Ham-en-Artois
Ham-en-Artois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ham-en-Artois | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Pierre Selin 2020-2026 |
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Code postal | 62190 | ||||
Code commune | 62407 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hamois | ||||
Population municipale |
947 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 296 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 35′ 23″ nord, 2° 27′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 19 m Max. 33 m |
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Superficie | 3,2 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Auchel - Lillers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lillers | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ham-en-artois.com | ||||
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
La commune est située à 250 km de Paris, à 60 km de Lille, Calais, Boulogne-sur-Mer, à 50 km de Arras. La commune de Ham-en-Artois est ainsi située au centre de la région Nord-Pas-de-Calais.
Hydrographie
Le ruisseau de Guarbecque un affluent de la Lys, traverse la commune, il a contribué à l'assèchement du « marais pourri », qui existait autrefois sur les territoires de Guarbecque, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem et Berguette.
Un plan de lotissement de ce marais a été dressé ( (2 messidor de l'an II)). Le territoire de la commune est marécageux, et est drainé par de nombreux canaux qui se rejettent dans le ruisseau de Guarbecque qui est cité par l'archiviste départemental[1].
Milieux naturels et biodiversité
Histoire environnementale : La commune abritait autrefois un important marais qu'elle partageait avec les communes voisines. Un plan du marais a été dressé par Lenglet en 1765, archivé aux archives départementales en 1894 [2]. L'archiviste départemental demandait en 1894 qu'on déposât aux archives départementales « un petit dossier avec plan du marais commun de Ham et Molinghem ».
Le « marais pourri », qui constitue sur 5 ha un lieu d'habitats humides remarquables pour le secteur du lillerois, est géré par le Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais[3].
Urbanisme
Typologie
Ham-en-Artois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[7] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), zones urbanisées (13,8 %), forêts (4,7 %), prairies (3,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Voies de communication et transports
Ham-en-Artois est desservie, à proximité, par un ensemble d'infrastructures important composé de l'autoroute A26, de la nationale 43 et de la liaison ferroviaire Arras-Dunkerque avec la gare de Ham-en-Artois.
Transport ferroviaire
La gare de Ham-en-Artois est desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France, reliant Arras à Hazebrouck ou Calais.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Hamma en 887 ; Ham en 1072) ; Hamensis villa en 1093 ; Hannum au XIe siècle ; Hames en 1304 ; Ham-delès-Lillers en 1310 ; Hen-en-Artoys en 1325 ; Hen-en-Artois en 1337 ; Hamemprez-Malaunoy en 1369 ; Hem-l’Abbeye en 1429 ; Ham-l’Abbaye en 1515 ; Han-l’Abaie en 1545 ; Ham-en-Arthois en 1612[14], Ham en 1793 et 1801 ; Ham-en-Artois depuis 1887[15].
Du germanique masculin de hamma, « langue de terre se projetant en terrain d'inondation »[16].
Histoire
- L'Abbaye Saint-Sauveur de Ham fut fondée en 1080[17] ou en 1480[18], sous l'invocation de Saint-Benoit par Ingelran, seigneur de Lillers et de sa conjointe Emma. Au fil du temps, l'abbaye Saint-Sauveur fut appelée Ham-les-Lillers, Ham-lès-Lilers, Saint-Sauveur de Ham, S. Hamum Liliriense, Hamus ou S. Salvator Hamensis[19].
Elle fut en grande partie détruite en 1793, et il reste actuellement que l'église abbatiale ainsi que le logis des abbés.
Politique et administration
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Liste des maires
Équipements et services publics
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Hamois[25].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2020, la commune comptait 947 habitants[Note 3], en diminution de 6,97 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 481 hommes pour 495 femmes, soit un taux de 50,72 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
- L'église Saint-Sauveur est fondée en 1080 par Enguerrand, le seigneur de Lillers lors de son retour d'un pèlerinage, qu'il fit avec Bauduin, le comte de Guînes, à Saint-Jacques de Compostelle[31]. Dès sa création, l'église est rattachée à l'Abbaye Saint-Sauveur de Charroux qui observait la règle de l'ordre de Saint-Benoît, elle devient indépendante en 1252. L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [32] : nef XIIe voûtée XIXe, collatéral et croisillon nord XIIe et XVe, collatéral et croisillon sud XIIe et XVIIe, chœur Renaissance 1695, clocher 1681. Elle héberge 33 éléments patrimoniaux classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques[33].
- Le caveau peint d'Agnès de Witternesse, en sous-sol sur le côté nord-est de l'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [32].
Autres monuments
L'église et le cimetière. - L'intérieur de l'église.
L'église abbatiale et le logis des abbés. Vestiges de l'abbaye vue du parc. La chapelle Notre Dame de Bon Secours.
Héraldique, logotype et devise
Blason | D'azur à l'aigle d'argent[35]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- .Rapport de M. l'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 ; extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'août 1894 (consulté le ) ; voir à la p. 287.
- Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'Aout 1894) (consulté 2009 12 30), p 290
- « Le Marrais pourri », Les sites protégés, Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auchel - Lillers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 718.
- M. Piganiol de la Force - Nouvelle description de la France, dans laquelle en voit,volume 2 page 92 -Chez Charles-Nicolas Poiron rue St-Jacques à paris - 1753 - archive de l'université de Princeton - Numérisé par Google Books
- Abbé Migné -encyclopédie Théologique -tome seizième -1856 - page 275 - numérisé par Google Books
- Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et..., Volume 3 Ingelran, seigneur de Lillers
- Sarah Binet, « Ham-en-Artois : Pierre Selin vise un second mandat pour mettre en œuvre les projets encore « dans les cartons » : Arrivé dans le fauteuil de maire en avril 2008, à la suite du décès de Gérard Puchois dont il était le premier adjoint, Pierre Selin s’est attelé, avec son équipe, à honorer les engagements de l’ancien maire, en apportant quelques modifications. Durant ce premier mandat, le complexe du Vert-Feuillage est sorti de terre. Une réussite qui donne envie à l’édile de rempiler pour un second », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Ham-en-Artois : Pierre Selin entame son second mandat : Ce samedi, à la mairie, le conseil municipal au complet a procédé à l’élection du maire et des adjoints. Pierre Selin a été élu à l’unanimité (quinze voix pour) », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ham-en-Artois (62407) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Église et caveau », notice no PA00108301, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Base Palissy - mobiliers inscrits et/ou classés », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).