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Reflux gastro-Ɠsophagien

Le reflux gastro-Ɠsophagien (RGO) dĂ©signe la remontĂ©e dans l'Ɠsophage d'une partie du contenu gastrique, acide. C'est un phĂ©nomĂšne normalement intermittent et silencieux, qui se produit chez tous les sujets aprĂšs les repas. Chez certains, le reflux gastro-Ɠsophagien peut ĂȘtre pathologique s'il est excessivement frĂ©quent ou prolongĂ©. Les symptĂŽmes possibles incluent les brĂ»lures rĂ©trosternales et les rĂ©gurgitations acides. Ceux-ci peuvent apparaĂźtre sous certaines conditions, comme la consommation d'alcool[1]. C'est un motif frĂ©quent de consultations mĂ©dicales et une source importante de consommation mĂ©dicamenteuse, notamment lorsque le reflux se complique par une Ɠsophagite, un Ɠsophage de Barrett ou un adĂ©nocarcinome de l'oesophage. C'est une pathologie de plus en plus frĂ©quente.

Reflux gastro-Ɠsophagien
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Une radiographie qui montre l'agent de contraste radiologique injectĂ© dans l'estomac remontant dans l'Ɠsophage avec le reflux.
Classification et ressources externes
CIM-10 K21.0
CIM-9 530.11
DiseasesDB 23596
MeSH D005764

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Prévalence

La prĂ©valence du RGO (ainsi que de l'Ɠsophagite) tend Ă  augmenter, au moins depuis le milieu des annĂ©es 1980, mais avec des variations selon les continents ou pays[2].

Physiopathologie

Fonctionnement de la jonction Ɠso-gastrique

Dans les conditions normales l'Ă©tanchĂ©itĂ© de la jonction Ɠso-gastrique est assurĂ©e par :

Chez la plupart des gens en bonne santĂ©, un reflux gastro-Ɠsophagien symptomatique se produit naturellement dans les 10 minutes suivant la fin d'un repas ; la poche acide ainsi formĂ©e perdure ensuite jusqu'Ă  47 Â± 8 minutes chez une personne immobile ; cette petite « poche d'acide postprandiale » se forme plus tardivement chez une personne en mouvement ; la nuit, en position couchĂ©e, cette poche se forme prĂšs du cardia et le liquide diffuse dans l’Ɠsophage, mais il est moins acide Ă  distance et devient moins acide au cours de la nuit[3].

Un groupe de consensus médical (dit Consensus de Lyon)[4] a considéré en 2017 ce reflux comme pathologique aux conditions suivantes :

  • Ɠsophagite de grade C ou D[5] ;
  • stĂ©nose peptique[5] ;
  • histologie prouvĂ©e la muqueuse de Barrett > cm[5] ;
  • exposition Ă  l'acide Ɠsophagien avec un « temps d'exposition Ă  l'acide » supĂ©rieur Ă  6 % (lors d'un test de pH)[5].

Si aucun de ces critÚres n'est rempli, des tests supplémentaires sont à envisager[5].

Remarques :
- il y a souvent une insuffisance sphinctĂ©rienne (cas le plus frĂ©quent). Si elle se traduit par des relaxations spontanĂ©es du sphincter infĂ©rieur de l'Ɠsophage, hors des moments de dĂ©glutition ; elles ont alors une cause en partie gĂ©nĂ©tique, selon une Ă©tude menĂ©e chez des vrais jumeaux[6] ;
- en cas d'anomalie anatomique (plus rarement) : la protrusion du cardia dans le thorax Ă  travers le hiatus Ɠsophagien du muscle diaphragmatique, appelĂ©e hernie hiatale, participe Ă  la dĂ©faillance du sphincter infĂ©rieur de l'Ɠsophage.
- un test de reflux doit ĂȘtre effectuĂ© aprĂšs l'arrĂȘt du traitement suppresseur d'acide chez les patients prĂ©sentant un faible risque de RGO[5].

Conséquences du reflux

Une situation chronique de reflux frĂ©quent ou trop prolongĂ© a un effet corrosif sur la muqueuse Ɠsophagienne (qui est moins bien protĂ©gĂ©e contre l'aciditĂ© que celle de l'estomac).

Par ordre dĂ©croissant de frĂ©quence, une agression rĂ©pĂ©tĂ©e de la muqueuse Ɠsophagienne est responsable ou co-responsable des complications suivantes :

Remarque : une prévalence accrue de reflux est notée chez les patients souffrant de ronflement et /ou d'apnée obstructive du sommeil[20] - [21] - [22] - [23] - [24] - [25] - [26], mais sans lien causal compris ou démontré (notamment la gravité du reflux ne semble pas corrélée à la gravité de l'apnée du sommeil)[27].

ÉpidĂ©miologie

Plus de 100 Ă©tudes ont Ă©tĂ© jugĂ©es pertinentes par une mĂ©tanalyse de 2005 sur ce sujet, mais seuls 16 essais cliniques avaient examinĂ© l'impact sur le RGO (par modification des symptĂŽmes, des variables du pH de l'Ɠsophage ou de la baisse de la pression du sphincter Ɠsophagien) les effets du changement de mode de vie du patient[28].

Des statistiques prĂ©cises Ă  large Ă©chelle n'existent pas, car le seuil au-delĂ  duquel un Reflux gastro-Ɠsophagien est perçu comme pathologique varie selon les individus, les mĂ©decins, les pays et les Ă©poques et la dĂ©finition de la maladie a rĂ©cemment Ă©voluĂ© (2006) ; de plus, prĂšs du tiers des patients prĂ©sentant une Ɠsophagite lors d'une fibroscopie ou d'une autopsie ne s'Ă©taient jamais plaints de pyrosis. Une sous-dĂ©claration est donc probable, notamment dans les pays en dĂ©veloppement.

Dans les pays riches le RGO est la cause de consultation la plus fréquente concernant la sphÚre digestive[29] ; il affecterait 10 % à 20 % de la population et 0,4 % développeront une nouvelle maladie[30].
Ainsi 3,4 à 6,8 millions de Canadiens seraient atteints de RGO. Aux États-Unis, 44 % en souffrent au moins une fois par mois, 14 % à 20% au moins une fois par semaine, et jusqu'à 7 % chaque jour[31] - [32] - [30].
Le taux de prévalence du RGO augmente dans les pays riches, en partie parce qu'il est étroitement lié à d'autres facteurs tels que l'obésité[33], l'alcoolisme ou encore l'ùge (les adultes de 60 à 70 ans sont les plus touchés[34]).

Une étude chinoise (2004) a conclu que « par rapport aux sujets sans reflux, la prévalence des symptÎmes évocateurs de Dyspepsie fonctionnelle, syndrome de l'intestin irritable, pneumonie, asthme, bronchite, laryngite, pharyngite, toux chronique, respiration sifflante, sensation de globus, ulcÚre buccal et ronflement était significativement augmentée chez les sujets avec reflux »[35].

Tendances

Une Ă©tude de tendances en termes de prĂ©valence (publiĂ©e en 2007) a conclu Ă  une augmentation significative de la prĂ©valence des symptĂŽmes de reflux dans la population gĂ©nĂ©rale ; avec certitude de 1985 Ă  2005, notamment en AmĂ©rique du Nord et en Europe[2]. La prĂ©valence du RGO mais aussi de l'Ɠsophagite augmente dans la majoritĂ© des Ă©tudes longitudinales[2].

Cette tendance prĂ©occupe, car si elle se maintient, elle augure d’une augmentation rapide de complications plus graves (adĂ©nocarcinome de l'Ɠsophage) aux coĂ»ts socioĂ©conomiques importants (notamment pour les systĂšmes de santĂ©)[2].

La sensation de brûlure au niveau de la poitrine (pyrosis) est un signe plus rare chez les Asiatiques[36].

Helicobacter pylori, germe responsable de nombre d'ulcĂšres gastriques, n'augmente pas le risque de reflux et semble mĂȘme parfois protecteur.

Le tabagisme[37] - [38] - [39], l'alcoolisme[40], un régime salé et/ou pauvre en fibres, la sédentarité/obésité semblent favoriser le reflux. La prise de caféine ne semble pas influencer la prévalence des symptÎmes ; elle ne serait donc pas le composant du café en cause[41].

SymptĂŽmes

Parmi les symptĂŽmes possibles du Reflux gastro-Ɠsophagien (RGO) figure l'Ă©rosion dentaire, en lien Ă©ventuel avec un bruxisme[42]
Exemple d'Ă©rosion dentaire sĂ©vĂšre, qui peut ĂȘtre due Ă  des remontĂ©es acides frĂ©quentes et importantes[42]

La maladie a Ă©tĂ© redĂ©finie lors d'une confĂ©rence de consensus (2006) qui a portĂ© sur 50 points[1] comme une affection qui se dĂ©veloppe lorsque le reflux du contenu de l'estomac provoque des symptĂŽmes et/ou des complications gĂȘnantes. Elle a Ă©tĂ© sous-classĂ©e en syndromes Ɠsophagiens et extraƓsophagiens. Et cette nouvelle dĂ©finition a inclus une approche centrĂ©e sur le patient (indĂ©pendante des rĂ©sultats endoscopiques), une sous-classification de la maladie en syndromes discrets ; de plus la laryngite, la toux, l'asthme et des Ă©rosions dentaires sont ajoutĂ©s comme signes syndromiques possibles[1].

Forme typique de l'adulte

Chez l'adulte, le symptĂŽme le plus frĂ©quent est le pyrosis, une sensation de brĂ»lure ascendante derriĂšre le sternum. Il survient volontiers lorsque le sujet est allongĂ© ou se penche en avant. L'association Ă  des rĂ©gurgitations acides est typique du reflux gastro-Ɠsophagien et suffit Ă  poser le diagnostic. Une douleur Ă©pigastrique sans pyrosis et une mauvaise haleine (halitose) sont frĂ©quentes.

Formes atypiques de l'adulte

Parfois les symptĂŽmes sont indirects et des examens complĂ©mentaires peuvent ĂȘtre nĂ©cessaire pour poser le diagnostic :

Chez un patient ne se plaignant de rien (asymptomatique), le reflux peut ĂȘtre dĂ©couvert Ă  l'occasion d'une complication (prĂšs du tiers des Ɠsophagites sont asymptomatiques[46].

Chez le nourrisson et l'enfant

Les manifestations sont plus atypiques : cassure de la courbe staturo-pondérale, rhino-pharyngo-bronchite récidivante, asthme et bronchiolite, anémie.

Le reflux du nourrisson est frĂ©quent ; souvent dĂ» au fait que, jusqu’alors nourri directement via le cordon ombilical et sa circulation sanguine, l'enfant a trĂšs peu fait usage de son tube digestif, et encore moins de son estomac. Les premiers mois, le bĂ©bĂ© avale de l'air en tĂ©tant ou il produit des gaz ensuite Ă©vacuĂ©s (rot) avec un reflux. L'allaitement maternel ou un biberon limitant l'ingestion d'air (biberon Brown's, par exemple) diminuent ce phĂ©nomĂšne. Ces reflux surviennent souvent en fin d’aprĂšs-midi, aprĂšs un repas. L'enfant est agitĂ©, il replie les jambes contre son ventre, pleure jusqu’à ce qu’il Ă©mette enfin un rot.

Évolutions et complications

Le reflux pathologique est souvent une maladie chronique.

Les complications sont plutÎt rares (vu la fréquence du pyrosis) et ne sont pas corrélées avec la sévérité des symptÎmes :

  • l'Ɠsophagite peptique comporte un risque de saignements (anĂ©mie occulte ferriprive) et de rĂ©trĂ©cissement de l'Ɠsophage, particuliĂšrement chez l'enfant ;
  • l'endobrachyƓsophage correspond Ă  une mĂ©taplasie intestinale de l'Ɠsophage (aussi appelĂ© Ɠsophage de Barrett), survenant surtout chez le patient ĂągĂ©, diagnostiquĂ©e sur l'analyse microscopique d'un prĂ©lĂšvement rĂ©alisĂ© au cours d'une fibroscopie, pouvant Ă©voluer dans un second temps en cancer de l'Ɠsophage (de type adĂ©nome, diffĂ©rent en cela du cancer du haut Ɠsophage, de type Ă©pidermoĂŻde) ;
  • le cancer de l'Ɠsophage est une complication rare et tardive.

Il faut se mĂ©fier de la survenue de l'une de ces complications s'il existe une dysphagie (sensation de gĂȘne ou de blocage lors de la dĂ©glutition), une hĂ©matĂ©mĂšse (vomissement de sang) ou un melĂŠna (diarrhĂ©e noirĂątre correspondant Ă  du sang digĂ©rĂ©).

Diagnostic

Endoscopie d'un rĂ©trĂ©cissement digestif prĂšs de la jonction avec l'estomac : c'est une complication du reflux gastro-Ɠsophagien chronique qui peut causer de la dysphagie ou une difficultĂ© Ă  dĂ©glutir.

Au moindre doute, un avis cardiologique doit ĂȘtre demandĂ© afin de ne pas passer Ă  cĂŽtĂ© d'une angine de poitrine ou d'un infarctus du myocarde dont les signes peuvent ressembler fortement Ă  ceux d'un reflux atypique. Si les symptĂŽmes sont typiques et peu graves, aucune autre investigation n'est nĂ©cessaire[44].

Des méthodes plus nouvelles existent comme l'utilisation de la distance ph-métrique.

La fibroscopie

L'endoscopie digestive haute ne pose pas le diagnostic de reflux mais permet de dĂ©terminer l'existence ou non d'une lĂ©sion Ɠsophagienne secondaire Ă  celui-ci, tels qu'une Ɠsophagite ou une stĂ©nose (rĂ©trĂ©cissement) par exemple. Cet examen peut ĂȘtre totalement normal, mĂȘme en cas de reflux avĂ©rĂ©.

La fibroscopie permet de classer la maladie suivant la classification de Los Angeles[47].

  • Grade 0 : anamnĂšse typique de reflux sans lĂ©sions muqueuses dĂ©tectables Ă  l’endoscopie.
  • Grade A : une ou plusieurs lĂ©sions muqueuses, infĂ©rieures ou Ă©gales Ă  mm
  • Grade B : au moins une lĂ©sion muqueuse de plus de mm mais sans aucune confluence entre les sommets des 2 plis.
  • Grade C : au moins une Ă©rosion continue entre les sommets de 2 plis ou plus, mais non circonfĂ©rentielle.
  • Grade D : lĂ©sion muqueuse circonfĂ©rentielle.

La pH-mĂ©trie Ɠsophagienne

Elle mesure l'aciditĂ© de l'Ɠsophage par une petite sonde dont l'extrĂ©mitĂ© est positionnĂ©e Ă  quelques centimĂštres au-dessus du sphincter infĂ©rieur de l'Ɠsophage. Cette sonde, reliĂ©e Ă  un boĂźtier enregistreur, est introduite par le nez. C'est le seul examen qui confirme de façon certaine un reflux gastro-Ɠsophagien, en dĂ©terminant son aciditĂ© (pH infĂ©rieur Ă  4), sa frĂ©quence (reste normal si le reflux occupe moins de % des 24 h), son horaire, etc. L'examen est cependant dĂ©sagrĂ©able et reste rĂ©servĂ© aux cas incertains.

Une capsule enregistreuse sans fil a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e[48] : elle est fixĂ©e au bas Ɠsophage au cours d'une fibroscopie et communique Ă  l'extĂ©rieur par ondes Ă©lectromagnĂ©tiques. Elle se dĂ©tache spontanĂ©ment de la paroi au bout de 24 Ă  48 h et est ensuite Ă©jectĂ©e par les voies naturelles. C'est une technique coĂ»teuse, encore au stade de l'Ă©valuation en 2003.

La pH-mĂ©trie doit ĂȘtre faite aprĂšs arrĂȘt de tout traitement anti-secrĂ©toire. Elle montre (ou non) une corrĂ©lation entre les symptĂŽmes et les Ă©pisodes de reflux[49]. Un reflux peut toutefois ĂȘtre non acide (et donc non dĂ©tectĂ© par la pH-mĂ©trie) et symptomatique. L'examen peut ĂȘtre alors couplĂ© avec une bio-impĂ©dance Ɠsophagienne qui dĂ©tecte les reflux non acides[50]. Le nombre d'Ă©pisodes de reflux et l'impĂ©dance de base sont des mesures exploratoires qui peuvent complĂ©ter l'Ă©valuation du temps d'exposition Ă  l'acide[5]. « Chez les patients prĂ©sentant une probabilitĂ© Ă©levĂ©e de RGO (Ɠsophagite de grade C et D, muqueuse de Barrett prouvĂ©e par l'histologie > 1 cm, stĂ©nose peptique, contrĂŽle antĂ©rieur du pH positif) et des symptĂŽmes persistants, une surveillance de l'impĂ©dance du pH doit ĂȘtre effectuĂ©e pendant le traitement »[5].

Une autre dimension importante est le « temps d'exposition à l'acide » (ou AET, pour Acid exposure time)[51] - [5].

Autres examens

La manomĂ©trie Ɠsophagienne explore la cause du reflux. Elle consiste Ă  mesurer la pression dans diffĂ©rentes zones de l'Ɠsophage au moyen d'un tube souple et creux, que le patient avale et qui est reliĂ© Ă  un capteur de pression. On recherchera une baisse du tonus du sphincter infĂ©rieur de l'Ɠsophage, ou un trouble moteur associĂ©. Les donnĂ©es le retrouvĂ©es lors d'un reflux banal sont peu spĂ©cifiques et ne permettent guĂšre d'en Ă©tayer le diagnostic[44]. Elles permettent parfois d'en dĂ©terminer le mĂ©canisme dans des cas rares, comme lors d'une achalasie de l'Ɠsophage, correspondant Ă  une absence totale de contraction de cet organe. Elle peut aider au positionnement correct de la sonde de pH-mĂ©trie[52].

La scintigraphie permet de rechercher une radioactivitĂ© rĂ©siduelle inhalĂ©e Ă  la suite d'un reflux au niveau des poumons. Cet examen se fait en milieu hospitalier et peut ĂȘtre intĂ©ressant chez le nourrisson ou le petit enfant.

Le test de Bernstein est un test psychophysiologique, obsolĂšte depuis la pH-mĂ©trie Ɠsophagienne, qui Ă©tait indiquĂ© dans les douleurs thoraciques d'origine Ɠsophagienne ; il nĂ©cessitait la pleine coopĂ©ration du malade[53].

Le transit Ɠsophagien consiste Ă  faire avaler au patient une pĂąte radio-opaque et de suivre sa progression dans le tube digestif. Cet examen permet de visualiser certaines complications (rĂ©trĂ©cissements) ou certains terrains favorisants (hernie hiatale).

Une Ă©chographie abdominale peut ĂȘtre effectuĂ©e Ă  la recherche d'une hypertrophie du pylore.

Traitement

Le traitement peut ĂȘtre mĂ©dical ou chirurgical. Les mĂ©dicaments (sels d'aluminium, antihistaminiques anti-H2, inhibiteurs de la pompe Ă  protons) sont trĂšs efficaces, souvent bien tolĂ©rĂ©s et surtout permettent de passer outre ou, en tous cas, d'allĂ©ger des rĂ©gimes pĂ©nibles et antisociaux.

Une autre forme de traitement fort simple consiste Ă  pratiquer plusieurs Ă©ructations. Une Ă©tude japonaise a montrĂ© que l'estomac peut contenir jusqu'Ă  quatre litres d'air. L'air coincĂ© peut ainsi transformer l'estomac en bombe aĂ©rosol repoussant les acides gastriques et les aliments vers l'Ɠsophage. Les Ă©ructations peuvent donc rĂ©duire la prĂ©sence d'air et ainsi la pression des aliments vers l'Ɠsophage[54].

Plusieurs recommandations ont été publiées sur la prise en charge du reflux, notamment en 2008 par l'American College of Gastroenterology (en)[55].

Prévention : éviter les facteurs aggravants

Il existe des « preuves physiologiques »[28] que certains aliments favorisent le reflux gastro-Ɠsophagien : Le rĂ©gime mĂ©diterranĂ©en semble protĂ©ger contre le reflux[56], alors que la prise frĂ©quente de cafĂ©[35], d'alcool[40], de tabac et aliments riches en graisse et/ou sucrĂ©s[35] (chocolat y compris)[28] ou de menthe poivrĂ©e[28] favorisent le reflux, parfois en inhibant le sphincter infĂ©rieur de l'Ɠsophage ; ils doivent donc ĂȘtre diminuĂ©s ou proscrits en cas de reflux, les boissons alcoolisĂ©es notamment car « quels que soient le type et la dose de boisson impliquĂ©e, l'alcool facilite le dĂ©veloppement du reflux gastro-Ɠsophagien en rĂ©duisant la pression du sphincter Ɠsophagien infĂ©rieur et la motilitĂ© Ɠsophagienne. Les boissons alcoolisĂ©es fermentĂ©es et non distillĂ©es augmentent les taux de gastrine et la sĂ©crĂ©tion d'acide. L'acide succinique et l'acide malĂ©ique prĂ©sents dans certaines boissons alcoolisĂ©es stimule aussi la sĂ©crĂ©tion d'acide »[40].
De faibles doses d'alcool accĂ©lĂšrent la vidange gastrique, alors que des doses Ă©levĂ©es causent un retard de la vidange en freinant la motilitĂ© intestinale. Boire de l'alcool favorise la gastrite superficielle et la gastrite atrophique chronique, mais son pouvoir d'induction de l'ulcĂšre gastro-duodĂ©nal est discutĂ© dans le cas du vin rouge, car en tant que boisson alcoolisĂ©e il est bactĂ©ricide contre Helicobacter pylori et d'autres bactĂ©ries survivant dans l'estomac et Ă©ventuellement entĂ©ropathogĂšnes, mais d'autre part (chez la personne en bonne santĂ©, par rapport Ă  de l'eau comme boisson, et mĂȘme en quantitĂ© modĂ©rĂ©e) le vin rouge, s'il n'augmente pas le pH gastrique (comme n'importe quelle autre boisson), il augmente la motilitĂ© Ɠsophagienne et la durĂ©e de la pĂ©riode postprandiale ce qui expose Ă  des remontĂ©es acides[57]. Enfin, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale tous les alcools altĂšrent aussi le foie, et l'intestin, en favorisant les diarrhĂ©es et la malabsorption source de carences en anti-oxydants[40].

La vitamine C augmentent la sĂ©crĂ©tion acide de l'estomac et doit ĂȘtre consommĂ©e avec prĂ©caution. L'efficacitĂ© rĂ©elle de ces mesures n'a cependant pas Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e[44]. Le choix des aliments recommandĂ©s pour Ă©viter les reflux gastro-Ɠsophagiens ne devrait pas reposer sur l'aciditĂ© de l'aliment comme le veut la croyance populaire mais plutĂŽt sur sa rĂ©action lorsqu'il subit la prĂ©sence de l'aciditĂ© de l'estomac. Les tomates, oignons et agrumes (malgrĂ© la vitamine C) devraient donc en effet ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des aliments qui peuvent aider Ă  combattre les reflux gastro-Ɠsophagiens. Ces aliments courants provoquent de fortes « rĂ©actions alcalines » et sont recommandĂ©s en remplacement ou ajout aux diverses recommandations mĂ©dicales : abricot, avocat, canneberge, carotte, concombre, datte, Ă©pinard, graine de soja, fĂšve de Lima, soja vert germĂ©, jus de lĂ©gumes frais et/ou de fruits frais, haricot, navet, olive noire, raisin, tangerine, taro.

Remarque : un cas particulier est le jus d'orange qui, plus ou moins selon le type d'orange, peut dĂ©clencher une rĂ©action de brĂ»lure acide de l'Ɠsophage chez des patients sujets ou non sujets au reflux, mais le changement de la pression du sphincter Ɠsophagien infĂ©rieur (PSOI), ce qui laisse penser qu'« un reflux gastro-Ɠsophagien est peu susceptible d'ĂȘtre le mĂ©canisme des brĂ»lures d'estomac induites par le jus d'orange »[58].

Les aliments gras ne sont pas conseillés, mais le gras animal (beurre, saindoux...), la margarine et les huiles végétales ne sont pas des aliments aggravant le niveau d'acidité durant la digestion s'ils sont consommés tels quels (ex. : huile d'olive en vinaigrette).
Remarque : l'ingestion accidentelle d'une pile bouton, outre un empoisonnement par les mĂ©taux peut brĂ»ler/Ă©roder la paroi de l'Ɠsophage[59]. Une Ă©tude rĂ©cente (2020) a montrĂ© (chez le porc), que l'acide libĂ©rĂ© par une pile bouton mise en contact avec des segments d'Ɠsophage induit une Ă©rosion sĂ©vĂšre de la surface de l'Ɠsophage, mais qui peut ĂȘtre trĂšs attĂ©nuĂ©e si le tissu a prĂ©alablement Ă©tĂ© enduit d'huile vĂ©gĂ©tale comestible[60].

L'utilisation du vinaigre de cidre est recommandée bien qu'acide car contenant des enzymes neutralisant les reflux acides ; c'est un remÚde peu connu mais efficace et utilisé depuis des générations. Il est aussi peu coûteux.

Des Ă©tudes ont montrĂ© que « l'Ă©lĂ©vation de la tĂȘte de lit et la position de dĂ©cubitus latĂ©ral gauche ont amĂ©liorĂ© le temps global pendant lequel le pH Ɠsophagien Ă©tait infĂ©rieur Ă  4,0 »[28], mais cette mesure concerne les symptĂŽmes essentiellement nocturnes (certains reflux Ă©tant strictement diurnes)[44]. En cas de symptĂŽmes lĂ©gers, prĂ©fĂ©rer dormir sur le cĂŽtĂ© gauche (estomac en bas), plutĂŽt que sur le cĂŽtĂ© droit (estomac en haut) : cela s'explique simplement par gravitĂ©.

Une frĂ©quence lĂ©gĂšrement accrue est remarquĂ©e chez les personnes rĂ©guliĂšrement amenĂ©es Ă  se pencher en avant, le dos courbĂ©, durant un travail, une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre ou une posture constante (ĂȘtre assis sur une chaise peut suffire si la posture n'est pas saine et si cela est prolongĂ© durant de nombreuses annĂ©es).

Le stress est un facteur aggravant, voire déclencheur. Les boissons gazeuses peuvent augmenter la fréquence des reflux.

Une bonne hygiÚne de vie est recommandée, au moins durant la période de rétablissement :

  • fractionner les prises alimentaires ; manger en petite quantitĂ© mais plus frĂ©quemment ;
  • prendre le temps de manger et bien mastiquer, ce qui favorise la salivation et l'imprĂ©gnation du bol alimentaire de salive (dont les enzymes contribuent Ă  la digestion).
    Chez le sujet sain, le dĂ©bit sanguin alimentant les glandes salivaires augmente aprĂšs stimulation (par ex par le dĂ©pĂŽt sur la langue d'1 ml de jus de citron). Plus ce dĂ©bit augmente, plus grande est la quantitĂ© de salive produite. Il a Ă©tĂ© constatĂ© qu'Ă  taille Ă©gale de glande salivais sous-maxillaire, les patients atteints de reflux produisent significativement moins de salive que les patients sains, ce qui laisse penser qu'« une diminution de la fonction sĂ©crĂ©toire salivaire est impliquĂ©e dans la pathologie du reflux gastro-Ɠsophagien »[61] ;
  • Ă©viter de boire de l'eau lors du repas ; mieux vaut en boire un peu avant ou aprĂšs[62] ;
  • ne pas s'allonger ni prendre la position du dĂ©cubitus dans les 3 heures suivant un repas ;
  • chez la personne obĂšse ou en surpoids, perdre du poids est une mesure souvent efficace[33] (une corrĂ©lation importante entre les symptĂŽmes et le poids est dĂ©montrĂ©e, chez la femme notamment)[63]. Ceci peut diminuer, voire supprimer les symptĂŽmes[64].
    Selon une mĂ©ta-analyse[33] de 2005, basĂ©e sur 9 Ă©tudes antĂ©rieures sur l'association de l'indice de masse corporelle (IMC) avec les symptĂŽmes du RGO : 6 de ces Ă©tudes concluaient Ă  un lien significatif[33]. 6 Ă©tudes sur 7 ont concluaient Ă  un lien entre l'IMC et l’Ɠsophagite Ă©rosive, et 6 sur 7 avec l'adĂ©nocarcinome de l'Ɠsophage (et 4 Ă©tudes sur 6 trouvaient un lien avec l'adĂ©nocarcinome du cardia[33]. 8 Ă©tudes montraient une relation entre le degrĂ© d'IMC et le risque d'adĂ©nocarcinome de l'Ɠsophage[33].

Traitement médicamenteux

Seuls (c'est-Ă -dire sans modifications du mode de vie qui sont le traitement de premiĂšre intention), ils sont souvent non curatifs, car ne traitant pas la cause[28]. L'arrĂȘt de ces mĂ©dicaments se traduit assez souvent par une rĂ©cidive des symptĂŽmes. Parfois la guĂ©rison est spontanĂ©e.

  • La prise d'antiacides avant les repas ou symptomatiquement aprĂšs l'apparition des symptĂŽmes peut rĂ©duire l'aciditĂ© gastrique (en augmentant le pH).
  • La prise d'antihistaminiques H2 gastriques tels la ranitidine ou la famotidine peut rĂ©duire la sĂ©crĂ©tion de suc gastrique acide.
  • Les inhibiteurs de la pompe Ă  protons, tels l'omĂ©prazole, sont en gĂ©nĂ©ral plus efficaces en matiĂšre de rĂ©duction de la sĂ©crĂ©tion d'acide gastrique. La prescription de ces derniers peuvent constituer un test diagnostique avec une bonne sensibilitĂ©[65]. Tous les mĂ©dicaments de cette classe se valent quant Ă  l'efficacitĂ© sur les symptĂŽmes[66].
  • Les agents prokinĂ©tiques comportent la dompĂ©ridone, le mĂ©toclopramide, le cisapride. Un membre de cette classe a Ă©tĂ© retirĂ© du marchĂ© dans certains pays (risque de bloc de branche et de torsades de pointe), dans d'autres, par exemple la Belgique, il fait l'objet d'une rĂšglementation et d'une surveillance accrue. La dompĂ©ridone ou le mĂ©toclopramide n'ont pas d'efficacitĂ© dĂ©montrĂ©e[67].
  • Les surnageants, composĂ©s d'alginate de sodium et de bicarbonate de sodium diminuent les symptĂŽmes en tamponnant en partie l'aciditĂ© gastrique par les bicarbonates, et en isolant mĂ©caniquement la zone inflammatoire par l'alginate de sodium : les alginates « surnagent » en milieu acide.
  • Un protecteur de la muqueuse Ɠsophagienne sous forme d'une combinaison liquide d'acide hyaluronique, de sulfate de chondroĂŻtine et de poloxamĂšre 407 [68], qui forme Ă  tempĂ©rature corporelle un hydrogel bioadhĂ©sif qui se rĂ©partit sur la paroi Ɠsophagienne[69], la protĂ©geant ainsi des dommages causĂ©s par les acides gastriques et la pepsine[68]. L'acide hyaluronique et le sulfate de chondroĂŻtine soulagent des symptĂŽmes du reflux[68] - [70] - [71] et contribuent Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration et Ă  la cicatrisation de la muqueuse endommagĂ©e [72] - [73] - [74].

En cas d'Ɠsophagite, les inhibiteurs de la pompe à protons sont sensiblement plus efficaces que les antihistaminiques H2[75].

La maladie Ă©tant chronique, le traitement doit ĂȘtre poursuivi sur une trĂšs longue durĂ©e.

Traitement chirurgical

La fundoplicature reste thĂ©oriquement rĂ©servĂ©e aux cas graves et rebelles aux traitements par mĂ©dicaments, ou rĂ©cidivant Ă  l'arrĂȘt de ceux-ci. Il consiste Ă  replier l'estomac de maniĂšre Ă  renforcer la jonction entre ce dernier et l'Ɠsophage. Elle a Ă©tĂ© testĂ©e pour la premiĂšre fois au dĂ©but des annĂ©es 1950[76]. Cette chirurgie peut ĂȘtre faite par laparotomie ou par cƓlioscopie. Ce type de traitement amĂ©liore parfois mieux les symptĂŽmes que le traitement mĂ©dicamenteux seul[77], parfois non[78].

Perspectives thérapeutiques

Des traitements par voie fibroscopique ont été proposés mais restent à évaluer. Ils sont réservés à des cas particuliers :

  • application d'une radiofrĂ©quence dans le bas Ɠsophage provoquant une mini brĂ»lure de ce dernier, entraĂźnant l'amĂ©lioration des symptĂŽmes, la diminution du risque de survenue d'une oesophagite et permettant un diminution du traitement mĂ©dicamenteux[79].
  • injection dans le sphincter musculaire d'un produit agissant probablement de maniĂšre mĂ©canique en Ă©paississant ce dernier ;
  • suture partielle du bas-Ɠsophage par voie endoscopique[80], pour y restreindre le passage, technique semblant plus efficace sur les symptĂŽmes que les inhibiteurs de la pompe Ă  protons[81]. L'effet Ă  long terme reste discutĂ©, avec des rĂ©sultats contradictoires[82] - [83] ;

Il peut ĂȘtre Ă©galement mis en place, par voie chirurgicale, d'un dispositif magnĂ©tique au niveau du sphincter, avec de bons rĂ©sultats Ă  court terme[84], comparable Ă  ceux de la fundoplication[85]

Complications

Le reflux gastro-Ɠsophagien est essentiellement bĂ©nin mais deux complications sont possibles, toutes deux secondaires Ă  une Ɠsophagite :

  • la stĂ©nose Ɠsophagienne peptique, secondaire Ă  une cicatrisation fibreuse et qui peut se traduire par une dysphagie (difficultĂ© Ă  avaler), pouvant nĂ©cessiter un traitement par introduction d'une bougie de dilatation[86] ;
  • l'endobrachyƓsophage, mĂ©taplasie du bas Ɠsophage pouvant conduire Ă  une cancĂ©risation.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

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