Jean-François Delmas (révolutionnaire)
Jean-François-Bertrand Delmas, né le à Toulouse (Haute-Garonne) et mort le à Paris, est un homme politique et militaire français.
Jean-François-Bertrand Delmas | |
Fonctions | |
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Député de la Haute-Garonne | |
– (1 an et 14 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Député au Conseil des anciens | |
– (2 ans, 8 mois et 16 jours) |
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Président de Convention nationale | |
– (14 jours) |
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Membre du comité de salut public | |
– (3 mois et 4 jours) |
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Membre du comité de salut public | |
– (1 an et 22 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Toulouse (Haute-Garonne) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Royalisme Montagne Club des Jacobins |
Profession | Militaire |
députés de la Haute-Garonne | |
Royaliste au début de sa carrière, puis montagnard (l'aile la plus à gauche des révolutionnaires) il devient Président du Club des Jacobins en 1794.
Membre du premier Comité de Salut public, il est Président de la Convention nationale et est député de la Haute-Garonne à l' Assemblée législative puis à la Convention nationale.
Jean-François-Bertrand Delmas est membre du Conseil des anciens - le Sénat révolutionnaire- de 1795 à 1798. Il est le Président de cette institution du au .
Ami de Marat et de Danton, il est un farouche opposant à Robespierre.
Biographie
Militaire de carrière, il est officier sous l' Ancien Régime puis devient major général de la garde nationale de Toulouse. Il est élu député à l'Assemblée législative de 1791.
Alors fervent partisan de la monarchie, le , il défend le principe de prérogative royale, demandant que le décret d'organisation de la haute cour nationale soit soumis à la sanction du roi.
Jean-François-Bertrand Delmas est envoyé à la tête de l'armée du Nord, après les évènements du , pour y annoncer la déchéance de Louis XVI.
Il prend la défense du général Arthur Dillon, qui à l'exemple de Lafayette, a fait prêter serment à sa troupe contre la Révolution.
Élu à la Convention en 1792, il vota la mort de Louis XVI sans appel ni sursis.
Il est élu secrétaire de Convention nationale le .
Spécialiste des questions de commerce et d'industrie, il effectue de nombreux rapports sur ces thématiques[1].
En outre, il rend plusieurs décrets relatifs à l'organisation des troupes révolutionnaires.
Membre de la Montagne, Il se prononce contre la mise en accusation de Marat.
Ayant fait nommer un commandant royaliste à Toulouse, sa ville natale, il est accusé par le camp des jacobins de travailler en sous-main avec les royalistes
Camille Desmoulins l'accuse à la tribune de s'être approprié les plans du général Arthur Dillon en les présentant comme son propre ouvrage.
Chargé pour le Comité de Salut public des questions militaires à partir de 1793, il est rapidement écarté par Robespierre, qui se méfie de son franc-parler.
Le , il prend la défense de Danton.
Jean-François-Bertrand Delmas est accusé avec 5 autres membres du comité de Salut public, par les députés Legendre et Cambon de conspirer contre la République et de vouloir rétablir la royauté.
Le 8 thermidor 1794, Jean-François-Bertrand Delmas s'en prend violemment à la tribune à Robespierre et participe le 9 thermidor au coup d'État contre ce dernier. Il devient président du Club des Jacobins[2].
Membre du comité de la guerre et du comité de défense générale, il travaille avec Carnot.
il devient adjoint de Barras comme commandant de la force armée et membre du comité de salut public thermidorien de 1794 à 1795.
En , il présente à la Convention un projet contre les sociétés populaires.
Pourtant ancien montagnard, il réprime dans un bain de sang l' insurrection du 1er prairial an III, dont l'objectif était d'assoir un gouvernement dominé par la Montagne[2].
Delmas est membre du conseil des Anciens - l'équivalent du Sénat sous la Révolution- de 1795 à 1798. Il est le Président de cette institution du au [2].
Il fait le 18 fructidor, un éloge de la modération et du régime du Directoire.
Commençant à montrer des signes d'une grande exaltation, il est interné en 1798 dans une maison de santé du citoyen Albert où il meurt.
Bibliographie
- « Jean-François Delmas (révolutionnaire) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Roger Caratini, Dictionnaire des personnages de la Révolution, Ed. Le pré aux Clercs, 1988, 580 p. (ISBN 2714422322)
- Fiche sur Assemblée nationale
Notes et références
- « Jean-François-Bertrand Delmas (1751-1798) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
- (en) « Biography of Delmas, Jean-François-Bertrand - Archontology.org », sur www.archontology.org (consulté le )