AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Colegio Nacional de Buenos Aires

Le Colegio Nacional de Buenos Aires (en abrĂ©gĂ© CNBA) est un Ă©tablissement d’enseignement secondaire d’élite, situĂ© Ă  Buenos Aires en Argentine, et rattachĂ©, au mĂȘme titre que l’École supĂ©rieure de commerce Carlos Pellegrini et l’Institut libre d’enseignement secondaire, Ă  l’universitĂ© de Buenos Aires. FondĂ© en 1661 par l’administration espagnole comme collĂšge jĂ©suite sous le nom de CollĂšge royal Saint-Charles, il connut aprĂšs la rĂ©volution de Mai, au grĂ© des rĂ©gimes politiques successifs, plusieurs changements d’orientation idĂ©ologique (et concomitamment de dĂ©nomination) et quelques avatars architecturaux, sans remettre en cause, aux yeux des Argentins, la rĂ©manence de cette institution qui fonctionna comme une pĂ©piniĂšre de personnalitĂ©s illustres, dont quatre prĂ©sidents de la rĂ©publique. La Manzana de las Luces, l’ülot urbain oĂč se trouve l’établissement, a Ă©tĂ© classĂ© monument historique en 1943.

Vue sur la façade principale achevée, vers 1920.

Localisation

Le Colegio Nacional de Buenos Aires a son siĂšge au no 263 de la calle BolĂ­var, dans la ville autonome de Buenos Aires, en Argentine. C’est l’un des bĂątiments d’un antique Ăźlot urbain, dit Manzana de las Luces (manzana = pomme au sens premier, et, par extension, Ăźlot, pĂątĂ© de maisons), sis dans le quartier de Monserrat, en plein centre historique de la ville, Ă  seulement 200 mĂštres de l’emblĂ©matique place de Mai (Plaza de Mayo).

Histoire

L'ancien édifice du collÚge des jésuites.

Au mĂȘme emplacement oĂč se dresse aujourd’hui le Colegio Nacional s’étaient auparavant succĂ©dĂ©, Ă  partir du XVIIe siĂšcle une sĂ©rie d’autres institutions scolaires. L’on tend, y compris au collĂšge lui-mĂȘme, Ă  les considĂ©rer toutes comme une seule et mĂȘme institution, ayant simplement changĂ© de mains ou subi une rĂ©orientation idĂ©ologique ou mĂ©tamorphose architecturale.

En 1654, le cabildo de Buenos Aires confia Ă  l’Ordre jĂ©suite le soin de l’enseignement des jeunes gens. Ainsi les JĂ©suites s’établirent-ils en 1661 dans l’ülot dĂ©limitĂ© par les actuelles rues BolĂ­var, Moreno, PerĂș et Alsina, et auquel sera ensuite donnĂ© le nom de Manzana de las Luces.

Les JĂ©suites furent expulsĂ©s d'Espagne et de ses colonies en 1767, et le vice-roi Juan JosĂ© de VĂ©rtiz y Salcedo reprit la direction de l'institution jĂ©suite pour en faire le Real Colegio de San Carlos (soit CollĂšge royal Saint-Charles, ou Colegio Carolino), oĂč firent leurs Ă©tudes, sous la direction du prĂȘtre et juriste Juan Baltazar Maziel, plusieurs grandes figures politiques de la prime histoire de l’Argentine, comme Manuel Belgrano, Cornelio Saavedra, Mariano Moreno, MartĂ­n RodrĂ­guez, Bernardino Rivadavia, Manuel Dorrego, Bernardo de Monteagudo, et Juan MartĂ­n de PueyrredĂłn. Ce dernier, Directeur suprĂȘme des Provinces-Unies du RĂ­o de la Plata, rĂ©organisa plus tard le collĂšge en le rebaptisant Colegio UniĂłn del Sud (ou Colegio de la UniĂłn), oĂč Justo JosĂ© de Urquiza poursuivra des Ă©tudes, puis Rivadavia, gouverneur de Buenos Aires, le remodela Ă  son tour en Colegio de Ciencias Morales, que frĂ©quenteront Esteban EcheverrĂ­a et Juan Bautista Alberdi. Le futur prĂ©sident Domingo Faustino Sarmiento Ă©choua Ă  s’y faire inscrire.

AprĂšs l’unification argentine, le prĂ©sident BartolomĂ© Mitre, conjointement avec JosĂ© Eusebio AgĂŒero, crĂ©a, en 1863, dans le mĂȘme lieu, le Colegio Nacional de Buenos Aires (litt. CollĂšge national de Buenos Aires), Ă©lĂ©ment clef de sa politique tendant Ă  intĂ©grer portĂšgnes et provinciaux. Le collĂšge eut parmi ses proviseurs (rectores) e.a. le mĂȘme AgĂŒero puis, Ă  la mort de celui-ci, AmĂ©dĂ©e Jacques. En 1911, le collĂšge fut incorporĂ© Ă  l’universitĂ© de Buenos Aires, et eut pour Ă©lĂšves les deux premiers prix Nobel argentins, Bernardo Houssay (Nobel de mĂ©decine en 1947) et Carlos Saavedra Lamas(Nobel de la paix en 1936), et quatre prĂ©sidents de la rĂ©publique argentine, AgustĂ­n Pedro Justo, Carlos Pellegrini, Marcelo Torcuato de Alvear, et Roque SĂĄenz Peña.

À partir de 1955, Ă  la suite de la rĂ©forme universitaire, le CollĂšge retrouva sa fonction d’école-pilote expĂ©rimentale. Il admit dĂ©sormais la gent fĂ©minine, Ă©lĂšves et enseignantes ; les premiĂšres jeunes filles s’inscrivirent en 1959 et passĂšrent les Ă©preuves en 1964. Nombre des expĂ©riences et innovations du collĂšge, qui reste l’un des Ă©tablissements scolaires les plus prestigieux d’Argentine, ont depuis Ă©tĂ© adoptĂ©es par d’autres Ă©coles secondaires affiliĂ©es Ă  d’autres universitĂ©s nationales dans le pays.

Époque contemporaine

Vue de la façade latérale du bùtiment (donnant sur la rue Moreno) durant les travaux de ravalement.

Le CollĂšge national de Buenos Aires compte quelque 2000 Ă©lĂšves (annĂ©e 2008). Le plan d’études s’efforce de mĂȘler humanitĂ©s et sciences, et de rĂ©aliser une synthĂšse entre tradition et modernitĂ©. La sixiĂšme annĂ©e orientĂ©e prĂ©sente des Ă©quivalences avec le dĂ©nommĂ© Ciclo BĂĄsico ComĂșn (litt. Cycle commun de base), premiĂšre annĂ©e universitaire commune Ă  tous les cursus de toutes les universitĂ©s argentines.

À l’heure actuelle, ceux qui dĂ©sirent s’inscrire au collĂšge sont tenus de passer d’abord par un cours d’entrĂ©e (curso de ingreso) parallĂšlement Ă  la septiĂšme annĂ©e de l’enseignement primaire, cours destinĂ© Ă  vĂ©rifier si les futurs condisciples s’accordent suffisamment entre eux. Des classes sont ainsi donnĂ©es tous les samedis, et les Ă©lĂšves subissent ensuite trois examens d’espagnol, trois de mathĂ©matiques, deux d’histoire et deux de gĂ©ographie.

Le collĂšge possĂšde la quatriĂšme bibliothĂšque par la taille de toute la ville de Buenos Aires, ainsi qu'un observatoire astronomique Ă©quipĂ© d’un tĂ©lescope, une station de radioamateur, et permet de pratiquer nombre d’activitĂ©s en marge du cursus, telles que leçons de piano, jeu d’échecs, entraĂźnement en mathĂ©matiques, cours d’histoire du cinĂ©ma, apprentissage de langues anciennes ou vivantes (grec ancien, français, allemand, japonais), navigation Ă  voile, aĂŻkido, etc. Sont Ă  signaler en outre une salle de projection de plus de deux cents places, une piscine, une salle de tir (non utilisĂ©e actuellement), des ateliers de sciences, d’arts plastiques et de gĂ©ographie, et un salon d’informatique.

La qualitĂ© de l’école est attestĂ©e statistiquement par le taux de rĂ©ussite atteint dans les universitĂ©s par ses anciens diplĂŽmĂ©s, par les importantes distinctions nationales et internationales obtenues par les Ă©lĂšves, notamment aux Olympiades internationales d'informatique de 1990 en BiĂ©lorussie, aux Olympiades ibĂ©roamĂ©ricaines de mathĂ©matiques de 1990 Ă  Valladolid, aux Olympiades internationales de chimie Ă  Moscou en 2007, aux Olympiades ibĂ©roamĂ©ricaines de physique en 2007, par le prix Borges de poĂ©sie dĂ©crochĂ© en 1991, de mĂȘme que par l’obtention de bourses de l’Institut scientifique Weizmann en 1991 et 1992, et par la participation d’élĂšves du collĂšge au projet MEDRACO de la NASA, entre autres.

Édifice

Le bĂątiment actuel du CNBA, avec ses 9 826 m2 de surface couverte (sans compter les extensions ultĂ©rieures), fut conçu vers 1910 par l’architecte français Norbert Maillart, lequel avait dĂ©jĂ  auparavant livrĂ© les plans de l’hĂŽtel central des Postes et du palais de justice de Buenos Aires. En 1908, un concours public avait Ă©tĂ© organisĂ© en vue de la construction d’un nouveau siĂšge central pour l’universitĂ© de Buenos Aires et pour le CollĂšge national, dans le cadre d’un projet qui devait occuper la Manzana de las Luces tout entiĂšre, y compris l’emplacement des antiques bĂątiments coloniaux de la rue du PĂ©rou (calle PerĂș) ; Ă  ce titre, c'est-Ă -dire donc pour un projet beaucoup plus vaste et plus ambitieux que le bĂątiment actuel, le choix Ă©tait tombĂ© sur le projet de l’architecte Gino Aloisi, mais le plan ne fut finalement pas mis en Ɠuvre.

En septembre 1910, le prĂ©sident JosĂ© Figueroa Alcorta et son ministre de la Justice et de l’Instruction publique RĂłmulo SebastiĂĄn NaĂłn posĂšrent la premiĂšre pierre du nouvel Ă©difice conçu par Maillart, donnant le signal de dĂ©part des travaux, dont se chargea d’abord la firme ZacarĂ­as Marioni, Hno. y Compañía, dont le contrat fut cependant rĂ©voquĂ© l’annĂ©e suivante, puis la firme Vinent, Maupas y JĂĄuregui, jusqu’à ce que finalement l’exĂ©cution du projet fĂ»t confiĂ©e en 1915 Ă  GEOPÉ, filiale argentine de l’entreprise allemande Philipp Holzmann[1].

La bibliothĂšque est la quatriĂšme par la taille de la ville de Buenos Aires.

L’édification du bĂątiment se dĂ©roula en deux Ă©tapes : d’abord la façade principale donnant sur la rue BolĂ­var (rue orientĂ©e nord-sud), avec la bibliothĂšque, le provisorerie et les bureaux de la cour BolĂ­var, ensuite seulement les trois cours intĂ©rieures (couvertes de toits de verre) parallĂšles Ă  la rue Moreno (orientĂ©e est-ouest), de sorte que pendant tout un temps coexistaient l’ancien bĂątiment jĂ©suitique et la nouvelle construction de style français nĂ©oclassique. En 1929, le bĂątiment du Colegio Nacional avait dĂ©jĂ  coĂ»tĂ© 4 672 521 pesos argentins, alors que manquait cependant encore une part importante de l’ouvrage. Le nouveau collĂšge entiĂšrement achevĂ© ne devait ĂȘtre inaugurĂ© qu’en mai 1938 par le prĂ©sident Roberto Marcelino Ortiz[2].

L’édifice, d’une ordonnance parfaitement symĂ©trique, oĂč prĂ©domine le style architectural Beaux-Arts parisien, se signale par sa monumentalitĂ© dĂ©terminĂ©e en particulier par le pĂ©ristyle de l’imposante façade principale, les arcades de l’entrĂ©e, les lucarnes du toit, et, Ă  l’intĂ©rieur, par l’escalier de marbre bordĂ© de bustes des anciens proviseurs et par les amples vestibules surmontĂ©s de hauts plafonds[3]. Le bĂątiment ayant deux mitoyennetĂ©s et ne prĂ©sentant donc que deux façades libres (orientĂ©es vers le sud et l’est), l’architecte Maillart fut obligĂ© de crĂ©er des cours intĂ©rieures pour ventiler et pourvoir de lumiĂšre les vestibules des faces nord et ouest.

Le bĂątiment comporte trois niveaux, non compris le semi-souterrain et le comble mansardĂ© de la rue BolĂ­var, qui sert de dĂ©pĂŽt. Par l’entrĂ©e principale de la rue BolĂ­var l’on pĂ©nĂštre dans un vaste vestibule de grande hauteur, et de lĂ  Ă  un ample couloir bordĂ© de colonnes conduisant Ă  deux escaliers d’honneur symĂ©triques en marbre blanc, Ă  plafond rouge, lesquels mĂšnent au premier Ă©tage, oĂč se situent, d’une part, le grand auditorium dit Aula Magna, inspirĂ© de la salle principale du palais Garnier de Paris, et pourvu d’un orgue de 3600 tuyaux (le plus grand de la ville), et d’autre part, la bibliothĂšque, dotĂ©e de plus de cent mille volumes, et dont la collection de pĂ©riodiques est la plus fournie d’Argentine en publications du XIXe siĂšcle. À proximitĂ© se trouve la provisorerie (RectorĂ­a), dont les bureaux ont gardĂ© le papier-peint et le parquet de chĂȘne d’origine. Une fois franchi ce « secteur noble » de l’édifice, on accĂšde au secteur Ă©tudiant, oĂč les murs sont revĂȘtus d’un caractĂ©ristique carrelage vert.

Anciens Ă©lĂšves illustres

  • Abel ChĂĄneton, juriste et historien
  • AgustĂ­n Pedro Justo, prĂ©sident de la Nation 1932-1938
  • Alberto Kornblihtt, biologiste molĂ©culaire, chercheur
  • Alberto Manguel, Ă©crivain, bibliophile, journaliste, essayiste
  • Alfredo Colmo, juriste
  • Ana Katz, metteur en scĂšne de cinĂ©ma
  • AndrĂ©s Larroque, homme politique, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de La CĂĄmpora, dĂ©putĂ© national
  • Ángel Gallardo, scientifique, ministre des Affaires Ă©trangĂšres (1922-1928)
  • AnĂ­bal Ponce, Ă©crivain, psychologue et homme politique marxiste
  • Antonio Dellepiane, docteur en droit, universitaire, historien et juriste
  • AristĂłbulo del Valle, avocat et homme politique. Cofondateur de l'Union civique radicale.
  • Axel Kicillof, Ă©conomiste, enseignant. Actuel vice-ministre argentin de l'Économie
  • Baldomero FernĂĄndez Moreno, Ă©crivain
  • Baldomero Sommer, mĂ©decin, pionnier en dermatologie et hygiĂ©niste
  • Belisario RoldĂĄn, Ă©crivain et homme politique
  • Bernardo Houssay, prix Nobel de mĂ©decine (1947)
  • Bruno Stagnaro, cinĂ©aste
  • Calixto Oyuela, Ă©crivain
  • Carlos Corach, homme politique, ministre de l'IntĂ©rieur sous la prĂ©sidence de Carlos Menem
  • Carlos Ibarguren, juriste, homme politique et historien, ministre de la Justice et de l'Instruction publique (1912-1914)
  • Carlos Mugica, prĂȘtre et acteur social urbain, assassinĂ© par la Triple A
  • Carlos Pellegrini, prĂ©sident de la Nation argentine (1890-1892)
  • Carlos Saavedra Lamas; ministre de la Justice et de l'Instruction publique (1915) et des Affaires Ă©trangĂšres (1932 - 1938), prix Nobel de la paix
  • Carolina Varsky, avocate du Centro de Estudios Legales y Sociales (CELS)
  • Cecilia Braslavsky, Ă©ducatrice, directrice du Bureau international de l'Éducation de l'UNESCO (2000-2005)
  • Claudia Brant, musicienne, compositrice, laurĂ©ate de plusieurs Grammy Awards.
  • Claudio Gabis, musicien, compositrice et pĂ©dagogue
  • Claudio Lozano, Ă©conomiste et homme politique
  • Daniel Paz, dessinateur humoriste
  • Diego Peretti, acteur et psychiatre
  • Eleodoro Lobos, juriste
  • Enrique Larreta, Ă©crivain
  • Enrique Petracchi, avocat, membre de la Cour suprĂȘme de Justice de la Nation depuis 1983
  • Ernesto Deira, peintre
  • Ernesto Quesada, avocat, Ă©crivain et historien
  • Estanislao Zeballos, juriste
  • Eugenio Cambaceres, Ă©crivain
  • Felipe SolĂĄ, gouverneur de la province de Buenos Aires (2001-2007)
  • Fernando Luis Abal Medina, fondateur de Montoneros
  • Fernando Nottebohm, biologiste, ornithologue
  • Feliciano Antonio Chiclana, membre du Premier Triumvirat
  • Florencio EscardĂł, mĂ©decin, Ă©crivain
  • Guillermo Rawson, mĂ©decin, hygiĂ©niste et statisticien. Ministre de l'IntĂ©rieur en 1862
  • Gustavo Sosa Escalada, Ă©crivain, mathĂ©maticien et musicien paraguayen
  • HernĂĄn Charosky, avocat, sociologue et directeur exĂ©cutif de Poder Ciudadano
  • HernĂĄn Lombardi, ingĂ©nieur, entrepreneur et homme politique
  • HipĂłlito de Villegas, juriste, ministre des Finances du Chili en 1817
  • Horacio Verbitsky, journaliste
  • Ignacio Pirovano, scientifique
  • Jorge A. BacquĂ©, avocat, membre de la Cour suprĂȘme de Justice de la Nation argentine (1985-1990)
  • Jorge Álvarez, Ă©diteur et producteur
  • Jorge Casaretto, Ă©vĂȘque de San Isidro
  • Jorge Dorio, journaliste et Ă©crivain
  • Jorge Eduardo Rabinovich, biologiste, Ă©cologue
  • Jorge Taiana, ministre des Affaires Ă©trangĂšres (2005-2010)
  • JosĂ© Ingenieros, mĂ©decin, psychiatre, psychologue, pharmacien, Ă©crivain, enseignant, philosophe et sociologue
  • JosĂ© LeĂłn SuĂĄrez, juriste et diplomate
  • JosĂ© NicolĂĄs Matienzo, avocat, doyen de l'universitĂ© de Buenos Aires et de l'universitĂ© nationale de La Plata, ministre de la province de Santiago del Estero, juge, membre de la Cour d'appel, ministre de la Cour suprĂȘme de Justice de la province de Buenos Aires, procureur gĂ©nĂ©ral de la Nation, ministre de l'IntĂ©rieur argentin et sĂ©nateur national
  • JosĂ© Pablo Ventura, militant Ă©tudiant, assassinĂ© en 1977
  • Juan Bautista Justo, homme politique, fondateur du Parti socialiste argentin
  • Juan Bautista Egusquiza, prĂ©sident de la rĂ©publique du Paraguay (1894-1898)
  • Juan JosĂ© Giambiagi, physicien
  • Juan Manuel Abal Medina, avocat et homme politique, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti justicialiste
  • Juan Pablo Varsky, journaliste sportif
  • Juan Taratuto, cinĂ©aste
  • Julio CĂ©sar Otaegui, juriste et prĂ©sident de l'AcadĂ©mie nationale de Droit et Sciences sociales
  • Lalo Schifrin, musicien (Boris Claudio Schifrin Ă  l'Ă©tat civil)
  • Leonardo Moledo, Ă©crivain, journaliste scientifique et mathĂ©maticien
  • Lucio V. LĂłpez, Ă©crivain
  • Luis Agote, mĂ©decin, prĂ©curseur des transfusions sanguines
  • Luis Caffarelli, mathĂ©maticien
  • Luis MarĂ­a Drago, juriste
  • Macedonio FernĂĄndez, Ă©crivain
  • Manuel AntĂ­n, cinĂ©aste
  • Manuel Belgrano, avocat, militaire et homme politique, concepteur du drapeau national de l'Argentine
  • Manuel CarlĂ©s, avocat et homme politique d'extrĂȘme droite
  • Manuel Mendanha, artiste plasticien
  • Marcelo Torcuato de Alvear, prĂ©sident de la Nation argentine (1922-1928)
  • Marco Denevi, Ă©crivain
  • Marcos Novaro, sociologue, professeur d'universitĂ©
  • Marcos Mayer, Ă©crivain et journaliste
  • MarĂ­a Abadi, actrice, fille du psychanalyste JosĂ© Eduardo Abadi
  • Mariano Moreno, avocat, journaliste et rĂ©volutionnaire, membre de la PremiĂšre Junte
  • Mario Firmenich, fondateur de Montoneros
  • Mario Mactas, journaliste
  • Mario Rabey, anthropologue et figure de la contre-culture des annĂ©es 1960
  • Mario Roberto Álvarez, architecte
  • Mario SĂĄenz, juriste, doyen de la facultĂ© de droit de l'universitĂ© de Buenos Aires (1921-1923)
  • MartĂ­n CaparrĂłs, journaliste et Ă©crivain
  • MartĂ­n GarcĂ­a MĂ©rou, Ă©crivain, critique, homme politique et diplomate
  • MartĂ­n Lousteau, Ă©conomiste, ministre de l'Économie de la Nation (2007-2008)
  • Martiniano Molina, illustre cuisinier
  • Miguel Ángel Virasoro, physicien
  • Miguel CanĂ©, Ă©crivain et homme politique
  • Miguel Mariano de Villegas, juriste, syndic de la PremiĂšre Junte et doyen du Tribunal suprĂȘme de Justice en 1837
  • Miguel Peirano, Ă©conomiste, ministre de l'Économie de la Nation (2007)
  • Nicasio Oroño, juriste et homme politique ; gouverneur de la province de Santa Fe (1864-1868)
  • NicolĂĄs Barrios Lynch, Ă©ducateur et fondateur des Bibliotecas Rurales Argentinas
  • Nicolas Entel, rĂ©alisateur de cinĂ©ma
  • NicolĂĄs Repetto, homme politique socialiste
  • Norberto Piñero, avocat et homme politique, ministre des Finances sous la prĂ©sidence de JosĂ© Figueroa Alcorta
  • Nik, dessinateur humoriste
  • Otto Krause, ingĂ©nieur et pĂ©dagogue, fondateur de la premiĂšre Ă©cole technique d'Argentine
  • Pablo Kleinman, entrepreneur, journaliste et homme politique aux États-Unis
  • Pedro Goyena, avocat, Ă©crivain et homme politique
  • Pepe Eliaschev, journaliste et Ă©crivain
  • Pilar Calveiro, chercheuse argentine
  • Rafael Obligado, Ă©crivain
  • Ricardo GĂŒiraldes, Ă©crivain
  • Roberto Alemann, Ă©conomiste, deux fois ministre argentin de l'Économie, ambassadeur aux États-Unis
  • Roberto Repetto, juriste, membre de la Cour suprĂȘme de Justice de la Nation (1923-1946) et prĂ©sident de celle-ci Ă  partir de 1932
  • Rodolfo Rivarola, sociologue et juriste
  • Rolando Hanglin, journaliste
  • Roque SĂĄenz Peña, prĂ©sident de la Nation argentine (1910-1914)
  • Rudy, humoriste et Ă©crivain
  • Salvador Mazza, mĂ©decin et chercheur sur la maladie de Chagas
  • TomĂĄs Le Breton, avocat, homme politique et diplomate
  • TomĂĄs de Anchorena, avocat et homme politique
  • Tulio HalperĂ­n Donghi, historien, rĂ©formiste universitaire (1955-1966), (UBA ; Universite de Berkeley, UTDT)
  • Vicente Faustino Zazpe, archevĂȘque de l'archidiocĂšse de Santa Fe
  • Vilma Ibarra, sĂ©natrice et dĂ©putĂ©e nationale

Notes et références

  1. La Universidad Invisible. Un paseo por los espacios de la UBA Université de Buenos Aires
  2. Selon une plaque apposée dans la cour centrale du collÚge.
  3. Beccacece, Hugo, « Templos del saber », La Nación Article dans La Nación., (consulté le )

Liens externes

  • Site web du Colegio Nacional de Buenos Aires.
  • CENBA Centre des Ă©tudiants du CNBA.
  • Association coopĂ©ratrice « Amadeo Jacques » du CNBA.
  • Association des anciens Ă©lĂšves du CNBA.
  • Photographies anciennes du bĂątiment.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.