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Isbergues

Isbergues est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Isbergues
Isbergues
Hôtel de ville d'Isbergues
Blason de Isbergues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
David Thellier
2020-2026
Code postal 62330
Code commune 62473
Démographie
Gentilé Isberguois
Population
municipale
8 683 hab. (2020 en diminution de 3,81 % par rapport à 2014)
Densité 604 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 27″ nord, 2° 27′ 27″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 44 m
Superficie 14,37 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Aire-sur-la-Lys
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Isbergues
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Isbergues
Liens
Site web https://www.ville-isbergues.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à 195 km de Paris, à 40 km de Lille et d'Arras, à 60 km de Boulogne-sur-Mer et de Calais.

    Un marais commun existait autrefois entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. On y cultivait notamment le cresson. Un plan de lotissement de ce marais a été dressé le 2 messidor an II, cité par l'archiviste départemental[1].
    À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste deux cressiculteurs en activité à Norrent-Fontes.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par le canal d'Aire à la Bassée passant au nord de la commune, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Isbergues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[6] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), zones urbanisées (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), prairies (1,6 %), forêts (0,8 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    • Panneau d'entrée d'Isbergues.
      Panneau d'entrée d'Isbergues.
    • Panneau d'entrée de Molinghem.
      Panneau d'entrée de Molinghem.
    • Panneau d'entrée de Berguette.
      Panneau d'entrée de Berguette.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 281, alors qu'il était de 4 190 en 2013 et de 4 130 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,5 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Isbergues en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Isbergues en 2018.
    Typologie Isbergues[I 1] Pas-de-Calais[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 89,4 86 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,4 9,7
    Logements vacants (en %) 10,3 7,6 8,2

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Iberga en 1138 ; Ybergha en 1202 ; Hibergue en 1209 ; Ibierghe en 1296 ; Yberghe en 1316 ; Dibergue en 1375 ; Bergue en 1400 ; Yberga vers 1512 ; Ybergue en 1515 : Ysberghe en 1559 ; Isebergue en 1720[13], Isbergue en 1793 ; Isbergue et Isbergues depuis 1801[14].

    Étymologie

    Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga[15]. Iberge en flamand.

    Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette[15].

    Histoire

    La commune a été marquée par la légende de sainte Isbergue, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, qui avait pour vertu de guérir les maladies de peau et des yeux.

    La seigneurie locale releva des Nedonchel et des Le Sergent.

    Berguette, ancienne seigneurie de l'abbaye de Ham (devenu Ham-en-Artois), a pris une certaine importance grâce au voisinage d'Isbergues.

    Molinghem, anciennement « Molingahem », est citée en 1083. La seigneurie, qui dépendit des Lens et des Bournonville, fut érigée en marquisat en 1654.

    Isbergues a connu un fort développement industriel à partir du XIXe siècle grâce à la proximité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

    Afin d'augmenter leurs ressources, le maire de Berguette Jacques Napiera propose la fusion de Molinghem, Berguette et Isbergues, ce qui intervient le . L'ensemble ainsi formé garde le nom d'Isbergues[14] - [16].

    L'acier et la métallurgie

    Les hauts fourneaux, au début du XXe siècle.

    La métallurgie a bénéficié d'un vaste espace disponible en bordure du canal de Neufossé ou « canal d'Aire à la Bassée » (qui relie la commune à la Manche et à la Mer du Nord par l'ouest et à Lille et à la Deûle et aux canaux d'Europe du Nord par l'est. Cet espace est également desservi par une voie ferrée. L'industrie du métal a marqué le paysage et a été une source importante de pollution, mais elle a aussi fait la fortune de la commune, avant que les délocalisations n'incitent le plus gros industriel local (Sollac racheté par ArcelorMittal) à fermer l'aciérie qui employait encore 410 personnes en 2006. L'entreprise s'est engagée à verser 2,5 millions d'€ sur trois ans dans le cadre d'une « convention de revitalisation » signée en 2005 et confiée au prestataire SODIE pour aider les employés à retrouver du travail localement. 920 salariés (745 équivalent temps-plein) travaillent encore sur le site en 2008.

    Projets
    • ArcelorMittal annonce en 2008 vouloir ouvrir en 2009 une nouvelle unité de coproduits de sidérurgie (« Recyco » qui doit recycler des déchets aujourd'hui mis en décharge, essentiellement importés du site de Dunkerque (40 000 tonnes provenant des hauts fourneaux) qui seront valorisés en fonte, laitier et poussières de zinc à recycler). Ce projet fait l'objet mi-2008 d'une enquête publique. l'investissement annoncé est de 20 millions d'€.
    • Un investisseur indien propose d'installer en bordure du site une unité de récupération d'acier à grain orienté (prestataire : Métalux).
    • une autre unité nommée Terra Nova devrait recycler les cartes électroniques[17].
    • Eurofield propose en 2008 de s'installer sur le même site pour y produire des gazons artificiels pour aire de jeux[18].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Norrent-Fontes[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Aire-sur-la-Lys

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Isbergues était le siège de la communauté de communes Artois-Flandres, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Jacques Napieraj obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 861 voix (44,89 %, 21 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[19] :
    - Bernadette Duponchel (DVD, 1 337 voix, 32,25 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
    - Nathalie Delzongle (FG-PCF, 947 voix, 22,84 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 40,84 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, où le maire sortant Jacques Napieraj (PS) ne se représentait pas, la liste SE menée par David Thellier[20] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 648 voix (56,55 %), 23 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement la liste PS menée par Thierry Dissaux[21], qui a recueilli 1 266 voix (43,44 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire, lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 56,39 % des électeurs se sont abstenus[22] - [23]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[24] -
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1798 Pierre Wallart
    1798 1808 François Cocud
    1808 1826 Pierre Wallart
    1826 1827 François Milon
    1827 1831 André Berdou
    1831 1848 Louis Legrand
    1848 1864 Pierre Réant
    1864 1877 Bertin Toulotte
    1877 1897 Henri Boulinguez Propriétaire herbager,
    Conseiller d'arrondissement de Norrent-Fontes (1883 → 1904)
    1897 1919 Henri Ponche
    1919 1920 Aimé Vasseur
    1920 1925 Paul Massart
    1925 1945 Aimé Vasseur
    1945 1947 Charles Guilmain
    1947 1954 Henri Famechon PS
    1954 1959 Jean Topart PS Maire d’Isbergues
    1959 1965 Louis Delmare PS
    mars 1965 février 1998 Roland Huguet[25] PS Professeur de collège
    Conseiller général de Norrent-Fontes (1970 → 1981)
    Président du Conseil général du Pas-de-Calais (1981 → 2004)
    Député du Pas-de-Calais (8e cir. (1973 → 1993)
    Sénateur du Pas-de-Calais (1992 → 2001)
    février 1998 mai 2020[26] Jacques Napieraj[27] - [28] - [29] - [16] PS Professeur de mathématiques retraité
    Maire de Berguette avant la fusion des communes (1977 → 1998)
    Président de la C.C. Artois-Flandres (2005 → 2016)
    Conseiller général de Norrent-Fontes (2008 → 2015)
    mai 2020[30] - [31] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    David Thellier SE Huissier des finances publiques
    Vice-président de la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane (2020 → )
    • La mairie annexe de Berguette.
      La mairie annexe de Berguette.
    • La mairie annexe de Molinghem.
      La mairie annexe de Molinghem.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2020, la commune comptait 8 683 habitants[Note 3], en diminution de 3,81 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    715693737775789758764742745
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7367407988121 0309522 1572 2932 427
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7213 0393 9294 3674 3904 0304 3704 3895 089
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5 5685 7615 9905 6805 1459 8369 5039 3959 038
    2018 2020 - - - - - - -
    8 7458 683-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 223 hommes pour 4 522 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,9
    8,0
    75-89 ans
    12,8
    17,7
    60-74 ans
    19,5
    21,5
    45-59 ans
    20,0
    17,8
    30-44 ans
    16,5
    16,1
    15-29 ans
    13,7
    18,2
    0-14 ans
    15,6
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Grand Prix d'Isbergues

    Le Grand prix d'Isbergues' est une course cycliste créée en 1945 dans le quartier du Pont-à-Balques. La municipalité a officialisé l'évènement en 1947. C'est la seule course exclusivement professionnelle du Pas-de-Calais. Elle est classée 1.1 par l'UCI et elle est inscrite au calendrier de l'UCI Europe Tour.

    Elle est aussi inscrite comme épreuve comptant pour la Coupe de France de cyclisme.

    Le Grand Prix d'Isbergues a connu des grands champions comme Anquetil, Poulidor, Eddy Merckx ou encore Hinault et Lemond.

    Le Grand Prix d'Isbergues est devenue une tradition en quelques années sur Banquise FM. En effet depuis de nombreuses années la radio soutient le Grand Prix d’Isbergues et le commente en direct lors de son passage à travers les routes de la région.

    Ville Ouverte

    Cette fête annuelle se déroule chaque année début septembre et réunit de nombreuses animations.

    • Marché aux puces ;
    • Marché artisanal.

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    • L'église Sainte-Isbergues d'Isbergues, sa tour classée monument historique par arrêté du [37], et plusieurs éléments meubles et décoration sont classés monuments historiques à titre d'objets : autels, retables, reliquaires, stalles, lambris, confessionnaux, orgues et statues[38].
    • Église Saint-Isbergues d'Isbergues.
      Église Saint-Isbergues d'Isbergues.

    Autres lieux et monuments

    • La chapelle Sainte-Isbergues et sa fontaine, à Isbergues.
    • La chapelle Saint-Éloi d'Isbergues.
    • L'église Saint-Pierre de Berguette.
    • La chapelle, rue des Écoles à Berguette.
    • L'église Saint-Maurice de Molighem, à l'intérieur une statue de sainte Isbergues et une pietà monument aux morts paroissial.
    • La gare d'Isbergues.
    • Chapelle Saint-Isbergues d'Isbergues.
      Chapelle Saint-Isbergues d'Isbergues.
    • Fontaine Sainte-Isbergues.
      Fontaine Sainte-Isbergues.
    • Église Saint-Pierre de Berguette.
      Église Saint-Pierre de Berguette.
    • Église Saint-Maurice de Molinghem.
      Église Saint-Maurice de Molinghem.

    Lieux de mémoire

    • Monument aux morts de Isbergues, du marbrier Ernest Rabischon d'Aire-sur-la-Lys, inauguré en 1921. Ce monument commémore les guerres de conquête coloniale, les guerres 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945, les guerres d'Indochine, Algérie et post-coloniales.
    • Au cimetière communal d'Isbergues : neuf tombes de la guerre 1914-1918 de la Commonwealth War Graves Commission.
    • Dans l'église d'Isbergues : un vitrail du souvenir par Dumez commémorant la guerre 1914-1918.
    • Tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière d'Isbergues.
    • Monument aux morts de Berguette, commémorant les guerres de 1914-1918 et 1940-1945.
    • Tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière de Berguette.
    • Monument aux morts communal de Molinghmem, commémorant la guerre de 1870-1871, la campagne de Chine (1900), et les guerres de 1914-1918, de 1939-1945, d'Indochine et d'Algérie.
    • Monument aux morts paroissial de Molinghem, dans l'église, commémorant la guerre de 1914-1918.
    • Monument aux morts d'Isbergues.
      Monument aux morts d'Isbergues.
    • Monument aux morts de Berguette.
      Monument aux morts de Berguette.
    • Monument aux morts communal de Molinghem.
      Monument aux morts communal de Molinghem.
    • Monument aux morts paroissial de Molinghem.
      Monument aux morts paroissial de Molinghem.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Isbergues Blason
    D'azur aux deux gerbes de blé d'or soutenues d'une molette de cinq rais du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Mon régiment dans la Fournaise de Verdun et dans la bataille de la Somme Librairie Plon, 1917, sous-lieutenant Paul Dubrulle.
    • Histoire d'Isbergues, 1989, Jean-Marc Dissaux

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'aout 1894) (consulté 2009 12 30)( voir p. 287)
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    15. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
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    26. « Isbergues : une page d'Histoire qui se tourne : Depuis 55 ans, la commune n'avait connu que deux maires, Roland Huguet et Jacques Napieraj », Nord Littoral,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    27. Cécile Rubichon, « Isbergues : trente-six ans de pouvoir n’ont pas ébranlé la volonté de Jacques Napieraj de développer la ville : Centre culturel : fait. Lutte contre les inondations : opérationnelle. Voirie : ça roule. D’autres millions ont encore été investis pour l’enseignement, la jeunesse ou les assos sans plomber les finances. Jacques Napieraj « estime avoir rempli le contrat », sauf en matière de construction de logements sociaux. Maire depuis 1977, il aurait donc pu arrêter là… », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    28. « Réélection de Jacques Napieraj, à la tête d’Isbergues : « Je rappellerai qu’ici, ce n’est pas Versailles, il n’est pas question de règne » : Le septième mandat de Jacques Napieraj a officiellement débuté ce samedi. Au rayon nouveautés, trois nouveaux adjoints et… un second groupe d’opposition, le PC ayant mis fin à l’union de gauche. En revanche, le sens de la formule du maire socialiste reste inchangé. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    29. Reno Vatain, « Jacques Napieraj, maire d'Isebregues : « Je me contente d'appliquer mon programme à la lettre » : D'abord maire de Berguette puis d'Isbergues, Jacques Napieraj en est à son septième mandat. Le centre culturel bouclé lors du précédent, place à la rénovation du centre-ville. Et pas mal d’autres aménagements. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. « Isbergues : David Thellier prend les clés de la mairie : Victorieux dans les urnes le 15 mars, le successeur de Jacques Napieraj a pris ses fonctions ce jeudi soir. », L'Écho de la Lys,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    31. « Qui est David Thellier, le nouveau maire installé d’Isbergues ? : Depuis le 28 mai, une nouvelle tête a pris les rênes de la commune d’Isbergues. David Thellier, huissier dans les finances publiques, occupe désormais un fauteuil qu’il convoitait et préparait depuis deux ans. Il raconte son parcours. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Isbergues (62473) », (consulté le ).
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    37. « église », notice no PA00108323, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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