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Les Martres-de-Veyre

Les Martres-de-Veyre (Las Mastras en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Les Martres-de-Veyre
Les Martres-de-Veyre
Vue générale du village.
Blason de Les Martres-de-Veyre
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Mond'Arverne Communauté
Maire
Mandat
Pascal Pigot
2020-2026
Code postal 63730
Code commune 63214
DĂ©mographie
Gentilé Martrois
Population
municipale
3 941 hab. (2020 en diminution de 0,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 425 hab./km2
Population
agglomération
10 724 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 41′ 06″ nord, 3° 11′ 26″ est
Altitude Min. 323 m
Max. 500 m
Superficie 9,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Veyre-Monton
(ville-centre)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton des Martres-de-Veyre
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Les Martres-de-Veyre
Liens
Site web mairie-lesmartresdeveyre.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    SituĂ©e au confluent des rivières Veyre (appelĂ©e la Monne par les habitants des Martres) et Allier, la ville des Martres-de-Veyre se trouve, Ă  vol d'oiseau, Ă  13,4 kilomètres au sud-est de Clermont-Ferrand[1].

    La commune a une superficie d'environ 900 hectares et incluait jusqu'en 1875 la commune actuelle de Corent.

    La commune présente la particularité de compter de nombreuses sources minérales. On en comptait 39 sur deux kilomètres le long de l'Allier en 1875. Les plus célèbres sont les sources des Saladis, la source Saint Martial et la Font de Bleix.

    Huit communes sont limitrophes des Martres-de-Veyre[2] :

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 928 hectares ; son altitude est comprise entre 323 et 500 m[3].

    Hydrographie

    L'Allier vers l'amont et le pont de la voie ferrée au second plan
    L'Allier vers l'amont et le pont de la voie ferrée au second plan. Le territoire communal des Martres-de-Veyre est à droite, celui de Vic-le-Comte à gauche.

    La rivière Allier coule à la limite avec Vic-le-Comte, Saint-Maurice, Mirefleurs et La Roche-Noire. La ville est en rive gauche[2].

    La commune est également traversée par la Veyre[2].

    Voies routières

    Entrée par la route départementale 225 en direction de Clermont-Ferrand
    Entrée par la route départementale 225 en direction de Clermont-Ferrand.

    L'autoroute la plus proche est l'autoroute A75, accessible depuis Orcet et Veyre-Monton par les départementales 978 et 225, ou encore par Le Cendre, par les départementales 979 et 8.

    Les routes départementales 8 et 225 sont les principales routes qui traversent la ville. La D 8, en provenance du Cendre au nord, contourne la ville par l'est. Un deuxième tronçon, après tronc commun avec les départementales 751 et 225, relie la commune à Veyre (commune de Veyre-Monton) à l'ouest.

    Le territoire communal est traversé par les départementales 751 (en direction de Mirefleurs), 751a, 753 (en direction de Soulasse, lieu-dit de Veyre-Monton débouchant sur la RD 786), ainsi qu'une partie de la RD 786[2].

    Transport ferroviaire

    La gare partage le bâtiment avec le bureau de poste
    La gare partage le bâtiment avec le bureau de poste.

    Il existe une gare SNCF dans le centre-ville. Située sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, elle est desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant les gares de Clermont-Ferrand au nord et Vic-le-Comte au sud (certains trains peuvent continuer au-delà de ces gares précitées).

    Urbanisme

    Typologie

    Les Martres-de-Veyre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Veyre-Monton, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[7] et 10 724 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,2 %), terres arables (24,4 %), zones urbanisées (22,4 %), prairies (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7 %), eaux continentales[Note 3] (4,2 %), cultures permanentes (1,9 %), forêts (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    En 2014, la commune comptait 1 904 logements, contre 1 843 en 2009. Parmi ces logements, 89,2 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 1,7 % des rĂ©sidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements Ă©taient pour 82,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,6 % des appartements[a 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 70,2 %, en hausse sensible par rapport à 2009 (69 %). La part de logements HLM loués vides était de 5,4 % (contre 5 %)[a 2].

    Toponymie

    Les mentions anciennes de la localité sont: ecclesia S. Martialis in villa Annoilum v. 1020[13], ecclesia Sancti Martialis XIVe siècle[14], Sanctus Martialis 1373[14], Les Martres-de-Vayre v.1757[15], 1799[16], Martres-de-Veyre v. 1850[17].

    Le premier nom du village est donc Amnis en ancien occitan, il devient par la suite - après le XIe siècle - Las Mastras[18]. Ce dernier terme vient aussi de l'ancien occitan et désigne des endroits que l'on pensait liés aux « martyrs » des premiers siècles de la chrétienté.

    Histoire

    Magdalénien

    Le terroir de la commune des Martres-de-Veyre est occupé depuis très longtemps, ainsi que l'attestent les résultats des différentes fouilles archéologiques menées sur son territoire ou celui des communes voisines. La plus ancienne attestation relevée à ce jour d'une occupation humaine aux Martres est une station Magdalénienne sise près de l'Allier, à proximité du pont de Longues reliant les Martres-de-Veyre à Vic-le-Comte[19] - [20] (actuelle route D225[21]).

    Néolithique, âge du bronze

    La commune montre également quelques traces d'occupation au Néolithique et à l'Âge du bronze. Ces occupations sont probablement à mettre en relation avec les agglomérations de hauteur qui se développent à ces périodes au sommet du puy de Corent[21] - [22].

    La Tène

    L'agglomération des Martres-de-Veyre apparaît vraiment à l'époque protohistorique et antique, avec un premier habitat structuré sur le site du Bay à l'époque gauloise, daté plus précisément de la Tène D1, vers 150-70 av. J.-C. La durée de vie de cette première agglomération, à vocation probablement commerciale et artisanale est assez courte, elle connaît ainsi une éclipse aux alentours de 80 av. J.-C.

    Époque gallo-romaine : l'atelier de poterie

    Le secteur des Martres-de-Veyre est réinvesti au lendemain de la conquête romaine et une agglomération pérenne se constitue au lieu-dit « le Lot »[21]. La Via Agrippa de Lyon à Saintes traverse l'Allier à Cournon-d'Auvergne, km au nord. Ce vicus est bien caractérisé par l'archéologie.

    Il s'agit pour l'essentiel d'une agglomération artisanale spécialisée dans la fabrication de céramique sigillée[23], travaillant en relation avec le grand centre de production de Lezoux et ses satellites Lubié (près de Lapalisse), Toulon-sur-Allier, Terre-Franche, Vichy et autres ateliers de la Gaule du centre[24]. Outre ses fours de potiers, elle est également connue pour sa nécropole, mal caractérisée mais dont quelques tombes ont livré des vestiges organiques extrêmement bien conservés tels que vêtements et cheveux[25] - [26]. Cette agglomération romaine disparaît au IIIe siècle.

    Moyen-Ă‚ge

    Le village actuel des Martres apparaît au XIIIe siècle, cette fois-ci centré sur une butte dominant la Veyre, à proximité de sa confluence avec l'Allier, au nord-ouest du vicus antique.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune ds Martres-de-Veyre est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[27]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté[28].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[29]. De 1793 à 1801, elle dépendait du district de Clermont-Ferrand et était même chef-lieu de canton[30].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Martres-de-Veyre pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[29], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal des Martres-de-Veyre, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[32], pour un mandat de six ans renouvelable[33]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges Ă  pourvoir lors des Ă©lections municipales de 2020 est de 27[34]. Les vingt-sept conseillers municipaux, issus d'une liste unique, sont Ă©lus au premier tour avec un taux de participation de 26,33 %[35].

    Cinq sièges sont attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté[35] - [LMV 1].

    Le conseil municipal est composé de vingt-sept élus, dont six adjoints, deux conseillers délégués et dix-huit conseillers municipaux[LMV 2].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Hugues Bonjour
    Jean-Baptiste Manlhiot
    Antoine Manlhiot
    François Parades
    Jean-François Parades
    Etienne Paty
    François Parades
    1800 1820 Jacques Bonjour
    1820 1832 Antoines Bonjour
    1832 1855 Michel Parades-Lagarenne
    1855 1878 Antoine Vialessèche
    1878 1892 Gilbert Michel
    1892 1900 Jean Chouvet
    1900 1901 Paul Bodin
    1901 1904 Barthélémy
    1904 1908 Gilbert Constant
    1908 1911 François Berrier
    1911 1915 FĂ©lix Manlhiot
    1915 1929 Antonin Manlhiot
    1929 1947 Joseph Page
    1947 1959 Alphonse Quinsat
    1959 1971 Gabriel BĂ©al
    1971 1977 Paul Brun Droite MĂ©decin
    Raymond Deval DVD Conseiller général du canton de Veyre-Monton (1961-1979)
    2007 Jean-Pierre Decombas PS MĂ©decin
    Conseiller général du canton de Veyre-Monton (1998-2011)
    Vice-président de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté (2000-2011)
    2007 Claude Duchet
    En cours
    (au )
    Pascal Pigot[Note 4] - [37] PS Employé de banque[LMV 2]
    Conseiller départemental du canton des Martres-de-Veyre (2015-2017)
    1er vice-président de Gergovie Val d'Allier Communauté chargé de l'habitat (2014-2017)[38]
    Président de Mond'Arverne Communauté (depuis 2017)[LMV 1]

    Jumelages

    La commune des Martres-de-Veyre est jumelée avec :

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune des Martres-de-Veyre dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

    Les élèves débutent leur scolarité dans les écoles maternelle et élémentaire publiques du groupe scolaire Claude-Duchet[39] gérées par la commune, puis au collège Jean-Rostand[39] géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme.

    Hors dérogations à la carte scolaire, les lycéens se rendent à Clermont-Ferrand, au lycée Jeanne-d'Arc ou Blaise-Pascal pour les filières générales, au lycée La-Fayette pour la filière sciences et technologies de l'industrie et du développement durable, ou au lycée Sidoine-Apollinaire pour la filière sciences et technologies du management et de la gestion[40].

    Instances judiciaires

    La commune dépend de la cour d'appel de Riom et des tribunaux judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[41].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

    En 2020, la commune comptait 3 941 habitants[Note 5], en diminution de 0,05 % par rapport Ă  2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 9002 4653 1162 6513 0262 7492 7862 7272 641
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6402 5272 5082 5091 7941 6881 7541 7801 740
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6711 5341 4571 4241 6691 6081 6351 6641 858
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 0862 2932 6332 6153 1513 9143 9493 9343 955
    2020 - - - - - - - -
    3 941--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 920 hommes pour 2 065 femmes, soit un taux de 51,82 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,59 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,0
    17,8
    60-74 ans
    16,8
    22,8
    45-59 ans
    22,6
    18,9
    30-44 ans
    19,5
    17,3
    15-29 ans
    14,7
    17,3
    0-14 ans
    17,0
    Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    7
    75-89 ans
    10,2
    17,6
    60-74 ans
    18,3
    20,4
    45-59 ans
    19,5
    18,5
    30-44 ans
    17,4
    18,6
    15-29 ans
    17,2
    17,2
    0-14 ans
    15,5

    Manifestations culturelles et festivités

    Dans la commune, se tient chaque année[LMV 4] :

    • une foire Ă  l'asperge, le jeudi de l'Ascension, organisĂ© par l'association commerçante en collaboration avec la municipalitĂ© ;
    • la foire de la Sainte-Catherine, organisĂ©e depuis 1654 ;
    • une cĂ©rĂ©monie en hommage Ă  « Pierre le Canadien » le deuxième dimanche de dĂ©cembre.

    Sports

    La commune compte plusieurs associations sportives parmi lesquelles, un club de football (USMV football), un club de rugby (USMV rugby), un club de basket-ball (Val de Veyre), un club de tennis de table[LMV 5].

    Économie

    Emploi

    En 2014, la population âgĂ©e de quinze Ă  soixante-quatre ans s'Ă©levait Ă  2 564 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,7 % d'actifs dont 69,6 % ayant un emploi et 8,2 % de chĂ´meurs[a 3].

    On comptait 826 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone Ă©tant de 1 800, l'indicateur de concentration d'emploi s'Ă©lève Ă  45,9 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].

    1 641 des 1 799 personnes âgĂ©es de quinze ans ou plus (soit 91,2 %) sont des salariĂ©s[a 5]. 15,8 % des actifs travaillent dans la commune de rĂ©sidence[a 6].

    Entreprises

    Au , la commune des Martres-de-Veyre comptait 199 entreprises : 15 dans l'industrie, 43 dans la construction, 59 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 31 dans les services aux entreprises et 51 dans les services aux particuliers[a 7].

    En outre, elle comptait 221 Ă©tablissements[a 8].

    Tourisme

    La commune compte un camping deux Ă©toiles (Font Bleix) ainsi qu'une chambre d'hĂ´tes[LMV 6].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Martial de Limoges apparait dans les textes vers 1020. Sa nef est du XIIe siècle[47]. Ce saint était célébré le 30 juin.

    Équipements culturels

    Une médiathèque est installée avenue de la Gare[LMV 7].

    Personnalités liées à la commune

    • GĂ©rard Bocholier, poète, directeur de la revue Arpa, originaire des Martres-de-Veyre.
    • Peter Dmytruk, dit « Pierre le Canadien », nĂ© Ă  Radisson, province de la Saskatchewan au Canada, le 27 mai 1920 de parents d'origine ukrainienne. En juillet 1941, il s'engage comme sergent au 405e escadron de bombardiers et gagne l'Angleterre en juillet 1942. De retour d'un raid sur Stuttgart, son avion est mitraillĂ© par les Allemands qui l'obligent Ă  atterrir. Sans ĂŞtre repĂ©rĂ©, il parcourt 400 km Ă  travers la France occupĂ©e et, cachĂ© dans les bois, il est repĂ©rĂ© par un maquisard, Joseph Planeix, qui l'emmène chez lui Ă  Parent. La prĂ©sence de cet Ă©tranger chez les frères Planeix attire l'attention de la police locale et Peter est transfĂ©rĂ© chez un autre maquisard, Marcel Coutarel, Ă©picier Ă  Chamalières oĂą il a servi comme clients des soldats allemands. De cache en cache dans les collines environnantes, il apprend le maniement des armes aux jeunes maquisards Ă  qui il disait : « Je prĂ©fère combattre avec vous ». Le 9 dĂ©cembre 1943, Ă  22 heures, une Ă©quipe de sabotage place des explosifs sur la voie ferrĂ©e Ă  300 mètres de la gare des Martres-de-Veyre ; un convoi est neutralisĂ© (avec la perte de 20 soldats allemands). De retour d'une autre opĂ©ration quelques instants plus tard, Peter passe devant la gare oĂą il est mitraillĂ© par les Allemands. Il est tuĂ© sur le coup par une balle dans la tĂŞte (il avait 23 ans). Son compagnon Dumas, placĂ© Ă  ses cĂ´tĂ©s dans le vĂ©hicule, survivra. Dans une Ă©dition spĂ©ciale en date du 15 dĂ©cembre 1943, la police locale demandait Ă  « toute personne de donner des renseignements susceptibles d'identifier le soldat mort d'une balle dans la boĂ®te crânienne ». Après le dĂ©part des Allemands, les habitants des Martres enterrèrent Peter Dmytruk avec les honneurs.
    • Serge Michel, administrateur de nombreuses sociĂ©tĂ©s nationales françaises, dont Vinci, Veolia, Eiffage, Soficot, etc.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marion Dacko, Bertrand Dousteyssier, Paloma Lorente Sebastián et Catherine Breniquet, « L'espace funĂ©raire et le site gallo-romain de la “ Barrière du Lot ” aux Martres-de-Veyre (Puy-de-DĂ´me) : fonds ancien et nouvelles donnĂ©es », Revue archĂ©ologique du Centre de la France, no Tome 59,‎ (ISSN 0220-6617, lire en ligne, consultĂ© le )

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. RĂ©Ă©lu en 2014[36] et en 2020.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    Dossier local

    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    4. EMP T5 – Emploi et activité.
    5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2014.
    6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
    8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .

    Site de la mairie

    1. « Mond'Arverne Communauté » (consulté le ).
    2. « Conseil municipal » (consulté le ).
    3. Bas de page du site de la mairie.
    4. « Manifestations annuelles » (consulté le ).
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