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HĂ©bertistes

Les hébertistes, appelés les « exagérés » pendant la Révolution française[1], sont sous la Législative et la Convention principalement des membres du club des Cordeliers, appartenant pour un grand nombre aux rangs de la Montagne à la Convention, à l'administration de la Commune et du Département de Paris, qui étaient en relation avec Jean-Nicolas Pache, Jean-Baptiste Bouchotte ou Jacques-René Hébert qui, lui-même, n'avait pas de parti à proprement parler.

Ordre d'exécution des hébertistes publié par le Tribunal révolutionnaire signé de la main de Fouquier-Tinville.

Les hébertistes est un néologisme né du procès des exagérés, dont Hébert est la « vedette », la figure la plus familière aux yeux du public en raison de son journal le Père Duchesne. Dans le contexte violent du début de l'année 1794, les provocations répétées de ceux qui se réunissent aux Cordeliers et dont Hébert est le relais médiatique attirent les foudres du gouvernement révolutionnaire. Le 24 mars 1794, les principaux hébertistes, le général Ronsin, Vincent, l'imprimeur Momoro et Hébert lui-même sont guillotinés sur la place de la Concorde.

Notes et références

  1. À ne pas confondre avec les enragés de Jacques Roux.

Voir aussi

Sources primaires imprimées

  • Alexandre Tuetey, RĂ©pertoire gĂ©nĂ©ral des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la RĂ©volution française, t. 10 : Convention nationale (troisième partie), Paris, Imprimerie nouvelle, , 849 p. (lire en ligne).
  • Alexandre Tuetey, RĂ©pertoire gĂ©nĂ©ral des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la RĂ©volution française, t. 11 : Convention nationale (quatrième partie), Paris, Imprimerie nouvelle, , 916 p. (lire en ligne).

Bibliographie

Articles connexes

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