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Anglars-Juillac

Anglars-Juillac est une commune française située dans le sud-ouest du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Anglars-Juillac
Anglars-Juillac
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble
Maire
Mandat
Francis Laffargue
2020-2026
Code postal 46140
Code commune 46005
DĂ©mographie
Population
municipale
332 hab. (2020 en augmentation de 3,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 61 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 29â€Č nord, 1° 12â€Č est
Altitude 98 m
Min. 81 m
Max. 240 m
Superficie 5,48 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Prayssac
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Luzech
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Anglars-Juillac
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Anglars-Juillac
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Anglars-Juillac
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Anglars-Juillac

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Lot, le Vert et par un autre cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Anglars-Juillac est une commune rurale qui compte 332 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Prayssac. Ses habitants sont appelĂ©s les Anglacois ou Anglacoises.

    GĂ©ographie

    Commune située dans le Quercy. Ne pas la confondre avec une autre commune du Lot, Anglars. Elle fait partie de l'unité urbaine de Prayssac.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Albas, BĂ©laye, Castelfranc et Prayssac.

    Communes limitrophes d’Anglars-Juillac[1]
    Castelfranc
    Prayssac Anglars-Juillac Albas
    BĂ©laye

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 855 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[7]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records ANGLARS (46) - alt : 104 m 44° 29â€Č 36″ N, 1° 12â€Č 24″ E
    Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1989 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,8 3,8 6,1 10 12,8 14,6 14,5 11,1 9 4,7 2,1 7,7
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 9,8 12 16,3 19,3 21,2 21,3 17,6 14,4 9 6,1 13,4
    Température maximale moyenne (°C) 10 12 15,8 17,8 22,5 25,7 27,9 28,1 24,1 19,8 13,3 10,1 19
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11
    13.01.03
    −15
    06.02.12
    −12,2
    01.03.05
    −4,5
    07.04.21
    −1,5
    06.05.19
    2,7
    01.06.06
    6
    15.07.16
    5
    31.08.10
    0,9
    25.09.02
    −3,9
    25.10.03
    −9,4
    22.11.1998
    −11,9
    17.12.01
    −15
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    05.01.1999
    26
    27.02.19
    27,5
    31.03.21
    30,7
    30.04.05
    33,8
    30.05.01
    41,5
    27.06.19
    42
    30.07.20
    41,5
    04.08.03
    37,5
    12.09.16
    33
    03.10.11
    26
    06.11.15
    20
    08.12.10
    42
    2020
    Précipitations (mm) 65,1 55,1 56,9 79,7 74,2 61,3 59,8 63,1 70,1 65,7 76,1 69,5 796,6
    Source : « Fiche 46005001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensĂ©e sur la commune[8] : le « cours infĂ©rieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[9].

    Urbanisme

    Typologie

    Anglars-Juillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [10] - [I 1] - [11]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Prayssac, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 2] et 3 339 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (69 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (54 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15 %), forĂȘts (9,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,8 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), eaux continentales[Note 5] (6,7 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Anglars-Juillac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[13]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[14].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Lot et le Vert. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[15]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1999 et 2003[16] - [13].

    Anglars-Juillac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[17].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Anglars-Juillac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[18]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[19].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 78,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 221 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 145 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 66 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[19].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[13].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 6] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[22] et 296 millions de mĂštres cubes[23] - [24]

    Toponymie

    Le toponyme Anglars pourrait sembler ĂȘtre basĂ© sur une forme du type Castrum anglarense qui indiquerait une appartenance aux Anglais. Cependant, Castrum anglarense est mentionnĂ© en 926, bien avant les invasions anglaises de la guerre de Cent Ans qui ont dĂ©butĂ© en 1337. Anglars est issu de angulus avec le suffixe -arem. Il s'agit d'un lieu en relation avec une pierre de taille angulaire qui faisait partie d'une construction importante[25].

    Le toponyme Anglars provient trĂšs exactement d'une ancienne forme angularis avec un suffixe collectif -aris, « les terres de l'angle Â»[26].

    Le toponyme Julliac (en occitan Julhac) est basĂ© sur l'anthroponyme gallo-romain Jullius avec la terminaison -acum. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. C'est le nom du domaine de Jullius[25].

    Histoire

    Issue de la volonté de Joseph Bonafous-Murat, chùtelain d'Anglars et de Jean Louis Salbant, maire de Bélaye, la naissance de la commune d'Anglars-Juillac date de la loi du [25].

    Elle fut formée de l'imputation des terres et du village d'Anglars appartenant alors à Albas, ainsi que des terres du village de Juillac, ces derniÚres étaient alors rattachés à Bélaye.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[27]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1853 1864 Joseph Bonafous-Murat
    1864 1883 Jean Louis Salbant
    1883 1921 Frédéric Capt Aladel
    1921 1925 Abel Combarieu
    1925 1931 Henri Maurel
    1931 1944 Gaston Vinel
    1944 1947 Augustin Bouysset
    1947 1977 Raymond Philip
    1977 2001 Jean Laffargue
    2001 2014 Pierre Souques
    2014 Fin= En cours Francis Laffargue

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[29].

    En 2020, la commune comptait 332 habitants[Note 7], en augmentation de 3,43 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    120475503557564567520459443
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    449433401394385361342411394
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    410377392340369329331342334
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    349321333332-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 151 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 336 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 430 â‚Ź[I 7] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]3,9 %7,8 %8,2 %
    DĂ©partement[I 10]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  180 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (66,5 % ayant un emploi et 8,2 % de chĂŽmeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 9] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 73 emplois en 2018, contre 90 en 2013 et 76 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 123, soit un indicateur de concentration d'emploi de 59,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 48,3 %[I 13].

    Sur ces 123 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % les transports en commun, 2,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Activités hors agriculture

    23 Ă©tablissements[Note 10] sont implantĂ©s Ă  Anglars-Juillac au [I 16]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (7 sur les 23 entreprises implantĂ©es Ă  Anglars-Juillac), contre 13,5 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations3119177
    SAU[Note 11] (ha)316273279222

    La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particuliÚrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (31 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 222 ha[34] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Vie pratique

    Culture

    Dans la salle de fĂȘte, face Ă  la mairie se trouve une grande fresque "a la tempera" rĂ©alisĂ©e par le cĂ©lĂšbre peintre hollandais Ruudt Wackers.Quatre murs de 10x4 m tempera sur panneaux. les titres ''fĂȘte de confetti'.''le miracle dans la vigne'' et '' Repas de Dionysius ''

    Chaque annĂ©e, Ă  la mi-juillet, se dĂ©roule Ă  Juillac la plus grande bataille de confettis de France. À l'occasion de cette fĂȘte, ce ne sont pas moins de deux tonnes de papier qui sont dĂ©versĂ©es sur la place du village.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[21].
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
    • Cartes
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    Pour approfondir

    Articles connexes

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