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La Neuville-en-Hez

La Neuville-en-Hez [ɛz] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Oise en rĂ©gion Hauts-de-France. Ses habitants sont appelĂ©s les Neuvillois et les Neuvilloises.

La Neuville-en-Hez
La Neuville-en-Hez
Vue sur le village depuis la statue de Saint Louis au sud.
Blason de La Neuville-en-Hez
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Beauvaisis
Maire
Mandat
Jean-François Dufour
2020-2026
Code postal 60510
Code commune 60454
DĂ©mographie
Gentilé Neuvillois, Neuvilloises
Population
municipale
956 hab. (2020 en diminution de 4,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 34 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 24â€Č 16″ nord, 2° 19â€Č 29″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 161 m
Superficie 28,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Mouy
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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La Neuville-en-Hez
Liens
Site web http://www.la-neuville-en-hez.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de La Neuville-en-Hez est situĂ©e Ă  60 km au nord de Paris, Ă  moins de 18 km Ă  l'est de Beauvais, 36 km Ă  l'ouest de CompiĂšgne et 55 km au sud d'Amiens[1]. Le mĂ©ridien de Paris ou mĂ©ridienne verte traverse le territoire[2].

    Communes limitrophes

    Topographie

    Il s'agit de la troisiĂšme plus grande commune du dĂ©partement en termes de superficie (28,4 km2), aprĂšs CompiĂšgne (53,1 km2) et Beauvais (33,3 km2). Son territoire comprend l'ensemble de la forĂȘt de Hez-Froidmont qui s'Ă©lĂšve jusqu'au sommet des coteaux formant la limite mĂ©ridionale. Elle descend vers le nord jusqu'Ă  la vallĂ©e de la BrĂȘche, dominant vers l'ouest les marais tourbeux de Bresles et de La Rue-Saint-Pierre[3].

    La commune s'Ă©tend entre 49 et 161 mĂštres au-dessus du niveau de la mer pour une altitude moyenne de 105 mĂštres. Le chef-lieu de La Neuville-en-Hez se situe Ă  65 mĂštres. Le point le moins Ă©levĂ© se trouve Ă  la limite nord-est du territoire, sur les bords de la BrĂȘche alors que le site le plus Ă©levĂ© se situe dans la forĂȘt de Hez-Froidmont, sur la route forestiĂšre Bourbon, entre les carrefours du Magasin et de la Reine. Le sud du territoire se situe sur un plateau surplombant d'une soixantaine de mĂštres le chef-lieu et le nord-ouest du territoire. Plusieurs vallons sont prĂ©sents sur le territoire dont le fond de la Garde, le fond du sac, ainsi que le fond des jambes[4].

    GĂ©ologie

    Le sable forme tous les talus des coteaux de la forĂȘt de Hez-Froidmont jusqu'aprĂšs Clermont. Il s'Ă©tend entre Litz et le chef-lieu, ainsi que dans la partie basse de la forĂȘt. Ce sable est gĂ©nĂ©ralement jaune-verdĂątre ou mĂȘlĂ© de grains verts, rubanĂ© par des nuances variĂ©es depuis le blanc jusqu'au fauve. Il paraĂźt ainsi aux friches. On marche constamment sur du sable Ă  rognons en allant vers le vallon de la Garde. Il existe Ă  l'entrĂ©e de ce vallon un dĂ©pĂŽt de lignite pyriteux terreux exploitĂ© comme cendre d'engrais qui est pareil en tout aux dĂ©pĂŽts analogues du Soissonnais, mais il a peu d'Ă©paisseur et d'Ă©tendue. Le lignite est recouvert d'une argile jaunĂątre et divisĂ©e par des cordons ou lits de marnes calcaires blanches ou brunes, pĂ©tries de coquilles blanches. On y trouve en quantitĂ© du bois Ă  l'Ă©tat de pĂ©trification quarteuse. La partie infĂ©rieure du systĂšme sablonneux est recouverte d'un terrain de transport qui se compose de silex pyromaques, de galets silicieux, de bois pĂ©trifiĂ© des lignites, de rognons de grĂšs ferrugineux, calcaires et de fragments de meuliĂšres. Il forme une couche assez Ă©paisse au pied de la forĂȘt[5]. Le sable de Bracheux, qui marque le dĂ©but du cycle thanĂ©tien Ă  l'Ăšre tertiaire, apparaĂźt sur le territoire. Des alluvions modernes tapissent la vallĂ©e de la BrĂȘche, Ă  la limite nord-ouest. Des limons des plateaux complĂštent la superficie de la rĂ©gion[6].

    La commune se situe en zone de sismicité 1, trÚs faiblement exposée aux séismes[7].

    Hydrographie et eau potable

    • L'Ă©tang du fond de la Garde.
      L'Ă©tang du fond de la Garde.
    • L'Ă©tang communal.
      L'Ă©tang communal.
    • Ruisseau, prĂšs de l'Ă©tang communal.
      Ruisseau, prĂšs de l'Ă©tang communal.
    • Lavoir, en contrebas de l'Ă©tang communal.
      Lavoir, en contrebas de l'Ă©tang communal.

    Aucune riviĂšre ne traverse la commune. Deux ruisseaux sont prĂ©sents sur le territoire : le ruisseau de la Garde[8], appelĂ© aussi ru de la Garde. Celui-ci prend sa source dans l'Ă©tang artificiel du fond de la garde (Ă  la limite ouest du territoire), crĂ©e grĂące Ă  une levĂ©e de terre. Ce ruisseau quitte la commune en direction de l'ouest pour se jeter dans la BrĂȘche Ă  Clermont et en traversant la commune d'Agnetz.

    Un second ruisseau dĂ©bute d'une source, Ă  la limite sud de la commune rejoint le ruisseau de la Lombardie Ă  Thury-sous-Clermont. Un autre Ă©tang artificiel, appelĂ© « Ă©tang communal », se trouve au sud du village. Il est alimentĂ© par un petit ruisseau qui se dĂ©verse en contrebas dans un lavoir puis dans une mare Ă  la limite sud du chef-lieu. Dans le village se trouve le lavoir Saint-Louis ainsi qu'une station d'Ă©puration. On trouve Ă©galement une fontaine dans la forĂȘt de Hez-Froidmont, proche du carrefour du Ruisseau de la Garde. Un court et lĂ©ger ruisseau d'eau se trouve Ă©galement vers le carrefour de la Fontaine aux Aulnes.

    La riviĂšre de la BrĂȘche marque la limite avec la commune d'Étouy, au nord-ouest[4]. Les zones les moins Ă©levĂ©es du territoire sont situĂ©es au-dessus de plusieurs nappes phrĂ©atiques sous-afflurentes[9].

    RĂ©seau routier

    La voie express de la route nationale 31, ouverte depuis 1995, occupe l'emplacement de l'ancienne ligne de chemin de fer qui desservait le bourg.

    La route nationale 31, route de Rouen Ă  Reims passant par Beauvais et CompiĂšgne est l'axe majeur de la commune. Il s'agit depuis 1995 d'une voie express traversant la commune par le nord dont une partie dans la forĂȘt de Hez-Froidmont. La section passant dans la forĂȘt est situĂ©e sur la commune de la Neuville-en-Hez. Aucun Ă©changeur n'est situĂ© sur le territoire de la commune repoussant Ă  sortir Ă  La Rue-Saint-Pierre (en venant de Beauvais) ou Ă  Agnetz (en venant de CompiĂšgne). Un demi-Ă©changeur situĂ© sur la commune de Litz, au nord permet Ă©galement de rejoindre le village en passant par le chef-lieu de Litz.

    La D 931, l'ancienne route nationale, arrive de La Rue-Saint-Pierre en quasi ligne droite puis traverse le village par la rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle. À sa sortie, elle traverse la forĂȘt en deux allĂ©es rectilignes pour rejoindre Gicourt (Agnetz) puis Clermont. La D 55, route dĂ©partementale de Thury-sous-Clermont Ă  Saint-Just-en-ChaussĂ©e traverse la commune en arrivant de Thury puis en traversant la forĂȘt de Hez-Froidmont. Elle descend ensuite dans le village par la Rue-Saint-Pierre. Avant la construction de la route nationale 31 actuelle, la route rejoignait Litz par l'avenue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc et par la place de Luzarches. De nombreuses routes forestiĂšres traversent la forĂȘt faisant partie quasi-intĂ©gralement de la commune[4].

    Voies ferrées et transports en commun

    L'ancienne gare de La Rue-Saint-Pierre - La Neuville-en-Hez.

    La ligne de Rochy-CondĂ© Ă  Soissons, reliant Beauvais, Bresles, Clermont, avec une gare Ă  La Rue-Saint-Pierre - La Neuville-en-Hez et une halte en forĂȘt pour desservir le village d'Etouy est inaugurĂ©e en 1847.

    Les Neuvillois pouvaient se rendre Ă  la gare communale (situĂ©e sur la commune de La Rue-Saint-Pierre) en empruntant l'avenue de la Gare, bordĂ©e de tilleuls qui existe toujours. Des trains circulaient rĂ©guliĂšrement plusieurs fois par jour dans chaque sens. L'arrivĂ©e de ce transport va amener, pour le pays et la rĂ©gion, une importante expansion Ă©conomique et un confort apprĂ©ciable. Les personnes pouvaient voyager, Ă©galement se rendre au travail dans les villes voisines. Les marchandises sont transportĂ©es plus rapidement. L'arrivĂ©e de l'automobile et des camions concurrenceront le rail dĂšs 1950. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la voie ferrĂ©e est utilisĂ©e pour le transport de munitions. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, seuls les trains de marchandises circuleront de Bresles jusqu'Ă  la halte d'Etouy pour le transport de bois jusqu'en 1975. Puis, dans la traversĂ©e de la forĂȘt, les rails seront enlevĂ©s et les matĂ©riaux de dĂ©molition de la gare serviront Ă  empierrer un chemin dans la forĂȘt[a 1].

    La gare la plus proche est situĂ©e Ă  Clermont Ă  6,8 km sur la ligne Paris-Nord - Lille[1].

    Le rĂ©seau des cars interurbains de l'Oise, exploitĂ© par ATRIOM du Beauvaisis, dessert la commune par la ligne LR33A reliant Clermont Ă  Beauvais par Bresles ainsi que par une ligne de transport scolaire vers Bresles par deux arrĂȘts situĂ©s dans le village : le premier rue du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, appelĂ© Grande rue et le second avenue du gĂ©nĂ©ral Leclerc[10]. Ces lignes ne fonctionnent que du lundi au vendredi, un service limitĂ© Ă©tant en plus proposĂ© le samedi en pĂ©riode scolaire[11].

    AccÚs aux aéroports

    Les aĂ©roports les plus proches sont ceux de Beauvais-TillĂ© Ă  17 km Ă  l'ouest et de Paris-Charles-de-Gaulle Ă  46,6 km au sud-est[1]. Il n'existe aucune liaison par des transports en commun entre la commune et ces aĂ©roports.

    Liaisons douces

    • Panneau kilomĂ©trique de l'avenue verte London Paris sur la Trans'Oise dans la forĂȘt de Hez-Froidmont.
      Panneau kilomĂ©trique de l'avenue verte London Paris sur la Trans'Oise dans la forĂȘt de Hez-Froidmont.
    • Panneau de la Trans'Oise dans la forĂȘt de Hez-Froidmont.
      Panneau de la Trans'Oise dans la forĂȘt de Hez-Froidmont.

    La Neuville-en-Hez est traversĂ©e par le sentier de grande randonnĂ©e 124 (GR 124), sentier de Cires-les-Mello Ă  Ailly-sur-Noye dans la Somme. En arrivant de Cires-les-Mello, aprĂšs avoir passĂ© Thury-sous-Clermont, le GR entre dans le territoire communal en ForĂȘt de Hez-Froidmont mais il quitte la commune pour rentrer dans le massif forestier au niveau de l'abbaye de Froidmont. Il rentre dans le village par la rue Saint-Louis et le traverse par les rues du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, du GĂ©nĂ©ral-Leclerc, EugĂšne-Corbillon et sort par la rue du Champ-de-Foire et rejoint Litz par le nord de la forĂȘt Ă  proximitĂ© d'Étouy[4].

    Le second itinĂ©raire de l'avenue verte Londres-Paris entre Conflans-Sainte-Honorine et Gournay-en-Bray arrive de Clermont par la Trans'Oise le long de la D 931 puis passe dans le village par la rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle et l'avenue de la Gare puis se dirige vers Beauvais[12]. La Trans' Oise, voie verte longeant la D 931 sur km, est le premier tronçon d'une voie verte qui relira Ă  court terme de nombreuses villes du dĂ©partement. Depuis juin 2009, elle permet de relier le village Ă  Gicourt. Depuis, de nombreux projets sont Ă  l'Ă©tude pour relier Ă©galement les diffĂ©rentes villes du dĂ©partement[13]. L'avenue verte London-Paris l’empreinte.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 656 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[18] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[19] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[20] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[21] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 663,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[22]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-TillĂ© », sur la commune de TillĂ©, mise en service en 1944 et Ă  17 km[23], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[24] Ă  10,6 °C pour 1981-2010[25], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[26].

    Milieux naturels

    Le carrefour du Lieutenant, dans la forĂȘt de Hez-Froidmont.

    Hormis les zones urbanisĂ©es, qui couvrent 58 hectares (2 %) de la commune, les espaces boisĂ©s de la ForĂȘt de Hez-Froidmont couvrent le territoire aux 27/28e[3], soit 95,6 % de la superficie sur plus de 2 770 hectares. Le reste se compose de 41 hectares de cultures (1,4 %), 12 hectares de vergers, 5 hectares d'espaces aquatiques (mares, marais, zones humides, bassins) de landes (0,2 %)[27].

    Une partie de la forĂȘt de Hez-Froidmont est inscrite en zone natura 2000[28]. Cette mĂȘme forĂȘt et ses bois pĂ©riphĂ©riques ainsi que les marais tourbeux de Bresles sont inscrits en ZNIEFF de type 1[29] - [30]. De nombreux corridors Ă©cologiques potentiels la traverse Ă©galement[31].

    Urbanisme

    Typologie

    La Neuville-en-Hez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (96,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (96,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (95,2 %), zones urbanisĂ©es (1,9 %), terres arables (1,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1 %), zones humides intĂ©rieures (0,3 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[38].

    Hameaux et lieux-dits

    L’habitĂąt est uniquement concentrĂ© dans le chef-lieu. Les seules habitations en dehors du village sont des maisons forestiĂšres de la forĂȘt de Hez-Froidmont (du ChĂȘne Saint-Louis, des BrĂ»lis, des Ployes, du Lieutenant et du Magasin[4]).

    Morphologie urbaine

    En 1890, le village comptait 233 maisons dont 126 formaient la rue principale et s'alignaient le long de la route nationale 31 de Rouen Ă  Reims. Une grande place, sise derriĂšre l'Ă©glise paroissiale, et plusieurs rues groupĂ©es autour complĂ©taient l'agglomĂ©ration[b 1]. Le hameau de la Garde se trouvait en lisiĂšre de la forĂȘt de Hez-Froidmont, dans un vallon descendant vers Boulincourt[b 2] (commune d'Agnetz). Les habitations se sont Ă©tendues vers le nord et vers l'ancienne gare, le hameau de la Garde n'existe plus.

    Toponymie

    La commune de la Neuville-en-Hez a portĂ© diffĂ©rents noms au cours de son histoire : « Ville noeve en HĂšs », « le Neuville-en-HĂšs », « Villeneuve-en-Heiz », « la Neufville » (« Nova vila » en 1187, « Nova villa comitis », « Nova villa in Hetio » ou « Nova villa en Heiz »[39]) et aujourd'hui « La Neuville-en-Hez ». La localitĂ© fut fondĂ©e au Moyen Âge comme toutes les communes nommĂ©es « la Neuville » ou « Villeneuve ». La Neuville, crĂ©e en 1187 par le comte Raoul, aprĂšs s'ĂȘtre appelĂ©e quelque temps La Neuville-le-Comte, ne tarda pas Ă  prendre la dĂ©nomination, qu'elle a gardĂ©e depuis, de La Neuville-en-Hez, nom qui rappelle Ă  la fois son origine et sa situation en forĂȘt de Hez[b 1].

    Histoire

    Moyen Âge

    Jusqu'Ă  la fin du XIIe siĂšcle, la forĂȘt de Hez-Froidmont, inhabitĂ©e, fut comprise dans la paroisse de Courlieu. En 1187, Raoul, comte de Clermont et connĂ©table de France, qui avait Ă©tabli en cet endroit un rendez-vous de chasse, rĂ©solut d'y crĂ©er un village : il fit savoir que les habitants seraient exempts de toute taille et ne paieraient par habitation qu'un cens de 2 mines d'avoine, deux chapons et 6 deniers de monnaie beauvaisine, et qu'ils auraient l'usage de bois mort dans la forĂȘt. Une partie du bois voisin du nouveau village appartenait au chapitre de Beauvais. Le comte, sans s'en prĂ©occuper, le dĂ©fricha et le concĂ©da Ă  ses sujets de La Neuville. Mais sur son lit de mort, Ă  Saint-Jean-d'Acre, en 1191, il ordonna de rĂ©parer le dommage ainsi causĂ© par lui aux chanoines. Lorsque le roi ou le seigneur voulait crĂ©er un nouveau centre de population, il faisait publier partout que ceux qui viendraient habiter le nouveau village, la Neuville ou la Villeneuve, seraient exempts de taille, jouiraient d'un droit d'usage dans la forĂȘt voisine et beaucoup d'autres privilĂšges allĂ©chants : les malheureux paysans, taillables et corvĂ©ables Ă  la merci de leur seigneur, attirĂ©s par de si beaux droits, accouraient de toutes parts et le village Ă©tait fondĂ©[b 3].

    S'il aurait été vrai que Saint Louis serait né à La Neuville-en-Hez le et non en 1215[40], il est probable que le chùteau, détruit en 1212, était déjà rebùti à cette époque. La comtesse Catherine, fille du connétable Raoul, avait fondé dans le chùteau une chapelle en l'honneur de sainte Catherine[41] : elle avait doté le chapelain de rentes en grain, en vin et en argent. Elle lui avait fait construire une maison.

    Philippe-Auguste y ajouta une rente de 60 sous parisis. Ces diverses libéralités furent confirmées par Saint-Louis en 1259 et par Philippe le Hardi en 1277.

    La Neuville et la forĂȘt de Hez-Froidmont furent comprises dans les dĂ©pendances du comtĂ© de Clermont donnĂ©es en apanage par Saint-Louis Ă  Robert de Clermont, son sixiĂšme fils : le village fut dĂšs lors une chĂątellenies du comtĂ©. Les rois dont le sĂ©jour Ă  La Neuville est mentionnĂ© dans les actes sont, Saint-Louis en 1258 et 1261[42], Philippe le Hardi en 1275 et 1277, Philippe le Bel en 1292, Philippe le Long en 1320, Charles le Bel en 1327, Philippe de Valois en 1331 et 1334[b 4].

    Les habitants jouissaient, en vertu de charte de franchises de leur comte, de nombreux privilĂšges : ainsi ils ne pouvaient ĂȘtre arrĂȘtĂ©s pour dettes en la ville de Beauvais, et, s'il arrivait que l'un d'entre eux fut, malgrĂ© cette franchise, mis en prison en cette ville, le comte de Clermont devait requĂ©rir sa mise en libertĂ©, et, en cas de refus, tous les Beauvaisiens passant par le comtĂ© Ă©taient faits et demeuraient prisonniers jusqu'Ă  la dĂ©livrance du sujet du comte. Les habitants de Rieux, prĂšs de Grandvilliers, compris dans le prĂ©vĂŽtĂ© de La Neuville, jouissaient d'un privilĂšge analogue.

    En 1272, les habitants du village rĂ©clamĂšrent aussi l'exemption du service militaire, mais cette prĂ©tention fut repoussĂ©e par un arrĂȘt du parlement. De mĂȘme en 1315, le comte Louis ayant levĂ© une aide sur tous ses sujets pour la guerre de Flandre, les habitants rĂ©clamĂšrent contre cette dĂ©rogation Ă  la charte de 1187 qui les exemptaient de tous droits autres que ceux y mentionnĂ©s et obtinrent du comtĂ© des lettres de nom-prĂ©judice.

    Le dĂ©nombrement de 1373, publiĂ© par le comte de Luçay, fournit de nombreux renseignements sur les droits et les redevances des habitants. Les forestiers du comtĂ© voyaient d'un mauvais Ɠil ces droits d'usage et s’efforçaient de les restreindre, mais les habitants furent maintenus dans leurs privilĂšges par sentence de la justice de Clermont : la redevance, primitivement fixĂ©e en 1187 Ă  deux mines d'avoine, 2 chapons et 6 deniers, gĂȘnait fort les sujets du comte, parce que leur territoire ne produisait guĂšre de grains. Aussi fut-elle convertie en une somme de huit sous parisis Ă  payer Ă  NoĂ«l par chaque habitant[b 5].

    De la Renaissance au XVIe siĂšcle

    Le chĂąteau de La Neuville fut livrĂ© aux Bourguignons, par ordre de Charles VI, en 1418. Il fut repris par le roi Charles VII en 1429, aprĂšs la prise de CompiĂšgne et de Senlis. Par ordonnance du , le roi ordonna des garnisons dans diffĂ©rentes forteresses pour empĂȘcher les gens de guerre Ă  son service de faire grands outrages et dommages au peuple et peut entretenir en ces pays le commerce et le labourage[b 6].

    Le village Ă©tait loin d'ĂȘtre prospĂšre au XVe siĂšcle : pendant toutes les guerres de cette Ă©poque, le voisinage du chĂąteau avait Ă©tĂ© une cause d'incendie et de pillage, tellement que la paroisse Ă©tait grandement appauvrie et diminuĂ©e d'habitants et de chevaux. En 1468, Louis XI Ă©tait Ă  CompiĂšgne : des habitants du chef-lieu s'y transportĂšrent et lui exposĂšrent le piteux Ă©tat de leur village. Ils remontrĂšrent que leur paroisse Ă©tait situĂ©e en forĂȘt infertile, oĂč il ne croissait que bien peu de grains, et enfin, rappelant une tradition qui s'Ă©tait perpĂ©tuĂ©e dans le bourg, ils firent valoir que La Neuville Ă©tait le lieu de naissance de saint Louis. Louis XI, touchĂ© par ces diverses raisons et surtout par la derniĂšre, accorda Ă  la paroisse la franchise de toute imposition pendant 7 ans. Cette exemption fut renouvelĂ©e pour un an en 1475, Ă  la priĂšre du duc de Bourbon[b 7].

    Le bourg eut Ă  souffrir des incursions des Bourguignons pendant le siĂšge de Beauvais de 1472 : l'hospice Saint-Julien, oĂč Ă©taient reçus les indigents et les malades, fut pillĂ© et presque dĂ©truit. Jean de Bar, Ă©vĂȘque de Beauvais, accorda, en 1474, 40 jours d'indulgences aux fidĂšles qui, pendant un an, contribueraient par leurs aumĂŽnes au rĂ©tablissement de cet hospice. En 1477, Louis XI vint loger au chĂąteau de La Neuville et y reçut une dĂ©putation des habitants de CompiĂšgne. Les troupes qui tenaient garnison dans le chĂąteau ne se faisaient sans doute pas faute d'enlever aux malheureux habitants du village le vin, les volailles, etc.

    Charles IV de France, duc d'OrlĂ©ans, comte de Clermont, dĂ©fendit, en 1512, aux chefs et capitaines de tolĂ©rer ces rapines. En 1572, Charles IX donna Ă  Marie Truchet, dame de Belleville, sa maĂźtresse, l'usufruit du chĂąteau de La Neuville, et supprima le commandement de la forteresse. Mais le parlement, par arrĂȘt du , refusa de vĂ©rifier les lettres constatant cette donation, et l'affaire n'eut pas de suite[b 8].

    En 1589, les troupes royales occupĂšrent le chĂąteau. Le , pendant que les ligueurs de Beauvais pillaient le chĂąteau de Bresles, Sesseval, qui n'avait pas voulu prendre part Ă  cette expĂ©dition, partit de Beauvais dans la nuit Ă  la tĂȘte de ses troupes, et arriva le 19 au matin sous les murs du chĂąteau de La Neuville. La garnison, trop faible pour rĂ©sister, se rendit, et Sasseval, laissant la garde de la forteresse Ă  son infanterie, retourna Ă  Beauvais, ramena prisonniers plusieurs seigneurs des environs. Les ligueurs ne conservĂšrent pas longtemps cette place. Henri IV demeura encore six jours Ă  La Neuville, puis alla prendre gite au chĂąteau de Bulles. Le chĂąteau, dĂ©truit par l'incendie des ligueurs, ne fut pas rĂ©tabli. Le comtĂ© de Clermont, dont il dĂ©pendait, appartenait alors Ă  des seigneurs engagistes qui n'y rĂ©sidaient jamais[b 9]. En 1601, Henri IV confirma les droits d'usage et de pĂąturage, sans lesquels les habitants dĂ©claraient ne pouvoir subsister. Les bĂȘtes aumailles, chevalines et autres, avaient en effet droit au pĂąturage dans les marais, sis au bas de la forĂȘt, appelĂ©s les communes de Bresles, La Rue-Saint-Pierre et La Neuville-en-Hez[b 10].

    Époque moderne

    La Neuville-en-Hez et la forĂȘt de Hez-Froidmont, carte de Cassini.

    Le chùteau, détruit par l'incendie, ne fut pas rétabli. Le comté de Clermont, dont il dépendait, appartenait alors à des seigneurs engagistes qu'y n'y résidaient jamais[b 11].

    Dans leurs cahiers de dolĂ©ances rĂ©digĂ©s en 1789, les habitants exposent que leur village, traversĂ© dans toute sa longueur par la grande route de Clermont Ă  Beauvais, est enclavĂ© en forĂȘt de Hez. Son territoire productif n’excĂšde pas 100 arpents, dont les rĂ©coltes sont d'autant plus mĂ©diocres qu'elles sont ravagĂ©es continuellement par le gibier de la forĂȘt. Cependant leur rĂŽle d'impositions monte Ă  1750 livres. La paroisse a droit dans un marais trĂšs grand, mais peu fertile, indivis entre elle et deux paroisses voisines. La Neuville-en-Hez est le chef d'une prĂ©vĂŽtĂ© royale. Mais pendant quelques annĂ©es, cette justice est restĂ©e vacante, ce qui oblige les habitants Ă  avoir recours Ă  la lenteur des tribunaux supĂ©rieurs. Le vƓu commun rĂ©clame : la conversion de tous les impĂŽts en une autre sorte d'imposition Ă  rĂ©partir sur tous, propriĂ©taires, commerçants et rentiers. L'Ă©tablissement de pĂ©ages sur les routes pour remplacer la prestation pĂ©cuniaire substituĂ© Ă  la corvĂ©e, la libertĂ© du commerce et la diminution du prix du sel. Les reprĂ©sentants de la paroisse furent : Antoine LefĂšvre, syndicaliste et Pierre-Marie Maillart[b 12].

    L'emplacement de l'ancien chùteau a été débarrassé, vers le milieu du XIXe siÚcle, des ronces et des broussailles qui l'obstruaient. On y a planté quelques arbres fruitiers et tracé des allées sinueuses. Le duc d'Aumale, qui avait ordonné ces travaux, aprÚs avoir fait dégager les quelques ruines qui subsistaient encore, fit ériger une statue de Saint-Louis portant la couronne d'épines[b 13].

    Au XIXe siĂšcle, il se tenait Ă  La Neuville le , jour de la Saint-Mathieu, une foire dont l'origine remontait au XIIe siĂšcle. Elle avait dĂ©jĂ  perdue une partie de son importante commerciale. C'Ă©tait Ă  cette premiĂšre date une fĂȘte Ă  laquelle se rendaient les populations des villages voisins et mĂȘme de Clermont. On y vendait encore des bĂȘtes Ă  cornes, quelques chevaux, des cochons, de la rouennerie, de la poterie et de la vannerie. En 1890 , la population se composait en grande partie de rentiers. On y comptait plusieurs marchands de bois. Les ouvriers sont presque tous bĂ»cherons. L'industrie y Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par une fabrique de cages et de garde-manger et par une fabrique de semelles en bois pour chaussures.

    On y trouvait la station de La Rue-Saint-Pierre - La Neuville-en-Hez, sur la ligne Rochy-CondĂ© - Soissons reliant Clermont Ă  Beauvais.. La halte d'Étouy, sur la mĂȘme ligne, s'Ă©levait sur le territoire communal, dans la forĂȘt de Hez, au lieu-dit le Carrefour Saint-Nicolas. 601 habitants vivaient dans le chef-lieu et 11 habitants dans les Ă©carts forestiers Ă  la halte d'Étouy[b 12].

    Époque contemporaine

    La ligne Beauvais - Clermont, dĂ©classĂ©e Ă  partir de 1964[43] faute de mauvaise rentabilitĂ©, ferma Ă  la circulation entre La Rue-Saint-Pierre - La Neuville-en-Hez et Étouy le [44]. La gare communale n'Ă©tait alors plus accessible depuis Clermont. La gare de La Rue-Saint-Pierre - La Neuville-en-Hez ferma dĂ©finitivement ses portes le [45], Ă  la suite du dĂ©classement entre Étouy et Clermont.

    La déviation de la route nationale 31 fut inaugurée en 1995 et libéra le village d'une forte circulation.

    Politique et administration

    La mairie, construite en 1907.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septiÚme circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Clermont[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Mouy.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes Rurales du Beauvaisis (CCRB), créée le .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du , prĂ©voyant que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[47], le prĂ©fet de l'Oise a publiĂ© en un projet de nouveau schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale, qui prĂ©voit la fusion de plusieurs intercommunalitĂ©s, et en particulier de la communautĂ© d’agglomĂ©ration du Beauvaisis et de la communautĂ© de communes rurales du Beauvaisis, de maniĂšre Ă  crĂ©er un nouvel EPCI rassemblant 44 communes pour 93 341 habitants[48]. MalgrĂ© les rĂ©ticences du prĂ©sident de la CCRB[49], le schĂ©ma est entĂ©rinĂ©[50] - [51].

    La fusion prend effet le , et la commune est dĂ©sormais membre de la communautĂ© d’agglomĂ©ration du Beauvaisis (CAB).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    années 1920 Commandant G. Guesnet Président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 Jacques Lefort
    2001 Jacques LefĂšvre
    mars 2001[52] En cours
    (au 10 juillet 2020)
    Jean François Dufour[53] DVD Cadre bancaire à Beauvais
    PrĂ©sident de la CC rurales du Beauvaisis (2014 → 2016)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[54]

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[56].

    En 2020, la commune comptait 956 habitants[Note 8], en diminution de 4,88 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    632687692660707747797796837
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    784728683623650659612617639
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    585600690606573556573642627
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    604634636672902904958977992
    2018 2020 - - - - - - -
    961956-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  33,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 469 hommes pour 492 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,0
    3,4
    75-89 ans
    5,1
    17,3
    60-74 ans
    17,1
    27,1
    45-59 ans
    25,6
    18,3
    30-44 ans
    17,9
    14,9
    15-29 ans
    16,5
    18,3
    0-14 ans
    16,9
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[59]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune possĂšde deux monuments historiques sur son territoire :

    En 1187, le comte Raoul de Clermont, aprÚs avoir fait construire le chùteau, fait venir des paysans pour défricher le Bois Saint-Pierre. Des maisons sont construites. Il entreprend de faire édifier l'église vers 1190, aprÚs avoir choisi un emplacement pour qu'elle soit plus tard au centre du village.
    Une fois terminée, elle sera un simple vicariat sous la dépendance de l'église de Courlieu-La Rue-Saint-Pierre. Le chapitre de Gerberoy en perçoit la dßme et nomme le curé.
    Les comtes de Clermont demandĂšrent le transfert du titre de la cure Ă  la Neuville-en-Hez. En 1249, l'Ă©glise devint une paroisse. Le pape confirma cette modification par trois bulles en 1249-1250 et 1264. Jeanne de Boulogne, comtesse de Clermont, donne au curĂ© l'usage du bois vert dans la forĂȘt en .
    De cette premiĂšre construction, il ne reste que peu de choses. Seuls le clocher et les six piliers sont d'origine. Cependant le clocher carrĂ© au centre de l'Ă©difice, a dĂ» ĂȘtre remaniĂ©. La flĂšche de pierre a Ă©tĂ© remplacĂ©e recouvert en ardoise. Sur chaque faces, deux fenĂȘtres romanes Ă  colonnettes latĂ©rales ont Ă©tĂ© divisĂ©es plus tard par deux ogives par un pilier. Avant 1885, l'horloge n'avait qu'un seul cadran, sur la partie ouest, l'emplacement en est encore visible. À cette Ă©poque, quatre cadrans sont posĂ©s, remplacĂ©s depuis par quatre autres, agrĂ©mentĂ©s de dĂ©corations et de clochetons en zinc.
    Le transept a Ă©tĂ© restaurĂ© au XIVe siĂšcle, le chƓur au XVIe siĂšcle et la nef en partie au XVIIIe siĂšcle. La façade actuelle ne date que de 1791, date Ă  laquelle elle fut construite et plaquĂ©e sur l'Ă©difice. Sur le cĂŽtĂ© nord, un autel dĂ©diĂ© Ă  la Vierge avec vitrail, reprĂ©sente Notre-Dame de Lourdes. À l'intĂ©rieur, on peut y voir des statuettes. L'autel est en marbre. On peut voir des restes de vitraux ornĂ©s de fleurs de lys. Un autel est dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame de la Garde. La statue en bois de la Vierge portant l'enfant JĂ©sus provient certainement de l'Ă©glise de ce couvent[a 2]. L'Ă©glise est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [60] ;
    De l'ancien couvent, il ne reste que le porche d'entrée et les soubassements du mur d'enceinte. Raoul de Falize, gentilhomme de la maison des Bourbons au XVe siÚcle, se retira sur le lieu d'un ermitage appelé Saint-Jean-Baptiste pour y vivre solitairement. Un couvent fut construit et reçut le nom de Notre-Dame-de-la-Garde en 1480 . Raoul de Falize fut le premier prieur des cordeliers.
    À partir du XVIIe siĂšcle, ce couvent servit de prison pour les personnalitĂ©s indĂ©sirables arrĂȘtĂ©es par lettre de cachet. À sa suppression, en 1790, il y avait dix-neuf dĂ©tenus sous motif ou prĂ©texte de folie. Les moines s'installĂšrent Ă  Clermont pour crĂ©er une structure qui donna l'origine de l'hĂŽpital psychiatrique. Le porche du couvent est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [61].
    • Façade occidentale de l'Ă©glise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©.
      Façade occidentale de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité.
    • Le chevet de l'Ă©glise.
      Le chevet de l'Ă©glise.
    • Le porche du couvent Notre-Dame-de-la-Garde, en forĂȘt de Hez-Froidmont.
      Le porche du couvent Notre-Dame-de-la-Garde, en forĂȘt de Hez-Froidmont.

    Elle compte Ă©galement les lieux notables suivants :

    • statue de Saint Louis, sur une butte prĂšs de la RD 55 Ă  gauche la sortie sud du village. AprĂšs avoir fait dĂ©gager les ruines de l'ancien chĂąteau, le duc d'Aumale fit Ă©riger au sommet du tertre une statue de Saint Louis portant la couronne d'Ă©pines. Sur le piĂ©destal se lit cette inscription : « L'an 1215 naquit en ce lieu le bon roi Loys, IXe du nom. Ce monument a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en 1879 par Henri d'OrlĂ©ans, duc d'Aumale. »[a 3] ;
    • l'abreuvoir, le lavoir et la fontaine Saint-Louis, sur une place au pied de la statue ;
    • lavoir, au pied de l'Ă©tang communal en lisiĂšre de forĂȘt ;
    • restes de l'ancien chĂąteau et de l'ancien couvent Saint-Thibault ;
    • la mairie datant de 1907 ;
    • le monument aux morts, face Ă  la mairie ;
    • le monument au commandant G. Guesnet, ancien maire de la commune et fondateur en 1926 de l'Ɠuvre des Pupilles des sapeurs pompiers[62], sur la place Verte ;
    • un tertre au lieu-dit La Motte, au sud du village et contre la forĂȘt de Hez. Le tertre de forme ovale, qui mesure 108 m de long, 80 m de large et m de haut, recouvre des souterrains[63].
    • Statue de saint Louis.
      Statue de saint Louis.
    • Lavoir et fontaine Saint-Louis.
      Lavoir et fontaine Saint-Louis.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Sentier botanique de la forĂȘt.
      Sentier botanique de la forĂȘt.
    • Le hĂȘtre de la Croix le comte.
      Le hĂȘtre de la Croix le comte.
    • Le monument au commandant G. Guesnet, sur la place Verte.
      Le monument au commandant G. Guesnet, sur la place Verte.

    Patrimoine naturel

    • Sentier botanique
    • Sentier et routes forestiĂšres
    • Arbres remarquables
    • Étang communal de la Neuville-en-Hez
    • Étang du fond de la garde : Il fut crĂ©Ă© par l'ONF en 1979, au-dessus de l'ancien couvent de la Garde. Comme l'Ă©tang de la Neuville-en-Hez, c'est un Ă©tang artificiel, obtenu par une levĂ©e de terre sur le ru de la Garde[64].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    Parti : au 1) d'or au coq hardi de sable, au 2) coupĂ© au I de gueules au chĂąteau d'argent ouvert et ajourĂ© du champ et au II de gueules Ă  la gerbe d'or liĂ©e d'argent ; le tout sommĂ© d'un chef d’azur chargĂ© de trois fleurs de lys d'or.

    Les trois fleurs de lys du fait de la prĂ©sence d'un chĂąteau royal oĂč Saint-Louis et ses successeurs sĂ©journĂšrent. Des vitraux anciens de l'Ă©glise comportent ces fleurs de lys[a 4].

    Les trois figures sous le chef inspirées des blasons de trois fiefs qui existÚrent sur le territoire de la commune de La Neuville-en-Hez et qui furent mentionnées dans le dénombrement effectués par le Syre Nédonchel en 1373 et sous le titre de : Livre des hommages du comté de Clermont-en-Beauvaisis[a 4].

    1. Jean Aleaume l'aßné (d'or au coq de sable) demeurant dans la maison des coqs à Clermont, tient du chùtel un fief à La Neuville-en-Hez.
    2. Godefroy de Potis (ou Postz) (de gueules à un chùteau d'argent) tient du chùtel de Clermont un fief séant à La Neuville-en-Hez.
    3. Jean de Campdaveine, écuyer (de gueules à 3 gerbes d'or) tient du chùtel de Clermont le fief de Luzarches séant à La Neuville-en-Hez.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • RenĂ© Parmentier, « Le couvent Notre-Dame de la Garde Ă  La Neuville-en-Hez : Prison d'État, maison de correction et pensionnat d'aliĂ©nĂ©s au XVIIIe siĂšcle », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de Clermont, Clermont (Oise), Imprimerie Daix frĂšres, no 3,‎ , p. 49-108 (ISSN 1160-3844, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[17].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Ouvrages

    • Charles Desbouis, La Neuville-en-Hez : (Oise), , 95 p.
    1. p. 68-69
    2. p. 63-64.
    3. p. 12.
    4. p. 89
    • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
    1. p. 130
    2. p. 138
    3. p. 130-131
    4. p. 132-133
    5. p. 131
    6. p. 133
    7. p. 131-132
    8. p. 133-134
    9. p. 134-135
    10. p. 132
    11. p. 135
    12. p. 141-142
    13. p. 135-136

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines Ă  nos jours, Claude Teillet, page 13, Office d'Ă©dition du livre d'histoire
    3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 119
    4. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
    5. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 14 et 15
    6. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines Ă  nos jours, pages 14 et 15
    7. « Géorisques : Mieux connùitre les risques sur le territoire - La Neuville-en-Hez », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Le rû de la Garde », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    9. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
    10. « Transports en commun Ă  La Neuville-en-Hez (cartes, lignes et arrĂȘts) », sur Oise mobilitĂ© (consultĂ© le ).
    11. « Tarifs réseau interurbain du CG 60 », sur Oise mobilité (consulté le ).
    12. L'itinéraire Clermont/Bresles de avenue verte London-Paris sur avenuevertelondonparis.com
    13. « La Trans'Oise », sur oise.fr (consulté le ).
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    39. Voir ci-dessous, dans la section Moyen Âge, la rĂ©fĂ©rence Ă  la charte de 1261 qui cite ce nom.
    40. Émile (1842-1919) Auteur du texte Morel, La naissance de saint Louis Ă  la Neuville-en-Hez / par M. l'abbĂ© Morel,..., (lire en ligne)
    41. Recueil de titres et piĂšces diverses concernant le comtĂ© de CLERMONT, la ville de REIMS, l'abbaye de MORIENVAL, diverses Ă©glises de SENLIS, la ville et l'universitĂ© d'ANGERS, la famille des URSINS ; Pierre RAMUS, Jean-Antoine DE BAÏF, Ange POLITIEN ; les bibliothĂšques de François Savary DE BREVES, et de la cathĂ©drale de CHARTRES ; diffĂ©rentes affaires de SORCELLERIE, etc. — De 1269 Ă  1635 environ., 1401-1700 (lire en ligne)
    42. Charte par laquelle le roi Louis IX décide de confier les couronnes royales de son grand-pÚre Philippe Auguste à l'abbaye de Saint-Denis. Archives nationales, K31, n° 16, charte de mai 1261 donnée "apud Novam Villam en Heiz", plusieurs éditions dont une du XVIIIe siÚcle accessible sur google book : Traité historique et chronologique du sacre et couronnement des rois..., p. 209.
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    49. « CommunautĂ© de communes rurales du Beauvaisis : vers un mariage forcĂ© ? : Le prĂ©fet et la commission dĂ©partementale ont choisi de rattacher la CCRB Ă  la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration du Beauvaisis », L'Observateur de Beauvais, no 926,‎ , p. 14 « A priori, le prĂ©fet et la commission dĂ©partementale ont choisi de la rattacher Ă  la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration du Beauvaisis. Ce qui n’est pas forcĂ©ment du goĂ»t de Jean-François Dufour, son prĂ©sident (PS), furieux de perdre son indĂ©pendance pour si peu. Peu pressĂ©, semble-til, d’effectuer ce mariage forcĂ©, il a cependant pris quelques contacts, notamment avec la communautĂ© voisine du Clermontois, Ă  la surprise de quelques Ă©lus de la CCRB qui pensent que le bassin de vie breslois se tourne plus naturellement vers le Beauvaisis. «J’ai eu la surprise d’apprendre que le Clermontois rĂ©flĂ©chissait Ă  un rapprochement avec
 la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration du Beauvaisis» a-t-il dĂ©clarĂ© ».
    50. D. L., « Oise : six collectivitĂ©s fusionnent », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    51. Patrick Caffin, « Beauvaisis : une fusion qui manque de dynamisme mais qui se prĂ©pare », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « C’est dommage que le prĂ©fet n’ait pas Ă©tĂ© plus dynamique pour mettre la pression afin que davantage de communes fusionnent. Il y en a 8 autour de CrĂšvecƓur-le-Grand qui sont candidates pour nous rejoindre. Nous estimons que pour exister et rĂ©sister en termes de projets dans la nouvelle grande rĂ©gion, il faut atteindre au minimum 100 000 habitants. Avec ces communes, nous les aurions. Avec la CCRB, nous y sommes presque (NDLR : 93 000 habitants). » Mais ce ne sera que partie remise puisqu’aprĂšs 2017, les communes pourront faire acte de candidature pour rallier l’entitĂ© qu’elles souhaiteront ».
    52. FrĂ©dĂ©ric Normand et Michel Sagon, « Jean-François Dufour prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Jacques LefĂšvre », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Jacques LefĂšvre n'est plus maire de La Neuville-en-Hez. Vendredi soir, le nouveau conseil municipal lui a prĂ©fĂ©rĂ© Jean-François Dufour. Il est vrai que la liste conduite par le maire sortant n'avait obtenu que cinq siĂšges au second tour des Ă©lections municipales du 18 mars contre dix Ă  la liste conduite par Jacques Lefort, ancien maire du village. Dans ces conditions, Jacques LefĂšvre ne pouvait espĂ©rer conserver son fauteuil de premier magistrat. De fait, lors de l'Ă©lection du maire, il n'a obtenu que cinq voix, Jean-François Dufour en obtenant neuf. Jacques Lefort qui, visiblement, fait entiĂšrement confiance Ă  son jeune colistier (43 ans), se contente du poste de premier adjoint. ».
    53. Jean-Yves Bacouel, « Jean-François Dufour, homme de dĂ©fis », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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