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Estrée-Blanche

EstrĂ©e-Blanche [etʁe blɑ̃ʃ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Hauts-de-France. Ses habitants sont appelĂ©s les EstrĂ©e-Blanchois.

Estrée-Blanche
Estrée-Blanche
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement BĂ©thune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Bernard Delétré
2020-2026
Code postal 62145
Code commune 62313
DĂ©mographie
Gentilé Estrée-Blanchois
Population
municipale
915 hab. (2020 en diminution de 3,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 172 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 35â€Č 38″ nord, 2° 19â€Č 19″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 99 m
Superficie 5,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Enquin-lez-Guinegatte
(banlieue)
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Aire-sur-la-Lys
LĂ©gislatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Estrée-Blanche
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Estrée-Blanche
Liens
Site web Estrée-Blanche

    La commune fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de BĂ©thune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune se situe Ă  km, au sud-ouest, de la commune d'Aire-sur-la-Lys et fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys.

    Communes limitrophes d’EstrĂ©e-Blanche
    Blessy
    Enquin-lez-Guinegatte Estrée-Blanche Liettres
    Ligny-lĂšs-Aire Rely

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    Trois cours d'eau coulent à Estrée-Blanche : le ruisseau Surgeon[1], le Longhem[2] et la Laquette (affluent de la Lys), les deux premiÚres se jetant dans la troisiÚme[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[4].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 842 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Espaces protégés et gérés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[5]. Dans ce cadre, la commune fait partie de trois espaces protĂ©gĂ©s :

    Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : les terrils boisĂ©s de FlĂ©chinelle, d’une superficie de 61 hectares et d'une altitude variant de 45 Ă  105 mĂštres. Ces deux terrils de FlĂ©chinelle sont situĂ©s Ă  l’extrĂ©mitĂ© ouest du bassin minier d’oĂč leur appellation de « far-west » du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais oĂč la vĂ©gĂ©tation naturelle a en partie repris ses droits[9].

    Urbanisme

    Typologie

    EstrĂ©e-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Enquin-lez-Guinegatte, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[13] et 2 894 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (92,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (71,6 %), prairies (21,1 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[19].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes dĂ©partementales D 159, D 186, D 186 E2 et D 341, appelĂ©e chaussĂ©e Brunehaut, et est situĂ©e Ă  14 km, au nord-ouest, de la sortie no 5 de l'autoroute A 26, aussi appelĂ© autoroute des Anglais, reliant Calais Ă  Troyes[20].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve Ă  12 km, au sud-ouest, de la Gare d'Isbergues, situĂ©e sur les lignes d'Arras Ă  Dunkerque-Locale et d'ArmentiĂšres Ă  Arques, desservie par des trains rĂ©gionaux du rĂ©seau TER Hauts-de-France[21].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes EstrĂ©es en 1157 ; StrĂ©es en 1203 ; Streis en 1223 ; Estreis en 1230 ; L’EstrĂ©e en 1295 ; EstrĂ©es en 1400 ; Estrehem vers 1512 ; EstrĂ©e la Blanche en 1528 ; EstrĂ©es-lez-FlĂ©chinel et EstrĂ©e blanche au XVIIIe siĂšcle[22], EtrĂ©e Blanche en 1793 ; EstrĂ©e-Blanche depuis 1801[23].

    Étymologie

    EstrĂ©e est un mot de l'ancien français, altĂ©ration du latin strata[24], qui dĂ©signait une voie recouverte de pierres plates, racine adoptĂ©e par l'anglais (street), l'allemand (Straße) et le nĂ©erlandais (straat) ainsi que par la plupart des langues romanes (cf. le français estrade, battre l'estrade). Ce mot, estrĂ©e, a disparu du français Ă  la fin du Moyen Âge, mais il a Ă©tĂ© conservĂ© dans un grand nombre de toponymes, particuliĂšrement dans le nord de la France, signalant la proximitĂ© d'une voie romaine[25]. Il passait effectivement Ă  EstrĂ©e-Blanche la vingt-troisiĂšme branche de la voie militaire romaine rattachĂ©e Ă  la cinquiĂšme chaussĂ©e[26].

    EstrĂ©e-Blanche rappelle les toponymes du type Aubevoye « voie blanche » , peut-ĂȘtre Ă  cause d'un empierrement de couleur blanche[27] - [25].

    Strate en flamand.

    Histoire

    La commune est toujours desservie par une ancienne voie romaine, dite chaussée Brunehaut, reliant Arras à Thérouanne, repérée aujourd'hui dans ces environs route départementale 341.

    Avant la Révolution française, Estrée-Blanche est le siÚge de seigneuries dont celle de Criminil ou Créminil dont il reste le chùteau.

    Les seigneurs d'Estrée-Blanche avaient pour armes « d'argent à trois merlettes de sable »[28], armes proches de celle de la célÚbre famille d'Estrées mais les membres de cette derniÚre semblent provenir d'un autre Estrées, nom trÚs répandu.

    Seigneurs de Créminil

    Aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, la famille Le Merchier possÚde la seigneurie de Créminil ou Criminil, dont elle possÚde le chùteau[29].

    • Antoine François Le Merchier, fils d'Antoine II seigneur de Linzeux et d'HumerƓuil, chevalier, est seigneur de CrĂ©minil au XVIIIe siĂšcle. Il Ă©pouse Caroline Vanderbeken par contrat de mariage du . Il remplit la fonction de conseiller au Conseil provincial d'Artois puis de prĂ©sident du mĂȘme conseil. Il est Ă©galement commissaire du roi aux États d'Artois depuis le retour de la province Ă  la couronne de France
    • François Joseph Le Merchier, seigneur de CrĂ©minil, fils d'Antoine François, prend pour femme Marie Louise Cochet.
    • Jean Louis Le Merchier, fils de François Joseph, Ă©cuyer, nait le . Il bĂ©nĂ©ficie le , en mĂȘme temps que son frĂšre Louis François Joseph, seigneur de Tourillon, d'une sentence de noblesse. La mĂȘme sentence le condamne Ă  trente livres d'amende pour s'ĂȘtre attribuĂ© la qualitĂ© de Messire[29]. Il est seigneur de Criminil, Tourillon, Quinquempois, Wep, lieutenant d'infanterie au rĂ©giment de Monaco, actuellement Flandres, et habite Saint-Omer. Il fait l'objet en septembre 1783 de lettres donnĂ©es Ă  Versailles lui accordant la chevalerie hĂ©rĂ©ditaire, l'autorisation de mettre une couronne de comte sur ses armes et de prendre deux lĂ©vriers pour supports[30]. En septembre 1786, des lettres donnĂ©es Ă  Versailles lui accordent le titre de comte sans qu'il soit obligĂ© de l'affecter Ă  une terre en particulier. Un de ses frĂšres mort en 1742 a servi dans l'une des quatre compagnies des gardes du corps du roi[31].
    • François Valentin Le Merchier, fils aĂźnĂ© de Jean-Louis, a Ă©tĂ© pourvu, aprĂšs preuves de noblesse faites, d'une charge de Madame, Ă©pouse du Monsieur, frĂšre du roi[30] En 1786, il est capitaine au rĂ©giment Royal-Roussillon (cavalerie). Son frĂšre cadet est en 1786 lieutenant au rĂ©giment de Champagne et a fait avec distinction les six derniĂšres campagnes de la guerre d'AmĂ©rique. Le frĂšre puĂźnĂ© est lieutenant au rĂ©giment Royal (infanterie)[31].

    Seigneurs d'Estrée-Blanche

    • Jean dit Malet de la Viesville seigneur d'EstrĂ©e-Blanche, chambellan de Philippe-le-Bon[32].
    • Pierre Isidore de Lannoy est seigneur d'EstrĂ©e-Blanche au XVIIIe siĂšcle. Il est conseiller honoraire au conseil d'Artois en 1744 puis secrĂ©taire du roi en la chancellerie d'Artois le . Il meurt en exercice le . Il avait Ă©pousĂ© Antoinette Françoise Julie Le Saffre. Leurs enfants, Bonne Charlotte Françoise Joseph de Lannoy, Isidore Alexandre Joseph Xavier de Lannoy, NoĂ«l Marie Joseph de Lannoy et Pierre Antoine de Lannoy, tous frĂšres et sƓurs, sont dĂ©clarĂ©s nobles par une sentence de noblesse rendue le [29].

    Guerre de Succession d'Espagne

    Durant la guerre de Succession d'Espagne lors du siÚge de Lille (1708), le 2 septembre, le prince EugÚne de Savoie-Carignan porte deux colonnes de son armée vers Estrée-Blanche. Une autre colonne sous la conduite du duc de Malborough se dirige vers Divion[33].

    Exploitation miniĂšre

    Estrée-Blanche est située à l'extrémité du bassin minier Nord - Pas-de-Calais. Une fosse a été ouverte sur la commune vers 1856[34].

    Un décret impérial du 31 août 1858 accorde aux sieurs Félix Lequien, Tétin-Desgaspary, Alexandre-François Pinard, Adrien Mathieu et Benoit Furne la concession sur les communes d'Enquin et Estrée-Blanche. Dans ce décret l'article 2 précise le nom de la concession concession de Fléchinelle[35]. Il ne reste de cette époque que l'habitat typique.

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Le , un aérodrome est implanté à Estrée-Blanche accueillant le no 56 Squadron d'aviation anglais[36].

    • La cavalerie indienne traversant la commune, en juillet 1915.
      La cavalerie indienne traversant la commune, en juillet 1915.
    • Des soldats indiens jouant au football, en juillet 1915.
      Des soldats indiens jouant au football, en juillet 1915.
    • Des mules devant une entreprise de la commune, en 1915.
      Des mules devant une entreprise de la commune, en 1915.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[23].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton d'Aire-sur-la-Lys. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Norrent-Fontes[23].

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitiÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? Charles Vandomme PS
    1999[37] Paul Fievet DĂ©missionnaire
    1999 2006 GĂ©rard Traisnel DĂ©missionnaire
    2006 En cours
    (au 18 février 2022)
    Bernard Delétré Ancien employé
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[38] - [39]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[40] - [41]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    L'Ă©cole primaire.

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    La commune administre l'Ă©cole primaire de la Lacquette[42].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pÎle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[43].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Estrée-Blanchois[44].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[46].

    En 2020, la commune comptait 915 habitants[Note 6], en diminution de 3,79 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300330359374394413424416453
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    430426440494544584570564625
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8249981 1581 4871 5071 2641 2071 3521 180
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 1641 0931 0681 005988928918911932
    2014 2019 2020 - - - - - -
    951917915------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  39,8 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 456 hommes pour 478 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,6
    4,9
    75-89 ans
    9,4
    14,3
    60-74 ans
    15,1
    19,0
    45-59 ans
    17,7
    20,1
    30-44 ans
    19,0
    20,5
    15-29 ans
    17,9
    21,0
    0-14 ans
    20,3
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    C'est la famille Le May qui fit construire ce chùteau en 1443. Il fut restauré aprÚs les dégùts causés par les troupes du XVIe siÚcle. Les habitants de ce chùteau sont la famille Le May, en 1540 Hugues de Buleux, en 1670 Antoine de Vignacourt et la famille Le Merchier de 1687 à la Révolution.

    • Le cĂŽtĂ© ouest du chĂąteau.
      Le cÎté ouest du chùteau.
    • Une vue sur la cour intĂ©rieure.
      Une vue sur la cour intérieure.
    • Les tourelles et le pont levis.
      Les tourelles et le pont levis.
    • L'entrĂ©e du chĂąteau.
      L'entrée du chùteau.

    Autres lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Vaast.
      L'Ă©glise Saint-Vaast.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Les corons.
      Les corons.
    • Le centre de soins.
      Le centre de soins.

    Personnalités liées à la commune

    • Raymond Lardeur (d) (1908-1973), artiste peintre, nĂ© dans la commune.
    • Jacqueline Maquet (1949-), femme politique française, nĂ©e dans la commune.

    HĂ©raldique

    Estrée-Blanche est une des rares communes du Pas-de-Calais a ne pas disposer de blason.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© de type 4 apparaĂźt comme une transition entre l'ocĂ©anique franc (type 5) et l’ocĂ©anique dĂ©gradĂ© (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s'agit d’une fine bande tandis qu'Ă  l’Ouest, cette transition s'Ă©largit jusqu'Ă  atteindre plus de 150 km. Elle affecte Ă©galement le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne Ă  l'Aveyron et le nord des PyrĂ©nĂ©es. La tempĂ©rature moyenne annuelle est assez Ă©levĂ©e (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilitĂ© interannuelle moyenne. Les prĂ©cipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l’étĂ© Ă©tant assez sec. (Source : CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Les façades, toitures et douves du chĂąteau, ainsi que le parc boisĂ© qui l'entoure avec l'allĂ©e de tilleuls qui mĂšne au chĂąteau (cad. allĂ©e de tilleuls, au dĂ©bouchĂ© du CD 186 : C 26, 30 ; parc boisĂ© dĂ©limitĂ© par la riviĂšre la Laquette : C 454, 455 ; douves : C 28, 33 ; terrain entourant le chĂąteau : C 29, 34 ; bĂątiments du chĂąteau et cour intĂ©rieure : C 35) sont classĂ©s monument historique par arrĂȘtĂ© du 19 avril 2005.
      Le parc du chùteau de Créminil est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 27 septembre 1946

    Références nombreuses

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau Surgeon (E3510870) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Longhem (E3510880 ) » (consulté le )
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Laquette (E3510850 ) » (consulté le )
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    6. « Espace protégé FR1507219 - zones humides et pelouses du mont-Plein de la CrÚche », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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