Accueil🇫🇷Chercher

Histoire de la télévision française

L'histoire de la télévision française résume par grandes étapes l'évolution scientifique, économique et sociale de ce dispositif technique en France, devenu un média de masse.

Histoire de la télévision française
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo de l'ORTF (1964).
Chronologie
26 avril 1935 Lancement de Radio-PTT Vision, première émission et première chaîne officielles de télévision française depuis le ministère des PTT.
1949 La Radiodiffusion française (RDF) devient la Radiodiffusion-télévision française (RTF). Premier journal télévisé.
1954 Naissance officielle de l'Eurovision.
1964 Loi créant l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) placé sous la tutelle (et non plus l'autorité) du ministère de l'Information. Inauguration de la deuxième chaîne de l'ORTF. La première est rebaptisée première chaîne de l'ORTF.
1967 Passage de la deuxième chaîne à la couleur.
1968 Première publicité sur la première chaîne de l'ORTF.
1972 Lancement de la troisième chaîne couleur de l'ORTF.
1974 Loi prévoyant le démantèlement en 1975 de l'ORTF en sept établissements autonomes (Radio France, TF1, Antenne 2, FR3 ainsi que Télédiffusion de France (TDF), la Société française de production (SFP) et l'Institut national de l'audiovisuel (INA)).
1975 TF1 passe enfin en couleur dans une partie de la France.
1984 Mise en service, sur le 4e réseau hertzien, de Canal+, première chaîne privée française.
1986 La Loi Léotard prévoit la privatisation de TF1 et met en place des quotas de diffusion pour les chaînes françaises : minimum 60% de films européens et 40% de films français. Lancement de La Cinq, première chaîne généraliste privée et commerciale française en clair. Elle émettra jusqu'en 1992.
1987 Lancement de Métropole Télévision (M6), appartenant à RTL Group. Privatisation de TF1 : l'État vend 50 % au groupe Bouygues.
1989 Loi Tasca : la CNCL est remplacée par le CSA, qui octroie les autorisations d'exploitation et d'émission des chaînes.
1992 Création de France Télévision : Antenne 2 devient France 2 et FR3, France 3. Lancement d'Arte sur le 5e réseau hertzien, la chaîne culturelle franco-allemande.
2000 Création de France Télévisions, groupe du service public composé de France 2, France 3, La Cinquième (France 5) et par la suite de France Ô.
2005 Création de la télévision numérique terrestre (TNT) avec d'abord Direct 8 (C8), W9, TMC, NT1 (TFX), NRJ 12, LCP (LCP AN & Public Sénat) et France 4, puis Gulli, France Ô, BFM TV, I-Télé (CNEWS) et Europe 2 TV (CStar).
2008 Lancement officiel de la TNT HD en France. L'offre comprend les 4 chaînes gratuites TF1 HD, France 2 HD, M6 HD et Arte HD.
2009 La publicité est supprimée du service public (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô) entre 20 h et 6 h du matin.
2011 Fin de la télévision analogique.
2012 Arrivée de six nouvelles chaînes de télévision en clair et en haute définition : HD1 (TF1 Séries Films), L'Équipe 21, 6ter, Numéro 23 (RMC Story), RMC Découverte et Chérie 25.

Les Français s'équipent massivement de la télévision à partir des années 1960 : si 1 foyer sur 10 possède un poste au début de la décennie, ils sont plus de 9 sur 10 à la fin.

Cette période voit aussi l'arrivée de la couleur dans la quasi-totalité des programmes, même si les téléviseurs couleurs restent très chers au début, tandis que les chaînes se multiplient à partir de 1984.

Dans les années 1990, les paraboles succèdent aux antennes-râteau avant d'être à leur tour remplacées par les box internet à la fin des années 2000. En 2011, la télévision en France est passée au tout numérique, puis, 5 ans plus tard, à la haute définition.

Pionniers et développement : années 1920 et 1930

Plaque commémorative 103 rue de Grenelle (Paris), ancien siège du ministère des PTT, de là où en 1935 furent diffusés les premiers programmes réguliers de la télévision française.

La période de la guerre

  • : après les sabotages réalisés par la Résistance en juin juste avant leur arrivée, la radiodiffusion et la télévision françaises sont prises en main par les autorités allemandes en zone occupée.
  • vers 15 h, la première émission de Fernsehsender Paris est émise depuis le 13-15 rue Cognacq-Jay (ancienne pension de famille). Les prises de vue sont faites depuis un vaste studio aménagé rue de l'Université dans l'ancien « Magic City » transformé ad hoc. Pour cela un émetteur Telefunken est installé au sommet de la Tour Eiffel. Ces émissions régulières en français et partiellement en allemand dureront jusqu'au . Elles étaient reçues par un millier de récepteurs en 441 lignes, essentiellement installés dans les hôpitaux et les foyers pour soldats.
  • 1944 : réfugié à Lyon, Henri de France met au point la définition de la télévision à 819 lignes. À la Compagnie des compteurs (CDC) à Montrouge pendant les années d'occupation, René Barthélemy atteindra 1 029 lignes.

La Libération

  • : reprise des émissions de télévision après la libération de Paris. Les émissions sont diffusées en circuit fermé dans les locaux de Cognacq-Jay.
  • 1945 : après restitution du sommet de la tour Eiffel par les troupes américaines, les émissions de télévision reprennent avec une définition variant de 441 lignes (matériel Telefunken) à 450 lignes (matériels Grammont et CDC d'avant-guerre) en fonction des équipements mis à l'antenne.
  • : premier direct en dehors des studios depuis le théâtre des Champs-Élysées à Paris.
  • 1948 : la télévision diffuse 600 heures de programme par an (soit en moyenne 1 h 38 par jour)[8].
  • : la définition du futur réseau national est fixée par le décret Mitterrand à 819 lignes (image positive et modulation d'amplitude), les émissions commencent fin 1949 dans cette définition avec un programme (limité à une heure par jour au début) différent du 441 lignes. Des standards à 729 et 1015 lignes existaient déjà, avec des stations qui émettront jusqu'au milieu des années 1950. Il est admis aujourd'hui qu'il s'agissait d'une forme de télévision HD[9]
La France sera en fin de compte le seul pays à adopter cette diffusion en 819 lignes, avec uniquement en complément, ses voisins immédiats en langue française (le Luxembourg avec Télé Luxembourg en 1955, Monaco avec Télé Monte-Carlo dès et enfin la Belgique francophone avec la RTB dès 1955). Le Royaume-Uni gardant son 405 lignes et tous les autres pays européens (sans exception) vont progressivement choisir les 625 lignes, image négative et modulation de fréquence pour l'image, variante du 525 lignes américain adapté au courant alternatif européen à 50 Hz). Le son restera hélas en modulation d'amplitude (et donc vulnérable aux parasites) jusqu'à la standardisation du NICAM bien plus tard.

RTF : Radiodiffusion-Télévision Française

  • : la Radiodiffusion française (RDF) devient la Radiodiffusion-télévision française (RTF).
  • : le premier journal télévisé est créé par Pierre Sabbagh. Il n'y a pas de présentateur, les actualités filmées sont commentées en direct et en « voix-off ». L'équipe est composée par Gilbert Larriaga, Pierre Dumayet, Pierre Tchernia, Jean-Marie Coldefy, Georges de Caunes, Denise Glaser, Jacques Sallebert, Roger Debouzy, Claude Loursais, Claude Darget, Jacques Anjubault. Trois mille récepteurs. La télévision est encore un luxe.
  • : Lille est la première ville de province équipée d'une station émettrice de télévision. Le studio et l'émetteur sont installés au sommet du Beffroi de l'Hôtel de Ville et les émissions, reçues jusqu'en Belgique, comportent même un programme en flamand. On estime le parc à 3 500 téléviseurs, principalement en Île-de-France. Les émissions de la tour Eiffel et du Beffroi couvrent à peine 10 % du territoire national.
  • 1951 : Lille est reliée à Paris par un faisceau hertzien et relaie désormais le programme national, tout en conservant quelques émissions locales avant ou après celles de Paris.
  • mars 1951 : création à Nogentel du premier télé-club[10], expérience télévisuelle collective[11].
  • Début des années 1950 : naissance de télé-clubs (à l'image des ciné-clubs) dans les campagnes du nord de la France à l'initiative d'instituteurs[8]. Ils remporteront un franc succès avant la démocratisation du téléviseur dans les foyers[8].
  • 1952 : début de La Vie des animaux de Frédéric Rossif et Claude Darget. Mais également de La Joie de vivre de Henri Spade, avec Jacqueline Joubert pour les émissions populaires de variétés. En juillet, en vue du couronnement de la reine Élisabeth II, une « semaine franco-britannique » est organisée à Paris. La BBC et la RTF ont enfin trouvé le moyen d'échanger des images avec des définitions différentes : à Lille, une caméra anglaise à 405 lignes « filme » l'image d'un moniteur 819 lignes à tube cathodique spécial. Le signal est envoyé à Londres via un faisceau hertzien Calais-Douvres. Grâce à ce même « convertisseur », les téléspectateurs en 441 lignes, jusque-là limités à des vieux films et des émissions de plateau, peuvent désormais voir le même programme que ceux en 819 lignes, avec des variétés, des directs sportifs, etc.
  • 1953 : première émission littéraire Lectures pour tous de Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet. Première émission de 36 chandelles de Jean Nohain et début de La Séquence du spectateur, de Claude Mionnet qui présentait des extraits de films cinémas. Une émission qui va durer très longtemps (jusqu'en 1989 sur TF1).
Le la RTF retransmet le couronnement d'Élisabeth II. Le beffroi de Lille est le « centre nodal » du réseau avec la conversion des images anglaises à 405 lignes en 819 lignes vers Paris (qui les reconvertit ensuite en 441 lignes) et vers la Belgique francophone, et en 625 lignes vers la Belgique flamande, l'Allemagne et le Danemark.
Le un émetteur local est inauguré en urgence rue Lauth, près de la Place de Bordeaux, en plein centre de Strasbourg, de crainte que les Alsaciens (dont certains ont suivi le couronnement sur l'émetteur de Baden-Baden) ne s'équipent de récepteurs allemands en 625 lignes qui ne capteraient pas la RTF. Ce sera ainsi, le troisième émetteur français (après Paris Tour-Eiffel et celui de Lille Beffroi) à entrer en service et il restera opérationnel jusqu'au lancement en 1965 du puissant Émetteur TV de Nordheim-Strasbourg qui le remplacera.
Mise en service de l'émetteur local de Lyon sur la tour de Fourvière, et de celui de Marseille sur le massif de l'Étoile, qui est reçu jusqu'à Avignon, Nîmes et Montpellier. Sur la Côte d'Azur, la RTF est devancée par la mise en service de la chaîne monégasque Télé Monte-Carlo, également en 819 lignes et captée jusque dans les quartiers hauts de Marseille et dans le nord de la Corse.
  • 1955 : mises en service des relais locaux de Reims, Nancy et Grenoble, et du puissant émetteur de Lyon Mont Pilat, reçu dans la vallée du Rhône, le Sud de la Bourgogne, une partie des Alpes et du Massif central. Dans l'Est, en plus de la concurrence allemande, la RTF doit désormais affronter celle de Télé-Luxembourg dont le puissant émetteur 819 lignes de Dudelange est capté jusqu'à Reims, Épinal et l'ouest de Strasbourg.
  • 1956 : on atteint cinq cent mille récepteurs de télévision. L'émetteur 441 lignes, victime d'un incendie le , qui devait fonctionner jusqu'en 1958, n'est pas reconstruit. Ses téléspectateurs sont indemnisés pour l'achat d'un récepteur 819 lignes.
De puissants émetteurs régionaux sont mis en service à Mulhouse (Belvédère), Caen (Mont Pinçon), Metz (Luttange), Cannes (pic de l'Ours), et Toulon (cap Sicié) pour contrer la concurrence de la Télévision allemande et de la Télévision suisse, de Télé-Luxembourg, de Télé Monte-Carlo et même de la chaîne publique britannique BBC et de la chaîne privée britannique ITV Channel Television depuis l'émetteur de Jersey. S'y ajoutent les émetteurs de Rouen (Grand-Couronne) et de Bourges (Neuvy Deux Clochers).

Le , l'émetteur 819 lignes d'Alger (cap Matifou) est inauguré. Une astuce technique permet la diffusion simultanée du son en deux langues (français et arabe) pour certaines de ses émissions. Celles-ci sont entièrement réalisées sur place, aucun relais n'étant possible avec la métropole.

  • 1957-1958 : par manque de crédits, la RTF doit se contenter de relais locaux de faible puissance à Rennes, Nantes, Limoges, Amiens, Carcassonne, Ajaccio… Les émetteurs de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et de Toulouse (pic du Midi) permettent de couvrir de vastes zones de l'Auvergne et du Morvan, et de l'Aquitaine entre Toulouse et Bordeaux. En 1957, seulement 50 % des Français peuvent recevoir la télévision[8]
  • 1958 : 10 % des foyers français sont équipés d'un téléviseur[8]. Mais l'audience est un peu plus grande du fait de la pratique d'aller voir la télévision chez de la famille ou des voisins, dans des cafés ou dans les télé-clubs[8].
  • 1959 :

Les années 1960 marquent le grand boom de la télévision en France. Elle pénètre largement les foyers français et installe un cadre chronologique clairement organisé, la grille de programmes avec une chaine unique la grande majorité des Français[8]. En 1960, 17% des foyers sont équipés d'un téléviseur[8].. Ce chiffre va être multiplié par 4 en 10 ans[8].

Courant 1964-1965, inaugurations par le ministre de l'Information Alain Peyrefitte, d'un Centre d'actualités télévisées (CAT) dans chaque province de France. Deux possèdent deux CAT : la future région des Pays de la Loire (Nantes et Le Mans), et la future région PACA avec Marseille (qui couvre aussi l'actualité en Corse) et Nice. Deux stations locales sont aussi inaugurées à Millau (Quercy) et Grenoble (Alpes).

ORTF : Office de radiodiffusion-télévision française

  • 1964 D'après le Centre d’étude des supports de publicité (CESP), les Français de 15 ans et plus, avec un téléviseur dans leur foyer, regardent la télévision 134 minutes par jour.
  • : loi créant l'Office de radiodiffusion-télévision française placé sous la tutelle (et non plus l'autorité) du ministère de l'Information
  • 1965 : Le puissant émetteur TV de Nordheim-Strasbourg est inauguré en remplacement de celui de faible puissance situé au centre-ville de Strasbourg. La puissance de diffusion du nouvel émetteur permet aux alsaciens habitants dans l'ensemble du Bas-Rhin de recevoir désormais les deux chaînes de télévision françaises en parfaite condition.
  • 1967
    • La télévision diffuse 5 297 heures de programmes dans l'année[8] (plus de 14 heures en moyenne par jour, près de 60% de plus qu'en 1963).
  • : diffusion de la première émission de télévision en couleur en direct et en dehors des studios (sur les bords de la Loire) et diffusée sur l'ensemble du réseau français de la deuxième chaîne. Pendant une demi-heure, les quelques rares téléspectateurs qui possèdent des récepteurs équipés ont pu voir en couleur, et les autres en noir et blanc, la reconstitution de la chevauchée de Jeanne d'Arc qui, le , traversa la Loire en amont d'Orléans[13].
    Logo avec 2 bandes horizontales orange et rouge avec écrit en caractère majuscule et gras "DEUXIEME CHAINE COULEUR"
    Logo de la deuxième chaîne couleur de l'ORTF du 1er octobre 1967 au 21 août 1972.
  • : passage de la deuxième chaîne à la couleur, seulement visible chez ceux possédant une télévision couleur, la France ayant choisi en le SÉCAM IIIB (standard d'encodage de la couleur, inventé par Henri de France).
  • : première publicité sur la première chaîne (en 1971 éclatera un scandale sur la publicité clandestine, quand une marque est vue dans une émission ; auparavant, les étiquettes des bouteilles étaient affichées à l'opposé de la caméra, et les marques des pianos lors de concerts étaient masquées).
  • 1970 : 70 % des foyers sont équipés d'un téléviseur[8].
  • : André Frank est nommé secrétaire général des comités de programmes de l'ORTF.
  • : premier générique d'ouverture en couleur pour la deuxième chaîne couleur et aussi toute une série de génériques sur cette chaîne dont celui dessiné par Jean-Michel Folon, sur une musique d'Ennio Morricone pour l'émission Italiques produite et animée par Marc Gilbert.
  • : lancement de la troisième chaîne hertzienne française (C3 pour « Chaîne 3 », mais aussi pour « Couleur 3 »). Comme la deuxième chaîne à ses débuts, elle n'est reçue que par 25 % de la population française (essentiellement l'Île-de-France, Lyon, le Nord et l'Est de la France) pour contrer la concurrence des émissions en couleurs de Télé-Luxembourg, des chaînes belges, suisses et allemandes. Par la suite, comme pour la deuxième chaîne, la priorité sera donnée aux principales agglomérations de l'Ouest, du Sud-Est et du Midi.
Ses programmes, très réduits, ne commencent qu'à 19 h pour finir vers 22 h. Ils sont surtout composés de productions des différentes stations régionales et de documentaires.

L'après-ORTF et le maintien du monopole de télévision pour trois chaînes publiques autonomes

Fin du monopole des chaînes publiques

L'avènement de la télévision numérique

Notes et références

  1. « Constantin Senlecq, pionnier français de la transmission des images à distance », sur Histoire de la télévision (consulté le )
  2. « La télévision : de ses débuts à aujourd'hui », sur lyc-galois-sartrouville.ac-versailles.fr
  3. Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France, t. I : 1921-1944, La Documentation française, , chap. 10 (« La télévision et la distribution »), p. 534-535
  4. ORTF, « Micros et caméras : Le roman d’amour entre la Tour Eiffel et la télévision », sur ina.fr,
  5. La Télévision, Paris, Étienne Chiron éditeur, 25 numéros, nov. 1928 - juil. 1932.
  6. Dounia Hadni, « Il y a 80 ans : Radiovision-PTT diffuse la première émission de la télé française », sur radiotsf.fr, 88 décembre 2015 (consulté le ).
  7. Thierry Kübler et Emmanuel Lemieux, Cognacq-Jay 1940. La télévision française sous l'occupation, Éditions Plume, , « Un service public sans public », p. 77
  8. Isabelle Gaillard, « Télévision et chronologies », Hypothèses, , p. 171 à 180 (lire en ligne, consulté le ).
  9. https://www.redsharknews.com/business/item/471-france-had-a-national-hd-tv-system-in-1949 : Over a four year period, various different systems were proposed (and it was during this time of both development and obfuscation that the French industry really started going its own way from the other two main standards, the British 405 line and the US 525 line systems). By 1947 three main contenders had emerged, pegged at 729, 819 and 1015 lines respectively, and a year later the Minister of Information, a certain Francois Mitterand [sic], opted for the 819 system that had been developed by Henri de France. While the 1015 system would have been even more impressive, the 819 one was arguably the first HD service. Protectionism and military security were both cited in the French parliament as reasons for choosing it, while the fact that the country had a TV service far superior to anyone else for many years was certainly a factor in retaining it beyond the logic of all economic sense.
  10. Le prix d'un récepteur de télévision à cette époque est de 100 000 anciens francs alors que le SMIG mensuel est de 15 000 anciens francs. Source : Jean-Jacques Ledos, Dictionnaire historique de télévision: de ABC à Zworykin, Editions L'Harmattan, , p. 519
  11. Marie-Françoise Lévy, La télévision dans la République : les années 50, Editions Complexe, , p. 112
  12. Documentaire Des femmes enchaînées, des femmes déchaînées, réalisé par Pascale Clark et Jean-Pierre Devillers, diffusé sur France 3 le .
  13. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 8 mai 1967 : "Télé en couleur. Succès total de la première émission en direct"
  14. « DECLARATION DE PIERRE MESSMER PREMIER MINISTRE | INA » (consulté le )
  15. « Les économies d'énergies demandées aux Français n'ont rien à voir avec celles de 1973 », sur Le HuffPost, (consulté le )
  16. Claude Régent, « TV-Lyon canal 22 : Une expérience de télévision libre », Le Monde,
  17. http://www.tousaunumerique.fr/ou-et-quand/ma-region/region/nord-cotentin/
  18. http://www.tousaunumerique.fr/ou-et-quand/
  19. http://www.tousaunumerique.fr/ou-et-quand/ma-region/region/languedoc-roussillon/
  20. http://outremer.tousaunumerique.fr/territoires/
  21. « TF1 finira-t-elle comme France Soir ? La télévision généraliste va-t-elle vivre les affres de la presse écrite ? » (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Marie-Eve Chamard et Philippe Kieffer, La télé, 10 ans d'histoires secrètes, Flammarion, 1992.
  • Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France, Paris, La Documentation Française, 3 volumes, 1994.
  • Monique Sauvage et Isabelle Veyrat-Masson, Histoire de la télévision française de 1935 à nos jours, Paris, Nouveau Monde éditions, 2012, 402 p.
  • Léo Scheer, TV6, la plus jeune des télés, Editions Léo Scheer, 2016.
  • Amaury de Rochegonde, Richard Sénéjoux, Médias, les nouveaux empires, First éditions, 2017.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.