Canohès
Canohès [kano.ɛs] est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Canohès | |||||
Vue générale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean Louis Chambon 2020-2026 |
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Code postal | 66680 | ||||
Code commune | 66038 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Canouhards | ||||
Population municipale |
6 490 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 758 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 39′ 10″ nord, 2° 50′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 104 m |
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Superficie | 8,56 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Perpignan (banlieue) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Perpignan-5 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | www.canohes.fr | ||||
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Basse, el Correc, l'Adou et par un autre cours d'eau.
Canohès est une commune urbaine qui compte 6 490 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Perpignan et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Canouhards ou Canouhardes.
Géographie
Localisation
La commune de Canohès se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 7 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Toulouges (2,1 km), Pollestres (3,1 km), Ponteilla (3,3 km), Le Soler (4,7 km), Trouillas (5,0 km), Villeneuve-la-Rivière (5,3 km), Baho (5,5 km), Llupia (6,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Canohès fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[3] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[4].
Géologie et relief
Le village est situé au bord d'une dépression formant un étang aux bords marécageux actuellement en grande partie asséché.
La superficie de la commune est de 856 hectares. L'altitude varie entre 54 et 104 mètres[6].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Hydrographie
- Ruisseau de « Les Canals ».
- Il amène l'eau de la Têt, et ce d'Ille-sur-Têt à Perpignan.
- Il traverse Canohès, au nord, et son origine semble remonter au Xe siècle. Il a subi depuis l'origine diverses modifications. Il a été en effet fortement réaménagé par Jacques II, roi de Majorque, dont il est sans doute la réalisation la plus prestigieuse. Le ruisseau permet l'irrigation de la rive droite de la Têt et servait de source d'énergie à plusieurs moulins royaux. Bordé d'arbres qui dispensent une ombre bienfaitrice en été, propriété de la ville de Perpignan, le chemin qui le longe est aujourd'hui une très agréable promenade pour les canouhards, et sa transformation en piste cyclable est envisagée dans le Cadre de la voie verte entre Perpignan et Villefranche-de-Conflent.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[13] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 576,3 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 7 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[17], à 15,7 °C pour 1981-2010[18], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[20] - [21] - [22].
Urbanisme
Typologie
Canohès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [I 2] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[I 3] et 201 061 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,5 %), zones urbanisées (27 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La ligne 12 du réseau urbain Sankéo relie le centre de la commune à Torreilles, en desservant au passage le centre de Perpignan, et notamment sa gare SNCF.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Canohès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26] - [27].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28] - [29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[30]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomène[31].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Toponymie
- Formes du nom
Les premières mentions du nom sont Kanoas (843)[33], Canohas (951) et Kanovas (968)[34]. On rencontre ensuite Kanouas et Canoves au XIe siècle, Canoas au XIIe siècle, Canois au XIIIe siècle, Canohes et Canoes au XIVe siècle et Canoes, Canues et Canohes au XVIIe siècle[35].
En catalan, le nom de la commune est CÃ noes[36].
- Étymologie
Une première étymologie propose de trouver l'origine du nom de Canohès dans la racine pré-indo-européenne Kan et désignant une hauteur rocheuse, suivie du double suffixe -av -es. Mais cette origine semble peu probable du fait de la situation de ce village en plaine. Une autre hypothèse y voyait une contraction de l'expression casa nova et signifiant maisons nouvelles. Cette origine est également improbable car le terme casa qui existait déjà dans les formes anciennes d'autres noms de lieux de la même époque devrait apparaître aussi ici et ce n'est pas le cas. Une dernière origine improbable serait le latin cannaba, du pré-latin kan signifiant creux et du latin canna désignant le roseau, dont la forme ancienne n'aurait pu évoluer en Canohès[35].
L'étymologie la plus probable de Canohès est à chercher dans un nom composé de Kan (creux, ayant donné le canna déjà vu du roseau) et de Nauda (marécages). Le village était situé près d'un étang marécageux avec des roseaux et la contraction des deux termes a pu aboutir au kanoas du IXe siècle, l'accentuation du premier a ayant rendu neutre le deuxième qui ne s'entend quasiment plus, voire pas du tout, dans les formes les plus récentes, conduisant à la forme Cà nus ou Cà noes en catalan normalisé. Malheureusement, l'administration française a mis un accent sur le -es final, le rendant sonore et dénaturant le nom d'origine[35].
Histoire
Quelques poteries et une hache polie trouvées au Camp del Roure témoignent d'une occupation du territoire au néolithique. D'autres poteries et fragments de murs près de l'église ainsi que des fragments d'amphores près du Mas de les Coves prouvent quant à eux l'occupation à l'époque romaine[34].
Six sites archéologiques sont répertoriés sur le territoire, aucun cependant n'a été jusqu'ici exploré cependant, lors des travaux pour le passage du TGV, un site wisigothique alors mis au jour à Manrèse a été fouillé avant d'être détruit.
Au Xe siècle, Canohès devient possession de l'abbaye de Lagrasse, dont les moines asséchèrent sans doute les marécages s'étendant sur toute la Prade, en contrebas du village.
Au XIVe siècle, le village est fortifié (il n'en reste presque aucune trace) : il est probable qu'il se soit développé autour d'une cellera beaucoup plus ancienne. En 1356 on dénombre 37 feux, en 1358 Canohès compte 46 feux. En 1359 la situation est telle que l'on ne peut déclarer que 2 feux (fochs) soumis à la taxe, comme en 1378 et 1470. En 1515, la communauté ne compte plus qu’un seul feu. En 1709, 39 feux, 1720, 30 feux, 1730, 31 feux. En 1767 Cà nohes compte 139 habitants, en 1774, 194 habitants, en 1790, 72 habitants.
Comme toutes les communes du Roussillon, Canohès est annexé au royaume de France par le Traité des Pyrénées de 1659[37].
Canohès se trouve, en 1793, au centre de batailles de la guerre avec l'Espagne. Le 13 pluviose de l'an V (calendrier républicain), Canohès compte 114 habitants, en l'an VIII 175.
Canohès développe son agriculture grâce à l'assèchement des marécages et le canal de Perpignan (ou Les Canals). Ce canal a été aménagé par le roi Jacques II de Majorque pour irriguer les moulins (à Canohès le Mas du Moulin en est un vestige) et les châteaux royaux. Il traverse Canohès de part en part, depuis le mas Vézian, en provenance de Thuir, et au-delà du mas Gaffart, en direction de Perpignan.
Canohès connaît actuellement une grande expansion du fait de sa proximité avec Perpignan : sa population a triplé en trente ans.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Canohès est incluse dans le canton d'Elne. Elle rejoint en 1801 le canton de Perpignan-Est puis, à partir de 1973, le canton de Perpignan-V (renommé Perpignan-5 en 1985). La commune est rattachée en 1982 au canton de Toulouges, qu'elle ne quitte plus par la suite[38] - [6].
À compter des élections départementales de 2015, la commune de Canohès rejoint le canton de Perpignan-5, déjà existant mais reconfiguré.
Liste des maires
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].
En 2020, la commune comptait 6 490 habitants[Note 7], en augmentation de 23,31 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronales : 6 janvier et 3e dimanche de mai[55].
Sports
- Club de rugby à XV, le SOC (Stade olympique canouhard), champion du Roussillon 2e série en 1976 et 1979, 1re série en 1980 3e série 2003-2004 et quart de finaliste en championnat de France la même année. Champion de France 2e série en 1976 lors d'une finale disputée à Foix.
- Club de football, avec quatre équipes, une équipe féminine et un club corpo.
- Club de tennis de table, une activité escalade, un club de judo, un club de taekwondo, un club de pétanque, un club de jeu lyonnais (sport-boules) créé en 1946.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 743 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 6 420 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 110 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]). 54 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 6,8 % | 7,5 % | 10,6 % |
Département[I 11] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 841 personnes, parmi lesquelles on compte 76,6 % d'actifs (66 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs) et 23,4 % d'inactifs[Note 10] - [I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 901 emplois en 2018, contre 731 en 2013 et 692 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 555, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,6 %[I 14].
Sur ces 2 555 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 502 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 561 €[I 17].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte (ou Sant-Quirc Santa-Julite) ( Inscrit MH (1972)[56]) est dédiée à saint Cyr.
Le tunnel de les Coves n'est pas daté par les historiens. Il est probable que cette œuvre a été réalisée ou du moins continuée et confortée par les moines bénédictins de l'abbaye de Lagrasse (située sur les bords de l'Orbieu dans l'Aude), dont Canohès était une possession du XIIe siècle jusqu'à la Révolution. La tradition aurait tendance à en attribuer la construction aux Templiers. Cet émissaire souterrain a pour vocation d'évacuer les eaux de la cuvette naturelle de « la Prada », qui collecte les eaux de pluie amenées par les « agulles », et est à l'origine du « Ganganell » qui arrose Perpignan. Ce tunnel n'était sans doute pas unique puisque l'on parle également de « Coves velles ». Dans le passé, il a permis la mise en culture de nouvelles terres et l'assainissement du territoire. Aujourd'hui, il assure toujours sa fonction qui est essentielle pour le village. En effet, son obturation provoquerait l'inondation de plusieurs hectares de terre. Creusé sous un plateau, il se situe à certains endroits à 15 m de profondeur[57].
Équipements culturels
- Foyer rural et culturel : celui-ci héberge une bibliothèque, une activité randonnée, un club photo-vidéo, un club informatique, un club de volley-ball, un groupe de danse country, un groupe sardaniste et un groupe folklorique.
- Clubs Culturels
- Club de Point Compté.
- Association « Patrimoine Histoire et Collections de Cà nohes et des Environs » qui afin de préserver le patrimoine du village recherche et réunit dans ses « cahiers », tous documents, écrits, photos, se rapportant à l'histoire de Canohès et de ses habitants et réunit les collectionneurs de cartes postales, timbres, etc.
- Le Groupement Féminin qui recouvre, la cuisine, la couture, la peinture sur porcelaine et le cartonnage.
- Le Club des retraités.
- La Chorale « Canohes chante ».
- Club d'échecs L'échiquier diabolique de Canohès (EDC).
- La Chorale Catalane " Les Veus de la Prada "
Personnalités liées à la commune
- Julien Panchot (1901-1944) : résistant de la Seconde Guerre mondiale né à Canohès ;
- Richard Milian (1960-) : matador né à Canohès ;
- Le Joueur du grenier (alias Frédéric Molas) (1982-) : testeur de jeux vidéo rétro sur Internet, vivait et tournait ses émissions dans cette commune.
Voir aussi
Bibliographie
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003 (ISBN 2-85998-244-2)
- Les Cahiers de Patrimoine, Histoire, Collections de Cà nohes et des environs (11 numéros)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie de Canohès
- Présentation de la commune sur le site de la Communauté d'agglomération Perpignan-Méditerranée
- Canohès sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Canohès » (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Perpignan » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Canohès » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Canohès » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Canohès » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Canohès et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Canohès », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
- Carte IGN sous Géoportail.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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