© peu ou prou abandonnĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle[52].
    • L'Ă©glise Saint Laurent a Ă©tĂ© construite au XIXe siĂšcle. Une Ă©glise plus ancienne Ă©tait auparavant situĂ© dans le bourg d'EspĂšre[53].
      Une statue de Saint Jean-Gabriel Perboyre est installée dans l'église comme dans plusieurs autres aux alentours. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[54].
    • L'ancienne gare, dĂ©sormais dĂ©saffectĂ©e, a fait l'objet d'un reportage photographique par Youen Leray[55].
    • Oratoire Saint Roch d'EspĂšre : vues extĂ©rieure et intĂ©rieure
    • Église Saint Laurent d'EspĂšre
      Église Saint Laurent d'Espùre
    • Maison traditionnelle, rue du ChĂąteau.
      Maison traditionnelle, rue du ChĂąteau.
    • Maison ancienne restaurĂ©e, rue du Colombier.
      Maison ancienne restaurée, rue du Colombier.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

      Site de l'Insee

      1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
      2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
      3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
      4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à EspÚre - Section LOG T2 » (consulté le ).
      5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à EspÚre - Section LOG T7 » (consulté le ).
      6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Lot - Section LOG T2 » (consulté le ).
      7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entiÚre - Section LOG T2 » (consulté le ).
      8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à EspÚre » (consulté le ).
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      Autres sources

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      Notes et cartes

      • Notes
      1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
      2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
      3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
      4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      6. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[29].
      7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
      8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
      9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
      10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
      11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
      12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
      13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
      14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
      • Cartes
      1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
      2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
      3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
      4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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