Accueil🇫🇷Chercher

Talbot

Talbot était un constructeur automobile français d'origine anglaise. La branche française, devenue indépendante grâce à Anthony Lago, fut vendue à Simca en 1958. Rachetée par Peugeot à Chrysler Europe en 1978, la marque appartient depuis au Groupe PSA[1].

Automobiles Talbot
logo de Talbot
Logotype de Talbot.

Création 1903
Dates clés 1935 : Talbot devient Talbot-Lago
1937 : Grand Prix de France
1950 : Victoire aux 24 Heures du Mans
1979 : Rachat par PSA
1981 : Champion du monde des rallyes
Disparition 1987 (France et Espagne)
1995 (Grande-Bretagne)
Forme juridique SA
Slogan L'esprit automobile
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Actionnaires Clément-Talbot (en) (-)
Automobiles Talbot France (en) (-)
Darracq (-)
Groupe Rootes (-)
Chrysler Europe (-)
Groupe PSA (-)
Activité Constructeur automobile
Société mère Groupe PSA
Sociétés sœurs Peugeot
Citroën

Histoire

De Clément-Talbot à Talbot-Lago

Clément-Talbot 4 CT de 1903 (London to Brighton VCR 2011).
Un modèle T150C (des 24 Heures du Mans 1936).

En 1903, Adolphe Clément (Clément-Bayard) et Charles Chetwynd-Talbot (président du British automobile commercial syndicate et 20e comte de Shrewsbury and Talbot) fondent Clément-Talbot pour monter en Angleterre les automobiles Clément-Bayard françaises[2].

En 1919, la firme fut rachetée par la filiale anglaise de la firme française Darracq pour former la Clément-Talbot-Darracq Ltd puis, après avoir racheté Sunbeam, la STD Motors Ltd (Sunbeam-Talbot-Darracq, le nom de Clément étant abandonné). C'est à partir de 1920 que les voitures Darracq vendues en France prennent la marque Talbot-Darracq.

Dès 1921, la marque s'engage dans la compétition automobile. Entre 1921 et 1923, elle remporte les trois dernières éditions de la Coupe Internationale des Voiturettes du Mans, avec la Talbot-Darracq 1500 à double arbre à cames en tête qui va aussi gagner à Brooklands le Junior Car Club 200 mile en 1921 (une épreuve où Talbot va dominer la concurrence à cinq reprises). Henry Segrave est l'un des principaux artisans des victoires de la première moitié des années 1920 (200 miles 1921, 1925, 1926, GP de Boulogne 1923, de Provence 1925 et 1926).

En 1922, les automobiles Talbot-Darracq deviennent des « Talbot ». Celles-ci existent en versions 15 CV (quatre-cylindres) et 24 CV (V8 et freinage sur les quatre roues), des voitures haut de gamme succĂ©dant aux Darracq sans soupapes. Depuis le salon de Paris 1921, une populaire 10 CV Ă  soupapes en tĂŞte s'ajoute Ă©quipĂ©e d'une boĂ®te de vitesses Ă  quatre rapports en 1926.

Au salon 1925, un moteur à six cylindres apparaît qui remplacera le bloc à quatre-cylindres en 1927. Cette année-là, la marque abandonne officiellement la compétition après la victoire d'Albert Divo au Grand Prix de l'A.C.F. (Formula Libre, l’ACF Free For All Race) avec la huit-cylindres 1500 de course à double arbres à cames en tête. Celle-ci continue cependant encore à s'illustrer en Italie en 1928 (Coppa Montenero et Circuito stradale del Mugello avec Emilio Materassi, ainsi que Circuito di Cremona avec Luigi Arcangeli) et 1929 (Grand Prix de Tripoli et Circuito stradale del Mugello avec Gastone Brilli-Peri). Sur les voitures particulières, les roues avant deviennent indépendantes au salon 1932, dispositif généralisé en 1933.

Début 1934, l'ingénieur italien très anglicisé Anthony Lago reprend à son compte la firme alors en difficulté avec la volonté de la moderniser[3]. Ainsi, sortirent des voitures sportives alliant le style britannique et l'innovation française sous la marque Talbot-Lago. En 1937 Gianfranco Comotti s'impose au RAC Tourist Trophy, et Louis Chiron au Grand Prix automobile de France (triplé Talbot-Lago avec la T150C, qui place en outre quatre voitures dans les cinq premiers). Chiron récidivera en 1947 et 1949 pour la marque française.

Jusqu'en 1939, au sein de la vaste nouvelle gamme combinant moteurs et carrosseries, le châssis le plus sportif équipe la Baby. Le radiateur caractéristique avec la calandre biseautée est de retour et la boîte de vitesses pré-sélective Wilson est en option sur la plupart des Talbot-Lago.

À partir de 1936, le modèle d'exception est la T150 C dans ses variantes Lago Spécial et Lago SS (Super Sport). Celles-ci recevront des carrosseries hors série comme la célèbre berlinette « Goutte d'eau » de Figoni & Falaschi.

En Grande-Bretagne, la Sunbeam-Talbot 2 Litres est commercialisée entre 1939 et 1948. Elle utilise le moteur de la Hillman 14.

En 1946, la fabrication de modèles à moteur à deux arbres à cames débute à l'usine de Suresnes.

En 1949, la marque est victorieuse au Grand Prix de Belgique et au Grand Prix de France face à Ferrari et à Maserati grâce à la monoplace T26 C 4,5 L qui courra jusqu'en 1951 : elle sera ainsi le premier constructeur français à disputer le championnat du monde des pilotes de Formule 1. En 1950, Louis Rosier et fils remportent avec une T26 GS de 230 ch les 24 Heures du Mans. 1951 voit la victoire de l'équipage Gunnar Bengtsson - S.Zetterberg dans la fameuse course suédoise de rallye historique Midnattssolsrallyt (Le Rallye du Soleil de Minuit) sur T26 GS. Rosier père et Yves Giraud-Cabantous assurent la majorité des succès de la marque dans les quelques années après guerre.

En 1950, Vincent Auriol, président de la République, commande une décapotable Lago Record à quatre portes pour servir de voiture officielle[4].

Deux ans plus tard, apparaĂ®t au salon une nouvelle carrosserie pour le coupĂ© Lago Grand Sport 6-cylindres de 4,5 litres. C'est alors le modèle le plus rapide de l'Ă©poque. Ă€ cause d'un prix de vente prohibitif, les ventes restent confidentielles.

Anthony Lago lance alors au salon 1955 un coupĂ© Lago Sport 2500 Ă  quatre cylindres 2,5 L de 120 ch Ă  châssis tubulaire, rĂ©plique en rĂ©duction du coupĂ© 4,5 litres dessinĂ© par Carlo Delaisse dont la production est arrĂŞtĂ©e.

De Simca-Talbot Ă  Peugeot-Talbot

À l'automne 1957, Talbot-Lago, qui connaît de plus en plus de difficultés, renonce à la production de ses moteurs. Il achète au constructeur munichois BMW un V8 de 138 ch SAE pour son coupé appelé désormais « Lago America » qui bénéficie d'une conduite à gauche. Mais le marché reste trop étroit et fin décembre 1958, Simca rachète la marque Talbot alors au bord du gouffre[3]. Les tout derniers coupés América recevront le vieux moteur Ford V8 à soupapes latérales de 95 ch SAE de la Simca Vedette. En 1960, la marque est mise en sommeil.

Au cours des années 1960, Simca est peu à peu absorbée par le constructeur américain Chrysler pour finalement faire partie intégrante en 1970 du groupe Chrysler Europe qui comprend plusieurs marques européennes dont certaines en Grande-Bretagne (Hillman, Humber et Sunbeam).

En août 1978, Chrysler, dans la tourmente, vend ses opérations européennes à PSA Peugeot-Citroën, notamment les usines de Poissy (France), Linwood, Ryton (Grande-Bretagne) et Madrid Villaverde (Espagne). Pour unifier les différentes marques européennes qui appartenaient alors à Chrysler Europe, dont Simca en France, le groupe Peugeot chercha dans l'éventail des marques figurant dans le portefeuille racheté, un nom qui serait connu à la fois en France et en Grande-Bretagne pour remplacer celui de Chrysler.

Ainsi, il exhuma le nom de « Talbot » Ă  partir de juillet 1979 (accolĂ© pendant un an Ă  Simca en France) comme nouveau dĂ©nominateur commun de toutes les anciennes filiales de Chrysler et offrit une remise au goĂ»t du jour Ă  tous les modèles en production, avec en première ligne, l'Horizon, qui connaissait alors un vif succès en France. La marque Talbot est relancĂ©e Ă  grands frais en 1979, mais ce changement de nom perturbateur pour la clientèle, ajoutĂ© Ă  un choc pĂ©trolier, une crise Ă©conomique, des grèves massives et des modèles vieillissants, va peu Ă  peu la pĂ©naliser, d'autant plus que la direction de PSA dĂ©cide en 1981 de fusionner les rĂ©seaux de distribution Talbot avec ceux de Peugeot qui seront peu motivĂ©s pour vendre les ex-Chrysler-Simca[3]. La Talbot-Matra Murena et la Talbot Tagora, lancĂ©es en 1980, ne trouveront pas leur public, malgrĂ© un modèle SX pour la Tagora (qui devient la voiture française de sĂ©rie la plus puissante avec son moteur V6 PRV 2,6 L dĂ©veloppant 165 chevaux). La branche cycle du groupe Peugeot commercialise Ă©galement des vĂ©los Talbot dans les annĂ©es 1980.

Malgré le demi-succès de la Samba lancée fin 1981 et de sa version cabriolet un an plus tard, une belle victoire de champion du monde des rallyes la même année et l'engagement en Formule 1 avec Ligier et le pilote Jacques Laffite, le résultat ne tardera pas à tomber : chute vertigineuse des ventes et des parts de marché de la marque. Ainsi, lorsque la remplaçante de l'Horizon doit être lancée en 1985 sous le nom de Talbot Arizona, PSA va préférer finalement la commercialiser sous le nom de Peugeot 309, tant l'image de marque de Talbot est devenue mauvaise. L'arrêt de mort de la firme au « T » cerclé est alors signé. Talbot va s'éteindre peu à peu, d'abord en France en 1986[3] puis en Espagne en 1987 avec l'arrêt de la Solara et de l'Horizon. En Grande-Bretagne, la marque vivra encore de façon étonnante jusqu'au milieu des années 1990, en commercialisant un unique modèle, l'Express, un utilitaire frère jumeau des Peugeot J5 et Citroën C25.

Identité visuelle

  • 1903 Ă  1908.
    1903 Ă  1908.
  • 1908 Ă  1919.
    1908 Ă  1919.
  • 1919 Ă  1954.
    1919 Ă  1954.
  • 1954 Ă  1958.
    1954 Ă  1958.
  • 1962 Ă  1977.
    1962 Ă  1977.
  • 1979 Ă  1995
    1979 Ă  1995

Modèles produits

Modèles Talbot-Lago

  • Châssis court :
    • Minor (T4, 4 cylindres) ;
    • Junior 11 ;
    • Baby 2,7 litres (T15) ;
    • Baby 3 litres (T120) ;
    • T150 3 litres ;
    • Baby 4 litres (T150 C) ;
    • Lago SpĂ©cial (T150 C).
  • Châssis extra-court :
    • Lago SS (T150 C) ;
    • Lago Grand-Sport (T26) ;
    • Lago Sport 2500 (T14 LS).
  • Châssis normal :
    • Cadette 2 litres (T11) ;
    • Major 3 litres (T120) ;
    • Major 4 litres (T23) ;
    • Lago Record 4,5 litres (T26).
  • Châssis long sept places :
    • Master 3 litres (T120) ;
    • Master 4 litres (T23).
  • Quelques modèles de collection :
  • Talbot-Lago Baby 3 litres avec carrosserie hors sĂ©rie (1936).
    Talbot-Lago Baby 3 litres avec carrosserie hors sĂ©rie (1936).
  • Talbot-Lago berline Record (1946).
    Talbot-Lago berline Record (1946).
  • La Talbot Lago T26 record cabriolet (1947).
    La Talbot Lago T26 record cabriolet (1947).
  • CoupĂ© Talbot-Lago Sport 2500 (1955).
    Coupé Talbot-Lago Sport 2500 (1955).
  • CoupĂ© Talbot-Lago Grand Sport par Saoutchik (1948).
    Coupé Talbot-Lago Grand Sport par Saoutchik (1948).
  • Talbot-Lago coach Record (1947).
    Talbot-Lago coach Record (1947).

Modèles Chrysler Europe, rebadgés Talbot

  • Simca 1100 (1967-1981), badgĂ©e Talbot Ă  partir du millĂ©sime 1980
  • Simca Horizon
  • Chrysler 1610 / 2 litres (1979)
  • Chrysler Avenger (en) (1979) (Hillman Avenger aux États-Unis)
  • Chrysler Sunbeam (1977-1981) - versions sportives :
  • Talbot Sunbeam Ti : prĂ©sentĂ©e au British International Motor Show et au Mondial de l'automobile de Paris en 1978, elle a une base de Chrysler Avenger « Tiger » et une motorisation de 1 598 cm3 avec double carburateur Weber de 100 ch ;
  • Talbot Sunbeam Lotus (groupe 4, antĂ©rieurement dĂ©nommĂ©e Chrysler Simca Sunbeam Lotus, puis Talbot Simca Sunbeam Lotus)[5] : Chrysler Europe demande Ă  Lotus et Ă  son prĂ©sident Claudio Berro d'adapter l'une de ses motorisations sur une base de Sunbeam 1.6 GLS Ă  pont arrière rigide pour crĂ©er un vĂ©hicule de rallye. La solution retenue est un 4-cylindres aluminium en ligne Ă  45° de 2 172 cm3 (version Ă©largie du modèle 907 de 1 973 cm3) avec une culasse 16 soupapes pour un dĂ©veloppement de 240 Ă  260 ch, une double carburation horizontale, et une vitesse de pointe de 196 km/h. L'accĂ©lĂ©ration de 0 Ă  96 km/h est obtenue en 6,8 secondes, et celle de 0 Ă  160 km/h en 19,8 secondes[6]. Le projet sportif est maintenu par PSA Peugeot CitroĂ«n après son rachat de Chrysler en .

Dany Hindenoch est le secrĂ©taire du comitĂ© CompĂ©tition Europe de Talbot. La voiture est mise au point en 1978 en Angleterre par Tony Pond (pilote-essayeur), rĂ©vĂ©lĂ©e au salon international de l'automobile de Genève en , et testĂ©e pour la première fois durant cette mĂŞme annĂ©e lors d'Ă©preuves nationales par Pond au rallye du Pays de Galles (5e). Le Chrysler CompĂ©tition Centre d'une vingtaine de personnes est installĂ© Ă  Coventry et dirigĂ© par l'irlandais Des O'Dell. David Lapworth est l'ingĂ©nieur principal, Paul White s'occupe de la logistique, John Daniels des pneumatiques (Dunlop, puis Michelin), et Bernard Unett est responsable technique[7]. Andrew Cowan est pour l'instant premier pilote et dispute dĂ©jĂ  des courses en RACMSA BORC. En France Jean Todt supervise le plus souvent l'unitĂ© du sud de Birmingham (West Highlands) alors que Bernard Fiorentino est directeur du service compĂ©tition Talbot-Simca Ă  partir de l'Ă©tĂ© 1979, et Guy FrĂ©quelin est embauchĂ© comme pilote en novembre de la mĂŞme annĂ©e. Les courses internationales arrivent en 1980 avec Henri Toivonen, aux rallyes nordiques hivernaux d'Arctique et du Hanki (sans le moteur Lotus dans ce cas-lĂ ). Les premiers modèles destinĂ©s au public sont en livrĂ©e noir et argent, les suivants pouvant ĂŞtre obtenus aux tons « pierre de lune » bleutĂ©e et argentĂ©e ou noire. 2 298 exemplaires, fabriquĂ©s de 1979 jusqu'Ă  fin 1981, sont ainsi vendus, plus dix supplĂ©mentaires par Talbot pour la compĂ©tition en rallyes exclusivement.

  • Galerie des modèles rebadgĂ©s Talbot :
  • Simca Horizon GL (1978).
    Simca Horizon GL (1978).
  • Chrysler 160.
  • La Hillman Avenger (en) est introduite en 1970 et rebaptisĂ©e Chrysler Avenger en 1976, puis Talbot Avenger en 1979. Cette voiture est l'une des dernières produites Ă  l'usine de Linwood en 1981.
    La Hillman Avenger (en) est introduite en 1970 et rebaptisée Chrysler Avenger en 1976, puis Talbot Avenger en 1979. Cette voiture est l'une des dernières produites à l'usine de Linwood en 1981.
  • Hillman Avenger 1,6 L (1976).
    Hillman Avenger 1,6 L (1976).
  • Talbot Sunbeam Ă  Merstham (Royaume-Uni).
    Talbot Sunbeam Ă  Merstham (Royaume-Uni).
  • Talbot Sunbeam Lotus (1981).
    Talbot Sunbeam Lotus (1981).

Modèles produits sous l'ère PSA

  • Gamme moyenne basse :
  • Gamme moyenne haute :
  • Gamme haute :

Modèles produits en collaboration avec Matra

VĂ©hicules utilitaires

  • Modèles et variantes des vĂ©hicules utilitaires :
  • Simca 1100.
    Simca 1100.
  • Simca 1100 Fourgonnette (1979).
    Simca 1100 Fourgonnette (1979).
  • Mantes la Jolie : Simca 1100 break des services d'urgences.
    Mantes la Jolie : Simca 1100 break des services d'urgences.
  • 16 juillet 1985, une Talbot 1100 fourgonnette au banc de test.
    , une Talbot 1100 fourgonnette au banc de test.
  • Talbot Express (1991).
    Talbot Express (1991).
  • Talbot Express campeur (1984).
    Talbot Express campeur (1984).

Courses automobiles

Très tôt, Talbot s'est impliqué lors des compétitions automobiles. La marque a remporté de nombreuses victoires, dont les plus prestigieuses sont :

Autres :

  • Galerie :
  • RenĂ© Thomas vainqueur de la Coupe des Voiturettes 1921, sur Talbot-Darracq 56 (au Mans).
    René Thomas vainqueur de la Coupe des Voiturettes 1921, sur Talbot-Darracq 56 (au Mans).
  • Kenelm Lee Guinness gagnant de la Coupe des Voiturettes 1922 au Mans, sur Talbot-Darracq 56.
    Kenelm Lee Guinness gagnant de la Coupe des Voiturettes 1922 au Mans, sur Talbot-Darracq 56.
  • Le comte Gastone Brilli-Peri au volant d'une Talbot (1925).
    Le comte Gastone Brilli-Peri au volant d'une Talbot (1925).
  • Emilio Materassi au GP d'Italie 1928, sur Talbot Darracq 700 (peu avant son dĂ©cès en course).
    Emilio Materassi au GP d'Italie 1928, sur Talbot Darracq 700 (peu avant son décès en course).
  • Guy Mairesse au Grand Prix de France en 1951.
    Guy Mairesse au Grand Prix de France en 1951.
  • Talbot Lago T26C conduite par Doug Whiteford (en) au Grand Prix d'Australie de 1952.
    Talbot Lago T26C conduite par Doug Whiteford (en) au Grand Prix d'Australie de 1952.

RĂ©sultats en championnat du monde de Formule 1

Talbot-Lago T26C.
Talbot Lago T26 GS exposée lors du salon Retromobile 2014.
Talbot-Lago T26C conduite par Louis Rosier et Juan Manuel Fangio pour les 24 heures du Mans 1951.
Talbot-Lago T26 GS (1951).
RĂ©sultats de l'Ă©curie Talbot-Lago en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés Points inscrits Classement
1950 Automobiles
Talbot-Darracq SA
Talbot-Lago
T26C-DA
Talbot L6DunlopDrapeau de la France Yves Giraud-Cabantous
Drapeau de la France Eugène Martin
Drapeau de la France Louis Rosier
Drapeau de la France Philippe Étancelin
Drapeau de la France Raymond Sommer
411-
Écuries privées ou semi-privées ayant engagé des châssis Talbot-Lago en championnat
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés
1950 Écurie RosierTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Louis Rosier
Henri Louveau
3
1950 Charles PozziTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Charles Pozzi2
1950 Raymond SommerTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Raymond Sommer2
1950 Pierre LeveghTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Pierre Levegh4
1950 Guy MairesseTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Guy Mairesse1
1950 Écurie BelgeTalbot-Lago T26CTalbot L6Englebert Johnny Claes6
1950 Écurie BleueTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Harry Schell1
1950 Écurie LeutitiaTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Eugène Chaboud1
1950 Philippe ÉtancelinTalbot-Lago T26C-DATalbot L6Dunlop Philippe Étancelin
Eugène Chaboud
5
1951 Écurie RosierTalbot-Lago T26C-DA
Talbot-Lago T26C
Talbot L6Dunlop Louis Rosier
Louis Chiron
7
1951 Écurie BelgeTalbot-Lago T26C-DATalbot L6Englebert Johnny Claes7
1951 Écurie BelgiqueTalbot-Lago T26CTalbot L6Englebert Jacques Swaters
André Pilette
3
1951 Yves Giraud-CabantousTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Yves Giraud-Cabantous6
1951 Philippe ÉtancelinTalbot-Lago T26C-DATalbot L6Dunlop Philippe Étancelin5
1951 Guy MairesseTalbot-Lago T26CTalbot L6Englebert Guy Mairesse2
1951 Eugène ChaboudTalbot-Lago T26C-GSTalbot L6Dunlop Eugène Chaboud1
1951 Henri LouveauTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Henri Louveau1
1951 Pierre LeveghTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Pierre Levegh3
1951 Duncan HamiltonTalbot-Lago T26CTalbot L6Dunlop Duncan Hamilton2
1951 José Froilán GonzálezTalbot-Lago T26C-GSTalbot L6Dunlop José Froilán González1
1951 Georges GrignardTalbot-Lago T26C-DATalbot L6Dunlop Georges Grignard1

Titres

Constructeur Champion MĂ©daille d'or
Saison Voiture
1981
Talbot Sunbeam Lotus
Pilote Vice-champion MĂ©daille d'argent
Saison Pilote Copilote
1981
Guy Fréquelin

Jean Todt

Courses

Six victoires majeures, dont deux en WRC (Grande-Bretagne 1980 et Argentine 1981) pour onze podiums mondiaux et quatre en ERC (Arctique 1980, Asturies 1982, Catalogne 1982, et Bulgarie 1983) :

  • Tony Pond (1979) :
    • 4e du Rallye SanRemo (1979 - 1 E.S.) ;
    • 5e du RAC Rally (1979).
  • Jean-Pierre Nicolas (1979) :
    • 3 E.S. au Tour de Corse (1979, avec Jean Todt, collision avec un sanglier).
  • Henri Toivonen (1979-1981) :
    • Vainqueur du Rallye Arctique (1980) ;
    • Vainqueur du RAC Rally (1980) ;
    • 2e du rallye du Portugal (1981) ;
    • 2e du rallye SanRemo (1981) ;
    • 3e du rallye Arctique (1981).
  • Federico Ormezzano (it) (1980-82) :
    • 2e du rallye San Marino (1981) ;
    • 2e de rallye d'Aoste (1981) ;
    • 3e du rallye de la Laine (1982) ;
    • 3e du rallye Piancavallo (1982) ;
    • … puis rallyes du championnat d'Italie Historique (2006 et 2009-).
  • Jean-Claude Vaucard (1980-1981) :
    • 3e du rallye des Vosges (1980) ;
    • 2e du rallye des Vosges (1981) ;
    • 4e du rallye de Lorraine (1981) (ERC).
  • Stig Blomqvist (1981-1982, embauchĂ© lors des ennuis cervicaux de FrĂ©quelin) :
    • 2e du rallye du sud de la Suède (1981) ;
    • 3e du RAC Rally (1981).
  • John Coyne (1981-1982) :
    • 3e du rallye Galway (1982) ;
    • 4e du circuit d'Irlande (1982).
  • Paul Burch (1982) :
    • 3e du rallye du sud de la Suède (1982).
  • Antero Laine (1982, champion de Finlande des rallyes du Groupe A l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente sur une Escort) :
    • 5e du rallye de Finlande (1982).
  • Didier Billon (1984) :
    • Rallye du Limousin (1984 - D2).

Et Chris Daisy, Dan Margulies (1979) ; Gilbert Casanova (1979-1980) ; Georg Fischer (1980-1982) ; Kevin Stones, Ian Hughes (1980) ; Amedeo Gerbino (1981) ; Chris Lord (1981-1983) ; Paul Gardère (1983-1984, en WRC avec Denis Giraudet) ; Gunnar Fagerlind (1981-1982) ; Philippe Kruger (1981) ; Alain Auvray, Michel Tirabassi (1982) ; Herbert Grünsteidl, Pascal Damiani (1983) ; Michel Civade (1985)…

Notes et références

  1. Copie du BOPI 2001-23 du 10 juin 2011 sur le site de l'Inpi. Consulté le 29 octobre 2012.
  2. (en) David Culshaw et Peter Horrobin, The Complete Catalogue of British Cars 1895-1975, Veloce publishing.
  3. « Histoire des marques : Talbot-Lago 1934 (luxe et sport) », sur dicauto.com (consulté le ).
  4. Patrick Lesueur, Automobiles de la RĂ©publique - Le temps du sur mesure, Ă©ditions E.T.A.I., 2006.
  5. (en) Graham Robson, Talbot Sunbeam-Lotus, collection Rally Library, Ă©d. MRP (Mercian Manuals Production) Ltd, 2004 (ISBN 978-1-9030-8819-7).
  6. Salon 80 - La Talbot Simca Sunbeam Lotus, mensuel Sport Auto, no 201, octobre 1979, pp. 52-56.
  7. Guy Fréquelin avec la collaboration de Philippe Séclier, Pilote de ma vie, éd. Calmann-Levy, 2009 (ISBN 978-2-7021-3987-5), pp. 100-105.

Voir aussi

Bibliographie

  • Alain Spitz, Talbot. Des Talbot-Darracq aux Talbot-Lago, Ă©ditions E.P.A., 1983 (ISBN 2-85120-170-0)
  • Michel G. Renou, Talbot - Toute l'histoire, Ă©ditions E.P.A., 1985 (ISBN 2-85120-227-8)
  • Michel G. Renou, Simca - De Fiat Ă  Talbot, Ă©ditions E.T.A.I, 1999 (ISBN 2-7268-8457-1)
  • RĂ©tromania no 128, Talbot, la marque sacrifiĂ©e, .
  • RĂ©troviseur no 215, Les dernières vies de Talbot, .
  • Automobilia no 87, Talbot (1979-1987) : Une succession de malchances, aoĂ»t/septembre/.

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.