Estrée-Blanche
EstrĂ©e-Blanche [etÊe blÉÌÊ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Hauts-de-France. Ses habitants sont appelĂ©s les EstrĂ©e-Blanchois.
Estrée-Blanche | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | BĂ©thune | ||||
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Bernard Delétré 2020-2026 |
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Code postal | 62145 | ||||
Code commune | 62313 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Estrée-Blanchois | ||||
Population municipale |
915 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 172 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 35âČ 38âł nord, 2° 19âČ 19âł est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 99 m |
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Superficie | 5,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Enquin-lez-Guinegatte (banlieue) |
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Aire d'attraction | Aire-sur-la-Lys (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Aire-sur-la-Lys | ||||
LĂ©gislatives | 8e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | Estrée-Blanche | ||||
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
GĂ©ographie
Localisation
La commune se situe Ă 9 km, au sud-ouest, de la commune d'Aire-sur-la-Lys et fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys.
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
Trois cours d'eau coulent à Estrée-Blanche : le ruisseau Surgeon[1], le Longhem[2] et la Laquette (affluent de la Lys), les deux premiÚres se jetant dans la troisiÚme[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[4].
ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Espaces protégés et gérés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[5]. Dans ce cadre, la commune fait partie de trois espaces protĂ©gĂ©s :
- les zones humides et pelouses du mont-Plein de la CrÚche (parcelle acquise en maitrise fonciÚre), terrain acquis (ou assimilé) et géré par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, d'une superficie de 19,68 hectares[6] ;
- les pelouse de la vallée Jacquet à Sommeville (parcelle acquise en maitrise fonciÚre), terrain acquis (ou assimilé) et géré par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, d'une superficie de 0,655 hectares[7] ;
- la lande de Montaigu (Parcelle maitrise d'usage), terrain géré (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[8].
Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : les terrils boisĂ©s de FlĂ©chinelle, dâune superficie de 61 hectares et d'une altitude variant de 45 Ă 105 mĂštres. Ces deux terrils de FlĂ©chinelle sont situĂ©s Ă lâextrĂ©mitĂ© ouest du bassin minier dâoĂč leur appellation de « far-west » du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais oĂč la vĂ©gĂ©tation naturelle a en partie repris ses droits[9].
Urbanisme
Typologie
Estrée-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Enquin-lez-Guinegatte, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[13] et 2 894 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14] - [15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (92,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (71,6 %), prairies (21,1 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[18].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[19].
Voies de communication
La commune est desservie par les routes départementales D 159, D 186, D 186 E2 et D 341, appelée chaussée Brunehaut, et est située à 14 km, au nord-ouest, de la sortie no 5 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[20].
Transport ferroviaire
La commune se trouve à 12 km, au sud-ouest, de la Gare d'Isbergues, située sur les lignes d'Arras à Dunkerque-Locale et d'ArmentiÚres à Arques, desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[21].
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes EstrĂ©es en 1157 ; StrĂ©es en 1203 ; Streis en 1223 ; Estreis en 1230 ; LâEstrĂ©e en 1295 ; EstrĂ©es en 1400 ; Estrehem vers 1512 ; EstrĂ©e la Blanche en 1528 ; EstrĂ©es-lez-FlĂ©chinel et EstrĂ©e blanche au XVIIIe siĂšcle[22], EtrĂ©e Blanche en 1793 ; EstrĂ©e-Blanche depuis 1801[23].
Ătymologie
EstrĂ©e est un mot de l'ancien français, altĂ©ration du latin strata[24], qui dĂ©signait une voie recouverte de pierres plates, racine adoptĂ©e par l'anglais (street), l'allemand (StraĂe) et le nĂ©erlandais (straat) ainsi que par la plupart des langues romanes (cf. le français estrade, battre l'estrade). Ce mot, estrĂ©e, a disparu du français Ă la fin du Moyen Ăge, mais il a Ă©tĂ© conservĂ© dans un grand nombre de toponymes, particuliĂšrement dans le nord de la France, signalant la proximitĂ© d'une voie romaine[25]. Il passait effectivement Ă EstrĂ©e-Blanche la vingt-troisiĂšme branche de la voie militaire romaine rattachĂ©e Ă la cinquiĂšme chaussĂ©e[26].
EstrĂ©e-Blanche rappelle les toponymes du type Aubevoye « voie blanche » , peut-ĂȘtre Ă cause d'un empierrement de couleur blanche[27] - [25].
Strate en flamand.
Histoire
La commune est toujours desservie par une ancienne voie romaine, dite chaussée Brunehaut, reliant Arras à Thérouanne, repérée aujourd'hui dans ces environs route départementale 341.
Avant la Révolution française, Estrée-Blanche est le siÚge de seigneuries dont celle de Criminil ou Créminil dont il reste le chùteau.
Les seigneurs d'Estrée-Blanche avaient pour armes « d'argent à trois merlettes de sable »[28], armes proches de celle de la célÚbre famille d'Estrées mais les membres de cette derniÚre semblent provenir d'un autre Estrées, nom trÚs répandu.
Seigneurs de Créminil
Aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, la famille Le Merchier possÚde la seigneurie de Créminil ou Criminil, dont elle possÚde le chùteau[29].
- Antoine François Le Merchier, fils d'Antoine II seigneur de Linzeux et d'HumerĆuil, chevalier, est seigneur de CrĂ©minil au XVIIIe siĂšcle. Il Ă©pouse Caroline Vanderbeken par contrat de mariage du . Il remplit la fonction de conseiller au Conseil provincial d'Artois puis de prĂ©sident du mĂȘme conseil. Il est Ă©galement commissaire du roi aux Ătats d'Artois depuis le retour de la province Ă la couronne de France
- François Joseph Le Merchier, seigneur de Créminil, fils d'Antoine François, prend pour femme Marie Louise Cochet.
- Jean Louis Le Merchier, fils de François Joseph, Ă©cuyer, nait le . Il bĂ©nĂ©ficie le , en mĂȘme temps que son frĂšre Louis François Joseph, seigneur de Tourillon, d'une sentence de noblesse. La mĂȘme sentence le condamne Ă trente livres d'amende pour s'ĂȘtre attribuĂ© la qualitĂ© de Messire[29]. Il est seigneur de Criminil, Tourillon, Quinquempois, Wep, lieutenant d'infanterie au rĂ©giment de Monaco, actuellement Flandres, et habite Saint-Omer. Il fait l'objet en septembre 1783 de lettres donnĂ©es Ă Versailles lui accordant la chevalerie hĂ©rĂ©ditaire, l'autorisation de mettre une couronne de comte sur ses armes et de prendre deux lĂ©vriers pour supports[30]. En septembre 1786, des lettres donnĂ©es Ă Versailles lui accordent le titre de comte sans qu'il soit obligĂ© de l'affecter Ă une terre en particulier. Un de ses frĂšres mort en 1742 a servi dans l'une des quatre compagnies des gardes du corps du roi[31].
- François Valentin Le Merchier, fils aßné de Jean-Louis, a été pourvu, aprÚs preuves de noblesse faites, d'une charge de Madame, épouse du Monsieur, frÚre du roi[30] En 1786, il est capitaine au régiment Royal-Roussillon (cavalerie). Son frÚre cadet est en 1786 lieutenant au régiment de Champagne et a fait avec distinction les six derniÚres campagnes de la guerre d'Amérique. Le frÚre pußné est lieutenant au régiment Royal (infanterie)[31].
Seigneurs d'Estrée-Blanche
- Jean dit Malet de la Viesville seigneur d'Estrée-Blanche, chambellan de Philippe-le-Bon[32].
- Pierre Isidore de Lannoy est seigneur d'EstrĂ©e-Blanche au XVIIIe siĂšcle. Il est conseiller honoraire au conseil d'Artois en 1744 puis secrĂ©taire du roi en la chancellerie d'Artois le . Il meurt en exercice le . Il avait Ă©pousĂ© Antoinette Françoise Julie Le Saffre. Leurs enfants, Bonne Charlotte Françoise Joseph de Lannoy, Isidore Alexandre Joseph Xavier de Lannoy, NoĂ«l Marie Joseph de Lannoy et Pierre Antoine de Lannoy, tous frĂšres et sĆurs, sont dĂ©clarĂ©s nobles par une sentence de noblesse rendue le [29].
Guerre de Succession d'Espagne
Durant la guerre de Succession d'Espagne lors du siÚge de Lille (1708), le 2 septembre, le prince EugÚne de Savoie-Carignan porte deux colonnes de son armée vers Estrée-Blanche. Une autre colonne sous la conduite du duc de Malborough se dirige vers Divion[33].
Exploitation miniĂšre
Estrée-Blanche est située à l'extrémité du bassin minier Nord - Pas-de-Calais. Une fosse a été ouverte sur la commune vers 1856[34].
Un décret impérial du 31 août 1858 accorde aux sieurs Félix Lequien, Tétin-Desgaspary, Alexandre-François Pinard, Adrien Mathieu et Benoit Furne la concession sur les communes d'Enquin et Estrée-Blanche. Dans ce décret l'article 2 précise le nom de la concession concession de Fléchinelle[35]. Il ne reste de cette époque que l'habitat typique.
PremiĂšre Guerre mondiale
Le , un aérodrome est implanté à Estrée-Blanche accueillant le no 56 Squadron d'aviation anglais[36].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[23].
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Aire-sur-la-Lys. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Norrent-Fontes[23].
Circonscriptions Ă©lectorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitiÚme circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Enseignement
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
La commune administre l'Ă©cole primaire de la Lacquette[42].
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pÎle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[43].
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de la commune sont appelés les Estrée-Blanchois[44].
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[46].
En 2020, la commune comptait 915 habitants[Note 6], en diminution de 3,79 % par rapport Ă 2014 (Pas-de-Calais : â0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 22,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 456 hommes pour 478 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Monument historique
- Le chĂąteau de CrĂ©minil fait lâobjet dâune inscription au titre des monuments historiques depuis le [50] - [Note 7].
C'est la famille Le May qui fit construire ce chùteau en 1443. Il fut restauré aprÚs les dégùts causés par les troupes du XVIe siÚcle. Les habitants de ce chùteau sont la famille Le May, en 1540 Hugues de Buleux, en 1670 Antoine de Vignacourt et la famille Le Merchier de 1687 à la Révolution.
- Le cÎté ouest du chùteau.
- Une vue sur la cour intérieure.
- Les tourelles et le pont levis.
- L'entrée du chùteau.
Autres lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Vaast, comme un certain nombre d'Ă©glises d'Artois, possĂšde une flĂšche Ă crochets.
- Le monument aux morts[51].
- Les corons.
- Le centre de soins de la société de secours miniÚre.
- L'Ă©glise Saint-Vaast.
- Le monument aux morts.
- Les corons.
- Le centre de soins.
Personnalités liées à la commune
- Raymond Lardeur (d) (1908-1973), artiste peintre, né dans la commune.
- Jacqueline Maquet (1949-), femme politique française, née dans la commune.
HĂ©raldique
Estrée-Blanche est une des rares communes du Pas-de-Calais a ne pas disposer de blason.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Estrée-Blanche » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© de type 4 apparaĂźt comme une transition entre l'ocĂ©anique franc (type 5) et lâocĂ©anique dĂ©gradĂ© (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s'agit dâune fine bande tandis qu'Ă lâOuest, cette transition s'Ă©largit jusqu'Ă atteindre plus de 150 km. Elle affecte Ă©galement le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne Ă l'Aveyron et le nord des PyrĂ©nĂ©es. La tempĂ©rature moyenne annuelle est assez Ă©levĂ©e (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilitĂ© interannuelle moyenne. Les prĂ©cipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, lâĂ©tĂ© Ă©tant assez sec. (Source : CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les façades, toitures et douves du chĂąteau, ainsi que le parc boisĂ© qui l'entoure avec l'allĂ©e de tilleuls qui mĂšne au chĂąteau (cad. allĂ©e de tilleuls, au dĂ©bouchĂ© du CD 186 : C 26, 30 ; parc boisĂ© dĂ©limitĂ© par la riviĂšre la Laquette : C 454, 455 ; douves : C 28, 33 ; terrain entourant le chĂąteau : C 29, 34 ; bĂątiments du chĂąteau et cour intĂ©rieure : C 35) sont classĂ©s monument historique par arrĂȘtĂ© du 19 avril 2005.
Le parc du chùteau de Créminil est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 27 septembre 1946
Références nombreuses
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau Surgeon (E3510870) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Longhem (E3510880 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Laquette (E3510850 ) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Espace protégé FR1507219 - zones humides et pelouses du mont-Plein de la CrÚche », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Espace protégé FR1507246 - pelouse de la vallée Jacquet à Sommeville », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Espace protégé FR4506056 - pelouse de la vallée Jacquet à Sommeville », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013755 - Terrils boisés de Fléchinelle », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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