Gilbert Larriaga
Gilbert Larriaga est un réalisateur de télévision français né le à Paris et mort le à Laval[1].
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(Ă 92 ans) Laval |
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Gilbert Pierre Henri Larriaga |
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Biographie
DĂ©buts dans le journaliste
Gilbert Larriaga débute en tant que reporter d’actualité clandestin lors de la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il filme la relève quotidienne de la garde allemande sur les Champs-Élysées. Il est arrêté sur le pont de Dives-sur-Mer, considéré comme espion par les Allemands. En 1944, il sera incarcéré et condamné à mort à Pont-l'Évêque et libéré par l'armée britannique.
Du 18 au , il travaille pour France Libre Actualités où il filmera la libération de Paris et la descente des Champs-Élysées du général de Gaulle.
À partir de 1947, il travaille pour la firme Gaumont-Actualités avec laquelle il couvrira, en 1948, le conflit israélo-palestinien à Jérusalem.
Carrière télévisuelle
À partir de , Pierre Sabbagh qui vient de fonder le journal télévisé, fait appel à Gilbert Larriaga.
En 1952, il couvre l’affaire Dominici. Le , il filme le couronnement de la reine Élisabeth II.
En 1955, il recueille les images de l’accident dramatique lors des 24 Heures du Mans.
En 1956, il suit la crise du canal de Suez et participe au débarquement franco-britannique de Port-Saïd. En 1958, il couvre le retour du général de Gaulle.
Par la suite, il devient réalisateur à Cinq colonnes à la une de janvier 1959 à 1963. Après l’arrêt de l’émission, Il réalise le nouvel hebdomadaire lancé par Raymond Marcillac, Sept Jours du Monde en 1963. Ce magazine ne fit qu’une brève apparition à l’écran. Toujours en 1963, Larriaga est chargé de la réalisation de l’émission Panorama, après la nomination d’Édouard Sablier à la direction de l’actualité. En 1977, Les Dossiers de l'écran font appel à Gilbert Larriaga. Sa rubrique consiste à expliquer des fait-divers célèbres et des méfaits de la grande Histoire qu’il a vécue et filmée en tant que reporter dans le passé. Il réalisera entre autres les dossiers « Il y a vingt ans, Suez… » (1977), « Qui êtes vous président Nixon ? » (1978), « De Gaulle, au-delà de l’Histoire » (1981, en collaboration avec Pierre Lefranc). Grâce à son expérience du direct acquise au Journal télévisé, il se voit confier la réalisation du Tour de France de 1953 à 1981.
Le , il réalise le grand direct final du sauvetage, dans le massif des Drus, de deux alpinistes allemands, émission commentée par Maurice Séveno.
Gilbert Larriaga est inhumé au cimetière des Batignolles, à Paris[2].
Filmographie
Participation à la réalisation d'actualité
- Nombreux directs de l'actualité télévisée
- Nombreux directs du Tour de France
- Nombreux directs d'Au coin du feu.
Participation à la réalisation de magazines
- Cinq colonnes Ă la une
- Sept jours du monde
- Les Dossiers de l'Ă©cran
- Pâques au cap
- Monsieur tout le monde
- La Roue tourne.
Publications
- 30 ans de reportages à la télévision : les caméras de l'aventure, Paris, édition Plon, 1982.
- Les caméras de l'aventure, Paris, édition Plon, 1989.
- Gilbert Larriaga et Marielle Larriaga, Nous l'avons tant aimée la télévision, Brignais, Traboules, , 214 p. (ISBN 978-2-915681-64-2, OCLC 470578056)
DĂ©coration
- Officier de l'ordre national du Mérite (1994, décerné par Jacques Chirac, alors maire de Paris).
Notes et références
- « Décès de Gilbert Larriaga, ancien reporter », sur lepoint.fr, (consulté le )
- « 2019 - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )