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Lillers

Lillers (prononcĂ© [lilɛʁ]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Hauts-de-France.

Lillers
Lillers
La mairie.
Blason de Lillers
Blason
Lillers
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement BĂ©thune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Carole Dubois
2020-2026
Code postal 62190
Code commune 62516
DĂ©mographie
Gentilé Lillérois
Population
municipale
9 866 hab. (2020 en diminution de 3,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 367 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 33â€Č 52″ nord, 2° 28â€Č 59″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 88 m
Superficie 26,9 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lillers
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
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Lillers
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Lillers
Liens
Site web mairie-lillers.fr

    La commune fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de BĂ©thune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

    Tous les ans y est organisé un grand prix cycliste : le Grand Prix de Lillers-Souvenir Bruno Comini.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    GĂ©ologie et relief

    La commune est situĂ©e Ă  proximitĂ© des collines de l'Artois et de la vallĂ©e de la Lys, au bord de la plaine de Flandres. La couche gĂ©ologique superficielle est rĂ©cente (ÉocĂšne infĂ©rieur/PalĂ©ocĂšne au Quaternaire). L'altitude varie de 18 Ă  88 m, le centre se situant Ă  environ 25 m d'altitude[2].

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    Le réseau hydrographique est complexe. Le ruisseau d'Hurionville coule à l'ouest, un réseau de fossés au nord, et des bassins de décantation ont été aménagés à l'est[2].

    Par ailleurs, la commune est traversée par quatre autres cours d'eau :

    • la Nave, un cours d'eau naturel non navigable de 21,88 km, qui prend sa source dans la commune de Fontaine-lĂšs-Hermans et se jette dans La Clarence au niveau de la commune de Robecq[3] ;
    • le courant de Burbure, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune de Floringhem et se jette dans l'EclĂšme au niveau de la commune de Busnes[4] - [5].
    • la riviĂšre de Busnes, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Lys, au niveau de la commune de Haverskerque[6] ;
    • le ruisseau des Ă©cussons, cours d'eau naturel de km, qui prend sa source dans la commune et se jette Ă©galement dans la commune dans la riviĂšre de Busnes[7].

    Climat

    Le climat est de type océanique tempéré dans ce département ayant une façade maritime, située à environ 64 km de Lillers[8]. Du fait de cette distance, le climat local est légÚrement plus continental que celui de la cÎte. Les amplitudes thermiques sont modérées (un peu plus importantes que sur le littoral) et les hivers sont doux avec un temps instable. Il pleut en moyenne environ 650 à 700 mm par an[9].

    Site géologique

    Le territoire de la commune se situe sur le site gĂ©ologique artĂ©sianisme dans la rĂ©gion de Lillers. Le site se compose d'une ancienne cressonniĂšre reconvertie pour l’élevage d'Ă©crevisses, d'une ancienne cressonniĂšre dont l'activitĂ© s'est complĂ©tement arrĂȘtĂ©e et d'une ancienne cressonniĂšre rĂ©habilitĂ©e pour la culture « bio » du cresson[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Lillers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©thune, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 94 communes[14] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (76,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones urbanisĂ©es (15,2 %), eaux continentales[Note 3] (5,3 %), prairies (5 %), forĂȘts (4,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    La commune de Lillers comporte plusieurs hameaux : Cantraine, Hurionville (le plus important), la Flandrie, Manqueville, Orgeville et Rieux.

    Voies de communication et transports

    À la croisĂ©e des D 916 et D 943, Lillers est Ă  une douzaine de kilomĂštres de la sous-prĂ©fecture de BĂ©thune, une trentaine de kilomĂštres de la prĂ©fecture d'Arras, environ 70 km de Calais, sur la CĂŽte d'Opale, et environ 50 km de Lille, capitale de la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais. Elle est desservie par l'Ă©changeur no 5 (225 km de Paris) de l'autoroute Calais-Dijon, autoroute A26 (autoroute des Anglais via BĂ©thune, Arras, LiĂ©vin), ainsi que par une gare, situĂ©e sur la ligne SNCF Paris-Dunkerque.

    Risques naturels et technologiques

    Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en )[21], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.

    Toponymie

    D'un nom de personne germanique Leodo, suivi du germanique laar « clairiÚre »[22] : Lelers (1066), Lilar (1065-78), Lillers (1110).

    Lillaar en flamand[23].

    Histoire

    Moyen Âge

    L'histoire de Lillers dĂ©bute vers l'an 700, avec un prince d'Irlande qui se serait rendu en pĂšlerinage Ă  Rome en compagnie de son frĂšre. Venant de Boulogne-sur-Mer et ThĂ©rouanne, saint Lugle et saint Luglien auraient Ă©tĂ© assassinĂ©s par des brigands non loin de Ferfay, dans la vallĂ©e de la Scyrendale. EnterrĂ©s par un serviteur, les deux corps auraient Ă©tĂ© « miraculeusement » transportĂ©s par les eaux d'un orage Ă  Hurionville prĂšs du chĂąteau de l'Ă©vĂȘque de ThĂ©rouanne qui leur donna une sĂ©pulture. Non loin de lĂ , se trouvait dans la forĂȘt une Ăźle au milieu des marĂ©cages. C'est lĂ  qu'ils auraient construit une chapelle et leurs habitations autour : c'est ainsi que serait nĂ© Lillers.

    Plus tard, ce village fut protégé par un chùteau-fort puis par des remparts entourés de profonds fossés remplis d'eau.

    En 1093, Enguerrand, seigneur de Lillers a autour de lui plusieurs « hommes », (vassaux faisant partie de sa cour), dont le sire de Rely[24].

    Le , Gautier de Lillers, présent à Saint-Omer lorsque le comte de Flandre Guillaume Cliton confirme les lois et coutumes de la ville, jure d'observer celles-ci[25].

    En 1139-1140, Gilbert de Bergues, époux d'Emma de Lillers, est seigneur de Lillers[24]. Lui succÚde Hervé, seigneur de Lillers en 1140-53[24].

    AprÚs avoir été possédée par les comtes de Flandre, Lillers, qui avait été fortifiée contre les Normands fut apportée en dot, en 1179 au roi Philippe Auguste.

    En 1193, la seigneurie de Lillers appartient Ă  Robert Ier de Wavrin, sĂ©nĂ©chal de Flandre, qui affranchit des serfs avec la permission de sa femme, de son frĂšre Hellin et de trois de ses sƓurs[26].

    En 1237, le roi Saint Louis donne l'Artois en apanage comme comté à son frÚre qui sera connu sous le nom de Robert d'Artois.

    En 1303, la ville de Lillers fut brĂ»lĂ©e, pillĂ©e par les Flamands. Vers 1340, le roi d'Angleterre prĂ©tendit avoir droit au trĂŽne de France et ce fut le dĂ©but de la guerre de Cent Ans marquĂ©e par deux cĂ©lĂšbres batailles, celle de CrĂ©cy en 1346 et celle d'Azincourt, en 1415, oĂč Robert V de Wavrin, seigneur de Lillers, trouva la mort parmi la cavalerie de la noblesse française[27].

    Époque moderne

    Vers 1525, le seigneur de Lillers est Jean de Herzelles; il épouse cette année 1525, Jeanne ou Anne de Bailleul, de la famille des seigneurs de Le Doulieu[28].

    En 1542, les Français brûlÚrent à leur tour Lillers. Il ne resta plus cette fois, que deux ou trois maisons et, en 1545, les habitants vivaient encore sous des tentes ou dans les huttes.

    AprÚs une période de paix, la guerre de Trente Ans, sous Louis XIII et Richelieu, dévasta encore la région.

    En 1637, la ville fut prise par le maréchal de la Ferté, pour les Espagnols. En 1639, elle fut reprise par le maréchal de la Meilleraye pour redevenir française. Elle fut encore conquise par le Cardinal-Infant d'Espagne en 1640, puis par les Français. En 1641, elle appartint de nouveau aux Espagnols.

    En 1645, Lillers fut enlevĂ©e par les Français, commandĂ©s par le duc de Guise. En 1657, Turenne prit Saint-Venant. En 1659, fut conclu le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es qui donna l'Artois Ă  la France, sauf Saint-Omer et Aire. En 1710, la rĂ©gion fut le thĂ©Ăątre de la guerre de Succession d'Espagne. En 1710, Lillers fut prise par les Espagnols. Les troupes britanniques, allemandes et nĂ©erlandaises ravagĂšrent le pays. Le , le marĂ©chal de Montesquiou rasa une redoute que les alliĂ©s venaient de bĂątir. Puis, Marlborough vint Ă©tablir son quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Lillers d'oĂč il fut dĂ©logĂ© le 10 dĂ©cembre par le marquis de Goesbriand Ă  la tĂȘte des troupes françaises. Le traitĂ© d'Utrecht mit fin Ă  la guerre en 1713. Lillers Ă©tait dĂ©finitivement française.

    En , par lettres donnĂ©es Ă  Versailles, Maximilien François de Carnin, baron de Lillers, NĂ©donchel, GomiĂ©court, premier gentilhomme du pays d'Artois, dĂ©putĂ© de la noblesse aux États d'Artois, bĂ©nĂ©ficie du titre de marquis pour sa terre de NĂ©donchel, Ă©rigĂ©e en marquisat donc, terre trĂšs considĂ©rable, relevant du roi (de France) Ă  cause du chĂąteau de Desvres en Boulonnais, ayant toute la justice seigneuriale[29].

    Époque contemporaine

    Le , un incendie frappe l'hĂŽtel de ville de Lillers[30].

    Le 18 juin 1911, inauguration de l'usine de coordonnerie du Magasin de Gros des CoopĂ©ratives par JaurĂšs, avec Renaudel (L'HumanitĂ©), Dubreuilh, secrĂ©taire du parti socialiste (SFIO), Lauche, dĂ©putĂ© de Paris, Briquet, dĂ©putĂ© du Pas-de-Calais, Cordier (syndicat des mineurs), Tellier (directeur de l'usine). Discours, vin d'honneur et meeting le soir devant 5 Ă  6 000 personnes le soir selon Jean Longuet, rĂ©dacteur Ă  L'HumanitĂ© (19 juin 1911).

    Politique et administration

    Commune et intercommunalités

    La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane

    Toutefois la commune souhaite quitter la CAL pour adhérer le à la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm.), estimant que son rÎle de commune centre n'est pas suffisamment pris en compte par la CAL. Celle-ci, essentiellement rurale, devrait fusionner avec la communauté de communes Artois-Flandres[31].

    Circonscriptions administratives

    Lillers est historiquement le bureau centralisateur du canton de Lillers, qui s'est étendu de 9 à 22 communes dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1804 1809 Emmanuel Fouler
    1809 1821 Louis Fouler
    1822 1836 Jacques Delaleau
    1836 1838 François Berode
    1801 1804 Jean François Joseph Cauvet de Blanchonval
    1842 1843 François Joseph Brongniard
    1844 1857 Alexandre Louis Bernard Joseph Hulleu Notaire, conseiller d'arrondissement
    1858 1864 Alexis Joseph Arnould Bailly
    1866 1866 Louis Vast
    1866 1877 BenoĂźt Joseph Boulinguer
    1878 1884 Paul Berode
    1884 1895 Ovide Omer Fanien Artisan commerçant
    1895 1919 PhilogĂšne Delelis
    1919 15 fĂ©vrier 1944 Alphonse Tellier DĂ©putĂ© du Pas-de-Calais (1928 → 1932 et 1936 → 1940)
    1944 1945 Jules Godfrin Employé à la sécurité sociale
    1945 1947 Germaine Duez Commerçante
    L'une des premiĂšres femmes maires de France[32]
    1947 1958 Albert Duez Commerçant
    1958 1962 Oscar Loubry Vétérinaire
    1962 mars 1977 Jacques Vincent SFIO puis PS puis UDF Enseignant,
    conseiller gĂ©nĂ©ral du Canton de Lillers (1967 → 1979)
    mars 1977 mars 1983 André Rosemberg PCF Typographe,
    conseiller gĂ©nĂ©ral du Canton de Lillers (1979 → 1985)
    mars 1983 mars 1989 Lucien AndriÚs PCF Employé à la SNCF
    mars 1989 juin 1995 Claude Galametz PS Enseignant,
    dĂ©putĂ© du Pas-de-Calais (1988 → 1993)
    26 juin 1995 18 juin 2011 Lucien AndriÚs PCF Retraité de la SNCF,
    conseiller gĂ©nĂ©ral du Canton de Lillers (2002 → 2015)
    18 juin 2011[33] 4 juillet 2020 Pascal Barois PCF Cadre de La Poste
    PrĂ©sident de la CC Artois-Lys (2008 → 2014)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[34] - [35] - [36] - [37]
    5 juillet 2020 En cours
    (au 08/08/2020)
    Carole Dubois PCF Fonctionnaire territoriale[38] - [39]
    ConseillÚre départementale du Pas-de-Calais, élue dans le canton de Lillers (depuis 2021)

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats de Lillers.
    VillePaysPĂ©riode
    Fontaine-l'ÉvĂȘque[40] - [41]Belgiquedepuis
    Marsberg[40]Allemagnedepuis

    La cérémonie officielle du jumelage avec la commune allemande de Marsberg se déroula à Lillers en , Jacques Vincent étant maire de Lillers et M. Ising bourgmestre de Marsberg, qui se nommait à l'époque Niedermarsberg. Les échanges entre les deux communes jumelées se font principalement par l'intermédiaire du comité des échanges internationaux du lillérois, ainsi que par les rencontres réguliÚres entre les lycéens du lycée Anatole-France de Lillers et leurs homologues de Marsberg.

    Équipements et services publics

    → Conseils pour la rĂ©daction de cette section.

    L'hÎtel de ville, situé place Roger-Salengro, abrite essentiellement le bureau et le secrétariat du maire, le bureau des adjoints, la direction générale des services, l'état civil ; les autres services administratifs, techniques, le centre social la Maison pour tous, le C.C.A.S.... occupent d'autres bùtiments communaux.

    Lillers est également la ville siÚge de la communauté Artois-Lys, de l'office de tourisme du pays de la Lys romane, du conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais et de la fédération des foyers ruraux du Nord-Pas-de-Calais.

    Autres administrations ou services publics :

    • PĂŽle emploi
    • Centre des finances publiques : il regroupe la trĂ©sorerie municipale, le service des impĂŽts des particuliers et celui des entreprises
    • La Poste
    • Agence locale de l'Assurance Maladie
    • la SNCF: gare de Lillers
    • la brigade de gendarmerie nationale
    • une annexe du commissariat de police d'Auchel
    • un centre de secours

    Services départementaux :

    • Maison du dĂ©partement solidaritĂ© (MDS) de l'Artois, site de Lillers.
    • MĂ©diathĂšque dĂ©partementale du Pas-de-Calais, antenne de Lillers (territoires de l'Artois et de l'Audomarois)
    • Centre d'exploitation routier

    Par ailleurs, plusieurs permanences d'organismes administratifs, sociaux, juridiques se tiennent réguliÚrement en mairie ou au C.C.A.S.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[42] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 9 866 habitants[Note 5], en diminution de 3,2 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 1114 1094 1544 4604 6214 7244 8795 1715 422
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 5445 9736 4146 6087 0037 3537 4737 6097 801
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 7477 9938 2608 8268 5078 3648 3148 5578 629
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
    9 1589 4369 4219 5099 6669 7759 9019 92610 053
    2016 2020 - - - - - - -
    10 0589 866-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,7 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 23,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 4 627 hommes pour 5 283 femmes, soit un taux de 53,31 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,50 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    1,4
    5,7
    75-89 ans
    9,3
    14,5
    60-74 ans
    16,3
    19,2
    45-59 ans
    18,9
    18,5
    30-44 ans
    18,2
    20,9
    15-29 ans
    15,8
    21,0
    0-14 ans
    20,0
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Santé

    Lillers dispose de :

    • trois mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ;
    • un cabinet dentaire (deux chirurgiens dentistes) ;
    • un acupuncteur-homĂ©opathe, un angiologue, un cardiologue, un gynĂ©cologue, deux cabinets d'orthophonie, un psychiatre, un ostĂ©opathe, dex pĂ©dicures-podologues, un sophrologue ;
    • un laboratoire d'analyses mĂ©dicales ;
    • un cabinet de radiologie ;
    • trois cabinets de massage-kinĂ©sithĂ©rapie ;
    • quatre pharmacies ;
    • un centre de soins infirmiers et sept infirmiers libĂ©raux ;
    • deux sociĂ©tĂ©s d'ambulanciers ;

    S'ajoutent trois établissements spécialisés :

    • un Ă©tablissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes (EHPAD) ;
    • un centre MĂ©dico-Psychologique comprenant un secteur adultes et un secteur enfants ;
    • une maison d'Accueil SpĂ©cialisĂ©e (MAS) de la Croix rouge française.

    À noter enfin l'existence d'un centre vĂ©tĂ©rinaire.

    Enseignement

    On dénombre quatre établissements publics du second degré : le lycée Anatole-France, le lycée professionnel Flora-Tristan, le collÚge Léo-Lagrange (qui accueille dans ses murs une SEGPA) et le collÚge René-Cassin. S'ajoutent cinq écoles primaires publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux), cinq écoles maternelles publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux) et une école primaire et maternelle privée en centre-ville.

    Équipements

    • Complexe sportif lillĂ©rois : rue du ChĂąteau-de-Relingue
    • Le complexe sportif est un bĂątiment d’environ 1 500 m2, il comporte deux terrains de foot (un synthĂ©tique et un en herbe), deux salles avec des tatamis, un boulodrome intĂ©rieur et extĂ©rieur, de nombreux vestiaires ainsi que de petits locaux. Cependant, la salle de sport du COSEC se trouve juste au-dessus. L'idĂ©e de construire le complexe est venue dĂ» aux manques de bĂątiments pour pouvoir pratiquer d'autres sports. AprĂšs une longue rĂ©flexion, la construction dĂ©bute en 2007 et se termine en 2010; inaugurĂ© le . Ce projet aura coĂ»tĂ© 5 millions d'euros. L'avantage du lieu est qu'il se trouve prĂšs de la sortie des autoroutes, ce qui permet aux Ă©quipes de s'y rendre plus facilement.
    • Les activitĂ©s praticables sont le judo, le karatĂ©, le foot, le javelot et la pĂ©tanque. Ainsi, par semaine environ 1000 personnes se rendent au complexe ; 60 % sont des lillĂ©rois et 40 % viennent de l'extĂ©rieur, ce qui veut dire que le complexe attire beaucoup les gens. De plus, la journĂ©e les Ă©tablissements scolaires y ont accĂšs.
    • Des idĂ©es ont Ă©tĂ© Ă©mises pour construire d'autres bĂątiments, comme une piscine ou une aire de jeu, dans le futur.
    Terrain de football Lillers
    Salle avec tatamis
    Salle javelot et pétanque
    • COSEC (Complexe sportif Ă©volutif couvert) : avenue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle
    • Piscine municipale : parc du BrĂ»le
    • Stade du BrĂ»le
    • Salles de sports des Ă©tablissements d'enseignement secondaire de la ville
    • Salles dĂ©diĂ©es en centre-ville et dans les hameaux

    Disciplines

    L'offre proposée par les nombreuses associations sportives existantes est importante, tant en sports collectifs qu'en sports individuels: basket, football, volley-ball, cyclisme, natation, tennis, tennis de table, badminton, arts martiaux, pétanque, fléchettes, etc. ou encore en sports de détente ou d'entretien, gymnastique féminine et pour les petits, yoga...

    Sports régionaux traditionnels

    • La colombophilie est reprĂ©sentĂ©e par deux sociĂ©tĂ©s, l'Entente colombophile lillĂ©roise Ă  Lillers-centre et la sociĂ©tĂ© colombophile La Revanche, dans le hameau d'Hurionville.
    • Le javelot tir sur cible compte Ă©galement deux sociĂ©tĂ©s, La Plume lillĂ©roise Ă  Lillers-centre et la sociĂ©tĂ© Les Voltigeurs dans le hameau d'Hurionville.
    • Le tir Ă  l'arc Ă  la perche verticale compte une sociĂ©tĂ© Ă  Lillers, Les Archers de Saint-SĂ©bastien, affiliĂ©e Ă  l'Union des associations d'archers du Nord de la France.

    Économie

    L'industrie de la chaussure a été trÚs florissante à Lillers, fin du XIXe et dans la premiÚre moitié du XXe siÚcle notamment. De cette activité, totalement disparue, ne subsiste qu'une Maison de la chaussure, créée dans les années 1990. L'industrie agro-alimentaire, contemporaine de celle de la chaussure, demeure présente aujourd'hui avec une importante sucrerie-distillerie, principale activité économique de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et espaces verts

    Monuments historiques

    • Chapelle de la MisĂ©ricorde : inscription par arrĂȘtĂ© du jeudi
    • CollĂ©giale Saint-Omer (origines romanes) : classement par liste de 1875
    • Maison 44 place Roger-Salengro ; 2 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 540) : inscription par arrĂȘtĂ© du
    • Maison dite de l'Argentier 2 rue du MarĂ©chal-de-Lattre-de-Tassigny ; 3 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 677, 859, 863) : inscription par arrĂȘtĂ© du
    • CollĂ©giale Saint-Omer.
      Collégiale Saint-Omer.
    • Chapelle de la MisĂ©ricorde.
      Chapelle de la Miséricorde.
    • Maison 44 place Roger-Salengro.
      Maison 44 place Roger-Salengro.
    • Maison de l'Argentier.
      Maison de l'Argentier.

    Renseignements issus de : Bases Mérimée

    Structures municipales

    • Atelier d'expression: initiation au thĂ©Ăątre, expression corporelle (Ă  partir de 10 ans)
    • École de musique
    • Jardin musical : Ă©veil musical (dĂšs 3 ans)
    • MĂ©diathĂšque municipale "Louis-Aragon"
    • Kiosque Ă  musique

    Structures associatives

    • CafĂ©-musiques de l'Abattoir.
    • Harmonie Fanien : sociĂ©tĂ© musicale fondĂ©e au XIXe siĂšcle par la famille Fanien, propriĂ©taire de la Manufacture de chaussures du mĂȘme nom.
    • Fanfare de Rieux : sociĂ©tĂ© musicale fondĂ©e en 1896 dans le hameau lilĂ©rois de Rieux.
    • Foyer LaĂŻque des Jeunes et d’Éducation Populaire : association regroupant de nombreuses sections culturelles, de loisirs et de dĂ©tente (club Histoire, chant, philatĂ©lie, arts plastiques, loisirs crĂ©atifs, etc.).
    • Galerie « CĂ©sar » du LycĂ©e Anatole-France : arts plastiques, peinture.
    • de nombreuses autres Associations de loisirs (Amicales, Clubs, ComitĂ©s des FĂȘtes de quartiers ou de hameaux, SociĂ©tĂ©s de chasse et de pĂȘche) et Associations patriotiques (ComitĂ© de liaison des sociĂ©tĂ©s patriotiques, MĂ©daillĂ©s Militaires, Souvenir français, Union des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) viennent complĂ©ter une offre trĂšs large.

    Les géants

    Trois gĂ©ants reprĂ©sentent le patrimoine culturel immatĂ©riel de la ville: Ovide (1995), cordonnier, dont le prĂ©nom est liĂ© Ă  la famille Fanien, fondatrice de la Manufacture de chaussures qui fit la renommĂ©e de Lillers; Marie (1996), cressicultrice - les puits artĂ©siens, nombreux Ă  Lillers, ont favorisĂ© la culture artisanale du cresson -, mariĂ©e Ă  Ovide le , au cours de la fĂȘte des LillĂ©riades; et Lilia (2000) - dont le nom Ă©voque l'origine de celui de la commune -, fille d'Ovide et Marie.

    Personnalités liées à la commune

    • Albert Louis Emmanuel de Fouler (1770-1831), militaire, nĂ© Ă  Lillers. Son pĂšre, Emmanuel Fouler, fut maire de la ville.
    • Louis DĂ©prez (1921-1999), coureur cycliste, mort Ă  Lillers.
    • Henri Leconte (1963), joueur de tennis, nĂ© Ă  Lillers.
    • Edward Mannock (1887-1918), as des as de l'aviation britannique de la PremiĂšre Guerre mondiale, abattu au-dessus de Lillers.

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    de gueules aux trois chevrons d’or.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    34. Sarah Binet, « Bilan du maire de Lillers : une politique logement Ă  long terme pour un maire « pas encore dĂ©cidĂ© » Ă  rempiler : En 2008, Lucien AndriĂšs Ă©tait Ă©lu maire de Lillers avec 52 % des suffrages. Trois ans plus tard, il passait le flambeau Ă  son premier adjoint, Pascal Barois, et tous les dossiers qui vont avec. VoilĂ  deux ans et demique ce dernier mĂšne la barque lillĂ©roise, gardant le cap fixĂ© par son prĂ©dĂ©cesseur. Son principal chantier, c’est le logement. À l’aube des Ă©lections municipales, il Ă©tait temps de faire un premier bilan. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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