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Espalais

Espalais est une commune française située dans l'ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Espalais
Espalais
Mairie-Ă©cole d'Espalais.
Blason de Espalais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Rives
Maire
Mandat
Marcel Molle
2020-2026
Code postal 82400
Code commune 82054
DĂ©mographie
Gentilé Espalaisiens
Population
municipale
386 hab. (2020 en diminution de 3,5 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 49 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 04â€Č 38″ nord, 0° 54â€Č 14″ est
Altitude 62 m
Min. 52 m
Max. 70 m
Superficie 7,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Valence (Tarn-et-Garonne)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Espalais
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Espalais
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Espalais
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Espalais

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Garonne, l'Ayroux et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Espalais est une commune rurale qui compte 386 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Valence. Ses habitants sont appelĂ©s les Espalaisiens ou Espalaisiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune située au sud-sud-est de Valence-d'Agen dans la vallée de la Garonne.

    Vue d'Espalais depuis Auvillar.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Auvillar, Golfech, Merles, Saint-Loup, Saint-Michel et Valence.

    Communes limitrophes d’Espalais[1]
    Golfech Valence
    Saint-Loup Espalais
    Auvillar Saint-Michel Merles

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Espalais.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Garonne, l'Ayroux, le Profond le ruisseau de la Béganne et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’ocĂ©an Atlantique[4]. Elle longe le territoire communal sur son flanc sud.

    L'Ayroux, d'une longueur totale de 26,1 km, prend sa source dans la commune de Montgaillard et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 757 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 740,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă  37 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[15] Ă  14 °C pour 1991-2020[16].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »[18], d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ  Foix sur l'AriĂšge[19].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[20] : « la Garonne de MontrĂ©jeau jusqu'Ă  LamagistĂšre » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [20] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de MontrĂ©jeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[22].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Espalais.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Espalais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [23] - [I 1] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (60,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), eaux continentales[Note 9] (13,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,9 %), forĂȘts (7,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,4 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Espalais est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Garonne et l'Ayroux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[29] - [26].

    Espalais est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau d’alĂ©a moyen Ă  faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques d’incendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Espalais.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 174 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 174 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[34].

    En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© de km autour de la centrale nuclĂ©aire de Golfech, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 2 km se mettent Ă  l'abri[Note 11]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d'iode[Note 12] - [35] - [36].

    Toponymie

    Aucun document ne permet de préciser l'origine d'Espalais, dont le nom vient du latin "Palatius", mais on peut y trouver un lien avec les vicomtes de Lomagne et d'Auvillar, la fille d'Anne de Goth ayant épousé Jehan de Carmentran ; l'un de leurs descendants devait devenir, plus tard, le premier maire de la commune.

    La tutelle d'Auvillar sur Espalais cessa officiellement sous Henri IV, en 1598. A cette date fut créée la baronnie d'Espalais, indépendante des vicomtes d'Auvillar.

    Jusqu'à la Révolution la paroisse principale, qui était rattachée au diocÚse d'AGEN, avait son siÚge à l'extrémité sud-ouest de la commune actuelle, prÚs du hameau de Bayne.

    Ce toponyme, issu d'un terme gaulois qui signifie "boue", s'explique par la situation géographique en bordure de la Garonne, dont le lit s'est déplacé au cours des siÚcles. C'est ainsi qu'elle submergea l'église Notre-Dame qui était le siÚge d'un prieuré de l'abbaye Saint-Martial de Limoges. Reconstruite plus haut, elle fut démolie sous le Premier Empire.

    Espalais, qui dĂ©pendait de l'Ă©vĂȘchĂ© d'Agen, ne devĂźnt paroisse qu'en 1790. Elle eut nĂ©anmoins, dĂšs le XIIIe siĂšcle, son Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Orens, ermite du GĂ©vaudan et Ă©vĂȘque d'Auch au IVe siĂšcle.

    Histoire

    Commune de l’Agenais historique, pays qui en ses marges garonnaises semble trĂšs mĂȘlĂ©, franchement gascon en Marmandais et Tonneinquais, hĂ©sitant en amont d’Agen : s’il est un dĂ©partement qu’il faudrait faire imploser, c’est bien le Tarn-et-Garonne afin que qu’Agen retrouve Valence, que la Lomagne soit rĂ©unifiĂ©e et que le Quercy recouvre son unitĂ©..

    AttestĂ© Palatio et encore "Le Pallais" au XVIIIe siĂšcle, le nom moderne ne peut s’expliquer que par une drĂŽle de gĂ©nĂ©ralisation que l’on trouve aussi rive gauche Ă  Saint-Loup : Staillard, StĂ©chinĂ©s, Speyroux par exemple.

    L’origine du nom doit ĂȘtre quelque chose comme "aus/als", forme plurielle. Ainsi Espalais s’explique peut-ĂȘtre par une forme prise au pluriel "Aus Palais" sans qu’il soit possible de savoir s’il y a eu vocalisation (rive droite, probablement que non). La toponymie de cet Agenais tarn-et-garonnais est cependant parfois plutĂŽt gasconne : Lagravette, PĂ©oufort Ă  Valence, LabaquĂšre Ă  Golfech, CaussadĂšres, Lizos (? ?), Carrero del Port, etc. Ă  Espalais.

    Se prononcerait localement Aspalais, auquel cas le nom de la commune serait .. gascon.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 En cours Marcel Molle
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[38]. En 2020, la commune comptait 386 habitants[Note 13], en diminution de 3,5 % par rapport Ă  2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    552469523512570560534544539
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    533515538480488427413395348
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    332358295264282251244213215
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    248236240304367286381408404
    2018 2020 - - - - - - -
    382386-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 158 mĂ©nages fiscaux[Note 14], regroupant 395 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 780 â‚Ź[I 4] (20 140 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]6,3 %9,7 %11,3 %
    DĂ©partement[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  240 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 11,3 % de chĂŽmeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 15] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Valence, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 50 emplois en 2018, contre 54 en 2013 et 49 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,2 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 61,5 %[I 10].

    Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 10,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    16 Ă©tablissements[Note 16] sont implantĂ©s Ă  Espalais au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 56,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (9 sur les 16 entreprises implantĂ©es Ă  Espalais), contre 29,7 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations11875
    SAU[Note 17] (ha)323435354278

    La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 19] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 278 ha[43] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Orens d'Espalais.
    • L'Ă©glise Saint-Orens.
      L'Ă©glise Saint-Orens.
    • L'Ă©glise Saint-Orens.
      L'Ă©glise Saint-Orens.

    Personnalités liées à la commune

    • Elie Pimpeterre Felibre (1872-1945), poĂšte.

    HĂ©raldique

    Blason de Espalais Blason
    D'azur aux trois demi-vols d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    11. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    12. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    14. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    15. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    16. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    17. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    18. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Espalais » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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    5. Sandre, « l'Ayroux »
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