Auvillar
Auvillar [ovilaÊ] est une commune française du dĂ©partement de Tarn-et-Garonne en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomtĂ©, surnommĂ©e « Toscane française ».
Auvillar | |||||
La tour de l'Horloge. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rives | ||||
Maire Mandat |
Olivier Renaud 2020-2026 |
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Code postal | 82340 | ||||
Code commune | 82008 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Auvillarais | ||||
Population municipale |
910 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 04âČ 13âł nord, 0° 54âČ 02âł est | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 166 m |
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Superficie | 15,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | auvillar.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Garonne, l'Arrats, l'Ayroux, le ruisseau de Cameson et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Auvillar est une commune rurale qui compte 910 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 2 508 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Valence. Ses habitants sont appelés les Auvillarais ou Auvillaraises.
Auvillar est depuis 1994 l'un des « plus beaux villages de France » avec son quartier du port et des monuments remarquables comme la halle circulaire, la tour de l'Horloge et l'église Saint-Pierre. Auvillar est une étape pour les touristes et les pÚlerins du chemin de Compostelle.
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Auvillar est située sur la Garonne, entre les villes d'Agen et de Montauban, sur un éperon rocheux dominant le fleuve. Elle est limitrophe du département du Gers.
La vue s'Ă©tend des portes de la Nouvelle-Aquitaine aux cĂŽtes du Quercy. Au bout de la longue plaine, un pont suspendu franchit la Garonne entre Espalais et le port d'Auvillar.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Saint-Antoine, Bardigues, Espalais, Saint-Cirice, Saint-Loup et Saint-Michel.
GĂ©ologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[2].
Hydrographie
Elle est drainée par la Garonne, l'Arrats, l'Ayroux, le ruisseau de Cameson, le Profond, le ruisseau de Coste Pelades, le ruisseau de Mareil, le ruisseau de Rigal, le ruisseau de Thermes, le ruisseau du Cap du Pech et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[3] - [Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans lâocĂ©an Atlantique[4].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, aprÚs avoir traversé 66 communes[5].
L'Ayroux, d'une longueur totale de 26,1 km, prend sa source dans la commune de Montgaillard et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Espalais, aprÚs avoir traversé 10 communes[6].
Le ruisseau de Cameson, d'une longueur totale de 23,1 km, prend sa source dans la commune de Castéron et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ayroux à Saint-Michel, aprÚs avoir traversé 13 communes[7].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[13] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[14] - [Note 2], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 740,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă 37 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] Ă 14 °C pour 1991-2020[18].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »[20], d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ Foix sur l'AriĂšge[21].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[22] : « la Garonne de MontrĂ©jeau jusqu'Ă LamagistĂšre » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [22] :
- le « cours de l'Arrats » (815 ha), couvrant 30 communes dont 22 dans le Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne[24] ;
- « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[25].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Auvillar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 1] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (79,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (75,4 %), forĂȘts (13,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,6 %), zones urbanisĂ©es (4,2 %), eaux continentales[Note 8] (2,7 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Auvillar est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Garonne, l'Arrats, l'Ayroux et le ruisseau de Cameson. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2005[32] - [29].
Auvillar est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau dâalĂ©a moyen Ă faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques dâincendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 507 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 505 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2002, 2003, 2005, 2006, 2009, 2011 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[37].
En cas dâaccident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans lâatmosphĂšre de lâiode radioactif. La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© de 5 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Golfech, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 2 km se mettent Ă l'abri[Note 10]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d'iode[Note 11] - [38] - [39].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Altivillaris en 1204[40].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'ancien occitan villar « ferme » précédé de l'adjectif aut « haut » (occitan naut).
Remarque : villar est issu du latin vÄ«llÄre, forme substantivĂ©e et neutre de l'adjectif vÄ«llÄris appartenant, relatif Ă la villa (rustica) « domaine rural ». Dans le domaine d'oĂŻl, les formes rancontrĂ©es sont plutĂŽt villier(s), viller(s), d'oĂč les nombreux Auvilliers[40]
Histoire
D'abord connue comme cité gallo-romaine (Alta Villa), Auvillar était un oppidum fixé sur un éperon rocheux. Elle fut victime de nombreuses invasions, particuliÚrement celle des Normands, jusqu'au XIe siÚcle. La premiÚre citation de son nom, en parlant d'un certain Aimeric d'Auvillar, en latin Aimerici de Alt Vilar, témoin en 1104 d'un acte de restitution d'un honneur par Vivien (ou Vezian) de Lomagne à l'abbaye de Moissac.
Au XIIe siÚcle, la ville devient chef-lieu d'une vicomté unie à la vicomté de Lomagne, puis propriété des comtes d'Armagnac aux XIVe et XVe siÚcles avant de devenir, au XVIe siÚcle, fief des rois de Navarre. Auvillar est rattachée à la couronne de France à l'avÚnement d'Henri IV en 1589. Sa situation de place forte soumet la cité à tous les conflits qui ravagent la région, depuis la croisade contre les Albigeois, la guerre de Cent Ans, les guerres de religion puis la Ligue.
Du XVIIe au XIXe siÚcle, Auvillar doit sa prospérité à deux industries, la faïence, dont une usine était située au lieu-dit Lance, et la préparation des plumes d'oie utilisées en calligraphie, ainsi qu'au transport fluvial. Au début du XIXe siÚcle, le trafic batelier atteignait 3 000 bateaux par an.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, au sein du secteur de cache d'Auvilard de l'organisation juive clandestine RĂ©seau SixiĂšme-EIF dirigĂ© par le docteur Sigismond Hirsch (vraisemblablement couvert par la gendarmerie dâAuvillar) qui rĂ©partit les enfants juifs dans les fermes et couvent de la rĂ©gion, les religieuses installĂ©es par Mgr Pierre-Marie ThĂ©as dans le couvent d'Auvillar, sous l'impulsion de leur supĂ©rieure MĂšre Marie Placide, accueillent les rĂ©fugiĂ©s et notamment une quarantaine d'enfants juifs. Anne-Marie et Antoinette de Caunes (sĆur Didier et sĆur Claire) reçoivent Ă ce titre la mĂ©daille des « Justes parmi les nations »[41] - [42].
Politique et administration
Liste des maires
place de la Halle.
Population et société
DĂ©mographie
Ses habitants sont appelés les Auvillarais.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[44].
En 2020, la commune comptait 910 habitants[Note 12], en diminution de 2,67 % par rapport Ă 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
L'éducation est assurée sur la commune d'Auvillar de l'école maternelle à l'école élémentaire[47].
Manifestations culturelles et festivités
Une fois par an, un spectacle mouvant est présenté dans les anciennes rues de la ville, avec un thÚme varié. Le rÎle principal est souvent tenu par Vincent Madoll, avec Claire Garrigou Grandchamp et d'autres bénévoles en costume de l'époque.
Sports
Auvillar est une Ă©tape du Chemin de Saint Jacques de Compostelle (voir plus bas).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 415 mĂ©nages fiscaux[Note 13], regroupant 916 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 090 âŹ[I 4] (20 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 9,3 % | 10,5 % | 12,1 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 531 personnes, parmi lesquelles on compte 73,8 % d'actifs (61,7 % ayant un emploi et 12,1 % de chÎmeurs) et 26,2 % d'inactifs[Note 14] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Valence, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 204 emplois en 2018, contre 224 en 2013 et 271 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 337, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 10].
Sur ces 337 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 98 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 6,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
82 établissements[Note 15] sont implantés à Auvillar au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 82 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 13 | 15,9 % | (9,6 %) |
Construction | 9 | 11 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 24 | 29,3 % | (29,7 %) |
Information et communication | 3 | 3,7 % | (1,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,4 %) |
Activités immobiliÚres | 5 | 6,1 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 12,2 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 13 | 15,9 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 4 | 4,9 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 82 entreprises implantées à Auvillar), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
- SARL Pharmacie D'auvillar, commerce de dĂ©tail de produits pharmaceutiques en magasin spĂ©cialisĂ© (1 057 kâŹ)
- Berges Fabien, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matĂ©riaux de construction (181 kâŹ)
- Saintes Bowling, gestion d'installations sportives (56 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 28 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă 24 en 2000 puis Ă 17 en 2010[51] et enfin Ă 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[52] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 998 ha en 1988 Ă 1 076 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 36 Ă 57 ha[51].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Grùce à avec son quartier du port et ses monuments remarquables, Auvillar est depuis 1994 l'un des « plus beaux villages de France ».
Centre historique
Par une ruelle, bordĂ©e de vieilles maisons du XVe au XVIIIe siĂšcle, dont celles des Consuls et de la chapelle, dĂ©saffectĂ©e, des Carmes, on arrive sur une place Ă couverts oĂč trĂŽne une halle circulaire sur colonnes, construite en 1830 sur les restes dâune ancienne halle quadrangulaire, et vĂ©ritable leçon d'architecture et d'urbanisme.
Monuments historiques
La tour de l'Horloge surplombe la porte Arnaud Othon, du nom d'un vicomte d'Auvillar. Elle marque aussi l'entrĂ©e de la vieille ville. La construction de l'Ă©poque de Louis XIV est en pierre et briques. Les portes et les fenĂȘtres sont en plein cintre et chaque Ă©tage est agrĂ©mentĂ© de moulures fouillĂ©es dans la brique. La place de la halle est constituĂ©e de nombreuses demeures des XVIIe et XVIIIe siĂšcles
Ădifices religieux
- LâĂ©glise Saint-Pierre est un ancien prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin des XIIe et XIVe siĂšcles. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1862[53]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy[53]. Elle fut restaurĂ©e aux XVIIe et XIXe siĂšcles. Longue de 43 m, elle conserve une partie romane, aux pierres claires et sombres alternĂ©es et une voĂ»te gothique Ă liernes et tiercerons. Un trĂ©sor est conservĂ© dans la crypte de l'Ă©glise.
- Sur les anciens quais, la chapelle Sainte-Catherine-du-Port date du XIVe siĂšcle. Sainte Catherine Ă©tait la patronne des mariniers. Sur sa façade, un chrisme de lâĂ©poque carolingienne est visible. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1980[54].
- Chapelle du couvent des Ursulines d'Auvillar.
- Chapelle Notre-Dame du Marchet d'Auvillar.
- Chapelle Notre-Dame du Salut de Salut.
- Place Principale.
- Auvillar centre.
- Passage vouté place de la Halle-aux-Grains.
- Chapelle Sainte-Catherine du Port
La Halle aux Grains. La place de la Halle aux Grains L'église. L'église. Place de la Halle aux Grains: passage voûté. Vue sur la vallée de la Garonne depuis Auvillar.
Musée
PĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Auvillar est située sur le trajet de la via Podiensis du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape précédente est la ville de Moissac et la suivante est la commune de Saint-Antoine-sur-l'Arrats.
Statue de St-Jacques place de la Halle aux Grains. Les pĂšlerins quiitent Auvillar.
Personnalités notoires
- Marcabru (v. 1110-v. 1150) : écrivain et un troubadour gascon né à Auvillar ;
- Mathieu Rigal : peintre sur faïences et tableaux : né à Fontanes (Lot) le 21 septembre 1719 et mort le 3 décembre 1800 (12 frimaire an 9) à Miradoux (Gers). Mathieu Rigal était un peintre de grand talent, travaillant d'abord à Ardus, puis à Auvillar vers 1755 et a laissé des piÚces remarquables avec des décors trÚs élaborés. Plusieurs de ses faïences sont exposées au musée d'Auvillar.
- Vincent Contenson, nĂ© Ă Auvillar le 13 janvier 1641 de Jean Contenson, docteur en droit, lieutenant en la juridiction royale d'Auvillar et de Perrette Vilatte, fille d'un consul d'Auvillar, il Ă©tait neveu de Philippe Contenson, prĂ©vĂŽt du chapitre de Montauban et vicaire-gĂ©nĂ©ral de Jean de Berlier, Ă©vĂȘque de cette ville. En 1655, il entre comme novice chez les dominicains du couvent de Montauban et, deux ans plus tard, fait profession Ă Toulouse. Ă 24 ans, il est professeur de philosophie Ă Albi, puis Ă Toulouse, enfin Ă Paris. PrĂ©dicateur de grand renom, il prĂȘche avec succĂšs Ă Toulouse, Rennes, Bordeaux, Beauvais. Il reste de Contenson un seul ouvrage : Theologia mentis et cordis, en deux gros in-folio, thĂ©ologie affective contenant des mĂ©ditations de pensĂ©e trĂšs Ă©levĂ©e, mais de doctrine rigoriste[55]. ;
- Antoine de Beauquesne (1724-1811) : capitoul de Toulouse, né à Auvillar ;
- Jacques Ducros, nĂ© le 1er juillet 1772 Ă Auvillars (Lot-et-Garonne), entra comme caporal, le 1er octobre 1792, dans le 23e bataillon de volontaires, incorporĂ© dans la 36e demi-brigade de ligne. Tambour-major le 1er novembre suivant, il fit les guerres de 1792 Ă l'an IV Ă l'armĂ©e du Nord. Sergent-major le 1er florĂ©al an V, il servit de cette Ă©poque Ă l'an IX aux armĂ©es de Sambre-et-Meuse, d'Allemagne, du Danube et du Rhin. Sous-lieutenant sur le champ de bataille le 22 messidor an VII, il dĂ©livra, Ă l'affaire de Molis (HelvĂ©tie), le 12 thermidor, une compagnie de son corps qui avait Ă©tĂ© coupĂ©e par l'ennemi. Le 11 florĂ©al an VIII, il passa le Rhin Ă la tĂȘte d'un dĂ©tachement sous le feu le plus meurtrier, et se maintint assez de temps pour faciliter l'Ă©tablissement d'un pont de bateaux sur lequel devait passer le corps d'armĂ©e dont il faisait partie. Lieutenant le 1er pluviĂŽse an IX, membre de la LĂ©gion-d'Honneur le 25 prairial an XII, il fit les campagnes des ans XII et XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV Ă 1807 Ă la grande armĂ©e, en Autriche, en Prusse et en Pologne, se signala Ă la bataille d'Austerlitz le 11 frimaire an XIV, et nommĂ© capitaine le 1er fĂ©vrier 1806, il reçut Ă Eylau un coup de feu qui lui fractura la main droite et l'avant-bras. Admis Ă la retraite par suite de ces blessures le 27 juillet 1808, il fut remis en activitĂ© dans la garde nationale active du dĂ©partement de Tarn-et-Garonne en 1814, et rentra dans la position de retraite le 19 aoĂ»t 1814.
- Jean-Baptiste de Bressoles de Sisce (1753-1838) : gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de lâEmpire, nĂ© et mort Ă Auvillar ;
- Maurice Mességué, (1921-2017) : herboriste et écrivain français ayant vécu et mort à Auvillar ;
- Serge Lapébie : (1948-1991) : coureur cycliste mort à Auvillar ;
- Nicolas Durand (1982-) : joueur de rugby originaire d'Auvillar.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : De gueules Ă deux tours ouvertes et ajourĂ©es de sable, les crĂ©neaux de mĂȘme, essorĂ©es chacune de trois piĂšces pointues aussi de sable et girouettĂ©es, celle du milieu plus haute ; la tour de dextre dâor crĂ©nelĂ©e de sept piĂšces et girouettĂ©e du mĂȘme, celle de senestre dâargent crĂ©nelĂ©e de six piĂšces et girouettĂ©e du mĂȘme[56]. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Le pĂ©rimĂštre de 2 km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă lâabri dĂšs lâalerte et suivre les consignes.
- Les comprimĂ©s dâiode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets dâiode radioactif qui pourraient survenir en cas dâaccident nuclĂ©aire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Auvillar » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
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Autres sources
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- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Fiche communale d'Auvillar », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « la Garonne »
- Sandre, « l'Arrats »
- Sandre, « l'Ayroux »
- Sandre, « le Ruisseau de Cameson »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- « Caunes, Anne-Marie de (sĆur Didier) ; Caunes, Antoinette de (sĆur Claire) », dans Israel Gutman, Lucien Lazare, Dictionnaire des Justes de France, JĂ©rusalem et Paris, Yad Vashem et ArthĂšme Fayard, (ISBN 2-213-61435-0), p. 144.
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Les Ă©coles d'Auvillar
- « Entreprises à Auvillar », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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- « Eglise Saint-Pierre », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Eglise du Port », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Sources : Abbé Paul Lasserre en 1947
- Armoiries d'Auvillar sur le site auvillar.com
Voir aussi
Bibliographie
- Adrien LagrĂšze-Fossat, La ville, les vicomtes et la coutume d'Auvillar, Paris, A. Claudin, , 254 p. (lire en ligne)
- Jean-François Bladé, Notice sur la vicomté de Bezaume, le comté de Benauges, les vicomtés de Bruilhois et d'Auvillars et les pays de Villandraut et de Cayran, p. 67-71, Bordeaux, C. Lefebvre, 1878 (lire en ligne)
- François Moulenq, « La justice au XVIIe siÚcle, un épisode de l'histoire de la ville d'Auvillars », dans Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, 1875, deuxiÚme série, tome 4, p. 1-90 (lire en ligne)
- Georges Passerat, « Célébrités d'Auvillar », dans Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1993, tome 118, p. 253-258 (lire en ligne)
- Andrée Capgras, « Histoire d'Auvillar », dans Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1993, tome 118, p. 297-304 (lire en ligne)
- Anna-Laure Napoléone, Pierre Garrigou Grandchamp, « Une maison à façade en pans de bois des années 1476-1479 à Auvillar (Tarn-et-Garonne) », dans Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 2011, tome 71, p. 163-180 (lire en ligne)
- Jean Darrouy, La faïence et la terre vernissée d'Auvillar, catalogue accompagnant l'exposition des faïences d'Auvillar à l'Abbaye de Belleperche en 2015.