Grandpuits-Bailly-Carrois
Grandpuits-Bailly-Carrois [ÉĄÊÉÌpÉ„i baji kaÊwa] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Ăle-de-France, formĂ©e en 1972 par la rĂ©union de Grandpuits et de Bailly-Carrois.
Grandpuits-Bailly-Carrois | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Brie nangissienne | ||||
Maire Mandat |
Jean Jacques Brichet 2020-2026 |
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Code postal | 77720 | ||||
Code commune | 77211 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Grandiputéens | ||||
Population municipale |
1 015 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 35âČ 04âł nord, 2° 58âČ 00âł est | ||||
Altitude | Min. 98 m Max. 137 m |
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Superficie | 24,5 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nangis | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-grandpuits-bailly-carrois.fr | ||||
L'une des huit raffineries de pétrole brut métropolitaine, la raffinerie de Grandpuits, se trouve sur son territoire.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située à environ 71,3 km au sud-est de Paris et à 27,1 km par la route[1] - [Note 1] à l'ouest de Provins[Carte 1].
Communes limitrophes
Aubepierre-Ozouer-le-Repos (~7.7 km) |
Quiers (~1.7 km) |
Clos-Fontaine (~4.5 km) |
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Saint-Ouen-en-Brie (~5.3 km) |
N | La Croix-en-Brie (~8.1 km) | ||
O Grandpuits-Bailly-Carrois E | ||||
S | ||||
Fontenailles (~4.0 km) |
Nangis (~4.6 km) |
GĂ©ologie et relief
L'altitude de la commune varie de 98 mÚtres à 138 mÚtres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 115 mÚtres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[3].
RĂ©seau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
- le ru d'Ancoeur, 7,44 km[4], qui conflue avec lâAlmont ;
- le fossé 01 de la Grande Alleu, 0,98 km[5], qui conflue avec le ru d'Avon ;
- le fossé 01 de la PiÚce des Noyers, 1,40 km[6] ;
- le fossé 01 de Maison Rouge, 1,98 km[7].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,80 km[8].
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de lâYerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un rĂ©seau hydrographique de 450 kilomĂštres de long environ, rĂ©partis entre le cours de lâYerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Ătang de Beuvron, la Visandre, lâYvron, le BrĂ©on, lâAvon, la Marsange, la Barbançonne, le RĂ©veillon[10]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte pour lâAssainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de lâYerres (SYAGE), qualifiĂ© de « structure porteuse »[11].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,7 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[14]. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1992 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[15]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,4 | 2,9 | 4,9 | 8,6 | 11,2 | 13 | 12,8 | 9,9 | 7,4 | 3,9 | 1,6 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,6 | 7,4 | 10 | 14 | 17 | 19,1 | 19 | 15,3 | 11,6 | 6,9 | 4 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 7,9 | 11,8 | 15,2 | 19,4 | 22,8 | 25,2 | 25,1 | 20,7 | 15,8 | 9,9 | 6,4 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
â18,8 08.01.10 |
â13 22.02.1996 |
â9,1 01.03.05 |
â5,8 08.04.03 |
â1,3 05.05.1996 |
1,5 01.06.06 |
5,7 31.07.15 |
3,3 28.08.1998 |
1,9 25.09.02 |
â5,5 30.10.1997 |
â9,8 24.11.1998 |
â12,5 31.12.1996 |
â18,8 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 05.01.1999 |
18,7 24.02.21 |
24,5 31.03.21 |
28 20.04.18 |
31,5 28.05.17 |
36,4 27.06.11 |
40,5 25.07.19 |
39,6 07.08.03 |
33,7 15.09.20 |
27,8 01.10.11 |
21,5 07.11.15 |
17,2 07.12.00 |
40,5 2019 |
Précipitations (mm) | 56,9 | 55,7 | 51,7 | 61,1 | 62,3 | 46,2 | 54,9 | 62,6 | 58,6 | 67,2 | 64,5 | 69,4 | 711,1 |
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16] - [17] - [18].
Urbanisme
Typologie
Grandpuits-Bailly-Carrois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [19] - [20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 112 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[24] (source : le fichier Fantoir) dont :
Grandpuits
Belle-Idée, les TesniÚres, les Pleux, Feuillet, la Rencontre, Boisseau, l'Homme-Mort, le Cuisseau.
Bailly-Carrois
Bailly, la Picardie, les Loges, le PĂ©richoix Ă©galement Ă©crit le PĂ©richoy, Carrois, la Moinerie, Courmignoust, Encoeur, le Pigeon Blanc.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (82,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (77% ), forĂȘts (11,1% ), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (7,9% ), zones urbanisĂ©es (3,5% ), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,6 %)[25].
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[26] - [27] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en rĂ©vision[28]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 4].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 421 dont 81,7 % de maisons et 8,8 % dâappartements.
Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants.
La part des mĂ©nages fiscaux propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale sâĂ©levait Ă 84,8 % contre 11,1 % de locataires et 4,1 % logĂ©s gratuitement[29] -[Note 6].
Toponymie
Grandpuits : Du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse trĂšs profonde », « puits dâeau vive » ou mĂȘme « puits de mine ».
En 1185, le Grandpuits est cité sous le nom de Leprosi de Grandi Puteo indiquant l'installation d'une léproserie.
Bailly : Ce toponyme peut dériver du vieux français baille : « enclos ».
Carrois : Ce toponyme fait allusion Ă un carrefour.
Histoire
La commune de Bailly-Carrois a été formée de la fusion, des paroisses de Bailly et de Carrois en vertu d'un décret de l'Assemblée constituante en date du .
Son territoire est définitivement fixé par ordonnance royale en 1834, lors de l'établissement du plan cadastral. Le , un décret impérial réuni Grandpuits et Bailly-Carrois pour l'exercice du culte catholique. En 1840, la réunion définitive en une seule commune fut proposée. Désirée par Bailly-Carrois qui possédait une école et une église, elle fut refusée par Grandpuits et la question fut ajournée indéfiniment.
La commune de Grandpuits-Bailly-Carrois a été formée de la fusion, au , des communes de Grandpuits et de Bailly-Carrois[30] - [31], qui intervient dans le cadre de la Loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971..
Histoire de Grandpuits
L'origine de Grandpuits est inconnue.
Le nom de Grandpuits apparaĂźt pour la premiĂšre fois en 1144.
Jusqu'au XIIIe siÚcle on ne sait rien de l'histoire de cette localité.
En 1223, Robine de Rubelles dame du fief de Grandpuits approuve une donation, faite de la dĂźme de ce village, Ă l'abbaye du Jard prĂšs de Melun par Simon de Grandpuits et sa femme BĂ©atrix[32].
En 1240 et 1243, Jehan de Monceau et Gilles de Grandpuits donnent quelques immeubles Ă l'Ă©glise Notre-Dame de Melun, donation que Guillaume de Grandpuits approuve en tant que seigneur dominant.
Ce seigneur habitait dans un chùteau à Grandpuits dont il restait au milieu du XIXe siÚcle quatre tours environnées d'un fossé. Une église a été depuis construite sur cet édifice.
Grandpuits a également accueilli un couvent habité par des moines dont l'ordre n'est pas connu[33]. Ce couvent est devenu par la suite une ferme.
La présence de deux grandes fermes, ferme de Chùteaufort et ferme de La Salle, supposent l'existence de deux seigneuries.
Avant la Révolution française, Grandpuits faisait partie du diocÚse de Meaux, archidiaconé de Melun, généralité de Paris, élection de Rozay. On y comptait 41 feux et 100 communiants[33].
AprÚs la Révolution, la population de Grandpuits n'a jamais dépassé 332 habitants, descendant à 224 aprÚs les guerres du 1er Empire, et 227 aprÚs l'épidémie de choléra de 1832-1833. à partir de 1841 jusque 1888, elle varie de 307, 332 et 400.
Le , la commune qui possédait quatre cloches en céda trois pour fabriquer des canons afin de défendre la patrie. L'argenterie et les cuivres existant dans l'église de Grandpuits furent transportés à Melun le . La croix du clocher fut descendue et remplacée par un bonnet de la Liberté et une oriflamme en tÎle peint des trois couleurs[33].
Lors de la campagne de France la commune fut particuliÚrement éprouvée en logeant de 90 000 à 100 000 soldats français ou étrangers.
Le , fut le thĂ©Ăątre d'une partie de la bataille de Mormant entre les troupes françaises et les troupes russo-bavaroises. « Ayant Ă©tĂ© repoussĂ© de Mormant par le gĂ©nĂ©ral français GĂ©rard, le gĂ©nĂ©ral Pahlen, faisant former le carrĂ© Ă ses troupes reculait en perdant beaucoup de monde. Pour achever la victoire, NapolĂ©on fit avancer le gĂ©nĂ©ral Drouot avec 36 bouches Ă feu de la Garde. Pahlen Ă©tait cependant prĂšs d'arriver Ă Grandpuits ou il espĂ©rait ĂȘtre secouru par l'avant-garde du gĂ©nĂ©ral de WrĂšde qui occupait encore Nangis et dont la cavalerie Ă©tait en avant de Bailly[34]. Mais un feu Ă©crasant d'artillerie vint changer la retraite en dĂ©route. Un bataillon qui tenta de se rĂ©fugier derriĂšre le marais d'AncĆur (Ă 1 km de Grandpuits) fut cernĂ© par nos dragons et forcĂ© de mettre bas les armes »[35] Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le [36] durant le siĂšge de Paris, pendant la guerre de 1870, Grandpuits vit un combat assez sĂ©rieux engagĂ© entre les francs-tireurs et les gardes nationaux, de Saint-Germain-Laval, d'Auxerre et Montereau, venant de cette derniĂšre ville et un dĂ©tachement de 300 Prussiens. Un combat inĂ©gal s'engagea entre les miliciens Français armĂ©s de fusils Ă piston ou de chasse et les soldats de mĂ©tiers armĂ©s de fusils modernes. MalgrĂ© la vaillance des Français, le feu vif et prĂ©cis de l'ennemi joint Ă un renfort considĂ©rable qui ne tarda pas Ă arriver, mit en dĂ©route les gardes nationaux. Plusieurs hommes furent tuĂ©s de part et d'autre dans les fossĂ©s qui entouraient alors la ferme de La Salle, l'ancien couvent.
La raffinerie de Grandpuits a été mise en service en [37]
Histoire de Bailly-Carrois
La commune de Bailly-Carrois a été formée de la fusion des paroisses de Bailly et de Carrois'en vertu d'un décret de l'Assemblée Constituante en date du .
Son territoire appartenait sous l'Ancien Régime à l'élection de Rozay, bailliage et coutumes de Melun, les deux paroisses dépendaient du diocÚse de Sens, archidiaconé et doyenné de Melun.
Fiefs et seigneuries
Le territoire fut morcelé en nombreux fiefs[33].
La seigneurie principale était le Grand-Bailly. Ce fief, dont une ferme dépendait, appartint trÚs longtemps à l'abbaye de Saint-PÚre de Melun qui avait droit de haute justice sur toute la paroisse. La ferme de Grand-Bailly fut créée, le , grùce à une donation faite par Guillaume de Flonteau, religieux de l'abbaye de Saint-PÚre.
Plusieurs autres petits fiefs dépendaient de l'abbaye de Saint-PÚre de Melun :
- Le plus important était Bailly, qui appartenait également à l'abbaye de Saint-PÚre. Les droits de ce fief furent cédés et il fut réuni, en 1506, à la seigneurie de Nangis possédée par la maison de VÚres. Marie, la fille unique de Jean de VÚres, épousa le Louis de Brichanteau lui apportant en dot, entre autres fiefs celui de Bailly. Leur descendance conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution.
-La petite ferme de Bailly, relevait aussi d'un fief possédé par l'abbaye bénédictine de Saint-PÚre. Les droits sont cédés, en 1250, à Guillaume de Cesson.
-Le fief du Grand Courmignoust Ă la Moinerie.
-Le fief de PĂ©richois, ou PĂ©richoy, qui appartenait au XVIIe siĂšcle Ă Louis le Juge, Ă©cuyer, seigneur de Beauchery qui rendait hommage, en 1696, Ă l'abbaye du Jard. Son pĂšre Guillaume le Juge, conseiller et secrĂ©taire du Roi l'avait achetĂ© Ă Jean ChabrĂ©. En 1789, ce fief appartenait Ă François Vincent Guyot de Chemisot, conseiller d'Ă©tat, maitre des requĂȘtes et lieutenant du roi Ă ChĂąteau-Thierry
-Le fief des Loges de Bailly appartenant également à Louis le Juge, également acheté par Guillaume le Juge à Jean Chabré.
-Le fief de la Fosse de Constance appartenait aux célestins de Marcoussis
-Le fief de Carrois, dont le premier seigneur connu est Jean de Carroys qui Ă©pouse en 1230 la veuve de Regnault de Quiers. Il apparaĂźt que le luthiste et compositeur Albert de Rippe ait obtenu de François Ier la terre et la seigneurie de Carrois, alors Carroys-en-Brie[38] voir article sur Albert de Rippe). En 1642, Claude du Moulin en est le seigneur. Le fief passe ensuite aux mains de la famille de Chanay puis Ă celle de la Barre par le mariage de Charles Jean Abel de La Barre, Ă©cuyer de Carrois, conseiller du roi en la cour des aides avec Ălisabeth GeneviĂšve Bouzitot de Chanay « haute et puissante dame de Carrois ». Leurs fils, Charles Joseph Abel de La Barre de Carrois, capitaine dans le corps royal d'artillerie vendit la terre le Ă messire Pierre-Antoine Robert de Saint-Vincent, conseiller du roi en sa cour dĂ©partementale.
-Le fief de Nuisement qui relevait de l'abbaye Saint-Pierre de Chaumes-en-Brie
-Le fief d'Auquez devenu fief d'AncĆur[33], qui relevait Ă©galement de l'abbaye de Chaumes. Le fief d'AncĆur Ă©tait possĂ©dĂ© en 1558 par Nicolas de Brichanteau seigneur de Beauvais et de Nangis qui avait assistĂ© par procureur Ă la rĂ©daction de la coutume de Melun en sa qualitĂ© de seigneur de Bailly et d'AncĆur. Ă la fin du XVIIe siĂšcle ce fief passe dans les mains de la famille Grassin puis aux BĂ©thizy de Mormant.
à la Révolution, les fiefs et les noms des nobles ont disparu de Bailly-Carrois et les domaines ont été rachetés : Le domaine de Carrois a été adjugé, par l'administration du district de Melun le 19 ventÎse an II au sieur Vacheron. Les autres domaines ont également été vendus.
Village d'AncĆur
On a retrouvĂ© au cours du XIXe siĂšcle aux environs d'AncĆur et entre La Moinerie et Bailly, des vestiges de murs, routes, puits, tuiles faitiĂšres, etc. qui permet de croire qu'une partie du village d'AncĆur a Ă©tĂ©, autrefois, dĂ©truite. Il semblerait que cette destruction daterait de la guerre des Lorrains pendant laquelle toute la Brie fut mise Ă feu et Ă sang[33].
Hameau La Picardie
Ce hameau a pour origine une auberge dite La Picque hardie telle quelle était orthographiée dans les actes d'état civil de 1648. Une Pique était probablement une enseigne de cette auberge. Non loin de cet établissement il y avait un groupe de maisons appelé Mormaisons. Cette dénomination a disparu et le hameau s'est confondu avec La Picardie[33].
En 1809, la commune de Bailly-Carrois comprenait 64 hommes ùgés de 17 à 65 ans servant dans la garde nationale[33].
Lors de la campagne de France de 1814 ainsi que lors de l'invasion de 1815, la commune de Bailly-Carrois fut détruite et pillée. Elle mit plus de vingt-cinq ans pour sortir de la misÚre[33].
Pendant le siÚge de Paris, lors de la guerre de 1870, Bailly-Carrois fut occupée du au par les 1er et 3e escadrons de dragons puis du 4 au par la 5e colonne du Train.
L'abbĂ© Verger, assassin de Mgr Sibour, archevĂȘque de Paris, fut curĂ© de Bailly-Carrois en 1852.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Grandpuits-Bailly-Carrois se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[31], elle intÚgre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[39].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisiÚme circonscription de Seine-et-Marne.
Grandpuis, Bailly-Carrois puis Grandpuits-Bailly-Carrois faisaient partie depuis 1793 du canton de Mormant[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Grandpuits-Bailly-Carrois intÚgre le canton de Nangis.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes de la Brie Nangissienne, créée en 2005.
Liste des maires
Jumelages
- La commune est jumelée avec la ville de Vallerotonda Italie.
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [41] - [42].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois gĂšre le service dâassainissement collectif (collecte, transport et dĂ©pollution) en rĂ©gie directe, câest-Ă -dire avec ses propres personnels[43].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[44]. La communautĂ© de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations. Cette prestation est dĂ©lĂ©guĂ©e Ă l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive Ă Ă©chĂ©ance le 31 dĂ©cembre 2021[43] - [45].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Grandpuits-Bailly-Carrois, Fontenailles, Saint-Ouen-en-Brie, Clos-fontaine qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [43] - [46] - [47].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[49].
En 2020, la commune comptait 1 015 habitants[Note 7], en stagnation par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăquipements
Aérodrome de Nangis Les Loges, partiellement situé sur la commune et ouvert aux avions privés en vol à vue (VFR) et aux ULM.
La commune dispose Ă©galement d'une piscine, tennis, d'un camping et d'associations sportives et culturelles..
La commune accueil le club de football US Arc-en-Ciel Ă©voluant en district. Le club joue au stade du SIVOM pouvant accueillir une centaine de personnes, bien que le stade ne dispose pas de tribune[51].
Manifestations culturelles et festivités
FĂȘte communale : dĂ©but septembre Ă Grandpuits.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 8] de la commune était de 21 982 (dont 68 % imposés), représentant 57 321 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 650 euros[52], le 1er décile[Note 9] étant de 11 400 euros avec un rapport interdécile de 3,4[Note 10].
Emploi
En 2018, le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 717, occupant 471 actifs rĂ©sidants (dont 12,9 % dans la commune de rĂ©sidence et 87,1 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).
Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă 64 ans s'Ă©levait Ă 67,5 % contre un taux de chĂŽmage de 8,3 %. Les 24,2 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 8,7 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 7,4 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 8,1 % pour les autres inactifs[53].
Entreprises et commerces
Au , le nombre dâunitĂ©s lĂ©gales et dâĂ©tablissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 14 dont 4 dans lâindustrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 3 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 3 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 2 dans lâadministration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 2 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[54].
- Raffinerie de pétrole appartenant à Total, classée Seveso seuil haut[37] et alimentée en pétrole brut à partir du port du Havre par un pipeline ainsi que, en partie, par les gisements du bassin parisien ;
- Fabrique d'engrais GPN[55] (autrefois Grande Paroisse, filiale de Total, via Atofina).
En 2020, 14 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 10 individuelles.
Au , la commune ne possédait aucun hÎtel mais deux terrains de camping disposant de 103 emplacements[56].
Agriculture
Grandpuits-Bailly-Carrois est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[57].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[58]. Cette tendance n'est pas confirmĂ©e au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 178 ha en 1988 Ă 150 ha en 2010[57]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Grandpuits-Bailly-Carrois, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension Ă©conomique[57] - [Note 12] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 12 | 15 | 12 |
Travail (UTA) | 35 | 26 | 20 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 138 | 1 967 | 1 796 |
Cultures[59] | |||
Terres labourables (ha) | 2 103 | 1 950 | 1 790 |
Céréales (ha) | 1 289 | 1 143 | 1 099 |
dont blé tendre (ha) | 852 | 931 | 821 |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 339 | 156 | 144 |
Tournesol (ha) | 88 | s | |
Colza et navette (ha) | 0 | s | 87 |
Ălevage[57] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 13]) | 29 | 21 | 8 |
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux remarquables
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[60] :
- Ferme de la Salle, XVIe siĂšcle, de type briard : quatre tourelles d'angle, Inscrit MH[61] ;
- Borne fleurdelysée no 28, XIXe siÚcle, Classé MH (1964)[62] ;
- Borne fleurdelysée no 29, XIXe siÚcle, Classé MH (1964)[62] ;
- Borne fleurdelysée no 30, XIXe siÚcle, Classé MH (1964)[63].
Autres lieux et monuments
- Ferme de ChĂąteaufort, son colombier XVe siĂšcle, son puits et son pressoir en grĂšs.
- Ancienne maison forte de Chùteaufort dépendant de la chùtellenie de Melun. Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, on surélÚve les tours et on entreprend des travaux de fortification. Dans un document du XIVe siÚcle, elle est décrite comme : « Il y avait à Grandpuits un chastel ou forteresse notable lequel avait este profitable nécessaire et convenable pour les habitants du Puits pour y avoir leur retraite en temps de guerre »[64]. Un autre document daté du XVIIIe siÚcle la décrit comme : « Le fief de Chùteaufort à présent tout ruiné et en masure »[65].
- Ăglise Saint-Denis XIIe, XIIIe et XVIe, ancienne chapelle castrale de ChĂąteaufort : Ă l'angle sud-ouest, tourelle faisant partie de la maison forte de ChĂąteaufort.
- Ăglise Saint-Ăloi de Bailly-Carrois XIIIe siĂšcle : piliers trĂšs espacĂ©s ; belle chaire XVIIIe siĂšcle (MH), console Louis XV (MH), christ en bois XVIe siĂšcle.
Voir aussi
Bibliographie
- Collectif dâhistoriens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Ăditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Grandpuits-Bailly-Carrois », p. 1060â1063
- Ălisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes mĂ©diĂ©vales du milieu du XIIe siĂšcle au dĂ©but du XVIe siĂšcle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Grandpuits-Bailly-Carrois sur le site de la CC de la Brie nangissienne
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées par la voie routiÚre à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- hors communautés et sans abris .
- Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires.
- Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Localisation de Grandpuits-Bailly-Carrois » sur Géoportail (consulté le 25 mars 2020)..
- « Grandpuits-Bailly-Carrois - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Ăle-de-France, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
- « GĂ©oportail de lâurbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
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- « commune » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Plan séisme consulté le ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru d'Ancoeur (F4446000) », consulté le .
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Grande Alleu (F4801000) », consulté le .
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la PiÚce des Noyers (F4446100) », consulté le .
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Maison Rouge (F4446100F4446050 ) », consulté le .
- Site SIGES â Seine-Normandie (SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consultĂ© le 13 septembre 2019
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- « SAGE Yerres - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
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- ArrĂȘtĂ© du 30 novembre 1972, parution au journal officiel du 10 janvier 1973
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine et Marne
- Monographie communale
- Bailly de Bailly-Carrois
- L'invasion de 1814 en Seine-et-Marne par Frédéric Humbert
- Article deux héroïnes
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- « Plateforme ouverte du Patrimoine », sur MinistÚre de la Culture (culture.gouv.fr) consulté le .
- Notice no PA00087016, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Bornes à fleur de lys nos 28 et 29 », notice no PA00087014, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Borne fleurdelysée no 30 », notice no PA00087015, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Ălisabeth Sirot 2007, p. 48.
- Ferme de ChĂąteaufort