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Rozay-en-Brie

Rozay-en-Brie (prononcĂ© [ʁɔ.ˈzɛ ɑ̃ ˈbʁi]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Île-de-France.

Rozay-en-Brie
Rozay-en-Brie
La rue Principale et l'Ă©glise Notre-Dame.
Blason de Rozay-en-Brie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Val Briard
Maire
Mandat
Patrick Percik
2020-2026
Code postal 77540
Code commune 77393
DĂ©mographie
Gentilé Rozéens
Population
municipale
2 826 hab. (2020 en diminution de 1,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 891 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 41â€Č 00″ nord, 2° 58â€Č 00″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 110 m
Superficie 3,17 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rozay-en-Brie
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Rozay-en-Brie
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Rozay-en-Brie
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Rozay-en-Brie
Liens
Site web rozay-en-brie.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Rozay-en-Brie est une commune situĂ©e Ă  50 km au sud-est de Paris, Ă  30 km au nord-est de Melun, Ă  30 km au sud-est de Meaux et Ă  30 km au nord-ouest de Provins.

    Communes limitrophes de Rozay-en-Brie
    Lumigny-Nesles-Ormeaux
    Rozay-en-Brie Voinsles
    Bernay-Vilbert

    Une borne situĂ©e sur la place de la mairie rappelle que la commune est au centre gĂ©ographique du dĂ©partement de Seine-et-Marne. La commune se situe au cƓur de la rĂ©gion de la Brie.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 371 hectares ; l'altitude varie entre 81 et 110 mĂštres[1].

    L'unique hameau de la commune est Vilpré, situé en bordure de Voinsles. Une partie de la ville est construite sur un terrain en faible déclivité dont le point bas se situe au bord de l'Yerres et le point haut en direction de la mairie et de la porte de Gironde.

    La commune de Rozay-en-Brie présente un relief peu marqué, le plateau briard descend en pente douce vers les vallées peu profondes de l'Yerres et de ses affluents. Le paysage est typique de la Brie, dédié aux cultures céréaliÚres en dehors de la ville. Le boisement est discret mais relativement bien réparti sur un territoire communal pour une large part urbanisé.

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Rozay-en-Brie.
    L'Yerres traversant Rozay-en-Brie.

    Le territoire est entiĂšrement situĂ© sur le bassin versant de l'Yerres[2] et ses affluents. Cette riviĂšre, longue de 98,23 km, affluent de la Seine, prend sa source Ă  une douzaine de kilomĂštres au nord.

    L'Yerres, ainsi qu'un bras de 0,17 km[3], sert de limite communale au nord, puis le ru de Vulaine, 5,54 km[4], affluent en rive droite, Ă  l'ouest de la ville jusqu'Ă  la confluence avec le ru des Fontaines Blanches, affluent en rive gauche qui borde le territoire communal au sud.

    Le ru des Fontaines Blanches, 4,94 km[5], et son affluent le ru de la Tessonnerie prennent leur source dans le bois de Blandureau sur le territoire de Voinsles.

    Le ru de Vulaine a un cours parallĂšle Ă  l'Yerres sur prĂšs d'un kilomĂštre, il prend sa source au bois de Lumigny au nord et donne son nom Ă  la pente de Vulaine et Ă  la prairie de Vulaine.

    Le fossĂ© 01 de QuĂ©totrain, canal non navigable de 2,35 km[6], conflue avec le ru de Vulaine.

    La longueur totale de ces cinq cours d'eau rĂ©fĂ©rencĂ©s sur la commune est de 3,77 km[7].

    L'Yerres irrigue au nord de la ville les Ă©tangs des Carreaux dĂ©diĂ©s Ă  la pĂȘche et au camping. La vallĂ©e de l'Yerres est relativement pittoresque en rompant de maniĂšre douce la monotonie du plateau briard.

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un rĂ©seau hydrographique de 450 kilomĂštres de long environ, rĂ©partis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le BrĂ©on, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le RĂ©veillon[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifiĂ© de « structure porteuse »[10].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 714 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1,4 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[13]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  23 km Ă  vol d'oiseau[14], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[16].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18] - [Carte 1] : « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de 18 ha, un tronçon de 40 km de l'Yerres qui hĂ©berge une faune piscicole et une vĂ©gĂ©tation aquatique devenues rares en Ile-de-France[19] - [20].

    Urbanisme

    Typologie

    Rozay-en-Brie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [21] - [22] - [23]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Rozay-en-Brie, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[24] et 3 653 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27] - [28].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (48,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (44 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (46,8% ), terres arables (44,2% ), eaux continentales[Note 4] (7,7% ), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,3 %)[29].

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[30] - [31] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[32].

    Morphologie urbaine

    La vieille ville de Rozay s'est Ă©tablie en amont direct de la confluence de l'Yerres et du ru des Fontaines Blanches, sur un site propice Ă  l'Ă©tablissement d'une ville fortifiĂ©e. Cette partie historique de la ville est ceinturĂ©e par des remparts prenant une forme hexagonale, situĂ©s Ă  l'intĂ©rieur des boulevards Amiral-Courbet, La Fayette, Thiers et Gambetta, et percĂ©s de huit rues. La densitĂ© y est forte, avec des maisons contigĂŒes dont certaines remontent au Moyen Âge le long des diffĂ©rentes rues menant au centre situĂ© au niveau de la place de la mairie. Dans cet espace organisĂ© et compartimentĂ© se trouvent des espaces verts et des potagers Ă  l'arriĂšre des maisons.

    Au milieu du XIXe siÚcle, on retrouve quelques habitations hors des remparts le long des routes émanant des trois portes, devenues rue du Général-Leclerc, faubourg de Gironde et rue de Rome.

    L'habitat pavillonnaire s'est développé durant la seconde moitié du XXe siÚcle et se trouve en périphérie à l'ouest, au nord et au sud.

    L'unique hameau de la commune est Vilpré, situé en bordure de Voinsles. Il existait déjà au XIXe siÚcle.

    Le hameau de Villeneuvotte, situé à Bernay-Vilbert, est collé à Rozay par la rue du Général-Leclerc, ancienne route nationale 4.

    Logements

    En 2011, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 100, alors qu'il Ă©tait de 1 047 en 2006[a 1].

    Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 64 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,9 % des appartements[a 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 61,9 %, stable par rapport à 2006 (61,8 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil de 20 % (7,9 % contre 8,8 % en 2006, leur nombre ayant légÚrement reculé de 92 à 87)[a 2].

    Routes et pistes cyclables

    Rozay-en-Brie est un nƓud routier, desservi par la voie rapide route nationale 4 contournant la ville au nord, la route dĂ©partementale 201 contournant la ville Ă  l'est (axe nord-sud du centre Seine-et-Marne), et plusieurs autres routes dĂ©partementale secondaires. La RN 4 fut dĂ©viĂ©e en 1955 pour la premiĂšre voie et 1993 pour la seconde voie[33]. Rozay-en-Brie ne possĂšde pas de piste cyclable.

    Transports en commun

    L'ancienne gare.
    Historique

    La ville Ă©tait reliĂ©e Ă  Paris dĂšs le XVIIIe siĂšcle par une grande route rectiligne passant notamment par Tournan et Fontenay. Cette route se terminait Ă  Rozoy et ne sera poursuivie qu'au XIXe siĂšcle Ă  la sortie de la ville. Le Chemin de Rozoy Ă  SĂ©sane ou Grande route de SĂ©sane passait par Voinsles venant de Rozoy et allant vers Vaudoy-en-Brie. Rozay-en-Brie Ă©tait situĂ©e sur la ligne Jouy-le-ChĂątel - Marles-en-Brie (24 km) du RĂ©seau de Seine-et-Marne, ouverte en 1902. Il s'agissait d'un ancien rĂ©seau de chemins de fer Ă  voie mĂ©trique, concĂ©dĂ© Ă  la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale des chemins de fer Ă©conomiques (SE) connue sous la dĂ©nomination des "Tramways de Seine-et-Marne". Le service des voyageurs sera supprimĂ© en 1934 avec transfert sur route, par autocar sur certaines sections. Les marchandises subsisteront jusqu'en 1938[34].

    Aujourd'hui

    La commune de Rozay-en-Brie se situe dans la zone 5 du rĂ©seau de transports d'Île-de-France. Elle est desservie par les lignes 10, 21, 24 et 34 du rĂ©seau de bus du Pays Briard, ainsi que le Proxibus Val BrĂ©on. Elle est situĂ©e Ă  proximitĂ© des gares de Marles-en-Brie, Verneuil-l'Étang et Mormant pour la ligne P du Transilien et de Tournan pour le RER E.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Rosetum en 1017[35] - [36], Roseyum en 1153[37], Rozetum in Bria en 1264[38], Rosai vers 1222 (Livre des vassaux) et Rosoi vers 1240[39].

    D'un gallo-roman RAUSETU « lieu plantĂ© de roseaux », qui a donnĂ© l'ancien français rosei, rosoi. Il est basĂ© sur le gallo-roman RAUS d'origine germanique[36] et qui a donnĂ© l'ancien français ros « roseau »[39] (d'oĂč le diminutif rosel qui explique la forme roseau), dĂ©rivĂ© avec le suffixe latin collectif -etum[36] (comprendre gallo-roman -ETU, suffixe servant Ă  dĂ©signer un ensemble d'arbres ou d'arbustes appartenant Ă  la mĂȘme espĂšce, mais jamais utilisĂ© avec un nom de fleur). Ce suffixe se perpĂ©tue sous une forme fĂ©minine -aie (< gallo-roman -ETA) d'oĂč roseraie, basĂ© sur le nom du rosier, d'Ă©tymologie diffĂ©rente (latin rosa « rosier, rose » + suffixe -ier).

    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Rozoy-l'Unité[40].

    Autrefois orthographiĂ©e Rosoy comme l'atteste le Dictionnaire des communes de France et des principaux hameaux en dĂ©pendant (1818) qui la situe Ă  cinq lieues de poste de Coulommiers (soit 21,44 km), elle ne porte le nom de Rozay-en-Brie que depuis 1934 lorsque le maire Gilbert EugĂšne, aprĂšs dĂ©libĂ©ration du conseil municipal, dĂ©cida que l'orthographe Rozay-en-Brie doit ĂȘtre dĂ©finitivement substituĂ©e Ă  celle de Rozoy-en-Brie, rosoi Ă©tant une forme dialectale plutĂŽt caractĂ©ristique de l'oĂŻl septentrional (picard, etc.).

    Histoire

    Préhistoire

    Le site de Rozay-en-Brie est probablement occupé depuis la Préhistoire.

    Au NĂ©olithique : la forĂȘt (Brigia Sylva) recouvre alors 80 % de la Brie. La chasse et la cueillette sont pratiquĂ©es.

    Antiquité

    Entre -2500 et -1000, la déforestation est progressive, la population augmente et travaille le cuivre, le bronze, puis le fer ; les terres sont mises en culture.

    Durant la période gauloise, le territoire se situe à la limite des peuples celtes des Meldes (Meldi) au nord et des Sénons (Senones) au sud. C'est un lieu de passage entre l'oppidum sénon de Metlosédum (Melun) et la capitale melde Iantinum (Meaux). Non loin se trouvait la possible agglomération antique de Lumigny bùtie sur une butte de sable proéminente.

    Durant la période gallo-romaine, les cités de Meaux (MeldÚs) et Melun (Melodunum) se développent, bien situées sur les berges de la Seine et de la Marne. Un diverticule de la future via Agrippa permettait de relier les deux cités par les environs de Rozay-en-Brie[41]. La via Agrippa passait à Chùteaubleau (Riobé) et à Chailly-en-Brie en remontant vers Meaux. Les voies antiques ont perduré les siÚcles suivants sous le nom de Chemin Paré.

    Au Ve siÚcle, la civilisation gallo-romaine décline, la Gaule passe ensuite sous la domination des Francs.

    Moyen Âge

    Jusqu'au Xe siĂšcle, Rozay-en-Brie (Rosoy) est une ville souterraine composĂ©e de caves et de souterrains dont certains, selon la lĂ©gende, iraient jusqu'Ă  Provins[42]. DĂšs 1017, l'Ă©glise de Rozay est confiĂ©e aux chanoines de Paris par l'Ă©vĂȘque de Meaux. L'Ă©difice actuel est construit Ă  partir du XIIe siĂšcle. Ce sont les chanoines du chapitre cathĂ©dral de Paris qui assument la seigneurie de Rozay/Rosoy jusqu'Ă  la RĂ©volution.

    La rĂ©gion correspond Ă  la zone frontiĂšre de 5 Ă  15 kilomĂštres de large, situĂ©e entre le comtĂ© de Champagne, le domaine royal de l'Île-de-France et le chapitre de Paris. Elle est mise en valeur aux XIIe siĂšcle et XIIIe siĂšcle, Ă  l'image de Villeneuve-le-Comte, Ă  l'Ă©poque des dĂ©frichements de la forĂȘt briarde et du dĂ©veloppement des foires. La charte de dĂ©frichement de « Rozetum in Bria » date de 1225.

    PossĂ©dant une compagnie d'arquebusiers, Rozay devient au Moyen Âge un centre commercial florissant avec des marchĂ©s et des foires. Certaines rues portent les noms de cette Ă©poque : rue aux Fromages, rue des Porcelets, rue de la Haranderie, place du MarchĂ©-au-BlĂ©. Le bourg de Rozay est alors entourĂ© de fortifications (remparts avec tourelles et portes). Rozay se situait sur la route de pĂšlerinage menant Ă  Rome. Le grand chemin de Fontenay Ă  Rozay Ă©tait appelĂ© chemin de Rome. Cette route venant de Paris, qui se poursuit vers Troyes par Provins, est vraisemblablement utilisĂ©e par les marchands qui se rendent aux cĂ©lĂšbres foires de Champagne et par les pĂšlerins.

    En 1314, lorsque Louis le Hutin succĂšde Ă  son pĂšre Philippe le Bel, la ville est dĂ©finitivement rattachĂ©e au royaume de France. Elle se situera jusqu’à la RĂ©volution Ă  la limite des provinces d’Île-de-France et de Champagne. En 1358, la Brie est soulevĂ©e par la Grande Jacquerie lors de la Guerre de Cent Ans.

    Époque moderne

    Le couvent des dominicaines est fondĂ© en 1648. Ses lettres de patente, datĂ©es de janvier 1656, sont confirmĂ©es en fĂ©vrier 1673 puis jusqu'en janvier 1792, annĂ©e oĂč le conseil municipal demande la translation des religieuses pour loger la brigade de gendarmerie dans leurs locaux.

    Les douves des fortifications sont comblées au début du XVIIIe siÚcle. Des routes rectilignes sont tracées, notamment vers Fontenay-en-Brie et Paris.

    Époque contemporaine

    La RĂ©volution française en 1789 met fin Ă  l'Ancien RĂ©gime. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est crĂ©Ă© le en application de la loi du , Ă  partir d'une partie des provinces d'Île-de-France et de Champagne. Rozay n'eut que 231 suffrages et Melun qui en avait recueilli 239 devint la prĂ©fecture. Rozay devint chef-lieu de district. En 1795, le district disparut et Rozay devint chef-lieu de canton.

    En 1792, la Terreur sĂ©vit dans la Brie. En 1814, sont remportĂ©es les victoires de Mormant () et de Montereau () sur les troupes coalisĂ©es. En 1815-1818, la Brie se trouve dans la zone d’occupation russe.

    En 1870-1871 se déroule la guerre franco-allemande. Du au , la Brie est occupée par les Prussiens. En septembre 1871, les troupes d'occupation allemandes quittent la Brie.

    Le bourg fut desservi, de 1902 Ă  1938, par la ligne de chemin de fer secondaire Ă  voie mĂ©trique du rĂ©seau de Seine-et-Marne des Économiques, de Jouy-le-ChĂątel Ă  Marles-en-Brie.

    Lors de la PremiÚre Guerre mondiale, du au , la premiÚre bataille de la Marne aux portes de Meaux et de Coulommiers se soldera par une victoire des alliés français et anglais.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, en juin 1940 Ă  la dĂ©faite de la France, l’exode remplit les routes. Le , en pleine dĂ©bĂącle de l'armĂ©e française, la Wehrmacht fait son entrĂ©e Ă  Rozay-en-Brie. La ville sera libĂ©rĂ©e le Ă  la suite de l'offensive du gĂ©nĂ©ral Patton.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, Fontenay-TrĂ©signy est devenu le chef-lieu du canton de Fontenay-TrĂ©signy[43] qui regroupe 33 communes et 49 804 habitants[44]. Le redĂ©coupage a pris effet en mars 2015, lors du renouvellement gĂ©nĂ©ral des assemblĂ©es dĂ©partementales.

    Le canton de Fontenay-TrĂ©signy se situe dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne qui a pour chef-lieu la ville de Melun. Le canton de Fontenay-TrĂ©signy est composĂ© de communes appartenant aux arrondissements de Provins (17 communes), Melun (13 communes) et Meaux (3 communes). Rozay-en-Brie appartient Ă  l'arrondissement de Provins, le plus Ă©tendu mais le second moins peuplĂ© et le moins dense du dĂ©partement. Cet arrondissement de 9 ancien cantons et 165 communes comptait 161 849 habitants en 2012[45].

    Rozay-en-Brie Ă©tait jusqu'alors le chef-lieu du canton de Rozay-en-Brie, qui comprenait 22 communes et comptait 25 985 habitants en 2012[46]. Fontenay-TrĂ©signy Ă©tait la commune la plus peuplĂ©e du canton, loin devant Rozay-en-Brie qui compte prĂšs de la moitiĂ© de sa population. Le canton de Rozay-en-Brie faisait partie de l’arrondissement de Provins. De 1790 Ă  1795, Rosay a Ă©tĂ© le chef lieu du district de Rosoy. De 1800 Ă  1926, la commune et le canton de Rozay-en-Brie appartenaient Ă  l'arrondissement de Coulommiers, puis de 1926 Ă  2005 Ă  l'arrondissement de Melun avant de passer Ă  l'arrondissement de Provins en 2006[47].

    Tendances politiques et résultats

    Longtemps marquĂ©e par les rapports sociaux dĂ©coulant de la propriĂ©tĂ© fonciĂšre, la Seine-et-Marne est, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, un dĂ©partement de tradition plutĂŽt conservatrice, mĂȘme si elle a Ă©tĂ© rapidement, sous la TroisiĂšme RĂ©publique, gagnĂ©e aux idĂ©es rĂ©publicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements ruraux de Seine-et-Marne, oĂč sont rĂ©guliĂšrement Ă©lus des candidats issus des partis de droite.

    Lors des élections départementales de 2015, Jean-Jacques Barbaux (maire de Neufmoutiers-en-Brie et conseiller général sortant du canton de Rozay-en-Brie) et Daisy Luczak (maire de Courquetaine), binÎme UMP, ont été élus conseillers départementaux au second tour pour le canton de Fontenay-Trésigny[48]. Jean-Jacques Barbaux a été ensuite élu président du conseil départemental de Seine-et-Marne[49].

    Rozay-en-Brie fait partie de la communauté de communes les Sources de l'Yerres qui regroupe neuf communes adhérentes au 1er janvier 2014.

    Liste des maires

    L'hĂŽtel de ville.

    Depuis 1959, cinq maires se sont succédé à Rozay-en-Brie :

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Raymond BiziĂšre Chef d'entreprise
    Jacques Picard RPR MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Rozay-en-Brie (1979 → 1986)
    Michel Bonnard Plombier
    Francis Lemaire DVD Chauffagiste
    En cours Patrick Percik[50] UMP-LR Artisan maçon

    L'hĂŽtel de ville fut construit en 1840 sur l’emplacement de l’ancienne halle, dĂ©molie le 17 mai 1840[51].

    Instances judiciaires et administratives

    Rozay-en-Brie relĂšve du tribunal d'instance de Meaux, du tribunal de grande instance de Meaux, de la cour d'assises de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Meaux, du conseil de prud'hommes de Meaux, du tribunal de commerce de Meaux, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris[52].

    Intercommunalité

    Rozay-en-Brie fait partie de la communauté de communes du val Briard.

    Jumelages

    La commune de Rozay-en-Brie n'est jumelée avec aucune autre commune.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [53] - [54].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Rozay-en-Brie gĂšre le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dĂ©pollution) en rĂ©gie directe, c’est-Ă -dire avec ses propres personnels[55].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[56]. La communautĂ© de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[55] - [57].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [55] - [58].

    Population et société

    DĂ©mographie

    La population de Rozay-en-Brie Ă©tait de 2 770 habitants en 2011[59]. La densitĂ© de population de Rozay-en-Brie est de 873,82 habitants par kmÂČ. Le nombre de logements a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  1 169 en 2010 ; ces logements de Rozay-en-Brie se composent de 1 075 rĂ©sidences principales, 20 rĂ©sidences secondaires ou occasionnels ainsi que 97 logements vacants[60].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[62].

    En 2020, la commune comptait 2 826 habitants[Note 5], en diminution de 1,33 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 4501 3701 4171 3831 4561 5131 4201 502
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4171 4891 5681 5481 5931 5691 5311 3681 390
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3541 4061 2461 0791 1081 1201 1271 2141 338
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 4831 5211 7681 9142 3802 6132 7032 7212 863
    2018 2020 - - - - - - -
    2 8072 826-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rozay-en-Brie est située dans l'académie de Créteil.

    La ville dispose de quatre établissements scolaires allant de la maternelle au lycée :
    - une Ă©cole maternelle,
    - une école élémentaire,
    - le collĂšge des Remparts qui accueille 720 Ă©lĂšves,
    - le lycée La Tour-des-Dames qui accueille 940[64] élÚves.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte de l’Épouvantail Ă  Rozay-en-Brie. Le troisiĂšme dimanche du mois d'octobre[65].

    Santé

    La ville compte une maison de retraite EHPAD ainsi qu'un institut médico-éducatif.

    Les hÎpitaux les plus proches sont le centre hospitalier de Coulommiers et la clinique privée de Tournan-en-Brie.

    Police - gendarmerie

    Rozay-en-Brie dispose d'une brigade territoriale autonome de la gendarmerie nationale situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© du chemin des Étangs.

    Sapeurs-pompiers

    Rozay-en-Brie dispose d'un centre d'intervention et de secours situé sur le contournement est de la ville.

    Activités

    Rozay-en-Brie compte une douzaine d'associations sportives couvrant une grande variété de sports. La ville gÚre une école multisports[66].

    Équipements sportifs

    La ville dispose d'un espace municipal avec terrain de football, de tennis et de basket-ball.

    MĂ©dias

    La ville dispose d'une bibliothĂšque Ă©galement Ă©cole de musique.

    Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que le bi-hebdomadaire Le Pays Briard relatent les informations locales.

    La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Île-de-France Centre et d'IDF1.

    L’information institutionnelle est assurĂ©e par plusieurs publications pĂ©riodiques : le Journal de la CommunautĂ© de Communes des Sources de l'Yerres[67] ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral de Seine-et-Marne[68] et le Journal du Conseil rĂ©gional, bimensuel diffusĂ© par le conseil rĂ©gional d'Île-de-France[69].

    Cultes

    La commune de Rozay-en-Brie fait partie de la paroisse catholique « PÎle missionnaire de Mormant » au sein du diocÚse de Meaux. Elle dispose de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité[70].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 1 132 (dont 62 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 2 824 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 23 350 euros[71].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 1 105, occupant 1 259 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,2 % contre un taux de chÎmage de 7 %.

    Les 22,8 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 9,6 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 6,7 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,5 % pour les autres inactifs[72].

    La commune de Rozay-en-Brie fait partie de la zone d’emploi de Melun[73].

    Entreprises et commerces

    En 2017, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 100 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 7 dans l’industrie, 12 dans la construction, 62 dans le commerce-transports-services divers et 17 Ă©taient relatifs au secteur administratif[74].

    Ces Ă©tablissements ont pourvu 1 029 postes salariĂ©s.

    En 2019, 22 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 16 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne possédait aucun hÎtel mais 2 terrains de camping disposant de 101 emplacements[75].

    Zones d'activité

    Rozay-en-Brie compte une zone industrielle située au nord, limitée par la route nationale 4 contournant la ville.

    Une petite zone commerciale se trouve Ă  la sortie de la ville en direction de PĂ©cy, avec un Carrefour Market (anciennement Simply Market), un Mr Bricolage et plusieurs commerces.

    Commerces

    La vie commerçante de Rozay-en-Brie se concentre principalement le long de la rue du Général-Leclerc, à la fois axe historique majeur et vitrine de la ville.

    Agriculture

    Rozay-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[76].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[77]. Cette tendance n'est pas confirmĂ©e au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 68 ha en 1988 Ă  163 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Rozay-en-Brie, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Rozay-en-Brie entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[76] - [Note 7]
    Nombre d’exploitations (u) 5 2 5
    Travail (UTA) 6 3 7
    Surface agricole utilisée (ha) 340 310 816
    Cultures[78]
    Terres labourables (ha) 334 s 816
    Céréales (ha) 249 s s
    dont blé tendre (ha) 164 s 378
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 62 s 55
    Tournesol (ha) 25
    Colza et navette (ha) 0 s 69
    Élevage[76]
    Cheptel (UGBTA[Note 8]) 12 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Notre-Dame.
    Tour d'angle des remparts.
    Porte de Gironde.

    Église Notre-Dame-de-la-NativitĂ©

    L'Ă©glise Notre-Dame de la NativitĂ© est un Ă©difice imposant. Elle a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique en 1862[79]. Sa construction a commencĂ© Ă  partir du XIIe siĂšcle. Le clocher, de style roman, date de cette Ă©poque. Elle a Ă©tĂ© transformĂ©e au siĂšcle suivant : adjonction de la nef, du bas-cĂŽtĂ© nord et remaniĂ©e et restaurĂ©e jusqu'au XIXe siĂšcle. Le portail ouest, mariage entre style gothique flamboyant et style Renaissance, a Ă©tĂ© restaurĂ© Ă  partir de 1998. Sur un contrefort cĂŽtĂ© rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc on peut voir une pierre gravĂ©e avec une marque de compagnonnage datĂ©e de 1517, date de l'achĂšvement de la partie sud de l'Ă©difice. À l'intĂ©rieur, peuvent ĂȘtre perçus une "Vierge Ă  l'Enfant" en marbre blanc sculptĂ©e par Germain Pilon, une huile sur panneau en bois reprĂ©sentant saint JĂ©rĂŽme Ă©crivant ses mĂ©moires, "la dĂ©livrance de saint Pierre" huile sur toile du XVIIe siĂšcle (M.H. 1984).

    Orgue

    Construits par Louis-Alexandre Clicquot au XVIIIe siĂšcle, reconstruit entre 1930 et 1933 par Gabriel d'Alençon; le grand orgue et le positif, constituĂ©s de 2 000 tuyaux ont Ă©tĂ© remis en Ă©tat de 1989 Ă  1996. Le positif, datant de 1723, est attribuĂ© au facteur d'orgue Deslandes et, Ă  la mort de celui-ci, la partie instrumentale aurait Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  Nicolas Collard ou Ă  L. A. Clicquot. Le buffet d'orgue, datĂ© de 1737, aurait ainsi pu ĂȘtre conçu par ces derniers[80].

    Maisons Ă  colombages et Ă  encorbellements

    Il subsiste cinq maisons Ă  colombages Ă  Rozay-en-Brie.

    Fortifications

    Rozay était entouré de remparts dont il reste d'importants vestiges. Sur les treize tourelles d'origine, il en reste huit. Trois portes donnaient accÚs à l'intérieur de la cité. Les portes de Rome et de Gironde qui subsistent ont été classés monuments historiques en 1935[81]. Les anciens fossés sont comblés et, plantés d'arbres et de pelouse, offrent des lieux de promenade.

    Personnalités liées à la commune

    • Pascal Amoyel, compositeur et pianiste, nĂ© Ă  Rozay-en-Brie.
    • Nicolas Michel Chevreau, militaire
    • Claudine de Culam (1585-1601).
    • Jean-Claude Defrance, mĂ©decin Ă  Rozay-en-Brie, dĂ©putĂ© Ă  la Convention nationale (1792). Les 15 et 16 janvier 1793, il Ă©tait prĂ©sent pour rĂ©pondre aux questions posĂ©es lors du procĂšs de Louis XVI. Il n'a pas votĂ© la peine de mort. Le roi sera guillotinĂ© le 21 janvier 1793.
    • Christian Jacob, prĂ©sident du groupe UMP Ă  l'AssemblĂ©e nationale, nĂ© Ă  Rozay-en-Brie.
    • SĂ©bastien Japrisot, Ă©crivain et cinĂ©aste, a rĂ©sidĂ© plusieurs annĂ©es dans la commune[82].
    • Jacques Denis Louis Leberton (1754-1846), colonel de la RĂ©volution et de l'Empire nĂ© Ă  Rozay-en-Brie et mort Ă  Paris.
    • Jules Oudot (1861-1925), auteur dramatique, mort Ă  Rozay-en-Brie.
    • NoĂ«l Pruneau (1749-1802), dessinateur et graveur sur cuivre, mort Ă  Rozay-en-Brie.
    • Nicolas-Michel Quatresolz de Marolles, chevalier de Saint-Louis, Ă  Marolles. DĂ©putĂ© Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative (1791), PrĂ©sident de l'administration du district de Rozay-en-Brie.
    • Ivan Tourgueniev est l'un des plus grands Ă©crivains, romanciers, nouvellistes et dramaturges russes, nĂ© le 28 octobre 1818 Ă  Orel et mort le 22 aoĂ»t 1883 Ă  Bougival. Il vĂ©cut longtemps Ă  Rozay-en-Brie avec le couple VIARDOT et sa fille adoptĂ©e par le couple. Comme tous les grands Ă©crivains russes, il Ă©tait un parfait francophone et Ă©crivait aussi des nouvelles en français. Ami des plus grands auteurs russes et français de son Ă©poque, il illustre ce lien charnel, affectif, sentimentale, viscĂ©rale mĂȘme entre ces deux nations europĂ©ennes qui encadrent l'Europe des Antilles Ă  Vladivostok.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Rozay-en-Brie Blason
    D'argent à trois roses de gueules sur fond sablé bleu azur
    Ornements extérieurs
    Les roses sont surmontées d'une couronne de comte. Une banderole portant les mots Rosa Inter Flores domine le tout. L'écu est accolé de deux branches de laurier croisées au-dessous.
    Devise
    Rosa Inter Flores
    DĂ©tails
    Les roses et la couronne de comte remontent au comté de Champagne.
    Blason mentionné en 1782 au fronton de l'ancienne porte de Rome. Blason officiel de la commune.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Rozay en Brie (guide touristique pouvant ĂȘtre obtenu au Syndicat d'Initiative Centre Brie, 23 rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    7. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    8. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de Rozay-en-Brie » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Rozay-en-Brie - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Insee

    1. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.

    Autres sources

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Yerres (F4--0210) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Yerres (F4721001) ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Vulaine (F4722000) ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Fontaines Blanches (F4723000) ».
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Quétotrain (F4722100) ».
    7. Site SIGES – Seine-Normandie (SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consultĂ© le 18 octobre 2019
    8. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    9. « SAGE Yerres - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    10. site officiel du Syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    12. « DĂ©finition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le ).
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    17. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
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