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Rely

Rely est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Rely
Rely
Mairie.
Blason de Rely
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Jean-Marie Macke
2020-2026
Code postal 62120
Code commune 62701
Démographie
Population
municipale
453 hab. (2020 en diminution de 1,95 % par rapport à 2014)
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 34′ 22″ nord, 2° 21′ 48″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 103 m
Superficie 4,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aire-sur-la-Lys
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Rely
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Rely
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Rely
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Rely

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    Urbanisme

    Ferme monumentale à l'entrée de Rely.

    Typologie

    Rely est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79 %), prairies (15,1 %), zones urbanisées (5,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Relley (1119) ; Relli (1163) ; Relich (1146) ; Reli (1296) ; Rely (1344) ; Reully (1430) ; Rély-les-Aires (XVIIIe siècle)[8].

    Histoire

    Origine de Rely

    Le village de Rely remonte à l'époque gallo-romaine ; c'est-à-dire, à l'époque où les Romains ont conquis la Gaule. Il est situé entre deux voies romaines ; l'une, au sud-ouest, appelée chaussée Brunehaut reliait Arras à Thérouanne et Boulogne-sur-Mer. Elle a été aménagée en grande route et est devenue en face de Rely un tronçon de ce que l'on a appelé la route de Calais Bales (actuellement RD 341). L'autre au nord-est qui est parallèle à la première est restée à l'état primitif ; c'est un chemin de terre qui séparait le territoire de Rely de ceux de Norrent Fontes et Linghem ; il continue ensuite vers Thérouanne. Dans le langage du pays on l'appelle le chemin du Pile.

    Ces deux voies parallèles avaient été sans doute établies pour faciliter la circulation ; l'une servant à l'aller l'autre au retour. La chaussée Brunehaut a été détournée en deux endroits. L'un à la descente d'Estrée Blanche l'autre endroit à celle de Cauchiette.

    De nombreux villages situés sur ou à proximité de la chaussée Brunehaut ont la même origine et la même ancienneté, tels Blessy, Serny, Estrée-Blanche, Rely, Ligny les Aire, Auchy, Ferfay, etc. À l'époque gallo-romaine ces villages étaient de simples stations où les troupes ou les convois venaient se ravitailler dans leurs déplacements entre Rome, Arras, Thérouanne et Boulogne. Ces stations se sont développées ensuite et sont devenues les villages actuels.

    Rely à travers les âges

    Si le petit village de Rely n'a pas été le théâtre d'opération militaires d'envergure, il n'en est pas moins vrai qu'il a dû être l'enjeu d'opérations militaires répétées dont la relation ne nous est pas parvenue ; sa situation entre deux voies romaines d'environ deux kilomètres ; sa proximité de Thérouanne capitale de la Morinie lui ont valu d'être aux premières loges au temps de la conquête des Gaules et de l'occupation romaine.

    Plus tard son château fort construit sur un tertre entouré d'un fossé large et profond a certainement servi de refuge contre les invasions et le pillage des Normands et subi le siège de seigneurs voisins qui ne vivaient pas toujours en bonne harmonie entre eux.

    En outre, le village de Rely bâti aux premières marches des collines d'Artois aux confins de cette province et de la Flandre disputée continuellement entre les différents comtes de Flandre, la Maison d'Autriche et la France a été occupé de nombreuses fois avec des fortunes diverses par les armées ennemies. Rely a suivi le sort extrêmement changeant de cet Artois dont il faisait partie :

    • En 863 il est réuni à la Flandre.
    • En 1093, Claurbaud Morel, sire de Rely, fait partie de la cour du seigneur de Lillers[9].
    • En 1115, le seigneur de Rely est Hugo Morellus (Morelle)[9]
    • En 1180 Rely est rattaché à la France.
    • En 1226, il est donné à Robert Ier d'Artois, fils de Louis VIII.
    • Entre 1231-36 et 1267, le seigneur de Rely fait partie des pairs (pairie) du seigneur de Lillers, qui appartient alors à un membre de la maison de Wavrin[9].
    • En 1384, Rely appartient à Charles le Téméraire.
    • En 1493, il appartient à la Maison d'Autriche.
    • En 1640, l'Artois est reconquis par la France.

    Cependant une partie seulement revint alors à la France ; l'autre partie qui comprenait Aire et Rely reste à la Flandre sous le nom d'Artois réservé. En 1679, l'Artois tout entier fut réuni à la France.

    Ce village fut l'un des plus grands aérodromes du Nord de la France.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton d'Aire-sur-la-Lys.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 3 avril 2022)
    Jean-Marie Macke Ancien cadre
    Réélu pour le mandat 2014-2020[10] - [11]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[12] - [13]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2020, la commune comptait 453 habitants[Note 3], en diminution de 1,95 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    375291301334384371347347348
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    327342332329327344341434425
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    436437420404502472408368425
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    443378360351348371403411442
    2014 2019 2020 - - - - - -
    462451453------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 228 hommes pour 224 femmes, soit un taux de 50,44 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    3,1
    4,8
    75-89 ans
    6,2
    18,1
    60-74 ans
    15,2
    19,8
    45-59 ans
    22,3
    16,3
    30-44 ans
    19,2
    16,3
    15-29 ans
    12,9
    24,2
    0-14 ans
    21,0
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La motte féodale avec basse-cour et fossés au hameau de la Couture (cad. B 592), classée Monument historique par arrêté du [20].
    • L'église Saint-Martin. Dans l'église deux plaques commémorent les victimes des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945.
    • Le monument aux morts communal commémore les guerres de 1914-1918 et de 1939-1945.
    • Le petit patrimoine religieux : chapelles-oratoires et niches.
    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
      Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    d'argent aux trois chevrons de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Aire-sur-la-Lys », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 320.
    9. P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 985-86, lire en ligne.
    10. « Rely : Jean-Marie Macke renfile l’écharpe », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    11. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    12. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    13. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Rely (62701) », (consulté le ).
    19. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    20. Bases de données Ministère de la culture
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