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Montgaillard (Tarn-et-Garonne)

Montgaillard est une commune française située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. C'est aussi une commune de l'Occitanie et elle fait partie de la province de Gascogne. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Montgaillard
Montgaillard (Tarn-et-Garonne)
Blason de Montgaillard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne tarn-et-garonnaise
Maire
Mandat
SĂ©bastien Louart
2020-2026
Code postal 82120
Code commune 82129
DĂ©mographie
Gentilé Montgaillardais
Population
municipale
149 hab. (2020 en augmentation de 22,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 56â€Č 01″ nord, 0° 52â€Č 37″ est
Altitude 250 m
Min. 139 m
Max. 256 m
Superficie 9,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Montgaillard
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Montgaillard
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Montgaillard
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Montgaillard

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ayroux, le ruisseau de Cameson, le ruisseau de Floris et par divers autres petits cours d'eau.

    Montgaillard est une commune rurale qui compte 149 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 779 habitants en 1821. Ses habitants sont appelĂ©s les MontgaillardĂ©ens ou MontgaillardĂ©ennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Montgaillard est un ancien village potier, situé aux marches du Gers, entre Saint-Clar (Gers) et Lavit de Lomagne (Tarn-et-Garonne).

    Communes limitrophes

    Montgaillard est limitrophe de six autres communes dont une dans le département du Gers. Les communes limitrophes sont Castéron, Balignac, Lavit, Marsac, Maumusson et Poupas.

    Communes limitrophes de Montgaillard[1]
    Poupas Balignac Lavit
    Marsac Montgaillard
    Castéron
    (Gers)
    Maumusson

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 950 hectares ; son altitude varie de 139 Ă  256 mĂštres[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Montgaillard.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Ayroux, le ruisseau de Cameson, le Tort, le ruisseau Mano, le ruisseau Tison et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    L'Ayroux, d'une longueur totale de 26,1 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Espalais, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[5].

    Le ruisseau de Cameson, d'une longueur totale de 23,1 km, prend sa source dans la commune de CastĂ©ron et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ayroux Ă  Saint-Michel, aprĂšs avoir traversĂ© 13 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 754 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « SĂ©rignac », sur la commune de SĂ©rignac, mise en service en 1978[13] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 676,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă  39 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] Ă  14 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19] - [20] - [21].

    Urbanisme

    Typologie

    Montgaillard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [I 1] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (83,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (53,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,1 %), forĂȘts (16 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montgaillard est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Ayroux et le ruisseau de Cameson. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2006, 2007 et 2018[28] - [25].

    Montgaillard est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau d’alĂ©a moyen Ă  faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques d’incendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montgaillard.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 78 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 78 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1995, 1998, 2003, 2009, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[33].

    En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Golfech, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 2 km se mettent Ă  l'abri[Note 7]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d'iode[Note 8] - [34] - [35].

    Histoire

    Montgaillard est aussi une commune de l'ancien duché d'Aquitaine qui s'appela aussi duché de Guyenne. Montgaillard fut aussi à partir de 1561 une commune de l'ancienne province de Guyenne comprenant la Gascogne, la Saintonge, le Limousin, qui fut érigée en gouvernement de Guyenne avec pour siÚge Bordeaux.

    Montgaillard est une commune du Pays de Lomagne inclus dans la Gascogne orientale dite Gascogne toulousaine. Montgaillard fit partie pendant une partie du Moyen Âge de l'ancienne Guyenne anglaise.

    Le duchĂ© de Guyenne : Le nom de duchĂ© de Guyenne fut attribuĂ© au duchĂ© d'Aquitaine lorsqu'il fut amputĂ© par les conquĂȘtes des rois de France. Pour la premiĂšre fois ce nom apparaĂźt dans le texte du traitĂ© de Paris (1229) conclu le entre saint Louis et Raymond VII de Toulouse comte de Toulouse, qui cĂ©dait la plus grande partie du Languedoc Ă  la France et mettait fin Ă  la croisade des Albigeois. Faisant partie des possessions des rois d'Angleterre de 1188 Ă  1453, la Guyenne est rĂ©unie au domaine du roi de France aprĂšs la bataille de Castillon, qui mit fin Ă  la guerre de Cent Ans.

    Montgaillard a été un gros village potier : du XVIe au début du XXe siÚcle, sa production était vendue dans tout le Sud-Ouest, mais aussi en Espagne et au Canada.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de onze[36] - [37].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes de la Lomagne Tarn-et-Garonnaise et du canton de Garonne-Lomagne-Brulhois (avant le redécoupage départemental de 2014, Montgaillard faisait partie de l'ex-canton de Lavit).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1981 1983 Louis Picard DVG
    1983 2020 SĂ©verin Beaudonnet
    2020 En cours SĂ©bastien Louart
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[39].

    En 2020, la commune comptait 149 habitants[Note 9], en augmentation de 22,13 % par rapport Ă  2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    700725776779708671655668632
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    585575567503511502413356403
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    408370319234218213197186187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1561291039986698183112
    2017 2020 - - - - - - -
    144149-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
    Rang de la commune dans le département 173 151 175 183 185 186 186 176
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Enseignement

    Montgaillard fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    Village fleuri et typique, il est au cƓur de cinq chemins de randonnĂ©e, qui sillonnent ce coin du Sud-Ouest.

    Activités sportives

    Chasse, pétanque,

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]4,1 %4,3 %8 %
    DĂ©partement[I 5]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  86 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (71,3 % ayant un emploi et 8 % de chĂŽmeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 63, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 62,3 %[I 8].

    Sur ces 63 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    7 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Montgaillard au [I 11]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santĂ© humaine et l'action sociale est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (2 sur les 7 entreprises implantĂ©es Ă  Montgaillard), contre 13,6 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations151478
    SAU[Note 12] (ha)523454319402

    La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 402 ha[48] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-SĂ©verin de Montgaillard. Dans la petite Ă©glise du village, une statue de sainte Rufine (ou Ruffine ? ) (la patronne des villages potiers) a Ă©tĂ© remise en place le . Il s'agit d'une copie, l'original ayant Ă©tĂ© dĂ©robĂ© il y a une vingtaine d'annĂ©es.
    • Le petit MusĂ©e sur la place du village, le four des Miquelles, ainsi que deux chemins de randonnĂ©e (entre autres ...) : le chemin des potiers, le chemin des Fontaines.
    • La plaque commĂ©morative inaugurĂ©e le en prĂ©sence du maire, SĂ©verin Beaudonnet, du conseiller gĂ©nĂ©ral, Francis Garrigues, d'AndrĂ© Dupuy, historien, et de membres de la famille de Percin. Cette plaque commĂ©morative se trouve scellĂ©e sur ce qui reste de l'ancien mur d'enceinte du chĂąteau fort de Montgaillard, qui appartenait Ă  la famille de Percin lorsqu'il fut dĂ©mantelĂ© en 1638 sur ordre du cardinal de Richelieu.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© d'or Ă  la tour d'azur donjonnĂ©e de trois tourelles soudĂ©es aussi d'or, et de gueules au lion d'or couronnĂ© d'une couronne de vicomte du mĂȘme.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Histoire de Montgaillard, Histoire de Bretagne.
    • Jean-Yves Carluer, professeur d'histoire Ă  l'UniversitĂ© de Bretagne occidentale, et Erwan Chartier, journaliste Ă  la revue bretonne ArMen.
    • Nobiliaires de Gascogne.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    7. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    8. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
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