Bourréac
BourrĂ©ac est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans lâancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne.
Bourréac | |||||
Bourréac avec vue sur la ville de Lourdes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | ArgelĂšs-Gazost | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Charles Lacrampe 2020-2026 |
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Code postal | 65100 | ||||
Code commune | 65107 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bourréacais | ||||
Population municipale |
112 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 89 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 06âČ 14âł nord, 0° 00âČ 09âł est | ||||
Altitude | 520 m Min. 429 m Max. 582 m |
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Superficie | 1,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Lourdes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lourdes (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lourdes-2 | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat de montagne, aucun cours d'eau permanent n'est rĂ©pertoriĂ© sur la communedivers petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Bourréac est une commune rurale qui compte 112 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Lourdes et fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes. Ses habitants sont appelés les Bourréacais ou Bourréacaises.
GĂ©ographie
Localisation
Bourréac est une commune de l'aire urbaine de Lourdes située à quatre kilomÚtres de Lourdes. Dominant en balcon la plaine de Lézignan qui s'ouvre sur la ville de Lourdes à l'ouest, le village se situe au centre d'une ligne de collines, de 500 m à 600 m d'altitude, face à la chaßne pyrénéenne, avec, en particulier, le pic du Jer au premier plan, le Cabaliros, le Hautacam, le pic du Montaigu et le pic du Midi de Bigorre en arriÚre-plan.
Un chemin de crĂȘte (chemin dĂ©partemental) part du centre du village vers son hameau, RĂ©cahorts, et, au-delĂ , vers Pouts, hameau du village Escoubes-Pouts, avant la descente vers ce village dans la vallĂ©e.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Arcizac-ez-Angles, EscoubÚs-Pouts, Julos, Lézignan et Paréac.
Intercommunalité
Bourréac est une des dix communes considérées par l'Insee comme faisant partie de l'unité urbaine de Lourdes[2].
Bourréac, comme ses communes limitrophes, fait partie de la communauté de communes du Pays de Lourdes. Lézignan est la commune la plus proche que l'on traverse pour se rendre à Bourréac, aprÚs avoir quitté la route départementale en venant de Lourdes (calvaire à l'intersection)[3].
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 126 hectares ; son altitude varie de 429 Ă 582 mĂštres[4].
Le territoire offre les marques de dépÎts morainiques (sédiments, pierres et rochers) provenant de l'ancien glacier qui, il y a 30 000 ans, empruntait la vallée du gave de Pau et recouvrait l'emplacement de la ville de Lourdes. Le village offre la particularité d'avoir plusieurs sources sur le versant nord du territoire communal, en particulier la source de Bidole qui alimentait autrefois le village et celle de Coulat qui alimente le réseau AEP du syndicat intercommunal des CÎtes de Bourréac et du Miramont.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lourdes », sur la commune de Lourdes, mise en service en 1881[10] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 426,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă 9 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă 12,6 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12,9 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Bourréac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lourdes, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[20] et 16 872 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23] - [24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (87,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (83,1 %), forĂȘts (12,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,2 %)[25].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Hameau
Outre le chef-lieu, le territoire de la commune comprend le hameau de RĂ©cahorts.
Logement
En 2012, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 47, alors qu'il Ă©tait de 38 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 71,5 % étaient des résidences principales, 13,1 % des résidences secondaires et 15,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,9 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 78,8 %, en augmentation par rapport à 2007 (74,3 %)[I 3].
Projets d'aménagement
Fin 2014, le maire annonce « Le prochain renforcement du rĂ©seau Ă©lectrique en moyenne tension sur la ligne de crĂȘte, allant au hameau de RĂ©cahorts, se traduira par l'enfouissement des lignes et participera encore Ă l'amĂ©lioration de la qualitĂ© paysagĂšre de la commune. BourrĂ©ac est devenu, de ce fait, une escale privilĂ©giĂ©e par les randonneurs et les cyclotouristes »[26].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de BourrĂ©ac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
BourrĂ©ac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[29]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 13,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 41 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 0 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 0 %, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[27].
Toponymie
Le nom de la commune a évolué au fil des siÚcles[33] : Dénominations historiques :
- in Burriacho, latin (fin XIe â dĂ©but XIIe siĂšcle, cartulaire de Saint PĂ©, arch. des H.P.) ;
- Buriac, Burriac (1429, censier de Bigorre) ;
- Burriac aus Angles (1609, Livre de la RĂ©forme de Sainct-PĂ©, arch. des H.P.)[34] ;
- Bouriac, Bourriac (1738, arpentement de la Baronnie des Angles[35], puis 1760, pouillé du diocÚse de Tarbes par Larcher; puis 1789, cahier des doléances) ;
- Bourréac (v 1809, plan cadastral napoléonien, 1810, carte de Cassini).
Localement, le nom de la commune est prononcé [bourri'yak].
Comme tous les toponymes dont le suffixe est ac, le nom de Bourréac vient d'un nom de domaine antique. Ce nom est formé sur le nom patronymique Burrius ou Burrinus et du suffixe -acum, soit « le domaine de Burrius ».
La dénomination du hameau, Récahorts, a évolué aussi avec le temps : on lit Requehor sur la carte de Cassini ci-jointe et Roquehort dans l'arpentement de la Baronnie des Angles de 1738[35]. L'étymologie en est roc ou roque hort/e c'est-à -dire roche forte par référence vraisemblablement à une terre lourde et argileuse (avec des affleurements schisteux) alors que Bourréac a des terres morainiques trÚs filtrantes.
Le systÚme familial pyrénéen est assez unitaire et correspond principalement à celui de la famille souche intimement lié à une maison à tel point que le nom d'une famille peut prendre le nom de la maison dans laquelle elle vit : « La maison est une personne morale » (Claude Lévi-Strauss)[36] - [37]. Comme dans tous les villages des Pyrénées et du piémont pyrénéen, chaque maison paysanne du village possÚde un nom propre commençant par "En ço de" qui veut dire « chez » ou « le bien de » en Bigorre (à rapprocher de l'« etxe » basque).
Chacune des maisons paysannes de BourrĂ©ac porte une enseigne Ă son nom avec une reprĂ©sentation en rapport avec la vie prĂ©sente ou passĂ©e de la maison que l'on retrouve Ă l'orthographe prĂšs dans un tableau de dĂ©claration rĂ©alisĂ© en 1740. Nombre de quartiers, de lieux, voire de modestes parcelles de terrains, ont aussi un nom, gĂ©nĂ©ralement non recensĂ© dans le cadastre[38] ou dans les Ă©crits, qui est transmis par voie orale. Un recensement de ces microtoponymes constitutifs d'un patrimoine culturel immatĂ©riel est en cours sur la commune de BourrĂ©ac et sur la communautĂ© de communes de la Baronnie des Angles. On trouvera ci-aprĂšs les noms de maisons, de quartiers ou de parcelles. Voir aussi ce qui a Ă©tĂ© publiĂ© pour les communes du Lavedan par la SociĂ©tĂ© d'Ătudes des Sept VallĂ©es[39].
Le tableau suivant livre, Ă l'orthographe prĂšs, pour le village de BourrĂ©ac et le hameau de RĂ©cahorts, l'inventaire des noms de maisons tel qu'il ressort d'un dĂ©nombrement du bĂ©tail par maison effectuĂ© en 1740 dans chaque commune de la Baronnie des Angles[40] : on peut ĂȘtre frappĂ© par le faible effectif en tĂȘtes de bĂ©tail, et notamment en brebis. Peut ĂȘtre faut il tenir compte d'une sous-dĂ©claration possible dans ce genre de dĂ©nombrement destinĂ© Ă Ă©tablir l'assiette de la redevance seigneuriale.
Vaches | Brebis | |
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Borie | 9 | 80 |
Pausades | 7 | 63 |
Camdavant | 2 | 8 |
Lahaille | 2 | |
Hourcade | 7 | 48 |
Arcos | 7 | 72 |
Coulat | 6 | 8 |
Arbaust | 3 | |
Darrazé | 5 | 52 |
Loustau | 2 | 12 |
Couradé | 3 | 5 |
Daban Ciprien | 4 | 20 |
Les microtoponymes rĂ©pertoriĂ©s ci aprĂšs sont ceux qui sont encore usitĂ©s aujourd'hui, ils sont transcrits sous leur forme phonĂ©tique actuelle. On les retrouve sous une forme graphique identique ou approchĂ©e dans des fonds d'archives dĂ©partementales, en particulier dans l'arpentement de la Baronnie des Angles rĂ©alisĂ© en 1736/1741, prĂ©sent aux Archives dĂ©partementales de Pau[35], et dans la matrice cadastrale de 1809 de la commune de BourrĂ©ac, prĂ©sente aux Archives dĂ©partementales des Hautes PyrĂ©nĂ©es-Tarbes[41], ainsi que dans les documents d'Ă©tat civil de la commune de BourrĂ©ac oĂč les patronymes sont parfois associĂ©s aux noms de maison, ceci jusqu'au milieu du XIXe siĂšcle.
Centre du village
Numéros des maisons en rouge | Noms | Signification | Patronymes liés à la maison. Faits, éléments architecturaux, personnes. |
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1 | (En ço de) Torte | « soit tortueux, soit en tournant. Le nom est celui de la parcelle sur laquelle a été construite la maison et aussi celui du chemin qui conduisait à un moulin à vent banal sous l'Ancien Régime » | Bellocq, Tapie, Vergez. Maison rattachée par Henri Tapie à celle de Loustaou, à Récahorts. |
2 | (En ço de) Borië
Faucheuse motorisée à traction animale dans la cour de Borië en 1936 |
« Ătable, bouverie » | Abbadie Borie, Vilon Borie, Dubarry, LadebĂšze, DarrĂ©. Deux granges-Ă©tables bigourdanes typiques Ă coyau avec des outeaux plats (ouvertures de ventilation du fenil) dont l'une datĂ©e de 1834 en vis-Ă -vis de l'autre. Le plan cadastral de 1809 signale une ancienne grange dans le jardin actuel. Portail, poulailler en fer forgĂ© sur loges de porcs en pierre de Lourdes, avec lauburus sculptĂ©s, construits par Romain Dubarry en 1876. Maison allongĂ©e par AmĂ©dĂ©e LadebĂšze vers 1910. GĂźte rural. Maison En ço de Borie Ă BourrĂ©ac |
3 | (En ço de) Candaouan | « Champ de devant » | Canton, Nadau. Maison attachĂ©e au souvenir d'Emile Nadau qui en fit l'acquisition aprĂšs ĂȘtre revenu mutilĂ© unijambiste, (surnommĂ© "eth escamat"), de la Grande Guerre. Le quartier incluant la place du village, un champ et deux nouvelles maisons s'appelle aussi Candaouan. |
4 | (En ço de) Lahaille
Bourréac hiver 1940, maison de Lahaille à gauche, maison de Pouzadé à droite |
« grand feu » (?), confĂšre haille de NadaĂŒ ou « feu de NoĂ«l » en Gascogne. | Noguez. La maison d'origine qui se situait dans l'actuelle cour a Ă©tĂ© dĂ©molie. |
5 | (En ço de) Pouzadé | « Lieu de repos, halte, et aussi reposoir ce qui explique le nom de la maison Pouzadé attenante » | Vilon Pouzadé, Azens. Maison signalée par quatre grandes cheminées de briques construites par Nilamon Azens dans le premier quart du XXe siÚcle. Une grange-étable avec des outeaux en capucine. Stabulation libre à logettes paillées avec salle de traite (vaches Prim'Holstein) à Peyrehicade. |
5 | Haut et centre du village. Anciens abreuvoirs et fontaine communale. Maison Pouzadé à droite.
Centre du village en descente vers Paréac |
Une croix monumentale en bois devant laquelle Ă©tait dressĂ© un reposoir lors de la procession de la FĂȘte Dieu se trouvait Ă l'angle de la maison PouzadĂ© Ă l'entrĂ©e de la route de RĂ©cahorts.
FĂȘte Dieu devant la croix hosanniĂšre Ă l'entrĂ©e de la maison PouzadĂ© en 1945 | |
6 | (En ço de) Hourcade | Bifurcation, en fourche | Vignau, Azens. Ancienne métairie, rattachée à Pouzadé |
7 | (En ço de) Estienne
Hortensias d'en ço de Estienne. |
« Ătienne » | Maison aujourd'hui rattachĂ©e Ă Arcos. Un parc clos avec un grand bananier et des hortensias bleus. |
8 | (En ço de) Arcos
Entrée de la cour d'En ço d'Arcos |
« Endroit abrité, bien exposé » | PÚne, Abadie, Lacrampe, Moura. Attachée au souvenir de Jean-Marie Abadie. Maison abondamment fleurie par René Lacrampe, moteur du fleurissement du village. Gßte rural. |
10 | (En ço de) Coulat | « Endroit oĂč coule l'eau » | Dubarry, MĂ©lĂ©gari, Abbadie, Iribarne. Maison qui a dĂ» ĂȘtre importante au dĂ©but du XIXe siĂšcle puisque, sur le plan cadastral de 1809, elle est mentionnĂ©e avec deux granges-Ă©tables dont une seule demeure aujourd'hui. Maison d'habitation bigourdane basse bien restaurĂ©e. |
11 | (En ço de) Arbaous | Peut-ĂȘtre « Lieu plantĂ© d'arbres », l'ancien bĂąti Ă©tait proche d'un lieu boisĂ© | Palisse. Le corps de ferme actuel ne figure pas sur le plan cadastral de 1809. Les bĂątiments d'alors Ă©taient ceux qui se trouvent en vis-Ă -vis, Ă l'entrĂ©e de la route de ParĂ©ac. Outil de meunerie confectionnĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1950 et motorisĂ© par Joseph Palisse, toujours utilisĂ©. |
12 | L'église, dédiée à tous les saints | Présence d'une cloche datée de 1664. René Escafre[40] signale l'existence d'une ancienne église mais ceci reste à vérifier car ce fait est absent de la mémoire collective et le lieu n'est pas bien précisé. |
Numéros des parcelles en jaune | Nom | Signification | Commentaire |
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1 | Pélade | Pré d'herbe rase | Rattaché à Borie, lieu de pùture tenue rase en pelouse(à base de graminées courtes comme la fétuque ovine et de trÚfle blanc) utilisée en pùture pour les truies et en fauche pour les lapins |
2 | Can de case
Brebis de race Lourdaise, dans le can de case à Bourréac, en 1936 |
Champ de la maison | Rattaché à Borie, autrefois consacré à la culture légumiÚre, aux pommes de terre primeur et aux topinambours pour porcs. Autrefois noyers en ligne le long de la route au nord, aujourd'hui remplacés par des pins. |
3 | Candaouan
ScÚne de moisson au Candaouan de Borië en juillet 1940 |
Champ de devant | Rattaché à Pouzadé, consacré aux céréales, un jardin potager mentionné sur le plan cadastral de 1809, était à l'entrée du champ jusque vers 1955 Un autre champ nommé aussi Candaouan rattaché à Borië est aujourd'hui occupé par les maisons nouvelles Fialho et Worgague. Il était séparé du précédent par un mur de pierres sÚches longé aujourd'hui par la voie d'accÚs à la maison nouvelle Priu. |
4 | Ets Cazalas | Au-dessus des maisons | RattachĂ© Ă PouzadĂ©, prĂ© dominant le village avec vue panoramique, la vigne et les pĂȘchers de PouzadĂ© se trouvaient autrefois sur son versant sud trĂšs inclinĂ© |
5 | Puyole | Haut de cÎte | Rattaché à Pouzadé, pré en pente vers le nord, les pommiers à cidre de Pouzadé se trouvaient autrefois sur une ancienne ligne de clÎture partageant le pré |
6 | Coulat | Lieu oĂč coule l'eau | PrĂ© en pente vers le nord, jadis rattachĂ© Ă la maison Coulat, en bas du village, Ă l'entrĂ©e d'un bois, prĂ©sence d'une source Ă dĂ©bit rĂ©gulier (400 m3/jour) alimentant le SIAEP des CĂŽtes de BourrĂ©ac et du Miramont,
Site de cresson de fontaine |
7 | Et bos | Le bois | Bois communal |
8 | Hourcade | voir maison Hourcade | Rattaché à la maison Hourcade, pré, autrefois belle chùtaigneraie, aujourd'hui taillis. Autrefois terrain de jeux (avec cerisiers) des enfants de Bourréac : l'ancienne école, aujourd'hui mairie, se situe en contrebas, au bord de la route. |
Hameau de RĂ©cahorts
Noms des maisons de RĂ©cahorts et faits s'y rapportant
Numéros des maisons en rouge | Noms | Signification | Patronymes liés à la maison |
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1 | Puyolle | En haut de la montée | Quartier comprenant quatre maisons récentes : Nadau (gßte rural), Lacrampe (gßte rural), Bule, Palisse |
2 | (En ço de) DarrasÚ |
Possible allusion Ă un terrain aplani | Joli, Palisse
Maison rattachée à celle d'Arbaous dans le village. Maison recensée dans l'arpentement de la baronnie des Angles en 1738[40] mais absente dans le plan cadastral de 1809. |
3 | (En ço de) Loustà u , prononciation [loustaou] |
Logis, habitation (l'oustau) | Tapie, Vergez
Jean-Pierre Tapie pÚre de famille nombreuse dont le pÚre Jean-Marie Tapie (1911-1984) (pÚre de Garaison ayant vécu jusqu'à sa mort dans la mission de Tucuman, en Argentine) et Henri Tapie venu chez Torte, à Bourréac. Transformations importantes notées par rapport au plan cadastral de 1809 (deux bùtiments nouveaux dont la maison d'habitation et deux disparus) |
4 | (En ço de) Nadà u prononciation [lNadaou] |
Noël | PÚne, Auxilium, Sanguinet Alain
PrĂ©sente dans le plan cadastral de 1809, aujourd'hui propriĂ©tĂ© d'Alain Sanguinet (appartements locatifs) aprĂšs avoir Ă©tĂ© celle d'une association, l'Auxilium, dont le siĂšge est Ă Lourdes et qui fut fondĂ©e Ă la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale par le cardinal DĂ©sirĂ©-Joseph Mercier, archevĂȘque de Malines, Ă l'intention de femmes dĂ©sireuses de se vouer Ă Dieu sans pour autant prendre le voile. |
5 | (En ço de) Garieil aussi orthographié garrigueil |
Vient peut ĂȘtre de gariĂš signifiant relatif Ă la poule (garia), un parc Ă poules par exemple | Nadau, Sanguinet.
Lieu de naissance de deux frÚres Nadau morts sur le front lors de la Grande Guerre, et de leur frÚre Emile revenu mutilé unijambiste. Aujourd'hui rattachée par acquisition à la maison Cyprien. Présente dans le plan cadastral de 1809. |
6 | (En ço de) CipriÚn En ço de Cyprien |
Cyprien | Hourcade, Domec, Vergez, Sanguinet,
Joseph Sanguinet a importĂ© le nom de sa maison d'origine ArboucaĂč (Saint-PĂ©-de-Bigorre) ce qui a donnĂ© Sanguinet-Arboucau. SiĂšge d'une entreprise d'Ă©lagage et bĂ»cheronnage. Plan actuel des bĂątiments principaux identique Ă celui du plan cadastral de 1809. Un bĂątiment disparu anciennement situĂ© le long de la route. |
7 | Sanguinet.
Rattachée à la maison Cyprien. | ||
8 | Sanguinet. | ||
9 | Rambaud. |
Noms des parcelles de Bourréac, section A du plan cadastral
Numéros des parcelles en violet | Noms | Signification |
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1 | Puyolle | |
2 | Darrazé | |
3 | Prat de Loustaou | |
7 | Debat NadaĂŒ | |
8 | Bourdé | |
9 | Mouncaou | |
10 | Tirouns | |
11 | La GoutĂšre | |
12 | Le Cazala | |
13 | La GoutĂšre | |
14 | Le PourĂšde | |
15 | Hourquet | |
16 | Debat Case | |
17 | CarrĂšre | |
18 | Cantet | |
19 | Prat de NadaĂŒ | |
20 | BatcrabĂšre | |
21 | Puyolle de CasaĂŒ | |
22, 23 | La Coume | |
24 | ? | |
32 | Bignettes | |
33 | Larrabeil | |
34 | Naouera | |
36 | La Peyrere | |
37 | Prat de la Hount | |
38 | DarrĂš Case | |
39 | Les beziaus | |
40 | La palu de Arcos |
Histoire
Antiquité
L'inventaire archéologique départemental fait état de la découverte en 1846 d'une statue en marbre au lieu-dit Sendac qui permet d'envisager l'existence d'un site funéraire antique trÚs important. Cette statue est visible dans le musée du jardin Massey à Tarbes.
Ancien régime
La commune est sous l'Ancien Régime incluse dans le Pays et dans la sénéchaussée de Bigorre, ainsi que dans le Quarteron de Lourdes. Elle fait alors partie intégrante de la baronnie des Angles[40].
Révolution française et Empire
Le plan cadastral napolĂ©onien de BourrĂ©ac est consultable sur le site des archives dĂ©partementales des Hautes-PyrĂ©nĂ©es[42] de mĂȘme que le « cahier des dolĂ©ances de Bourriac, annexe des Angles » de 1789[43]. Lors de la RĂ©volution, la commune est incorporĂ©e en 1790 au canton de Lourdes du nouveau dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es.
Ăpoque contemporaine
Depuis 1973, la commune fait partie du canton de Lourdes-Est et, depuis 2015, du canton de Lourdes-2.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Aux élections présidentielles de 2012, la liste électorale comptait 73 électeurs, 71 se sont déplacés au second tour et 69 se sont exprimés : 40 voix pour François Hollande et 29 voix pour Nicolas Sarkozy[44].
Aux élections municipales et communautaires de mars 2014, la liste électorale comptait 74 électeurs, 65 se sont déplacés et 63 se sont exprimés. Les sept candidats ont été élus dÚs le premier tour avec des scores allant de 100 % à 95,23 %[44]. à l'issue de ces élections, lors de la premiÚre réunion du conseil municipal, le maire sortant Roland Darré a été réélu maire.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[45].
Liste des maires
Finances locales
Depuis les années 2000, la capacité d'autofinancement[Note 6] reste largement supérieure à la moyenne de la strate (communes de moins de 250 habitants appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes))[49], ce qui montre une bonne gestion des finances locales :
Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)
2013 | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Bourréac | 370 | 275 | 258 | 215 | 256 | 321 | 270 | 239 | 230 | 271 | 228 |
Moyenne de la strate | 239 | 252 | 240 | 203 | 209 | 215 | 224 | 209 | 180 | 171 | 163 |
Politique environnementale
Bourréac s'est vu attribuer, en 2014, par le conseil régional de Midi-Pyrénées, le niveau « 1 fleur » du label Villes et Villages fleuris[50].
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution de la population montre un accroissement de la population du fait de l'arrivée de nouveaux ménages en résidence principale, surtout à partir des années 1990.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[53]. En 2020, la commune comptait 112 habitants[Note 7], en augmentation de 12 % par rapport Ă 2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Debien[56] souligne la chute importante et inexpliquĂ©e de la population de BourrĂ©ac entre 1806 et 1821 dans un contexte d'accroissement global de la population des communes rurales du canton de Lourdes-Est. Or cette valeur de 220 pour BourrĂ©ac, en 1806, que l'on retrouve dans d'autres publications qui ont repris la mĂȘme source paraĂźt peu vraisemblable. En fait, la confrontation avec une autre source d'information, celle du cadastre de 1809[41] qui fait Ă©tat d'un effectif « d'environ 140 personnes », montre qu'elle est trĂšs probablement inexacte et que l'effectif recensĂ© en 1806 a dĂ» ĂȘtre plus vraisemblablement de 120 personnes.
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2015[57].
Manifestations culturelles et festivités
Au XXIe siĂšcle, BourrĂ©ac partage avec la commune voisine de LĂ©zignan la mĂȘme fĂȘte communale organisĂ©e autour du premier dimanche de novembre, aprĂšs la Toussaint[26].
L'ASSOâS LĂ©zignan - BourrĂ©ac dont le siĂšge est Ă la mairie de LĂ©zignan remplit les fonctions d'un comitĂ© des fĂȘtes et d'animation et rĂ©alise depuis 2009[58] des actions conviviales pour les deux communes, LĂ©zignan et BourrĂ©ac, en particulier : la fĂȘte locale Ă Toussaint, le repas de Carnaval, lâintervillage dĂ©but juin, ainsi que d'autres manifestations et soirĂ©es tout au long de lâannĂ©e, telles que des projections de films, une fĂȘte du gĂąteau Ă la broche[59].
- Logo de L'ASSOâS LĂ©zignan - BourrĂ©ac.
- FĂȘte du gĂąteau Ă la broche.
MĂ©dias
Les actualitĂ©s de la commune sont suivies par le quotidien rĂ©gional La DĂ©pĂȘche du Midi[60].
Le maire Roland Darré, enseignant retraité, féru de partage de connaissances, est à l'initiative du site consacré à la commune, et assure des initiations à la rédaction dans l'encyclopédie wikipédia[26] - [61].
Cultes et activités paroissiales
Le territoire de la commune dĂ©pend de l'ensemble paroissial de la Baronnie des Angles qui regroupe douze communes[62]. Cet ensemble paroissial est lui-mĂȘme l'un des sept ensembles du « secteur Lourdes » au sein du diocĂšse de Tarbes et Lourdes[63]. L'Ă©glise paroissiale est toujours utilisĂ©e[64], notamment pour des concerts[65], mais le culte catholique n'y est plus cĂ©lĂ©brĂ© rĂ©guliĂšrement[66].
AprÚs avoir été paroisse puis succursale de la paroisse du village des Angles sous l'Ancien Régime, le territoire de la commune a été rattaché à la paroisse de Lézignan, commune la plus proche.
A Nouste, bulletin mensuel interparoissial du « secteur Lourdes », relate les principaux événements de la vie paroissiale du Pays rural lourdais qui constitue une entité culturelle recouvrant les actuelles communautés de communes de la Baronnie des Angles, de BatsurguÚre, du Castelloubon, de la Croix Blanche et du Pays de Lourdes.
Ăconomie
Emploi
En 2012, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 55 personnes, parmi lesquelles on comptait 83,3 % d'actifs dont 70,4 % ayant un emploi et 13 % de chÎmeurs[I 4].
On comptait 14 emplois dans la zone d'emploi, contre 22 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 39, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 35,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour trois habitants actifs[I 5].
Entreprises et commerces
Au 31 dĂ©cembre 2012, BourrĂ©ac comptait 14 Ă©tablissements : 9 dans lâagriculture-sylviculture-pĂȘche, 2 dans l'industrie, aucun dans la construction, 1 dans le commerce-transports-services divers et 2 Ă©taient relatifs au secteur administratif[I 6]. Parmi ces 14 Ă©tablissements, six portent le nom de Sanguinet[67], dont un dans le domaine des services d'amĂ©nagement paysager qui emploie plus de dix salariĂ©s et un chiffre d'affaires en 2013 de 2 430 600 âŹ[68].
En 2013, 2 entreprises ont été créées à Bourréac[I 7], les deux par des autoentrepreneurs[I 8].
Agriculture
L'importance de l'agriculture, Ă BourrĂ©ac comme ailleurs, va bien au-delĂ d'un bilan technique et Ă©conomique des productions en volume et en valeur. L'agriculture et en l'occurrence l'Ă©levage sont les outils principaux de gestion et d'amĂ©nagement des espaces contribuant Ă la perception positive de l'environnement. Ils gĂ©nĂšrent des satisfactions environnementales appelĂ©es amĂ©nitĂ©s qui participent au charme et Ă l'attrait des lieux en sus de l'atout majeur que peut ĂȘtre le panorama sur la chaĂźne pyrĂ©nĂ©enne : des paysages ouverts, des espaces entretenus, des prĂ©s, des animaux dans ces espaces, etc.
L'agriculture paysanne originelle
Jusqu'Ă la PremiĂšre Guerre mondiale, l'Ă©levage ovin occupait une place prĂ©pondĂ©rante dans la plupart des communes de la montagne de Bigorre et dans le piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en. Cet Ă©levage s'appuyait sur l'exploitation souvent intensive, avec irrigation quand c'Ă©tait possible, des prĂ©s en bien propre avec leurs granges foraines traditionnelles aux toits d'ardoise, sur la conduite en parcours dans les vastes territoires communaux appelĂ©es landes ou serres, et sur les estives de transhumance, en montagne, l'Ă©tĂ©. La race ovine lourdaise Ă©tait la race locale de rĂ©fĂ©rence particuliĂšrement adaptĂ©e Ă ce mode dominant d'Ă©levage extensif. Par ailleurs les vaches de race lourdaise (variante locale et rustique du groupe bovin Blond du Sud-Ouest reprĂ©sentĂ© aujourd'hui par la blonde d'Aquitaine) Ă©taient exploitĂ©es en tant que race mixte : lait, viande et travail, encore que les bĆufs Gascons des PyrĂ©nĂ©es lui soient Ă©videmment prĂ©fĂ©rĂ©s pour le travail.
Un élevage porcin et de volailles presque exclusivement destiné aux besoins de la maison existait jadis dans chaque exploitation. Jusque vers 1945, la race porcine locale de référence était le porc bagnérais, porc de type ibérique noir et blanc trÚs réputé pour la qualité de sa viande, dont l'essentiel de la population a servi à reconstituer le porc pie noir du Pays basque. Cet élevage porcin, comme d'ailleurs celui qui l'a remplacé à base de porcs blancs, pour la vente sur les marchés locaux (Tarbes, Trie-sur-Baïse) de porcelets à engraisser, a disparu. De beaux ensembles typiques de poulaillers-porcheries édifiés dans la deuxiÚme moitié du XIXe siÚcle sont visibles dans nombre de fermes du pays rural lourdais dont un à Bourréac. Conçus manifestement pour l'embellissement des cours de ferme, ils témoignent d'une relative prospérité de la maison à l'époque considérée.
Aujourd'hui une agriculture d'entreprise et d'Ă©change en prise avec la gestion de l'environnement paysager
La quasi-disparition de l'Ă©levage ovin et de la race bovine lourdaise ont remis en question l'exploitation traditionnelle des communaux revenus progressivement Ă l'Ă©tat de fougeraies soumises Ă l'Ă©cobuage annuel telles qu'on peut les voir encore sur les zones d'Ă©tage collinĂ©en les plus pentues, comme celles qui dominent Lourdes (Serre de Sarsan). En 1977, les communes de LĂ©zignan, BourrĂ©ac et Julos sont parvenues Ă un accord de partage de leurs communaux dont l'exploitation Ă©tait jusqu'alors indivise et seulement consacrĂ©e au mode pastoral. AprĂšs retournement et amendements, ces landes ont Ă©tĂ© affermĂ©es aux agriculteurs locaux pour ĂȘtre converties avec succĂšs en terres de culture (maĂŻs grain et maĂŻs ensilage) ou en prairies. Cette transformation s'est traduite par un accroissement significatif du cheptel bovin, dans les races prim'Holstein ou montbĂ©liarde en systĂšme laitier, blonde d'Aquitaine ou limousine, principalement, parfois charolaise ou bazadaise, en systĂšme allaitant. Elle a permis aussi la crĂ©ation de nouveaux bĂątiments d'Ă©levage fonctionnels hors des villages et proches des lieux de pĂąturage, dont l'Ă©levage laitier dit de Peyrehicade sur les landes de BourrĂ©ac.
L'agriculture de Bourréac d'aujourd'hui repose essentiellement sur l'élevage bovin dans quatre exploitations dont une en élevage bovin laitier avec production de veaux de lait, une en élevage allaitant avec production de veaux de boucherie sous la mÚre et deux en élevage allaitant avec production de veaux broutards. La transhumance estivale des vaches limousines et blondes d'Aquitaine se fait en camion qui permet d'accéder aux estives du cirque d'Estaubé (prÚs de Gavarnie).
- Rentrée des vaches, le soir, pour la traite à Peyrehicade. Photo prise au Courtaou.
- Fauchaison et fanage au CourĂšs.
- Retour d'estive (vallée et cirque d'Estaubé) à Bourréac, à la fin septembre.
- La rentrée du foin dans une exploitation de Bourréac.
- Stabulation libre de Peyrehicade et grange foraine de La Grabe depuis le Courtaou.
Les terres labourables ont une bonne valeur agronomique. Certaines bien exposées et proches du village étaient autrefois réputées localement pour la production de pommes de terre primeur.
Nouvelles ruralités
Ă l'origine exclusivement agricole, la population compte aujourd'hui une majoritĂ© d'actifs dont l'emploi se situe en milieu urbain. Cette situation est la mĂȘme dans toutes les communes du pays rural lourdais.
Tourisme
La proximité de Lourdes et des hauts lieux touristiques pyrénéens ainsi que la qualité de l'environnement local ont amené les habitants à la création de gßtes ruraux[69], la commune ne disposant au d'aucune place d'accueil saisonnier (hÎtel[I 9], camping[I 10], autre hébergement collectif[I 11]).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune ne compte ni monument, ni objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[70] - [71] et aucun lieu, monument ou objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[72] - [73].
On peut toutefois mentionner l'Ă©glise, la place de la fontaine et des sites panoramiques.
L'Ă©glise de la Toussaint (dĂ©diĂ©e Ă tous les saints, comme celle de LĂ©zignan) domine le village et offre un beau panorama sur la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es et les alentours. Elle abrite une cloche datĂ©e de 1660 qui est rĂ©fĂ©rencĂ©e comme une des plus anciennes du patrimoine national pour avoir Ă©chappĂ© aux confiscations et Ă la fonte sous la RĂ©volution, pour cela, selon Thibaut de Rouvray, conservateur des antiquitĂ©s et objets dâart des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, elle est inscriptible Ă l'inventaire des monuments historiques[74]. Elle a fait l'objet d'une rĂ©novation importante Ă la fin des annĂ©es 2000[64].
La place de la Fontaine (ou place de Candaouan) a été créée en 2005 : c'est un lieu de convivialité lors des manifestations communales, elle accueille les promeneurs de passage et les joueurs de boules à la belle saison.
Les chemins de crĂȘte (chemin de Sendac, chemin de Recahorts-Pouts, chemin du Courtaou), offrent un vaste panorama sur la chaĂźne, de Lestelle-BĂ©tharram Ă l'ouest, au pic du Midi de Bigorre et au Casque de LhĂ©ris, au-dessus de BagnĂšres-de-Bigorre, Ă l'est. Un parcours flĂ©chĂ© de cyclotourisme part du haut de la cĂŽte, en venant de LĂ©zignan, vers la gauche sur le chemin de Sendac, et rejoint le village de Julos.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La « capacitĂ© d'autofinancement » (CAF) est lâexcĂ©dent dĂ©gagĂ© en fonctionnement. Cet excĂ©dent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) sâajoute aux recettes dâinvestissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dĂ©penses dâĂ©quipement. Ce montant reprĂ©sente le financement disponible de la commune[48].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Insee
- Dossier relatif Ă la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Ăvolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
- TOU T1 - Nombre et capacité des hÎtels au 1er janvier 2015.
- TOU T2 - Nombre et capacité des campings au 1er janvier 2015.
- TOU T3 - Nombre d'autres hébergements collectifs au 1er janvier 2015.
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- INSEE : l'unité urbaine de Lourdes
- Voir plan de Lourdes
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Station Météo-France Lourdes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- Matrice cadastrale et Plan cadastral napoléonien de 1809 de la commune de Bourréac, Archives départementales des Hautes Pyrénées-Tarbes
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Bourréac en 1809.
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- « Liste des lieux et monuments de la commune de Bourréac à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Liste des objets de la commune de Bourréac à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministÚre français de la Culture.
- Thibaut de Rouvray, Conservateur des antiquitĂ©s et objets dâart des Hautes-PyrĂ©nĂ©es : rapport de visite rĂ©alisĂ©e le 16 avril 2016 transmis au maire de BourrĂ©ac