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Georges Couthon

Georges Auguste Couthon, également connu sous le nom d’Aristide Couthon[1], est un avocat, homme politique et révolutionnaire français, né le à Orcet, guillotiné le , place de la Révolution, à Paris.

Georges Couthon
Illustration.
Portrait présumé de Georges Couthon, par François Bonneville, musée Carnavalet.
Fonctions
Membre du Comité de salut public
–
(1 an et 18 jours)
Groupe politique Montagne
Député du Puy-de-Dôme
–
(2 ans, 10 mois et 1 jour)
Législature Assemblée nationale législative
Convention nationale
Groupe politique Montagne
Successeur Gilbert-Amable Jourde
Président de la Convention nationale
–
(15 jours)
Groupe politique Montagne
Prédécesseur Jean-Henri Voulland
Successeur Jacques Louis David
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Orcet, royaume de France
Date de décès
Lieu de décès Paris, France
Nature du décès Guillotiné
Nationalité Française
Parti politique Montagnard
Conjoint Marie Brunel en 1787
Enfants Antoine-François-Xavier Couthon
Jean-Pierre-François-Hippolyte Couthon
Profession Avocat, magistrat

Signature de Georges Couthon

Biographie

Un notable auvergnat

Issu d'une famille de notaires royaux originaire de Saint-Sauves-d'Auvergne (village de Beauberty), Georges Couthon est le fils de Joseph Couthon, un notaire né à Orcet le , mort au même endroit le , et de Marie Lafond (née le ), fille de Georges Lafond, un marchand de bestiaux clermontois. Marié le , le couple a huit enfants, dont quatre morts en bas âge[n 1]. Georges est le quatrième enfant du couple et le second fils survivant. Son frère aîné Pierre devant hériter de l'office de notaire de leur père, il se destine au métier d'avocat.

Après avoir Ă©tudiĂ© le droit auprès d'un procureur royal de Riom, il se rend en Ă  Reims, oĂą il sĂ©journe quelques mois, afin d'y achever ses Ă©tudes Ă  l'universitĂ©. Muni de son titre, il emmĂ©nage Ă  Paris le , dans un appartement, au troisième Ă©tage, rue Sainte-Avoye, près du Châtelet, et s'inscrit comme avocat au Parlement de Paris. Toutefois, y Ă©tant peu connu, il semble avoir eu des difficultĂ©s Ă  se trouver une clientèle et quitte son logement en , avant de rentrer Ă  Clermont-Ferrand. Inscrit au nombre des avocats stagiaires le au barreau de la ville, il s'installe dans un appartement du 18 rue Ballainvilliers[2]. Reçu avocat en 1785 au barreau de Clermont-Ferrand, il se fait remarquer « par la douceur et la politesse de ses manières, son caractère bienveillant et serviable Â», ainsi que son langage clair, prĂ©cis et persuasif. Par ailleurs, il donne des consultations gratuites aux pauvres et favorise les intĂ©rĂŞts des institutions charitables (il est commissaire du bureau de charitĂ© de la paroisse de Saint-Genès en [3]). Grâce Ă  sa bonne rĂ©putation, il est, avec Jean-François Gaultier de Biauzat, l'un des trois avocats dĂ©signĂ©s pour former le conseil judiciaire adjoint Ă  l'assemblĂ©e du tiers Ă©tat, Ă  l'assemblĂ©e provinciale, le [4]. En , il adhère Ă  la SociĂ©tĂ© littĂ©raire de Clermont-Ferrand.

Par ailleurs, le , il est initiĂ© franc-maçon, Ă  la loge Saint-Maurice (la plus huppĂ©e)[5], Ă  l'Orient de Clermont[6] - [7], soit Ă  une date assez tardive ; mais il est reçu maĂ®tre dès le , puis Ă©lu orateur six jours plus tard. SurnommĂ© l'avocat des pauvres, il a pu ĂŞtre attirĂ©, selon Pierre-Yves Beaurepaire, par le but philanthropique de la maçonnerie. Par ailleurs, son dĂ©isme et son attachement Ă  la vertu et Ă  la puretĂ© lui semblent en adĂ©quation parfaite avec les Constitutions d'Anderson[8].

Souffrant de douleurs articulaires depuis l'enfance (à dix ans, par exemple, un voyage dans le froid et l'humidité, assis dans un char à découvert, provoque un torticolis), il perd progressivement l'usage de ses jambes à partir de 1782[n 2], malgré divers traitements, notamment des bains d'eaux ou de boues. Ainsi, en 1782, il se rend à Néris-les-Bains, près de Montluçon, réputée pour ses eaux sulfureuses[9]. En dépit de ce handicap, il se marie, le avec Marie Brunel, fille du notaire-greffier et lieutenant du bailliage d'Orcet Antoine Brunel âgée de 22 ans[10] - [11], avec laquelle il a deux enfants, Antoine-François-Xavier[n 3], né le à Clermont-Ferrand, mort le à Orcet, et Jean-Pierre-François-Hippolyte, né le à Clermont-Ferrand[n 4].

L'engagement révolutionnaire

Georges Couthon,
Paris, BnF, département des estampes et de la photographie, 1792.

Député aux États généraux

Partisan de la RĂ©volution, il est choisi pour reprĂ©senter sa paroisse d'Orcet pour les Ă©lections aux Ă©tats gĂ©nĂ©raux[3]. Membre du conseil municipal permanent de Clermont-Ferrand le , il est Ă©lu troisième officier municipal de Clermont-Ferrand dès le premier tour de scrutin le  ; Jean-François Gaultier de Biauzat[12], le maire, reprĂ©sentant le dĂ©partement aux Ă©tats gĂ©nĂ©raux, il prĂ©side souvent le conseil municipal.

Fondateur du club des Jacobins de Clermont

En , il est l'un des initiateurs de la « SociĂ©tĂ© populaire des Amis de la Constitution Â», affiliĂ©e au club des Jacobins[13]. Le 8 novembre suivant, il devient juge prĂ©sident du tribunal du district de Clermont-Ferrand.

En 1791, il fait paraître sans nom d'auteur une comédie en deux actes intitulée L'Aristocrate converti[14].

Député à l'Assemblée nationale

Le , il est élu député du Puy-de-Dôme à l'Assemblée législative, le 8e sur 12 avec 283 voix sur 433 votants. Quittant Clermont-Ferrand, il part pour Paris, où il s'installe au no 366 (devenu 398 par la suite) de la rue Saint-Honoré, dans la maison du menuisier Maurice Duplay, où demeure Maximilien de Robespierre[15].

Ă€ l'AssemblĂ©e, il se distingue dès les premiers jours par son Ă©loquence et ses idĂ©es dĂ©mocratiques ; lors de la discussion concernant le cĂ©rĂ©monial Ă  observer lors de la venue du Roi, il propose et fait adopter que les dĂ©putĂ©s le recevraient debout et dĂ©couverts, mais qu'ils pourraient s'asseoir et se couvrir dès qu'il serait arrivĂ© Ă  la tribune, oĂą il prendrait place dans le fauteuil du prĂ©sident, qu'on l'appellerait dĂ©sormais « roi des Français »[3], mais ni « sire » ni « majestĂ© ». Le , il prononce un long discours dans lequel il demande l'abrogation totale des droits fĂ©odaux. Le , il attaque directement la Cour, qu'il accuse d'ĂŞtre le « foyer de toutes les conspirations contre le peuple ».

S'il marche encore, en s'appuyant sur une canne, en , l'hiver, très précoce, lui est funeste[16]. Pendant l'été, il quitte Paris pour prendre les eaux à Saint-Amand-les-Eaux, en Flandre, dans l'espoir de rétablir sa santé. C'est là qu'il apprend la chute de la royauté, qu'il applaudit.

En revanche, il blâme publiquement les massacres de Septembre.

Député à la Convention

Le , il est réélu député du Puy-de-Dôme à la Convention nationale, le 1er sur 11 « à la pluralité des voix », sur 695 votants.

Il refuse d'abord de s'engager dans la lutte qui oppose Girondins et Montagnards, mais, lié d'amitié avec Robespierre[17], il prend position en sa faveur quand il est attaqué, par Barbaroux en octobre et Louvet en novembre, et finit par rejoindre les bancs de la Montagne devant les attaques répétées de la Gironde contre la Commune de Paris et les menaces fédéralistes[3]. Il indique à la tribune des Jacobins que la prépondérance des Girondins au sein des institutions, et en particulier au sein du Comité de Constitution, lui a « dessillé les yeux »[18]. Lors du procès de Louis XVI, il vote la peine de mort sans appel ni sursis[3].

Représentant en mission dans le département du Loiret

Le , il est envoyé en mission dans le Loiret pour y rétablir l'ordre et la circulation des grains. Le 2 et le , la Convention le charge par décret, avec Goupilleau de Montaigu et Michel, d'organiser la réunion à la France de la principauté de Salm, intégrée dans le département des Vosges. Rappelés le 30 avril suivant, les trois députés sont de retour à Paris au plus tard le 1er mai[19] - [3].

Le , il contribue à la chute des Girondins mais demande que l'on use de modération à l'égard des vaincus et se propose comme otage pour tranquilliser Bordeaux sur le sort de ses députés. Il est également l'un des rédacteurs de la Constitution de l'an I.

Membre du Comité de salut public

Mandat d'arrêt de Danton et de ses amis, signé par les membres du Comité de Salut public et du Comité de Sûreté générale le (Archives nationales, Paris).
Couthon Ă  la Convention nationale en 1793, dessin de Vivant Denon, Metropolitan Museum of Art.

Adjoint au Comité de salut public le 31 mai et chargé de la correspondance générale, il est nommé membre du comité lors du renouvellement du 10 juillet. Le lendemain, il présente un rapport sur la révolte de Lyon dans lequel il réclame des mesures énergiques mais s'oppose à ce que la ville soit déclarée « en état de rébellion », ne voulant pas qu'on confonde les bons citoyens avec les mauvais. Défenseur des paysans, il fait voter, via le décret du 17 juillet 1793, comme il l'avait demandé en à l'assemblée législative, l'abolition complète,inconditionnelle sans indemnité ni recours possible de la part des seigneurs, des droits féodaux et le brûlement des titres féodaux. Ce texte radicalisait le décret précédent du 25 août 1792, qui reconnaissait dans certains cas le droit aux seigneurs de contester devant un tribunal cette dépossession inconditionnelle de leurs titres féodaux. De même, le 20 août, Couthon prend un arrêté contre les anciens privilèges prévoyant notamment, dans son premier article, la destruction de « tous les châteaux-forts, donjons, tours et autres monuments de la féodalité », ainsi que le comblement des « fossés qui les environnent », des citernes et des « souterrains pratiqués auprès », dans son département[3].

Représentant en mission, siège de Lyon, et massacres

Le 21 aoĂ»t, il est envoyĂ© en mission Ă  l'armĂ©e des Alpes et dans le RhĂ´ne-et-Loire avec Châteauneuf-Randon et Maignet, afin de faire rentrer Lyon dans le rang. Le 1er septembre, sa mission est Ă©largie Ă  la Lozère, mais il ne s'y rend pas[19]. Après s'ĂŞtre assurĂ© du Puy-de-DĂ´me, oĂą il lève des troupes, il prend la tĂŞte d'une armĂ©e de 10 000 hommes et fait le siège de Lyon, dont les autoritĂ©s ont passĂ© outre les tentatives de conciliation en faisant guillotiner Chalier. EntrĂ© dans la ville le 9 octobre, il mène une rĂ©pression modĂ©rĂ©e : n'appliquant qu'en partie le dĂ©cret de la Convention qui prescrit sa destruction, il ne fait abattre que quelques maisons. Il est rappelĂ© Ă  Paris le 9 brumaire an II ()[19] ; la rĂ©pression deviendra extrĂŞmement violente avec la dĂ©signation de Collot d’Herbois et de FouchĂ©[20]. Ă€ son arrivĂ©e, il reçoit les fĂ©licitations de l'AssemblĂ©e.

Couthon.

Reprenant ses travaux au Comité de salut public, il est élu président de la Convention le , intervient fréquemment sur les questions militaires, fait décréter d'accusation le général Westermann et contribue à la chute des Hébertistes et des Dantonistes[3].

Membre du comité de législation civile

Fauteuil de Georges Couthon.

Ă€ partir de fĂ©vrier ou , il utilise un fauteuil « Ă  trĂ©moussoir ou Ă©lastique » empruntĂ© au Mobilier national, qui avait appartenu Ă  la comtesse d'Artois et se trouvait Ă  Versailles ; celui-ci est conservĂ© au musĂ©e Carnavalet[21].

Le 27 germinal an II (), la Convention décide, par décret, de nommer une commission parlementaire « chargée de rédiger en un code succinct et complet les lois qui ont été rendues jusqu'à ce jour, en supprimant celles qui sont devenues confuses ».

Couthon est élu le 3 floréal an II (), avec Cambacérès et Merlin de Douai, tous deux députés de la Plaine et membres du Comité de législation.

Membre du comité de législation morale

Une autre commission étant, quant à elle, « chargée de rédiger un corps d'instruction civile propre à conserver les mœurs et l'esprit de la liberté », il fait adopter le principe qu'elle sera choisie par le Comité de salut public, indiquant qu'« un membre du comité », en l'occurrence Saint-Just, « s'est déjà occupé du travail[22] ».

Le 18 floréal an II (), il défend le décret présenté par Robespierre d'après lequel la République française reconnaît l'Être suprême et propose que son discours soit traduit dans toutes les langues et diffusé dans tout l'univers.

Création du Tribunal révolutionnaire

Rapporteur de la loi du 22 prairial () corĂ©digĂ©e avec Robert Lindet, loi dite de « Grande Terreur Â» qui rĂ©organise le Tribunal rĂ©volutionnaire, il dĂ©clare devant la Convention : « Le dĂ©lai pour punir les ennemis de la patrie ne doit ĂŞtre que le temps de les reconnaĂ®tre ; il s’agit moins de les punir que de les anĂ©antir… Il n’est pas question de donner quelques exemples, mais d’exterminer les implacables satellites de la tyrannie ou de pĂ©rir avec la RĂ©publique[23]. Â» Toutefois, selon plusieurs historiens[24] - [25], cette loi – qui reprend de nombreux Ă©lĂ©ments introduits par le ComitĂ© de salut public lors de la crĂ©ation de la commission populaire d'Orange[26] â€“ limite les causes d’exclusion politique et remet en cause la systĂ©maticitĂ© de la rĂ©pression en rapport avec la faute reprochĂ©e ; elle offre une dĂ©finition plus prĂ©cise des motifs d’accusation (article 6), ce qui rĂ©duit l’arbitraire ; enfin, les articles 10, 11 et 18 stipulent que les ComitĂ©s de salut public et de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale doivent pouvoir contrĂ´ler les poursuites engagĂ©es devant le Tribunal rĂ©volutionnaire[n 5]. Pour Albert Mathiez, Jacques Godechot, Jean-ClĂ©ment Martin ou Olivier Blanc, la Grande Terreur vient de ce que la loi a Ă©tĂ© sabotĂ©e par les adversaires de Robespierre, afin de le discrĂ©diter[n 6] - [27].

Le 15 et le 19 messidor (3 et ), le Comité de salut public l'envoie par arrêté en mission aux armées du Midi, lui délivrant le 19 un passeport « pour aller en mission dans l'intérieur de la République et près les armées du Midi » en compagnie de sa famille, mais il reste à Paris[19].

Le 9 thermidor et la postérité

La Nuit du 9 au 10 thermidor an II. Arrestation de Robespierre (détail), estampe de Jean Harriet Fulchran et Jean Joseph François Tassaert, XIXe siècle (musée Carnavalet, Paris).

AccusĂ© le 9 thermidor avec Robespierre et Saint-Just de former un « triumvirat » aspirant Ă  la dictature, il est mis en accusation avec ses collègues, ainsi que Augustin Robespierre (surnommĂ© Robespierre le Jeune) et Le Bas. EnfermĂ© Ă  la prison de la Bourbe, il en est extrait dans la nuit, une heure après minuit, par les membres de la Commune insurrectionnelle, qui lui remettent ce mot signĂ© de Robespierre le jeune, Saint-Just et Robespierre l'ainĂ© : « Couthon, tous les patriotes sont proscrits, le peuple tout entier est levĂ© ; ce serait le trahir que de ne pas te rendre avec nous Ă  la Commune, oĂą nous sommes actuellement[28] - [29]. » Puis ils le conduisent Ă  la Maison commune.

Caricature de Couthon mené à la guillotine le (10 thermidor an II), dessin de Vivant Denon, Metropolitan Museum of Art.
Exécution de Robespierre et de ses complices, 10 thermidor an II, . Couthon sur l'échafaud, Robespierre dans la charrette. Gravure, Bibliothèque nationale de France.

LĂ , il est arrĂŞtĂ© peu après par les troupes fidèles Ă  la Convention ; laissĂ© au bord de l'escalier, il tombe et se blesse Ă  la tĂŞte. PortĂ© vers cinq heures Ă  l'hospice de l'HumanitĂ©, il est pansĂ© par le docteur Desault, qui le fait ensuite coucher dans le lit no 15 de la salle des opĂ©rations. InterrogĂ© par Jean-Antoine Bucquet, juge de paix de la section de la CitĂ©, envoyĂ© par LĂ©onard Bourdon pour s'assurer de son Ă©tat, il dĂ©clare : « On m'accuse d'ĂŞtre un conspirateur, je voudrais bien qu'on lise dans le fond de mon âme ». De leur cĂ´tĂ©, Barras et Delmas ordonnent Ă  la section de la CitĂ© d'Ă©tablir un poste Ă  l'hospice, en rendant le commandant de ce poste responsable sur sa tĂŞte de la personne de Couthon. Peu après, le juge de paix Bucquet reçoit l'ordre de le conduire, avec l'officier municipal Gobeau, au ComitĂ© de salut public[30], oĂą il retrouve Robespierre Ă  neuf heures. TransfĂ©rĂ© Ă  la Conciergerie Ă  dix heures et demie, il est exĂ©cutĂ© le premier, le 10 thermidor an II (), vers dix-sept heures, demeurant jusqu’à la mort fidèle Ă  la politique et Ă  l'amitiĂ© de Robespierre. Puis il est inhumĂ© avec les autres robespierristes au cimetière des Errancis.

Parmi les adresses envoyĂ©es Ă  la Convention Ă  la suite du 9-thermidor, celle des administrateurs du dĂ©partement du Puy-de-DĂ´me demande pardon d'avoir donnĂ© naissance Ă  « l'infâme Couthon »[31]. Ă€ Orcet, le fils aĂ®nĂ© de Couthon, âgĂ© de six ans et demi, est renommĂ©, le 30 thermidor, « Antoine Brunel Â» Ă  la demande de son grand-père maternel, Antoine Brunel, maire de la commune, en sĂ©ance publique de la municipalitĂ©, tandis que son frère Pierre prend le nom de sa mère, Lafond[32] - [33].

Le 9 ventôse an III (), la veuve de Couthon obtient 238 francs pour un mois et neuf jours d'indemnité de représentant. De même, le 10 germinal (), les scellés sont levés, et les biens de Couthon sont remis le 4 floréal () à sa veuve et à son père, Antoine Brunel[33]. Fidèle à la mémoire de son mari, celle-ci retourne à Orcet, où elle se remarie le 20 floréal an IX () avec Louis Charreyre, un officier de santé originaire de Vic-le-Comte, avec lequel elle a deux filles. Après la mort de son second époux, elle meurt, oubliée, 4, rue Saint-Jacques à Clermont-Ferrand le [34], à l'âge de 78 ans, et est inhumée au cimetière des Carmes[35].

On a donnĂ© le nom de Georges Couthon Ă  une avenue de Clermont-Ferrand ; Ă  un boulevard de Romagnat ; Ă  une place de Carvin ; Ă  une rue d'Aulnoy-lez-Valenciennes, Avion, Chamalières, Gerzat, Guyancourt, La Rochelle, Les Martres-de-Veyre, Longueau, Orcet, Poitiers et Saint-Germain-Lembron ; Ă  une allĂ©e d'Amiens, Martigues et Saint-Herblain. Une loge parisienne du Grand Orient de France porte Ă©galement son nom, ainsi qu'une loge du Grand Orient de France Ă  l'Orient de Clermont-Ferrand, crĂ©Ă©e en 1961 et intitulĂ©e « Les Frères de Georges Couthon[36] - [37]. Une plaque a Ă©tĂ© apposĂ©e par le Conseil municipal d'Orcet sur la maison natale de Couthon lors du colloque de 1981, et son tablier de maĂ®tre maçon est conservĂ© au musĂ©e d'Orcet[36] Â».

Notes et références

Références

  1. Sur l'origine de ce prénom, voir Louis Paris et Ulysse Robert, Le Cabinet historique, vol. 2, Paris, Au Bureau du Cabinet historique, (lire en ligne), p. 101-104, première partie, document XX.
  2. [[#Braconnier|Martine Braconnier, Georges Couthon, conventionnel auvergnat, ou Les métamorphoses de la Raison : 22 décembre 1755-10 thermidor an II, Saint-Julien-Chapteuil, Éditions du Roure, , 287 p., 22 cm (ISBN 978-2-90627-817-2, OCLC 41879988, présentation en ligne, lire en ligne)]], p. 33-34.
  3. Martine Braconnier (2005), p. 309-311.
  4. Pierre-Yves Beaurepaire (1991), p. 246.
  5. FondĂ©e le , reconstituĂ©e par la Grande Loge le , la loge Saint-Maurice comptait, en 1786, dix officiers nobles, dont le comte de Clermont-Tonnerre. Voir Charles Du Bus, Stanislas de Clermont-Tonnerre et l'Ă©chec de la rĂ©volution monarchique (1757-1792), Paris, F. Alcan, , xix-524 pages, p. 44 ; Daniel Martin, L'identitĂ© de l'Auvergne, mythe ou rĂ©alitĂ© historique : essai sur une histoire, Nonette, Éditions CrĂ©er, , 717 p. (ISBN 2-909797-70-8), p. 542 ; AndrĂ©-Georges Manry, Histoire de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Éditions Volcans, , 450 p. (ISBN 2-85260-035-8), p. 305 ; Georges Desdevises du Dezert, L'Église et l'État en France, Paris, SociĂ©tĂ© française d'imprimerie et de librairie, 1907, p. 209.
  6. Sur l'Orient de Clermont, voir Pierre-Yves Beaurepaire (1991).
  7. Selon Élisabeth Liris (2006), p. 108, il est initié le , élevé à la maîtrise le , orateur en 1788 et devient premier surveillant le .
  8. Pierre-Yves Beaurepaire (1991), p. 93-96.
  9. Martine Braconnier (1996), p. 58.
  10. « Nouvelles des provinces », L'Ami de la religion, vol. 118, no 3807,‎ , p. 606 (lire en ligne).
  11. Il semble que Marie Brunel soit née le , même si certains avis la font naître le . Voir le René Bouscayrol, « L'infirmité et la mort de Couthon », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, vol. 93, nos 692-693,‎ , p. 325-342.
  12. Couthon a commencĂ© sa carrière d'avocat dans le cabinet de Biauzat. Voir Philippe Bourdin, « RĂ©volution et engagement militant Ă  l'aune des biographies », Siècles, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal-Clermont-Ferrand II, no 11 « Engagements politiques Â»,‎ premier semestre 2000, p. 12.
  13. Martine Braconnier (1996), p. 41.
  14. Élisabeth Liris (2006), p. 108.
  15. Martine Braconnier (1996), p. 73.
  16. GĂ©rard Walter, Maximilien de Robespierre, Gallimard, , p. 710.
  17. On conserve une lettre de Robespierre Ă  Couthon datĂ©e du oĂą il l'appelle « mon ami ». Voir Ernest Hamel, Histoire de Robespierre d'après des papiers de famille : les sources originales et des documents entièrement inĂ©dits, vol. 2, A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, (lire en ligne), p. 333.
  18. « Voyez les places, elles coulent toutes de cette faction [les Girondins] ; voyez la composition du ComitĂ© de Constitution, c'est cela surtout ce qui m'a dessillĂ© les yeux. C'est sur cette faction, qui ne veut la libertĂ© que pour elle, qu'il faut tomber Ă  bras raccourcis ». CitĂ© dans Albert Mathiez, La RĂ©volution française, t. 2, Paris, DenoĂ«l, , p. 112.
  19. Michel Biard (2002), p. 484.
  20. Sur la modĂ©ration de la rĂ©pression menĂ©e par Couthon, voir la lettre du lyonnais Cadillot Ă  Robespierre, sans date, no CVI des pièces justificatives Ă  la suite du rapport Courtois, Papiers inĂ©dits trouvĂ©s chez Robespierre, Saint-Just, Payan, etc., sur Google Livres, citĂ©e par Ernest Hamel, Histoire de Robespierre d'après des papiers de famille : les sources originales et des documents entièrement inĂ©dits, vol. 3, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, (lire en ligne), p. 186 ; Louis Blanc, Histoire de la RĂ©volution française, vol. IX, (lire en ligne), p. 162 ; AimĂ© Guillon de MontlĂ©on, MĂ©moires pour servir Ă  l'histoire de la ville de Lyon pendant la rĂ©volution, vol. III, Baudouin frères, (lire en ligne), p. 136. « Ah ! si le vertueux Couthon fĂ»t restĂ© Ă  Commune-affranchie, que d'injustices de moins ! Six mille individus, et non seize cents (comme l'ont dit la commission et les reprĂ©sentans) n'auraient pas tous pĂ©ri. Le coupable seul eĂ»t Ă©tĂ© puni ; mais Collot… ! »
  21. Martine Braconnier (1989), p. 57.
  22. Françoise Brunel (1989), p. 64.
  23. Nicolas-Toussaint Des Essarts, Procès fameux : extraits de l'Essai sur l'histoire générale des tribunaux des peuples tant anciens que modernes, t. xiii, Paris, chez l’auteur, (lire en ligne), p. 75.
  24. Jean-Clément Martin (2006), p. 221-233.
  25. Olivier Blanc et Michel Vovelle (dir.), L'État de la France pendant le Révolution, , « La Terreur »
  26. Philippe Le Bas, Annales de l'Histoire de France, p. 377.
  27. Olivier Blanc, Les Hommes de Londres, Paris, Albin Michel, .
  28. Françoise Brunel (1989), p. 103.
  29. Plusieurs versions existent. Jean-Philippe Domecq, Robespierre, derniers temps, Le Seuil, , 303 p., p. 261, signale : « il semble que Couthon ait longtemps refusĂ© de sortir de La Bourbe ; et qu'une fois libĂ©rĂ©, il se soit rendu chez lui. D'oĂą le message pressant que rĂ©dige Augustin Robespierre et que signent Maximilien et Saint-Just ». Élisabeth Liris (2006), p. 113, indique qu'il refuse de rester chez lui, dĂ©clarant : « Tous les patriotes sont frères et amis. Pour moi, je veux partager les poignards dirigĂ©s contre Robespierre ».
  30. Ernest Hamel, Histoire de Robespierre, vol. 3, , p. 794-795.
  31. Françoise Brunel (1989), p. 122.
  32. André-Georges Manry et Jean Ehrard (dir.), Gilbert Romme (1750-1795) et son temps (actes du colloque tenu à Riom et Clermont-Ferrand les 10 et 11 juin 1965), Presses universitaires de France, , 224 p. (lire en ligne), « L'opinion publique après le 9 thermidor », p. 158-159.
  33. Pascal CĂ©dan (1983), p. 236.
  34. René Bouscayrol (2002), p. 264.
  35. RenĂ© Bouscayrol, « Couthon d'Orcet : ange ou dĂ©mon », Revue d'Auvergne, SociĂ©tĂ© des amis de l'UniversitĂ© de Clermont, G. Mont-Louis, vol. 115, nos 560-561,‎ , p. 264.
  36. Élisabeth Liris (2006), p. 114, note 35.
  37. Martine Braconnier (1996), p. 48.

Notes

  1. Voir (nl) « la gĂ©nĂ©alogie des Couthon », oĂą six enfants sont recensĂ©s : Pierre Couthon, nĂ© le Ă  Orcet, mort le au mĂŞme lieu, notaire, mariĂ© Ă  Marie Milsent, avec laquelle il a un fils, Louis (nĂ© en 1800, mariĂ© Ă  Rose Catherine Chevrier) ; Françoise, nĂ©e le Ă  Orcet, morte le au mĂŞme lieu ; Marie, nĂ©e le Ă  Orcet, morte le au mĂŞme lieu ; Georges Auguste ; Gilberte, nĂ©e le Ă  Orcet, mariĂ©e le au mĂŞme lieu, morte le au mĂŞme lieu ; Jacques, nĂ© le , mort le au mĂŞme lieu.
  2. Selon une version erronée, son mal serait la suite d’une nuit passée dans un tonneau rempli d’eau glaciale pour ne pas compromettre l'honneur d’une femme qu’il aimait.
  3. Sur la vie d'Antoine Couthon, voir Georges-LĂ©onard HĂ©meret (1990), p. 69-70 et Jean-Claude Lebrun, « En quĂŞte des racines », L'HumanitĂ©,‎ (lire en ligne). Conscrit en 1806, sergent dans la Grande ArmĂ©e jusqu'en 1813, il survit Ă  la bataille de la BĂ©rĂ©zina et s'installe comme fabricant de papier. MariĂ© le Ă  Champeix avec Élise-Antoinette Besson, fille de Jacques-François Besson, notaire royal, il a un fils, Jacques-François Couthon, nĂ© le Ă  Champeix, mort le Ă  Santa Margherita Ligure lors d'une Ă©pidĂ©mie – peut-ĂŞtre le cholĂ©ra â€“, et occupe les fonctions de vice-consul Ă  Milan de 1854 Ă  1859. MariĂ© le Ă  Santa Margherita Ligure, Jacques a trois enfants : Élisa-Antoinette, nĂ©e le Ă  Santa Margherita Ligure, Georges-Joseph, nĂ© le Ă  Santa Margherita Ligure, et Marie-Sophie, nĂ©e le Ă  Santa Margherita Ligure. Voir RenĂ© Bouscayrol, « La famille de Couthon », Revue d'Auvergne, SociĂ©tĂ© des amis de l'UniversitĂ© de Clermont, G. Mont-Louis, vol. 97, no 3,‎ , p. 168. Selon (nl) « la gĂ©nĂ©alogie des Couthon », Élisa meurt le Ă  Clermont-Ferrand, Georges en 1870 Ă  Santa Margherita Ligure, Marie le Ă  Clermont-Ferrand.
  4. Il serait mort le 29 pluviôse an III () à Paris selon (nl) « la généalogie des Couthon ». Toutefois, Martine Braconnier (1996), p. 27, parle d'une disparition « à 4 ans et demi en juin ou par fugue ou par enlèvement ». De son côté, G. Lenotre, Vieilles maisons, vieux papiers, vol. 1, Perrin, , p. 280, situe sa disparition « à l'époque du 9 Thermidor ». Au contraire, pour Albert Savine, François Bournand, Le 9 thermidor : d'après les documents d'archives et les mémoires, Paris, L. Michaud, , 191 p., p. 63, Hippolyte « expira, en l'an II, d'un mal mystérieux qui était évidemment une transformation de la maladie paternelle ». Auguste Mège (1872), p. 4, considère lui aussi qu'il est « mort à Paris à l'âge de 4 ou 5 ans ». Selon Pascal Cédan (1983), p. 235, sa mort à Paris est située en 1792 ou 1793.
  5. Billaud-Varenne, Collot d'Herbois, Amar, Voulland et Vadier protestent contre l'article 10, qui, « mettant fin au dĂ©vergondage des comitĂ©s rĂ©volutionnaires, borne le champ de la Terreur et leur semble un acheminement vers la fin de cette Ă©poque d'anarchie Â». Voir Philippe Le Bas, Annales de l'Histoire de France, p. 377.
  6. Ainsi, le 17 juin quand Fouquier-Tinville envoie un groupe hĂ©tĂ©roclite de 54 condamnĂ©s (dont Henri Admirat et CĂ©cile Renault) Ă  l’échafaud, revĂŞtus des chemises rouges de « parricides Â» (laissant ainsi sous-entendre que Robespierre serait le « roi de France Â»). Jean-ClĂ©ment Martin (2006), p. 226-233.

Voir aussi

Bibliographie

Georges Couthon.

Études et documents

  • Pierre-Yves Beaurepaire, Les Francs-maçons Ă  l'Orient de Clermont-Ferrand au XVIIIe siècle, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal-Clermont II, , 365 p. (ISBN 2-87741-057-9, lire en ligne)
  • Michel Biard (prĂ©f. Jean-ClĂ©ment Martin), Missionnaires de la RĂ©publique : les reprĂ©sentants du peuple en mission, 1793-1795, Paris, CTHS, coll. « CTHS-histoire » (no 8), , 623 p. (prĂ©sentation en ligne)
  • RenĂ© Bouscayrol, Georges Couthon, ange ou dĂ©mon, Riom, l'Atelier neuf, , 287 p., 24 cm (OCLC 492538628)
  • RenĂ© Bouscayrol, Sur Couthon avant 89 et Couthon Ă  Riom, Aubière, .
  • Martine Braconnier, Georges Couthon, conventionnel auvergnat, ou Les mĂ©tamorphoses de la Raison : 22 dĂ©cembre 1755-10 thermidor an II, Saint-Julien-Chapteuil, Éditions du Roure, , 287 p. (ISBN 2-906278-17-3, prĂ©sentation en ligne).
  • Françoise Brunel, Thermidor : la chute de Robespierre, 1794, Paris, Éditions Complexe, , 155 p. (ISBN 2-87027-275-8, prĂ©sentation en ligne)
  • Georges-LĂ©onard HĂ©meret, Connaissez-vous ces Auvergnats cĂ©lèbres ? : 1750-1850, Nonette, Éditions CrĂ©er, , 158 p. (ISBN 2-902894-70-8, lire en ligne), p. 62-70
  • Ferdinand Hoefer (dir.), Nouvelle biographie gĂ©nĂ©rale depuis les temps les plus reculĂ©s jusqu'Ă  nos jours, vol. 11, Paris, Firmin Didot frères, (lire en ligne), p. 279-281
  • Jean-ClĂ©ment Martin, Violence et RĂ©volution. Essai sur la naissance d’un mythe national, Le Seuil,
  • Francisque Mège, Documents inĂ©dits sur la RĂ©volution française. Correspondance de Georges Couthon dĂ©putĂ© du Puy-de-DĂ´me Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative et Ă  la Convention nationale 1791-1794 suivi de l'Aristocrate converti. ComĂ©die en deux actes de Couthon, Paris, A. Aubry, .
  • Francisque Mège, Le Puy-de-DĂ´me en 1793 et le Proconsulat de Couthon, Paris, A. Aubry, .
  • Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 Ă  1889, vol. 2, Paris, Edgar Bourloton, (lire en ligne), p. 211-212
  • Georges Couthon, 22 dĂ©cembre 1755-28 juillet 1794 (actes du colloque de Clermont-Ferrand et Orcet, 5-6 dĂ©cembre 1981), Paris, SociĂ©tĂ© des Ă©tudes robespierristes, .

Articles

Buste de Georges Couthon par David d'Angers (1844).
  • Josette Bore, « Georges Couthon, un ami de Robespierre peu connu », Bulletin de l'AMRID, no 8,‎ (lire en ligne).
  • Josette Bore, « Georges Couthon, Franc-Maçon », Bulletin de l'AMRID, no 15,‎ (lire en ligne).
  • Josette Bore, « La rĂ©volte de Lyon et la mission de Couthon en 1793 (1) », Bulletin de l'AMRID, no 34,‎ (lire en ligne).
  • Josette Bore, « La rĂ©volte de Lyon et la mission de Couthon en 1793 (2) », Bulletin de l'AMRID, no 35,‎ (lire en ligne).
  • Martine Braconnier, « Robespierre et Couthon : De la raison Ă  l'ĂŠtre suprĂŞme : deux itinĂ©raires », dans Jean-Pierre Jessenne, Gilles Deregnaucourt, Jean-Pierre Hirsch, HervĂ© Leuwers (dir.), Robespierre. De la nation artĂ©sienne Ă  la RĂ©publique et aux nations : actes du colloque, Arras, 1-2-3 avril 1993 / [organisĂ© par le] Centre d'histoire de la rĂ©gion du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest, Villeneuve-d'Ascq, Centre d'histoire de la rĂ©gion du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest, coll. « Histoire et littĂ©rature rĂ©gionales » (no 11), , 458 p. (ISBN 2-905637-22-6, lire en ligne), p. 183-190.
  • Martine Braconnier et Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la RĂ©volution française, Paris, PUF, coll. « Quadrige », , « Couthon Georges Auguste », p. 309-311
  • Pascal CĂ©dan, « Orcet Ă  la veille de la RĂ©volution et la famille de Georges Couthon », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 252,‎ , p. 228-237 (lire en ligne)
    (colloque Georges Couthon, Orcet, 1981.)
  • Michel Eude, « La loi de Prairial », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 254,‎ , p. 544-559 (lire en ligne).
  • Jean-Paul Fanget, « Georges Couthon et la disparition du rĂ©gime fĂ©odal dans le Puy-de-DĂ´me (1789-an II) », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 252,‎ , p. 239-273 (lire en ligne)
    (colloque Georges Couthon, Orcet, 1981.)
  • Pierre Lagueunière, « Forme ancienne et idĂ©es nouvelles, analyse de l'Aristocrate converti », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 252,‎ , p. 340-347 (lire en ligne)
    (colloque Georges Couthon, Orcet, 1981.)
  • Élisabeth Liris, « Couthon, dĂ©isme ou Raison », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 252,‎ , p. 275-291 (lire en ligne)
    (colloque Georges Couthon, Orcet, 1981.)
  • Élisabeth Liris et CĂ©cile RĂ©vauger (dir.), « Franc-maçonnerie entre symbolisme et rĂ©gĂ©nĂ©ration sociale et culturelle pendant la RĂ©volution française », Lumières, Presses universitaires de Bordeaux, no 7 : « Franc-maçonnerie et politique au siècle des Lumières : Europe-AmĂ©riques Â»,‎ (ISBN 2867814081, lire en ligne).
  • Michel Morineau, « Mort d'un terroriste... ProlĂ©gomènes Ă  l'Ă©tude d'un juste : « Aristide Â» (ci-devant Georges) Couthon, prĂ©cĂ©dĂ© d'un coup d'Ĺ“il sur ses bibliothèques », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 252,‎ , p. 292-339 (lire en ligne)
    (colloque Georges Couthon, Orcet, 1981.)
  • Michel Morineau, « Documents sur Couthon », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 253,‎ , p. 466-493 (lire en ligne).
  • Marie-Madeleine Sève, « Sur la pratique jacobine : la mission de Couthon Ă  Lyon », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 254,‎ , p. 510-543 (lire en ligne)
    (colloque Georges Couthon, Orcet, 1981.)
  • Henri Soanen, « Les Thiernois et le conventionnel Couthon », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 50,‎ , p. 148-156 (lire en ligne).
  • Albert Soboul, « Georges Couthon », Annales historiques de la RĂ©volution française, no 252,‎ , p. 204-207 (lire en ligne)
    (colloque Georges Couthon, Orcet, 1981.)

Littérature

  • Bernard Chambaz, L'arbre de vies : roman, Paris, Éditions F. Bourin, , 222 p. (ISBN 2-87686-135-6) – roman sur le fils de Georges Couthon, Antoine.
  • Francis Pornon, Georges Couthon, le mal-aimĂ©, Paris, Éditions Messidor, , 392 p. (ISBN 2-209-06144-X) – roman sur Georges Couthon.
  • Pierre Michon, Les Onze, Verdier, 2009.

Filmographie

Liens externes

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