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Izaux

Izaux est une commune française située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron.

Izaux
Izaux
Vue du village.
Blason de Izaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement BagnĂšres-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses
Maire
Mandat
Serge Sohier
2020-2026
Code postal 65250
Code commune 65231
DĂ©mographie
Gentilé Izaussais
Population
municipale
199 hab. (2020 en augmentation de 0,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 37 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 03â€Č 47″ nord, 0° 22â€Č 38″ est
Altitude 634 m
Min. 526 m
Max. 809 m
Superficie 5,33 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lannemezan
(banlieue)
Aire d'attraction Lannemezan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Neste, Aure et Louron
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Izaux
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Izaux

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Neste, le canal de la Neste et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Izaux est une commune rurale qui compte 199 habitants en 2020. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Lannemezan et fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan..

    Ses habitants sont appelés les Izaussais.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Izaux se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  31 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  18 km de BagnĂšres-de-Bigorre[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lannemezan[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : La Barthe-de-Neste (2,0 km), Lortet (2,1 km), Saint-Arroman (2,8 km), Bazus-Neste (3,0 km), MontoussĂ© (3,2 km), Avezac-Prat-Lahitte (3,2 km), Escala (3,2 km), Labastide (3,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Izaux fait partie de la rĂ©gion gasconne de Magnoac, situĂ©e sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien NĂ©bouzan, qui possĂ©dait plusieurs enclaves au cƓur de la province de Comminges et a Ă©voluĂ© dans ses frontiĂšres jusqu’à plus ou moins disparaitre[5].

    Izaux est limitrophe de six autres communes dont Labastide au sud-ouest par un simple quadripoint.

    Carte de la commune d'Izaux et des proches communes.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Neste, le canal de la Neste, un bras de la Neste et un bras de la Neste, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet et s'Ă©coule vers le nord puis se rĂ©oriente vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  MontrĂ©jeau, aprĂšs avoir traversĂ© 34 communes[9].

    Le canal de la Neste, d'une longueur totale de 28,8 km, prend sa source dans la commune de BeyrĂšde-Jumet-Camous et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le canal du BouĂšs Ă  Capvern, aprĂšs avoir traversĂ© 9 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 995 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lannemezan », sur la commune de Lannemezan, mise en service en 1970[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 159,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  35 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »[24], d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ  Foix sur l'AriĂšge[25].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[26] : la « Neste moyenne et aval » (283 ha), couvrant 25 communes dont une dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[27] et les « rochers de Lortet, le Mont » (217 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[28] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [26] :

    • les « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[29] ;
    • le « piĂ©mont calcaire, forestier et montagnard du Nistos en rive droite de la Neste » (15 195 ha), couvrant 26 communes dont une dans la Haute-Garonne et 25 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[30].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Izaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [31] - [I 2] - [32]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lannemezan, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 3] et 7 451 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6] - [I 7].

    • Rues du village.
    Pont sur la Neste.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (59,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (51,8 %), forĂȘts (32,7 %), zones urbanisĂ©es (6,3 %), terres arables (5,1 %), prairies (2,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,3 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 107[I 8].
    Parmi ces logements, 78,2 % sont des résidences principales, 8,5 % des résidences secondaires et 13,3 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale D 929 et par les routes dĂ©partementales D 77 et D 78.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Izaux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Neste et le canal de la Neste. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2009 et 2013[37] - [34].

    Izaux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[38]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Izaux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[39].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 87 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 107 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 105 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 98 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[41].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[42].

    La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[44].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Izaux au sud de Lannemezan.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[45] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    Nom occitan : Isaus.

    Histoire

    Rattachée à l'élection de RiviÚre-Verdun. SiÚge d'un important domaine gallo-romain jusqu'au VIe siÚcle, puis transformé en cimetiÚre.

    Cadastre napoléonien d'Izaux

    Le plan cadastral napoléonien d'Izaux est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[46].

    Politique et administration

    La mairie en 2019.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 mars 2014 René Maupomé
    mars 2014 mars 2020 Élisabeth Ducuing
    mars 2020 en cours Serge Sohier

    Historique administratif

    Sénéchaussée d'Auch, élection d'Armagnac, de RiviÚre-Verdun, baronnie de Labarthe, canton de La Barthe-de-Neste (depuis 1790). En 1790, Mour et Izaux auraient été réunis, avant que Mour soit rattaché à La Barthe en 1808 (?)[47].

    Intercommunalité

    Izaux appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en et qui réunit 57 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[50].

    En 2020, la commune comptait 199 habitants[Note 11], en augmentation de 0,51 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    172178203250284292267294320
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    314297306305303315303276249
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    242239221196206203205207194
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    228231196194201185184184184
    2015 2020 - - - - - - -
    203199-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L’ ancienne Ă©cole en 2019.

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[53].

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 93 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 210 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 330 â‚Ź[I 9] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 10]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 11]3,5 %10 %3,7 %
    DĂ©partement[I 12]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 13]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  135 personnes, parmi lesquelles on compte 69,4 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 3,7 % de chĂŽmeurs) et 30,6 % d'inactifs[Note 13] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lannemezan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 14]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 91, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 15].

    Sur ces 91 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Lizier en 2019.
    La chapelle Notre-Dame-des-Barthes.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • François Ducuing (, Izaux - 1875, Paris).
      Journaliste Ă©conomique rĂ©putĂ© du Second Empire et homme politique de la TroisiĂšme RĂ©publique. Il collabore en 1842 au « Pays Â» avant d'intĂ©grer dĂšs 1845 plusieurs journaux rĂ©publicains de Paris comme la RĂ©forme, le National et la LibertĂ©. Proche ami de Lamartine, il se prĂ©sente en 1848 Ă  l'Ă©lection de l'AssemblĂ©e constituante dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es mais manque de peu son siĂšge. Sous l'Empire, François Ducuing rentre dans la presse libĂ©rale. En 1852, il fonde le journal le Conseiller, consacrĂ© aux questions financiĂšres.
      En 1867, il est choisi pour ĂȘtre membre du jury de Exposition universelle de 1867. Il crĂ©e alors l'Exposition universelle illustrĂ©e, une publication qui obtint un grand succĂšs. L'ouvrage rĂ©unissait en deux imposants volumes des articles illustrĂ©s sur toutes les plus grandes industries de France et de l'Ă©tranger.
      Membre de la SociĂ©tĂ© des gens de lettres, il fonde ensuite en 1869 le quotidien d'opposition modĂ©rĂ©e L'Universel oĂč il signa sous le pseudonyme d'Alceste. Il est Ă©lu en dĂ©putĂ© des Hautes-PyrĂ©nĂ©es (gauche rĂ©publicaine puis centre gauche), siĂ©geant dans le groupe de Jules Simon, Jules GrĂ©vy, Arago et Thiers. Il traitera Ă  l'AssemblĂ©e nationale notamment des questions agricoles et des insectes ravageurs. Peu aprĂšs son Ă©lection, il est Ă©galement nommĂ© conseiller gĂ©nĂ©ral des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, dans le canton de La Barthe-de-Neste.
      Chevalier de la LĂ©gion d'honneur.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules Ă  la croix d'or.

    Voir aussi

    Le monument aux morts municipal.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[43].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Izaux » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    Autres sources

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