Colegio Nacional de Buenos Aires
Le Colegio Nacional de Buenos Aires (en abrĂ©gĂ© CNBA) est un Ă©tablissement dâenseignement secondaire dâĂ©lite, situĂ© Ă Buenos Aires en Argentine, et rattachĂ©, au mĂȘme titre que lâĂcole supĂ©rieure de commerce Carlos Pellegrini et lâInstitut libre dâenseignement secondaire, Ă lâuniversitĂ© de Buenos Aires. FondĂ© en 1661 par lâadministration espagnole comme collĂšge jĂ©suite sous le nom de CollĂšge royal Saint-Charles, il connut aprĂšs la rĂ©volution de Mai, au grĂ© des rĂ©gimes politiques successifs, plusieurs changements dâorientation idĂ©ologique (et concomitamment de dĂ©nomination) et quelques avatars architecturaux, sans remettre en cause, aux yeux des Argentins, la rĂ©manence de cette institution qui fonctionna comme une pĂ©piniĂšre de personnalitĂ©s illustres, dont quatre prĂ©sidents de la rĂ©publique. La Manzana de las Luces, lâĂźlot urbain oĂč se trouve lâĂ©tablissement, a Ă©tĂ© classĂ© monument historique en 1943.
Localisation
Le Colegio Nacional de Buenos Aires a son siĂšge au no 263 de la calle BolĂvar, dans la ville autonome de Buenos Aires, en Argentine. Câest lâun des bĂątiments dâun antique Ăźlot urbain, dit Manzana de las Luces (manzana = pomme au sens premier, et, par extension, Ăźlot, pĂątĂ© de maisons), sis dans le quartier de Monserrat, en plein centre historique de la ville, Ă seulement 200 mĂštres de lâemblĂ©matique place de Mai (Plaza de Mayo).
Histoire
Au mĂȘme emplacement oĂč se dresse aujourdâhui le Colegio Nacional sâĂ©taient auparavant succĂ©dĂ©, Ă partir du XVIIe siĂšcle une sĂ©rie dâautres institutions scolaires. Lâon tend, y compris au collĂšge lui-mĂȘme, Ă les considĂ©rer toutes comme une seule et mĂȘme institution, ayant simplement changĂ© de mains ou subi une rĂ©orientation idĂ©ologique ou mĂ©tamorphose architecturale.
En 1654, le cabildo de Buenos Aires confia Ă lâOrdre jĂ©suite le soin de lâenseignement des jeunes gens. Ainsi les JĂ©suites sâĂ©tablirent-ils en 1661 dans lâĂźlot dĂ©limitĂ© par les actuelles rues BolĂvar, Moreno, PerĂș et Alsina, et auquel sera ensuite donnĂ© le nom de Manzana de las Luces.
Les JĂ©suites furent expulsĂ©s d'Espagne et de ses colonies en 1767, et le vice-roi Juan JosĂ© de VĂ©rtiz y Salcedo reprit la direction de l'institution jĂ©suite pour en faire le Real Colegio de San Carlos (soit CollĂšge royal Saint-Charles, ou Colegio Carolino), oĂč firent leurs Ă©tudes, sous la direction du prĂȘtre et juriste Juan Baltazar Maziel, plusieurs grandes figures politiques de la prime histoire de lâArgentine, comme Manuel Belgrano, Cornelio Saavedra, Mariano Moreno, MartĂn RodrĂguez, Bernardino Rivadavia, Manuel Dorrego, Bernardo de Monteagudo, et Juan MartĂn de PueyrredĂłn. Ce dernier, Directeur suprĂȘme des Provinces-Unies du RĂo de la Plata, rĂ©organisa plus tard le collĂšge en le rebaptisant Colegio UniĂłn del Sud (ou Colegio de la UniĂłn), oĂč Justo JosĂ© de Urquiza poursuivra des Ă©tudes, puis Rivadavia, gouverneur de Buenos Aires, le remodela Ă son tour en Colegio de Ciencias Morales, que frĂ©quenteront Esteban EcheverrĂa et Juan Bautista Alberdi. Le futur prĂ©sident Domingo Faustino Sarmiento Ă©choua Ă sây faire inscrire.
AprĂšs lâunification argentine, le prĂ©sident BartolomĂ© Mitre, conjointement avec JosĂ© Eusebio AgĂŒero, crĂ©a, en 1863, dans le mĂȘme lieu, le Colegio Nacional de Buenos Aires (litt. CollĂšge national de Buenos Aires), Ă©lĂ©ment clef de sa politique tendant Ă intĂ©grer portĂšgnes et provinciaux. Le collĂšge eut parmi ses proviseurs (rectores) e.a. le mĂȘme AgĂŒero puis, Ă la mort de celui-ci, AmĂ©dĂ©e Jacques. En 1911, le collĂšge fut incorporĂ© Ă lâuniversitĂ© de Buenos Aires, et eut pour Ă©lĂšves les deux premiers prix Nobel argentins, Bernardo Houssay (Nobel de mĂ©decine en 1947) et Carlos Saavedra Lamas(Nobel de la paix en 1936), et quatre prĂ©sidents de la rĂ©publique argentine, AgustĂn Pedro Justo, Carlos Pellegrini, Marcelo Torcuato de Alvear, et Roque SĂĄenz Peña.
Ă partir de 1955, Ă la suite de la rĂ©forme universitaire, le CollĂšge retrouva sa fonction dâĂ©cole-pilote expĂ©rimentale. Il admit dĂ©sormais la gent fĂ©minine, Ă©lĂšves et enseignantes ; les premiĂšres jeunes filles sâinscrivirent en 1959 et passĂšrent les Ă©preuves en 1964. Nombre des expĂ©riences et innovations du collĂšge, qui reste lâun des Ă©tablissements scolaires les plus prestigieux dâArgentine, ont depuis Ă©tĂ© adoptĂ©es par dâautres Ă©coles secondaires affiliĂ©es Ă dâautres universitĂ©s nationales dans le pays.
Ăpoque contemporaine
Le CollĂšge national de Buenos Aires compte quelque 2000 Ă©lĂšves (annĂ©e 2008). Le plan dâĂ©tudes sâefforce de mĂȘler humanitĂ©s et sciences, et de rĂ©aliser une synthĂšse entre tradition et modernitĂ©. La sixiĂšme annĂ©e orientĂ©e prĂ©sente des Ă©quivalences avec le dĂ©nommĂ© Ciclo BĂĄsico ComĂșn (litt. Cycle commun de base), premiĂšre annĂ©e universitaire commune Ă tous les cursus de toutes les universitĂ©s argentines.
Ă lâheure actuelle, ceux qui dĂ©sirent sâinscrire au collĂšge sont tenus de passer dâabord par un cours dâentrĂ©e (curso de ingreso) parallĂšlement Ă la septiĂšme annĂ©e de lâenseignement primaire, cours destinĂ© Ă vĂ©rifier si les futurs condisciples sâaccordent suffisamment entre eux. Des classes sont ainsi donnĂ©es tous les samedis, et les Ă©lĂšves subissent ensuite trois examens dâespagnol, trois de mathĂ©matiques, deux dâhistoire et deux de gĂ©ographie.
Le collĂšge possĂšde la quatriĂšme bibliothĂšque par la taille de toute la ville de Buenos Aires, ainsi qu'un observatoire astronomique Ă©quipĂ© dâun tĂ©lescope, une station de radioamateur, et permet de pratiquer nombre dâactivitĂ©s en marge du cursus, telles que leçons de piano, jeu dâĂ©checs, entraĂźnement en mathĂ©matiques, cours dâhistoire du cinĂ©ma, apprentissage de langues anciennes ou vivantes (grec ancien, français, allemand, japonais), navigation Ă voile, aĂŻkido, etc. Sont Ă signaler en outre une salle de projection de plus de deux cents places, une piscine, une salle de tir (non utilisĂ©e actuellement), des ateliers de sciences, dâarts plastiques et de gĂ©ographie, et un salon dâinformatique.
La qualitĂ© de lâĂ©cole est attestĂ©e statistiquement par le taux de rĂ©ussite atteint dans les universitĂ©s par ses anciens diplĂŽmĂ©s, par les importantes distinctions nationales et internationales obtenues par les Ă©lĂšves, notamment aux Olympiades internationales d'informatique de 1990 en BiĂ©lorussie, aux Olympiades ibĂ©roamĂ©ricaines de mathĂ©matiques de 1990 Ă Valladolid, aux Olympiades internationales de chimie Ă Moscou en 2007, aux Olympiades ibĂ©roamĂ©ricaines de physique en 2007, par le prix Borges de poĂ©sie dĂ©crochĂ© en 1991, de mĂȘme que par lâobtention de bourses de lâInstitut scientifique Weizmann en 1991 et 1992, et par la participation dâĂ©lĂšves du collĂšge au projet MEDRACO de la NASA, entre autres.
Ădifice
Le bĂątiment actuel du CNBA, avec ses 9 826 m2 de surface couverte (sans compter les extensions ultĂ©rieures), fut conçu vers 1910 par lâarchitecte français Norbert Maillart, lequel avait dĂ©jĂ auparavant livrĂ© les plans de lâhĂŽtel central des Postes et du palais de justice de Buenos Aires. En 1908, un concours public avait Ă©tĂ© organisĂ© en vue de la construction dâun nouveau siĂšge central pour lâuniversitĂ© de Buenos Aires et pour le CollĂšge national, dans le cadre dâun projet qui devait occuper la Manzana de las Luces tout entiĂšre, y compris lâemplacement des antiques bĂątiments coloniaux de la rue du PĂ©rou (calle PerĂș) ; Ă ce titre, c'est-Ă -dire donc pour un projet beaucoup plus vaste et plus ambitieux que le bĂątiment actuel, le choix Ă©tait tombĂ© sur le projet de lâarchitecte Gino Aloisi, mais le plan ne fut finalement pas mis en Ćuvre.
En septembre 1910, le prĂ©sident JosĂ© Figueroa Alcorta et son ministre de la Justice et de lâInstruction publique RĂłmulo SebastiĂĄn NaĂłn posĂšrent la premiĂšre pierre du nouvel Ă©difice conçu par Maillart, donnant le signal de dĂ©part des travaux, dont se chargea dâabord la firme ZacarĂas Marioni, Hno. y CompañĂa, dont le contrat fut cependant rĂ©voquĂ© lâannĂ©e suivante, puis la firme Vinent, Maupas y JĂĄuregui, jusquâĂ ce que finalement lâexĂ©cution du projet fĂ»t confiĂ©e en 1915 Ă GEOPĂ, filiale argentine de lâentreprise allemande Philipp Holzmann[1].
LâĂ©dification du bĂątiment se dĂ©roula en deux Ă©tapes : dâabord la façade principale donnant sur la rue BolĂvar (rue orientĂ©e nord-sud), avec la bibliothĂšque, le provisorerie et les bureaux de la cour BolĂvar, ensuite seulement les trois cours intĂ©rieures (couvertes de toits de verre) parallĂšles Ă la rue Moreno (orientĂ©e est-ouest), de sorte que pendant tout un temps coexistaient lâancien bĂątiment jĂ©suitique et la nouvelle construction de style français nĂ©oclassique. En 1929, le bĂątiment du Colegio Nacional avait dĂ©jĂ coĂ»tĂ© 4 672 521 pesos argentins, alors que manquait cependant encore une part importante de lâouvrage. Le nouveau collĂšge entiĂšrement achevĂ© ne devait ĂȘtre inaugurĂ© quâen mai 1938 par le prĂ©sident Roberto Marcelino Ortiz[2].
LâĂ©difice, dâune ordonnance parfaitement symĂ©trique, oĂč prĂ©domine le style architectural Beaux-Arts parisien, se signale par sa monumentalitĂ© dĂ©terminĂ©e en particulier par le pĂ©ristyle de lâimposante façade principale, les arcades de lâentrĂ©e, les lucarnes du toit, et, Ă lâintĂ©rieur, par lâescalier de marbre bordĂ© de bustes des anciens proviseurs et par les amples vestibules surmontĂ©s de hauts plafonds[3]. Le bĂątiment ayant deux mitoyennetĂ©s et ne prĂ©sentant donc que deux façades libres (orientĂ©es vers le sud et lâest), lâarchitecte Maillart fut obligĂ© de crĂ©er des cours intĂ©rieures pour ventiler et pourvoir de lumiĂšre les vestibules des faces nord et ouest.
Le bĂątiment comporte trois niveaux, non compris le semi-souterrain et le comble mansardĂ© de la rue BolĂvar, qui sert de dĂ©pĂŽt. Par lâentrĂ©e principale de la rue BolĂvar lâon pĂ©nĂštre dans un vaste vestibule de grande hauteur, et de lĂ Ă un ample couloir bordĂ© de colonnes conduisant Ă deux escaliers dâhonneur symĂ©triques en marbre blanc, Ă plafond rouge, lesquels mĂšnent au premier Ă©tage, oĂč se situent, dâune part, le grand auditorium dit Aula Magna, inspirĂ© de la salle principale du palais Garnier de Paris, et pourvu dâun orgue de 3600 tuyaux (le plus grand de la ville), et dâautre part, la bibliothĂšque, dotĂ©e de plus de cent mille volumes, et dont la collection de pĂ©riodiques est la plus fournie dâArgentine en publications du XIXe siĂšcle. Ă proximitĂ© se trouve la provisorerie (RectorĂa), dont les bureaux ont gardĂ© le papier-peint et le parquet de chĂȘne dâorigine. Une fois franchi ce « secteur noble » de lâĂ©difice, on accĂšde au secteur Ă©tudiant, oĂč les murs sont revĂȘtus dâun caractĂ©ristique carrelage vert.
Anciens Ă©lĂšves illustres
- Abel ChĂĄneton, juriste et historien
- AgustĂn Pedro Justo, prĂ©sident de la Nation 1932-1938
- Alberto Kornblihtt, biologiste moléculaire, chercheur
- Alberto Manguel, Ă©crivain, bibliophile, journaliste, essayiste
- Alfredo Colmo, juriste
- Ana Katz, metteur en scÚne de cinéma
- Andrés Larroque, homme politique, secrétaire général de La Cåmpora, député national
- Ăngel Gallardo, scientifique, ministre des Affaires Ă©trangĂšres (1922-1928)
- AnĂbal Ponce, Ă©crivain, psychologue et homme politique marxiste
- Antonio Dellepiane, docteur en droit, universitaire, historien et juriste
- AristĂłbulo del Valle, avocat et homme politique. Cofondateur de l'Union civique radicale.
- Axel Kicillof, Ă©conomiste, enseignant. Actuel vice-ministre argentin de l'Ăconomie
- Baldomero FernĂĄndez Moreno, Ă©crivain
- Baldomero Sommer, médecin, pionnier en dermatologie et hygiéniste
- Belisario RoldĂĄn, Ă©crivain et homme politique
- Bernardo Houssay, prix Nobel de médecine (1947)
- Bruno Stagnaro, cinéaste
- Calixto Oyuela, Ă©crivain
- Carlos Corach, homme politique, ministre de l'Intérieur sous la présidence de Carlos Menem
- Carlos Ibarguren, juriste, homme politique et historien, ministre de la Justice et de l'Instruction publique (1912-1914)
- Carlos Mugica, prĂȘtre et acteur social urbain, assassinĂ© par la Triple A
- Carlos Pellegrini, président de la Nation argentine (1890-1892)
- Carlos Saavedra Lamas; ministre de la Justice et de l'Instruction publique (1915) et des Affaires Ă©trangĂšres (1932 - 1938), prix Nobel de la paix
- Carolina Varsky, avocate du Centro de Estudios Legales y Sociales (CELS)
- Cecilia Braslavsky, Ă©ducatrice, directrice du Bureau international de l'Ăducation de l'UNESCO (2000-2005)
- Claudia Brant, musicienne, compositrice, lauréate de plusieurs Grammy Awards.
- Claudio Gabis, musicien, compositrice et pédagogue
- Claudio Lozano, Ă©conomiste et homme politique
- Daniel Paz, dessinateur humoriste
- Diego Peretti, acteur et psychiatre
- Eleodoro Lobos, juriste
- Enrique Larreta, Ă©crivain
- Enrique Petracchi, avocat, membre de la Cour suprĂȘme de Justice de la Nation depuis 1983
- Ernesto Deira, peintre
- Ernesto Quesada, avocat, Ă©crivain et historien
- Estanislao Zeballos, juriste
- Eugenio Cambaceres, Ă©crivain
- Felipe SolĂĄ, gouverneur de la province de Buenos Aires (2001-2007)
- Fernando Luis Abal Medina, fondateur de Montoneros
- Fernando Nottebohm, biologiste, ornithologue
- Feliciano Antonio Chiclana, membre du Premier Triumvirat
- Florencio Escardó, médecin, écrivain
- Guillermo Rawson, médecin, hygiéniste et statisticien. Ministre de l'Intérieur en 1862
- Gustavo Sosa Escalada, écrivain, mathématicien et musicien paraguayen
- Hernån Charosky, avocat, sociologue et directeur exécutif de Poder Ciudadano
- Hernån Lombardi, ingénieur, entrepreneur et homme politique
- HipĂłlito de Villegas, juriste, ministre des Finances du Chili en 1817
- Horacio Verbitsky, journaliste
- Ignacio Pirovano, scientifique
- Jorge A. BacquĂ©, avocat, membre de la Cour suprĂȘme de Justice de la Nation argentine (1985-1990)
- Jorge Ălvarez, Ă©diteur et producteur
- Jorge Casaretto, Ă©vĂȘque de San Isidro
- Jorge Dorio, journaliste et Ă©crivain
- Jorge Eduardo Rabinovich, biologiste, Ă©cologue
- Jorge Taiana, ministre des Affaires Ă©trangĂšres (2005-2010)
- José Ingenieros, médecin, psychiatre, psychologue, pharmacien, écrivain, enseignant, philosophe et sociologue
- José León Suårez, juriste et diplomate
- JosĂ© NicolĂĄs Matienzo, avocat, doyen de l'universitĂ© de Buenos Aires et de l'universitĂ© nationale de La Plata, ministre de la province de Santiago del Estero, juge, membre de la Cour d'appel, ministre de la Cour suprĂȘme de Justice de la province de Buenos Aires, procureur gĂ©nĂ©ral de la Nation, ministre de l'IntĂ©rieur argentin et sĂ©nateur national
- José Pablo Ventura, militant étudiant, assassiné en 1977
- Juan Bautista Justo, homme politique, fondateur du Parti socialiste argentin
- Juan Bautista Egusquiza, président de la république du Paraguay (1894-1898)
- Juan José Giambiagi, physicien
- Juan Manuel Abal Medina, avocat et homme politique, secrétaire général du Parti justicialiste
- Juan Pablo Varsky, journaliste sportif
- Juan Taratuto, cinéaste
- Julio César Otaegui, juriste et président de l'Académie nationale de Droit et Sciences sociales
- Lalo Schifrin, musicien (Boris Claudio Schifrin Ă l'Ă©tat civil)
- Leonardo Moledo, écrivain, journaliste scientifique et mathématicien
- Lucio V. LĂłpez, Ă©crivain
- Luis Agote, médecin, précurseur des transfusions sanguines
- Luis Caffarelli, mathématicien
- Luis MarĂa Drago, juriste
- Macedonio FernĂĄndez, Ă©crivain
- Manuel AntĂn, cinĂ©aste
- Manuel Belgrano, avocat, militaire et homme politique, concepteur du drapeau national de l'Argentine
- Manuel CarlĂ©s, avocat et homme politique d'extrĂȘme droite
- Manuel Mendanha, artiste plasticien
- Marcelo Torcuato de Alvear, président de la Nation argentine (1922-1928)
- Marco Denevi, Ă©crivain
- Marcos Novaro, sociologue, professeur d'université
- Marcos Mayer, Ă©crivain et journaliste
- MarĂa Abadi, actrice, fille du psychanalyste JosĂ© Eduardo Abadi
- Mariano Moreno, avocat, journaliste et révolutionnaire, membre de la PremiÚre Junte
- Mario Firmenich, fondateur de Montoneros
- Mario Mactas, journaliste
- Mario Rabey, anthropologue et figure de la contre-culture des années 1960
- Mario Roberto Ălvarez, architecte
- Mario Såenz, juriste, doyen de la faculté de droit de l'université de Buenos Aires (1921-1923)
- MartĂn CaparrĂłs, journaliste et Ă©crivain
- MartĂn GarcĂa MĂ©rou, Ă©crivain, critique, homme politique et diplomate
- MartĂn Lousteau, Ă©conomiste, ministre de l'Ăconomie de la Nation (2007-2008)
- Martiniano Molina, illustre cuisinier
- Miguel Ăngel Virasoro, physicien
- Miguel Cané, écrivain et homme politique
- Miguel Mariano de Villegas, juriste, syndic de la PremiĂšre Junte et doyen du Tribunal suprĂȘme de Justice en 1837
- Miguel Peirano, Ă©conomiste, ministre de l'Ăconomie de la Nation (2007)
- Nicasio Oroño, juriste et homme politique ; gouverneur de la province de Santa Fe (1864-1868)
- NicolĂĄs Barrios Lynch, Ă©ducateur et fondateur des Bibliotecas Rurales Argentinas
- Nicolas Entel, réalisateur de cinéma
- NicolĂĄs Repetto, homme politique socialiste
- Norberto Piñero, avocat et homme politique, ministre des Finances sous la présidence de José Figueroa Alcorta
- Nik, dessinateur humoriste
- Otto Krause, ingénieur et pédagogue, fondateur de la premiÚre école technique d'Argentine
- Pablo Kleinman, entrepreneur, journaliste et homme politique aux Ătats-Unis
- Pedro Goyena, avocat, Ă©crivain et homme politique
- Pepe Eliaschev, journaliste et Ă©crivain
- Pilar Calveiro, chercheuse argentine
- Rafael Obligado, Ă©crivain
- Ricardo GĂŒiraldes, Ă©crivain
- Roberto Alemann, Ă©conomiste, deux fois ministre argentin de l'Ăconomie, ambassadeur aux Ătats-Unis
- Roberto Repetto, juriste, membre de la Cour suprĂȘme de Justice de la Nation (1923-1946) et prĂ©sident de celle-ci Ă partir de 1932
- Rodolfo Rivarola, sociologue et juriste
- Rolando Hanglin, journaliste
- Roque Såenz Peña, président de la Nation argentine (1910-1914)
- Rudy, humoriste et Ă©crivain
- Salvador Mazza, médecin et chercheur sur la maladie de Chagas
- TomĂĄs Le Breton, avocat, homme politique et diplomate
- TomĂĄs de Anchorena, avocat et homme politique
- Tulio HalperĂn Donghi, historien, rĂ©formiste universitaire (1955-1966), (UBA ; Universite de Berkeley, UTDT)
- Vicente Faustino Zazpe, archevĂȘque de l'archidiocĂšse de Santa Fe
- Vilma Ibarra, sénatrice et députée nationale
Notes et références
- La Universidad Invisible. Un paseo por los espacios de la UBA Université de Buenos Aires
- Selon une plaque apposée dans la cour centrale du collÚge.
- Beccacece, Hugo, « Templos del saber », La Nación Article dans La Nación., (consulté le )