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GĂ©rald Dahan

Gérald Berthelot[1], de son nom de scÚne, Gérald Dahan, né le à Cognac en Charente, est un humoriste, imitateur, animateur de radio et acteur français.

GĂ©rald Dahan
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
GĂ©rald Dahan en septembre 2012.
Nom de naissance GĂ©rald Berthelot[1]
Naissance
Cognac (Charente)
Nationalité Français
Profession Humoriste, imitateur, animateur radio
Autres activités Acteur
Site internet www.geralddahan.com

Il s'est notamment illustré dans les canulars téléphoniques en piégeant des personnalités du monde politique ou médiatique français.

Biographie

Enfance, formation et débuts

GĂ©rald Berthelot est originaire de Cognac[1]. DĂšs l'Ăąge de quatre ans, ce fils de commerçants s’amuse Ă  imiter son entourage. Il remporte Ă  l'Ăąge de douze ans le titre du « Plus jeune imitateur de France » au championnat de France de la ville d’AngoulĂȘme.

À seize ans, il quitte sa ville natale pour faire ses premiers pas sur scĂšne, sous le nom de scĂšne de GĂ©rald Dahan (en hommage Ă  sa tante maternelle, Émilie Dahan, dĂ©cĂ©dĂ©e et fan de la premiĂšre heure)[2], et va se produire dans des cabarets parisiens. En 1992, il obtient le prix du « Meilleur jeune comique de l’annĂ©e » Ă  la salle de music-hall de Bobino[1].

Télévision, théùtre et cinéma

GĂ©rald Dahan en novembre 2007.

En 1993, GĂ©rald Dahan dĂ©bute Ă  la tĂ©lĂ©vision dans la sĂ©rie d'Ă©mission pour la jeunesse les Minikeums sur France 3 oĂč il enregistre la majoritĂ© des voix masculines des marionnettes[3] jusqu'en 1998 oĂč il est remplacĂ© par Didier Gustin[4].

En 1998 et en 1999, il participe Ă  plusieurs reprises Ă  l’émission de Michel Drucker, Vivement dimanche, sur France 2[1] avec sa troupe « Les 6 Clones », et prĂ©sente des bĂȘtisiers de fin d’annĂ©e en premiĂšre partie de soirĂ©e sur France 3[5].

En 2001, il obtient le « Prix du spectacle événement » lors du Festival Juste pour rire à Montréal[1].

En 2005, il monte sur la scĂšne du Casino de Paris avec L’imposteur, puis prĂ©sente un spectacle de music-hall intitulĂ© Érection PrĂ©sidentielle, deux ans plus tard au ThĂ©Ăątre du Gymnase Marie Bell.

En 2006, il crée sa propre émission de télévision, et présente le sur France 3 Les missions de Gérald Dahan, basée sur un concept original[5].

En 2008, il s'illustre au ThĂ©Ăątre DĂ©jazet avec le spectacle intitulĂ© Sarkoland, apprĂ©ciĂ© par le public qui aime son cĂŽtĂ© « no limit » ; Dahan voit dans l'imitation une « comĂ©die Ă  l’état pur », privilĂ©giant l'aspect politique dans ses imitations[1]. Son dernier spectacle, un one man show intitulĂ© Gentleman Usurpateur, est jouĂ© au cabaret la Nouvelle Ève Ă  Paris du au [6], puis au Capitole Ă  Avignon en 2013[7].

En tant que comédien, Gérald Dahan fait plusieurs apparitions en 2012 dans la série Plus belle la vie sur France 3 ; on peut le voir également au cinéma en 2001 dans le film La Boßte, réalisé par Claude Zidi et en 2005 dans le téléfilm de Fabrice Michelin et Amar Arhab, La famille Zappon[8] - [1].

Activité à la radio

De 1993 Ă  2000, GĂ©rald Dahan fait partie pendant sept annĂ©es de la bande Ă  Ruquier aux cĂŽtĂ©s de Laurent Ruquier dans l'Ă©mission de radio Rien Ă  cirer sur France Inter. À partir de 2003, il devient animateur de radio sur la station Rires et Chansons, jusqu'en 2005, date de son premier licenciement par cette radio (voir plus bas)[5].

À l'Ă©tĂ© 2009, il Ă©crit, produit et anime, entourĂ© de quatre chroniqueurs, une Ă©mission radiophonique quotidienne d’une heure intitulĂ©e La Bande Ă  Dahan sur Radio Star en direct pendant le Festival d’Avignon[5]. À l'Ă©tĂ© 2010, il conçoit et anime une Ă©mission radiophonique intitulĂ©e Parlez-moi d’humour, qui parle de l’histoire de l’humour des annĂ©es 1940 Ă  nos jours, sous une forme narrative d’abĂ©cĂ©daire et avec en illustration des extraits des plus grands sketchs des protagonistes de cette pĂ©riode[5].

Du au , Gérald Dahan fait un passage éclair dans la matinale de France Inter ; il y anime une chronique, diffusée également sur Dailymotion, intitulée « Le billet de Gérald Dahan », dans laquelle il incarne, face au véritable invité politique de la matinale de la radio, une personnalité imitée. Le , il est remercié par Philippe Val, le directeur de l'antenne de France Inter, quelques semaines aprÚs l'éviction des humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte, intervenue en [9]. Une polémique fait suite à cette éviction : la direction de l'antenne invoque un manque de talent[10], mais l'humoriste avance quant à lui des raisons politiques[11], ayant été remercié aprÚs une chronique critique envers la politique du gouvernement en place, en particulier celle de la ministre de la Justice MichÚle Alliot-Marie, présente dans le studio lors de ladite chronique.

AprĂšs avoir Ă©tĂ© licenciĂ© de la station de radio Rire et Chansons une premiĂšre fois en 2005[5], et aprĂšs quelque 140 canulars tĂ©lĂ©phoniques faits Ă  des personnalitĂ©s, l'imitateur revient sur Rire et Chansons en et prĂ©sente tous les jours en direct une chronique intitulĂ©e « Pour 2012, Dahan donne sa voix Ă  rire et chansons ». Il est Ă  nouveau licenciĂ© le [1], Ă  la suite d'un canular tĂ©lĂ©phonique oĂč il se fait passer pour l'ancien footballeur Éric Cantona auprĂšs de Nicolas Dupont-Aignan, qui tient des propos durs envers Nicolas Sarkozy[12]. La station de radio dĂ©cide de censurer le canular de Dahan et lui ferme ses portes[1].

Le , il reprend sur l'antenne de Sud Radio, chaque matin Ă  8 h 30, pour une revue de presse satirique et des canulars[13].

Festival Rire et Rock Ă  Cognac en 2010

L'humoriste organise ce festival avec la ville de Cognac et le soutien du maire de l'Ă©poque Michel Gourinchas. Selon la Charente Libre, le festival connaĂźt un succĂšs populaire, et engendre un dĂ©ficit de 120 Ă  200 000 euros que GĂ©rald Dahan affirme Ă  plusieurs reprises vouloir combler avec ses derniers propres[14].Une deuxiĂšme Ă©dition est envisagĂ©e un temps mais finalement annulĂ©e en fĂ©vrier 2011 faut de l'accord de la mairie. Le journal Sud-Ouest revient sur le dĂ©ficit de 100 000 euros de ce festival Ă  l'occasion de la polĂ©mique dĂ©clenchĂ©e par un article dans Mediapart[15].

M. Dahan a obtenu de la rédaction de Sud-Ouest la publication le 9 juin 2022 du droit de réponse suivant : https://www.sudouest.fr/politique/legislatives-en-charente-maritime-le-droit-de-reponse-de-gerald-dahan-11236981.php (réservé aux abonnés).

Engagements politiques

Ancien adhérent au Parti socialiste, Gérald Dahan apporte son soutien à François Hollande, le candidat socialiste de l'élection présidentielle de 2012 et participe à plusieurs meetings politiques aux cÎtés du candidat[16].

En 2014, il est membre du comité de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris[17].

En amont de l'élection présidentielle de 2017, il exprime son soutien à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, déclarant « S'ils sont soumis, les hommes sont des sujets, alors que s'ils sont insoumis, les hommes deviennent des citoyens »[18]. Il est candidat de la France insoumise aux élections législatives de 2017, dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine[19] - [20]. Il est battu au premier tour avec 8,31 % des voix, terminant en 3e position derriÚre Jérémy Coste de l'Union des démocrates et indépendants (20,58 %) et Gabriel Attal de La République en marche (44,04 %)[21].

En 2019, il apporte son soutien à la liste de La France insoumise pour les élections européennes[22].

Le , le comitĂ© Ă©lectoral de La France insoumise le dĂ©clare Ă  nouveau candidat aux Ă©lections lĂ©gislatives, cette fois-ci dans la 3e circonscription de la Charente-Maritime[23]. Il y est investi dans le cadre de la Nouvelle Union populaire Ă©cologique et sociale (Nupes)[24]. ArrivĂ© en troisiĂšme position derriĂšre les candidats de Ensemble et du Rassemblement national avec 21,07 % des suffrages, il est Ă©liminĂ© au premier tour, n’ayant pas franchi la barre des 12,50 % des voix inscrites[25].

Affaires

Une sociĂ©tĂ© dont il Ă©tait le prĂ©sident a Ă©tĂ© condamnĂ© pour non-respect du droit du travail en 2019 par le conseil des prud'hommes de Paris, selon Mediapart[26]. Cette sociĂ©tĂ© n'aurait payĂ© qu'une faible partie des prestations dues Ă  un trio d’artistes se produisant au bateau-spectacle Le Nez Rouge, situĂ© dans le 19e arrondissement de Paris, que GĂ©rald Dahan a achetĂ© en 2016. La sociĂ©tĂ© de production dont il Ă©tait le prĂ©sident a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  verser environ 27 000 euros de salaires impayĂ©s et dommages-intĂ©rĂȘts Ă  trois musiciens. Ceux-ci ont Ă©galement accusĂ© l'humoriste d'avoir dĂ©posĂ© le nom de leur groupe sans leur accord auprĂšs de l'Inpi (nom dont il Ă©tait l’auteur). Par ailleurs, la societe de production n'aurait pas respectĂ© plusieurs clauses de leur contrat prĂ©voyant le tournage d'une web-sĂ©rie et la production d'un album, dont GĂ©rald Dahan aurait Ă©galement interdit l'utilisation des enregistrements. GĂ©rald Dahan a fait appel de cette dĂ©cision et estime que le conseil des prud'hommes avait fait une erreur d'apprĂ©ciation, et qu'il « ne connaissait pas le systĂšme des intermittents ».

En 2021, il avait également fait l'objet d'une plainte pour escroquerie et abus de confiance concernant la vente du Nez Rouge, classée sans suite. AprÚs que la promesse de vente a été signée avec les acquéreurs, il n'aurait pas fourni à ces derniers les documents, comme des bilans comptables, leur permettant de constituer des dossiers pour des emprunts auprÚs de plusieurs banques[26].

CondamnĂ© pour dĂ©nonciation calomnieuse Ă  l'encontre d'un ancien collĂšgue de Rires et Chansons, il ne se serait pas acquittĂ© de sa peine, le versement de 1 000 euros de dommages-intĂ©rĂȘts, considĂ©rant avoir Ă©tĂ© insultĂ© de « sale juif »[26].

Gérald Dahan a obtenu de la rédaction de Mediapart un droit de réponse, publié le [27]

Canulars téléphoniques

Gérald Dahan s'est notamment illustré dans les canulars téléphoniques en piégeant des personnalités du monde politique ou médiatique français.

Le , GĂ©rald Dahan parvient Ă  piĂ©ger au tĂ©lĂ©phone le premier ministre Jean-Pierre Raffarin, alors en fonction, en se faisant passer pour le ministre de la SantĂ© Philippe Douste-Blazy, lui disant avoir Ă©tĂ© photographiĂ© dans des circonstances gĂȘnantes au bois de Boulogne. Matignon intervient par la suite auprĂšs de la maison-mĂšre de la radio Rire et Chansons (NRJ Group) pour empĂȘcher la rediffusion du sketch et confisquer la bande magnĂ©tique[28].

En , GĂ©rald Dahan se fait passer pour Nicolas Sarkozy et rĂ©ussit Ă  joindre l'homme politique Adrien Zeller pour lui proposer un poste de secrĂ©taire d’État dans le nouveau gouvernement. Ne se doutant pas qu'il Ă©tait la cible d'un canular, ce dernier dĂ©cline l'offre du vrai-faux Sarkozy, avant de se livrer Ă  une critique en rĂšgle de Jean-Pierre Raffarin et de lui donner des conseils pour la constitution du nouveau gouvernement[29].

Le , se faisant passer pour le prĂ©sident de la RĂ©publique Jacques Chirac, alors en fonction, il parvient Ă  convaincre par tĂ©lĂ©phone l'entraineur de l'Ă©quipe de France de football Raymond Domenech[30] ainsi que le capitaine de l'Ă©quipe de France ZinĂ©dine Zidane et ses coĂ©quipiers, de mettre la main sur le cƓur, en signe de soutien au prĂ©sident hospitalisĂ©, lors de la diffusion de l'hymne La Marseillaise avant le match de qualification pour la Coupe du monde de football de 2006 entre la France et la RĂ©publique d'Irlande[31]. Il parvient Ă©galement Ă  convaincre Raymond Domenech de sĂ©lectionner Lilian Thuram, pourtant blessĂ©, qui participe Ă  l'ensemble du match et se retrouve impliquĂ© dans le but donnant la victoire Ă  l'Ă©quipe de France et la qualifiant pour le Mondial[32].

En , il lance un dĂ©fi Ă  Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Économie en exercice, de le piĂ©ger en moins de quinze jours ; il rĂ©ussit son pari en se faisant passer pour le comĂ©dien Pierre Palmade, ami de Sarkozy, lui demandant d'envoyer des fleurs Ă  la comĂ©dienne Isabelle Mergault, accompagnĂ©s d'un mot d'encouragement[33] - [34]. Par la suite, la rĂ©gie publicitaire de France TĂ©lĂ©visions renonce Ă  diffuser la publicitĂ© pour le DVD de son spectacle intitulĂ© Sarkoland, oĂč figure une caricature de Sarkozy signĂ©e par le dessinateur satirique Cabu, aprĂšs un avis nĂ©gatif de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation professionnelle de la publicitĂ©[35].

En 2006, il piÚge le producteur de spectacles Dove Attia en se faisant passer pour l'acteur Patrick Bruel, l'encourageant, en tant que membre du jury de l'émission la Nouvelle Star, à lui révéler involontairement quelques-unes des coulisses du show-biz, et l'influence sur les votes en faveur de Christophe Willem ; Attia lui révÚle notamment « On sait comment faire pour le vote de toute façon. DÚs qu'on le sent en danger [le vote], on sait quoi dire pour que ça rattrape »[36].

En , le préfet du Val-de-Marne, Bernard Tomasini, ainsi que trois autres personnalités politiques impliquées dans l'affaire des expulsés de Cachan[37], se font piéger par Gérald Dahan, qui se fait passer pour l'homme politique Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France et député européen. Au cours de la discussion, l'humoriste-usurpateur demande à Tomasini de l'éclairer sur la situation des expulsés, retranchés dans un gymnase de cette commune depuis le [38].

En , il piĂšge, avec la voix de Jean Charest, le Premier ministre du QuĂ©bec, la socialiste SĂ©golĂšne Royal lors de la campagne pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007, Ă  propos du dĂ©rapage de l'Ă©lue sur la souverainetĂ© nationale et le cas de la Corse[30]. L'Ă©quipe de SĂ©golĂšne Royal accuse ensuite l'humoriste d'avoir agi pour favoriser l'UMP et Nicolas Sarkozy[39]. À la suite de cette affaire, le journal Entrevue renvoie GĂ©rald Dahan[40].

En , en tournée aux Antilles, Gérald Dahan en profite pour piéger, avec la voix de Nicolas Sarkozy, le président PS de la Région Guadeloupe, Victorin Lurel, député et ancien porte-parole de la campagne présidentielle de SégolÚne Royal. La conversation se révÚle un véritable échange de bonnes intentions entre le président de la République nouvellement élu et Victorin Lurel.
Cherchant pour sa part Ă  joindre le prĂ©sident de la RĂ©publique pour plaider la cause de Patrick Karam, fraĂźchement dĂ©missionnaire de son poste de DĂ©lĂ©guĂ© interministĂ©riel pour l’égalitĂ© des chances des Français d'outre-mer, Victorin Lurel se voit proposer par Gerald Dahan une mission (imaginaire) de coopĂ©ration rĂ©gionale sur la zone CaraĂŻbes, directement rattachĂ©e au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres dirigĂ© par Bernard Kouchner, faisant ainsi croire Ă  Victorin Lurel qu'il devient un nouveau contact de l’ouverture. Lurel se montre particuliĂšrement rĂ©ceptif Ă  cette proposition[41] - [42].

Le , GĂ©rald Dahan appelle la dĂ©putĂ©e Nadine Morano en se faisant passer pour le vice-prĂ©sident du Front national, Louis Aliot[43]. La dĂ©putĂ©e, alors candidate Ă  sa rĂ©Ă©lection au second tour de l'Ă©lection lĂ©gislative de 2012, dans le cadre d'une triangulaire UMP-PS-FN, dĂ©clare notamment que « Marine Le Pen a beaucoup de talent » et que « les socialistes vont nous foutre la France dans une merde comme jamais. Parce que la droite et la gauche, c'est pas pareil ! Ils vont nous mettre le droit de vote des Ă©trangers, vous vous rendez compte ? J'ai pas [sic] envie que ça devienne le Liban chez moi ! ». Elle dĂ©clare Ă©galement qu'Étienne Mourrut, le dĂ©putĂ© sortant du Gard qui s'interrogeait quant Ă  sa prĂ©sence au second tour, s'est maintenu Ă  la demande de François Fillon. À la suite du canular, Morano a annoncĂ© qu'elle porterait plainte contre l'humoriste[44].

Au dĂ©but de , une semaine aprĂšs la polĂ©mique sur les 500 000 euros reçus par Claude GuĂ©ant, ancien conseiller spĂ©cial et ministre de l’IntĂ©rieur du prĂ©sident Nicolas Sarkozy, pour une vente de tableaux dont le montant fait jaser, l'humoriste se fait passer pour Manuel Valls, alors ministre de l'IntĂ©rieur en exercice, dans un canular orchestrĂ© par Le Canard enchaĂźnĂ©[45], afin de recueillir l'impression de Claude GuĂ©ant et du dĂ©putĂ© Patrick Devedjian. Ce dernier, tombant dans le panneau, se dit « sĂ»r » que la somme ne provient pas de la vente des tableaux[45].

Le , se faisant encore passer pour Manuel Valls, devenu Premier ministre, l'humoriste propose au dĂ©putĂ© Olivier Falorni le poste de secrĂ©taire d’État Ă  la Famille, sous la tutelle de SĂ©golĂšne Royal, sa rivale politique, qu'il a battue pour le mandat de dĂ©putĂ© de la 1re circonscription de la Charente-Maritime lors des Ă©lections lĂ©gislatives de juin 2012[46]. Falorni accepte le poste, disant que « Si SĂ©golĂšne est Ă  l’Éducation, ça sera ingĂ©rable [
], J'y suis prĂȘt mais je ne veux pas vivre un enfer [
] », poursuit Olivier Falorni ; « Je suis loyal, je respecte la hiĂ©rarchie, mais je ne veux pas me faire humilier. Je ne l'accepterai pas. Je ne veux pas vivre un calvaire et ĂȘtre le paillasson de SĂ©golĂšne ! »[47]

Spectacles

Bilan médiatique

Parcours en radio

À la tĂ©lĂ©vision

Filmographie

Cinéma

Télévision

Personnalités imitées

Notes et références

  1. « À propos de GĂ©rald Dahan », sur youhumour
  2. « GĂ©rald Dahan : EntourĂ© de sa mĂšre et sa soeur, ambiance de fĂȘte au Nez Rouge », sur www.purepeople.com, (consultĂ© le )
  3. Stéphane Clément, « PlanÚte Jeunesse - Les Minikeums », sur www.planete-jeunesse.com
  4. Dahan reste toutefois prĂ©sent au gĂ©nĂ©rique jusqu'en 2000, sans doute parce que d'anciens sketches avec sa voix continuaient Ă  ĂȘtre diffusĂ©s, et c'est Ă©galement lui qui reprend le rĂŽle de Coco pour les interludes des Ă©missions spĂ©ciales diffusĂ©es entre 2006 et 2008.
  5. « La vie de Gérald », sur site officiel de Gérald Dahan
  6. « Gérald Dahan - Gentleman usurpateur », sur www.theatreonline.com
  7. « BruguiĂšres. GĂ©rald Dahan au Bascala », La DĂ©pĂȘche,‎ (lire en ligne)
  8. « La famille Zappon », sur Allociné
  9. « Guillon et Porte virés de France Inter, mais largement soutenus », sur Libération,
  10. « France Inter sur Gérald Dahan : "ce qu'il faisait était trÚs mauvais" » », sur Le Nouvel Observateur, .
  11. RaphaĂ«l Garrigos et Isabelle Roberts, « GĂ©rald Dahan : "Mais pour moi, ça fait suite Ă  ma chronique face Ă  MichĂšle Alliot-Marie », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  12. Augustin Scalbert, « Dahan viré de Rire & Chansons aprÚs son canular Dupont-Aignan », sur Rue89,
  13. « L'imitateur Gérald Dahan rejoint Sud Radio », sur Europe 1,
  14. « Gérald Dahan jette l'éponge », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
  15. SĂ©verine Joubert, « LĂ©gislatives en Charente-Maritime : les mauvais comptes du candidat de la Nupes GĂ©rald Dahan », sur sudouest.fr, (ISSN 1760-6454, consultĂ© le )
  16. « Gérald Dahan : « Je voterai Hollande », sur Le Parisien, .
  17. Bertrand GrĂ©co et Gaspard Dhellemmes, L'histoire secrĂšte d'une Ă©lection capitale, Éditions du Moment, , p. 154.
  18. « Gérald Dahan, humoriste insoumis », sur YouTube, .
  19. Florian Guadalupe, « Législatives : Gérald Dahan candidat pour la France Insoumise », sur PureMédias, .
  20. « Les 5 infos des lĂ©gislatives aujourd'hui : le retard d'En marche !, Mariton quitte l'AssemblĂ©e, l'humoriste Dahan investi dans les Hauts-de-Seine
 »,
  21. « Élections lĂ©gislatives 2017 », sur MinistĂšre de l'IntĂ©rieur
  22. « Le pÚre de MarlÚne Schiappa dans le comité de soutien de La France insoumise aux européennes », sur L'Obs, (consulté le ).
  23. « LĂ©gislatives. L’humoriste GĂ©rald Dahan candidat en Charente-Maritime », Ouest-France, (consultĂ© le )
  24. « CARTE. Législatives : découvrez qui sont les candidats déjà déclarés dans votre circonscription », sur Franceinfo, (consulté le )
  25. France Info avec AFP, « Résultats des législatives 2022 : Blanquer, Zemmour, Valls... Ces candidats qui ont été battus dÚs le premier tour », sur francetvinfo.fr,
  26. Sarah Brethes, Antton Rouget, « Le candidat Gérald Dahan sait aussi imiter les arnaqueurs », sur Mediapart (consulté le ).
  27. https://www.mediapart.fr/journal/france/090622/un-droit-de-reponse-de-gerald-dahan
  28. « Le canular dont Raffarin a été la victime », sur Le Nouvel Observateur,
  29. « Rire & Chansons - Gérald Dahan piÚge Adrien Zeller », sur radioactu.com,
  30. « SégolÚne Royal piégée par l'imitateur Gérald Dahan », sur Le Monde,
  31. « Rire & Chansons - Gérald Dahan piÚge l'équipe de France de football », sur radioactu.com,
  32. « Quand Gérald Dahan a titularisé Thuram », sur sofoot.com,
  33. Hubert Lizé, « Sarkozy piégé par Gérald Dahan », sur Le Parisien,
  34. Julie Malaure, « Le grand imposteur », sur Le Point,
  35. Tiphaine Saliou, « Gérald Dahan trappé par France Télévisions », sur Libération,
  36. « Dove Attia piégé par Gérald Dahan », sur actustar.com,
  37. « IrrĂ©gularitĂ© de l'expulsion », L'Express,‎ (lire en ligne)
  38. Marie Simon, « Le préfet Tomasini piégé par Dahan », sur L'Express,
  39. « L'Ă©quipe de SĂ©golĂšne Royal accuse l'humoriste GĂ©rald Dahan d'ĂȘtre Ă  la solde de l'UMP », sur Le Monde,
  40. « Entrevue vire Dahan: l'imitateur nous écrit ! », sur jeanmarcmorandini.com
  41. « Victorin Lurel exclut de devenir le ministre de Sarkozy », sur guadeloupe.la1ere.fr,
  42. « Victorin Lurel dĂ©plore l’exploitation politicienne du canular de GĂ©rald Dahan », sur lurel.parti-socialiste.fr,
  43. « Nadine Morano piégée dans un canular : "Marine Le Pen a beaucoup de talent" », sur Le Monde,
  44. Aurélie Ladet, « Piégée par Gérald Dahan, Nadine Morano va porter plainte », sur Le Parisien,
  45. « L'imitateur GĂ©rald Dahan piĂšge GuĂ©ant et Devedjian sur l'affaire des 500 000 euros », sur France TV,
  46. « Remaniement : « Falorni piégé par Gérald Dahan en faux Manuel Valls » », sur Le Nouvel Observateur, .
  47. « Olivier Falorni piĂ©gĂ© par GĂ©rald Dahan : "Je ne veux pas ĂȘtre le paillasson de SĂ©golĂšne" », sur Sud Ouest, .
  48. « GĂ©rald Dahan un Charentais Ă  L’Olympia », sur La Charente libre, .
  49. « Gérald Dahan - Dahan présidentS - Spectacles à Paris - Télérama Sortir », sur sortir.telerama.fr (consulté le )
  50. Voix parlée aussi

Voir aussi

Sources

Liens externes

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