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Bar-sur-Aube

Bar-sur-Aube est une commune française, sous-préfecture du département de l'Aube en région Grand Est.

Bar-sur-Aube
Bar-sur-Aube
L’hôtel de ville.
Blason de Bar-sur-Aube
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Aube
(sous-préfecture)
Arrondissement Bar-sur-Aube
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Borde (LR)
2020-2026
Code postal 10200
Code commune 10033
DĂ©mographie
Gentilé Baralbins
Population
municipale
4 774 hab. (2020 en diminution de 4,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 293 hab./km2
Population
agglomération
5 010 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 13′ 54″ nord, 4° 42′ 28″ est
Altitude Min. 156 m
Max. 348 m
Superficie 16,27 km2
Aire d'attraction Bar-sur-Aube
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bar-sur-Aube
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bar-sur-Aube
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Bar-sur-Aube
Liens
Site web barsuraube.fr

    Ses habitants s'appellent les Baralbins ou Bar-sur-Aubois.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Située à 165 mètres d'altitude, la rivière Aube et la Bresse sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Bar-sur-Aube[1].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Climat

    La ville de Bar-sur-Aube bĂ©nĂ©ficie d'un climat ocĂ©anique. Des averses s'abattent toute l'annĂ©e sur Bar-sur-Aube. MĂŞme lors des mois les plus secs, les prĂ©cipitations restent assez importantes. D'après Köppen et Geiger, le climat y est classĂ© Cfb. Bar-sur-Aube affiche une tempĂ©rature annuelle moyenne de 10,1 °C. Sur l'annĂ©e, la prĂ©cipitation moyenne est de 693 mm[2].

    GĂ©ologie, reliefs et hydrographie

    Bar-sur-Aube est entourée de coteaux champenois et de collines. La ville est traversée par l'Aube, d'où son nom.

    Urbanisme

    Typologie

    Selon la terminologie dĂ©finie par l'Insee et le zonage publiĂ© en 2020, Bar-sur-Aube est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet Ă  l'unitĂ© urbaine de Bar-sur-Aube, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[3] et 5 010 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), zones urbanisées (10,4 %), prairies (9,9 %), forêts (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), cultures permanentes (7,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Aménagement de l'espace

    En 2007-2008, le centre-ville est passé en sens unique, un élargissement a été effectué au niveau des trottoirs. Le tour de ville a été rénové en 2006 tout comme la place de l'Hôtel-de-Ville. La cité scolaire Gaston-Bachelard a été rénovée en 2011. Une piste cyclable a été tracée sur le tour de ville en 2011 et l'ouverture d'un camping à la Gravière donne un attrait touristique à la ville. Un terrain de football synthétique et la réfection des vestiaires du stade sont en projet.

    Toponymie

    Attestée sous les formes Segessera, Barrisiica, Barris ca, Baro castelli, castelli Baris (monnaies carolingiennes), Barrum super Albam (1061), Castrum Barris montis (1065), Barrense castrum, Barrense oppidum (1097), Barrenses (1102), Barrum castrum super Albam (1104), Vetus castrum, villa Barrensis (1149), Bar-sur-Aube (vers 1200)[10]. Le nom de la ville se trouve également sous la forme Barrum ad Albam dans les archives ecclésiastiques[11].

    Du gaulois barro- « tête, hauteur (topographie) , extrémité boisée »[12] - [13], comme le montre d'ailleurs le pléonasme [castrum] Barris montis « château du Mont Barre » de 1065.

    Au cadastre de 1837 se trouvait : les faubourgs d'Arsonval, Saint-Nicolas, Notre-Dame et d'Aube, Beauvoir, la Bergerie, le Calvaire, le Cellier, la Chalet, Chauvelet, le moulin du Château, celui du Bas, du Haut ; Château-Gaillard, Châtelet, Chauffourt, Coquerillon, Coucelange, la Doué, la Folie, les Gravières, Heaume, Marcassel, Mathaux, Ormont, les ponts Rouge et aux Moines, Sainte-Germaine, Saint-Esprit, abbaye Saint-Nicolas, Temple, Val-de-Thors, Val-Richard, Vaudemont, Voie-Neuve.

    Histoire

    Antiquité

    L'existence de Bar-sur-Aube remonte à l’Antiquité. Un coin monétaire (type au cheval) au nom de Togirix (chef des Lingons) a été découvert sur la colline Sainte-Germaine. Il servait à battre des monnaies.

    À l'époque romaine la ville aurait d'après la Table de Peutinger été connue sous le vocable de Segessera (seges, moisson). Louis Chevalier cite également l’appellation Frumentaria (frumentum, blé)[11]. Ces dénominations pourraient provenir de la fertilité du territoire ou bien de l'utilisation de la ville comme entrepôt par les Romains[11]. Un certain nombre de vestiges du Ier au IVe siècle, dont des villas, a été découvert dans la ville et dans les environs. Vicus de la civitas des Lingons, Segessera faisait partie, pendant le Haut-Empire romain, de la province de Gaule Belgique. Elle aurait été rattachée au Bas-Empire romain à la province de Lyonnaise première.

    D'après la tradition orale, la ville aurait été dévastée par Attila dont l’action la plus connue fut la décapitation de sainte Germaine ; elle fut enterrée sur la colline qui porte désormais son nom et qui devint un lieu de culte ainsi qu'une communauté villageoise. Après le partage du royaume de Clovis par ses fils, la ville fit partie de l'Austrasie.

    Moyen Ă‚ge

    Sous Charles le Chauve, plusieurs variétés de monnaies furent émises avec au revers le nom de la ville.

    Les comtes

    Les comtes étaient chargés d'administrer le pagus Barrensis dont Bar-sur-Aube était le chef-lieu. Ce pagus était sous la suzeraineté de l'évêque de Langres. En 889, le roi Eudes avait confirmé, au comte, la possession du castellum, le droit de battre monnaie et de tenir foire[14].

    Les Foires

    Grâce à la politique des comtes de Champagne, la ville prit une grande importance. Bar était le siège d'une des six foires de Champagne[15], où les commerçants des Flandres et d'Italie s'échangeaient épices d'Orient, soie, textiles et produits bruts venus du nord de l'Europe à la mi-février et à la mi-avril. C'est la période où les comtes abandonnèrent l'ancien château de la motte féodale pour faire bâtir leur résidence en ville[16].régulières dès 1114. En 1160 elle se déroulait sur deux semaines, de la troisième semaine de carême à la quatrième incluse. Devant l'importance qu'elle prenait elle s'étendirent sur une troisième semaine en 1170, puis à vingt-huit jours en 1250[17]. Les intervenants étaient présents de nombreux jours supplémentaires pour le règlement des démarches administratives et commerciales. De plus certaines corporations avaient investi financièrement dans la ville pour ces actions régulières : achats de halles, de maisons comme les drapiers de Châlons, des marchands d'Arras, Bâle, Besançon, Cambrais, Fribourg, Orange, Paris, Valenciennes, Ypres.

    Elles attiraient aussi des métiers dérivés comme des banquiers, les Anguissoli qui laissèrent leur nom à la rue des Angoisselles (actuelle rue Mailly), des changeurs...

    Le rattachement de Bar Ă  la couronne

    Bar-sur-Aube et la Champagne furent réunies au domaine royal à la suite du mariage, le entre Jeanne de Navarre héritière du comté de Champagne et du roi de France Philippe le Bel. En 1318, Philippe V le Long ayant vendu la ville à Jacques de Croÿ, les habitants se rachetèrent et obtinrent que le roi ne puisse plus la vendre ni l'aliéner.

    Le Traité de Bar-sur-Aube

    Le traité de Bar-sur-Aube fut signé le entre le duc de Lorraine Ferry IV, le comte de Bar Édouard Ier, l'évêque de Metz Renaud de Bar et le sire de Blâmont Henri Ier de Blâmont[18].

    • Pont d'oĂą fut jetĂ© Alexandre, bâtard de Bourbon avec en son centre la chapelle expiatoire Ă©levĂ©e Ă  sa mĂ©moire par ses partisans.
      Pont d'où fut jeté Alexandre, bâtard de Bourbon[19] avec en son centre la chapelle expiatoire élevée à sa mémoire par ses partisans.
    • Vestiges du Châtelet.
      Vestiges du Châtelet.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Chapelle templière Saint-Jean.

    La chapelle Saint-Jean est une possession des Templiers, puis lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Ancien RĂ©gime

    Lorsque Charles Quint assiégea la ville de Saint-Dizier, les habitants des villages voisins se mirent sous sa protection[20]. La ville souffrit d'une longue peste en 1636[21], qui provoqua l'arrêt de la foire.

    Élection (circonscription de l'Ancien Régime)

    Pendant l'Ancien Régime, Bar-sur-Aube était le siège d'une élection qui regroupait jusqu'à cent quatre-vingt communautés. Parmi ses présidents, on citera :

    • 1668-1678 : Jean-Baptiste de Coiffy ;
    • 1690 : Claude Chifflet ;
    • 1692 : Jean Bernodat ;
    • 1707-1708 : Charles Chifflet ;
    • 1732-1733 : Didier Mailly ;
    • 1740 -1748 : N. Mailly ;
    • 1776 : Louis-Marie RĂ©taux.

    Elle était aussi le siège d'un grenier à sel[22].

    Epoque contemporaine

    La Révolution française y fut bien accueillie, les couvents disparurent. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.

    Vue de Bar-sur-Aube en 1838.

    Bar-sur-Aube fut le théâtre d'une bataille à la fin de l'épopée napoléonienne (). En 1862 les fortifications furent démolies, le boulevard du tour de ville se trouve à leur emplacement.

    En 1911, la révolte des vignerons opposa les vignerons aubois aux négociants marnais pour maintenir le vignoble dans l'appellation contrôlée « Champagne ».

    Politique et administration

    Liste des maires

    La ville a eu des institutions communales depuis le XIIe siècle. Cette première charte n'eut qu'une courte durée de vie. Une nouvelle charte fut donnée par Thibaut IV en 1230.

    Liste des maires avant la RĂ©volution
    Période Identité Étiquette Qualité
    1179 Roland Truchard
    1186 Anseri
    1190 Guilbert
    1194 Michel
    1197 1198 Erard
    entre 1196 et 1201 Martin
    1203 Jacques dit Ponton
    1231 1232 Emaury
    1233 1234 Gautier fils d'ANseri
    1236 Amâtre
    1236 1237 Geoffroy
    Les données manquantes sont à compléter.

    1568 voit l'institution un maître et juge consul qui était élu pour une ou deux années en plus des échevins. Une lettre du roi du 8 janvier 1569 précisait que leurs attributions ne dépassaient pas celles des échevins de Paris[23]

    Liste des maires successifs[24]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1797 Claude-Laurent Bourgeois de Jessaint
    1943 Arthur Bureau
    1943 1947 LĂ©on Chevillotte
    1947 1959 Maurice Véchin SFIO Conseiller général
    1959 1964 Henry Supper Imprimeur
    1964 1965 Roger Rubaud (par intérim) Retraité
    1965 1971 Claude Pertat Agent commercial
    1971 2001 Jean-Pierre Davot DVD Commerçant
    2001 mars 2008 Jean-François Leroux DVG
    mars 2008 2014 René Gaudot[25] PRG
    2014 en cours Philippe Borde LR Fonctionnaire, Président de la Communauté de communes depuis 2020
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Bar-sur-Aube.
    VillePays
    GernsheimAllemagne

    Le , la commune célèbre un « jumelage militaire » avec le 1er escadron du 5e régiment de dragons de Mailly-le-Camp[26].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

    En 2020, la commune comptait 4 774 habitants[Note 3], en diminution de 4,79 % par rapport Ă  2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6523 6653 7073 5033 8903 9404 1694 1634 442
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 7814 7274 8094 4534 5214 5794 6364 3424 548
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 5874 5074 5334 0744 3134 2644 0023 9214 387
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4 8016 0087 2656 9436 7076 2615 5105 4925 345
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 0144 7874 774------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Bar-sur-Aube et alentour- Détail d'une carte d'état-major datant de Napoléon.
    • Foire aux fromages en juin.
    • Festival Eurythmies, fin juin.
    • Festival « JazzĂ Bar », dĂ©but septembre.
    • MarchĂ© tous les samedis matin sous les halles, sur la place de l'hĂ´tel de ville et dans la rue Nationale.
    • FĂŞte patronale aux Rameaux.
    • Foire annuelle, premier week-end de septembre.
    • Balade gourmande champenoise en mai.

    Enseignement

    Bar-sur-Aube accueille deux Ă©coles maternelles : maternelle Gambetta et maternelle des Varennes, trois Ă©coles primaires (Arthur-Bureau, Maurice-VĂ©chin, Sainte-ThĂ©rèse, privĂ©e d'enseignement catholique), la citĂ© scolaire Gaston-Bachelard situĂ©e sur la colline Sainte-Germaine qui accueille environ 1 200 Ă©lèves venant de tout l'arrondissement. Elle comporte un collège, un lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique et un lycĂ©e professionnel.

    Le collège[31], constitué de 19 classes réparties sur les quatre niveaux, propose aux élèves les options latin dès la 5e, grec en 3e. C'est le seul collège en France à proposer dès la 5e une option « cinéma-audiovisuel ». Une section football est disponible à partir de la 6e pour les collégiens et de la seconde pour les lycéens.

    Vue depuis la cour du lycée.

    Le lycée d'enseignement général et technologique[32], constitué de 14 classes réparties sur les trois niveaux, propose les spécialités suivantes pour les élèves en filière générale :

    • Arts : CinĂ©ma-audiovisuel (CAV)
    • Histoire-gĂ©ographie, gĂ©opolitique et sciences politiques (HGGSP)
    • HumanitĂ©, littĂ©rature, philosophie (HLP)
    • Langues, littĂ©rature et culture Ă©trangère (LLCE Anglais)
    • MathĂ©matiques
    • Physique-chimie (PC)
    • Sciences Ă©conomiques et sociales (SES)
    • Sciences de la vie et de la terre (SVT)

    Le lycée propose deux filières techniques : STMG (sciences et techniques du management et de la gestion) et STI2D (sciences et techniques de l'industrie et du développement durable). Il propose également l'option « cinéma-audiovisuel » de la seconde à la terminale. Les langues étrangères enseignées sont l'allemand, l'anglais et l'espagnol. Les cours se déroulent en groupes de compétences et non en classes entières. Chaque année, des voyages scolaires sont organisés en Allemagne, Écosse et Espagne. En 2013, un échange avec des lycéens d'Ashburn (États-Unis) a débuté. Les lycéens français sont partis en février, les lycéens américains seront accueillis en 2014.

    Le lycée d'enseignement professionnel constitué de huit classes réparties sur les trois niveaux, propose à ses élèves les filières Métiers du commerce et de la vente (Bac Pro MCV) et Métiers de l'électricité (Bac Pro MELEC), ainsi qu'un CAP Équipier polyvalent du commerce.

    Il existe, au sein de la cité scolaire, la section européenne accessible aux collégiens de la 5e à la 3e ainsi qu'aux lycéens en voie générale et technologique (Euro Anglais / histoire-géographie) et en voie professionnelle (Euro Anglais / commerce-vente)

    Santé

    Le centre hospitalier Saint-Nicolas de Bar-sur-Aube, ayant en 2018 une capacitĂ© de 190 lits et places, dont[33] :

    • MĂ©decine : 8 ;
    • Moyen sĂ©jour : 22 ;
    • Long sĂ©jour : 30 ;
    • HĂ©bergement : 130.

    Sports

    • Sports de la ville de Bar-sur-Aube[34]

    Économie

    Industrie

    • L'industrie du chanvre est très dĂ©veloppĂ©e Ă  Bar-sur-Aube, et connaĂ®t une croissance soutenue depuis plusieurs annĂ©es.
    • La fabrication de meubles : Aube Bedding (groupe Adova).
    • La transformation des mĂ©taux (forge, usinage) pour l'aĂ©ronautique, l'armement, les machines agricoles, la mĂ©decine (prothèses), etc. : Lisi Aerospace.

    Agriculture

    Halles.

    Bar-sur-Aube est le premier producteur français de paille de chanvre (125 tonnes/j), et de nombreux produits dĂ©rivĂ©s du chanvre y sont fabriquĂ©s.

    Autour de la ville se trouvent de nombreuses vignes, spécialisées dans le champagne.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le moulin des Marcasselles et les clochers de l'Ă©glise Saint-Maclou.

    Des visites guidées de la ville sont organisées, sur demande à l'Office de tourisme.

    Bâtiments et lieux publics remarquables

    Sont classés monuments historiques :

    • un immeuble, 79 rue Nationale[35] ;
    • un immeuble, 4 rue Saint-Pierre[36].

    Sont inscrits Ă  l'inventaire des monuments historiques :

    Autres monuments :

    • les Halles ;
    • l'ancien hĂ´tel Clausse de Surmont (La Poste) ;
    • le moulin du Haut, dit des Marcasselles.

    Bâtiments religieux

    Église Saint-Pierre.
    Église Saint-Maclou.

    Sont classés comme monuments historiques :

    • Église Saint-Pierre (XIIe siècle) avec son halloy, une galerie en bois qui servait aux marchands au temps des foires[45].
    • Église Saint-Maclou (XIIe et XIVe siècles) dont le clocher est le seul vestige du château des comtes de Champagne, dĂ©truit après la Ligue sur ordre d'Henri IV. FermĂ©e au public[46], elle est en cours de restauration.

    Autres monuments :

    Institutions

    Bar-sur-Aube dépendait du diocèse de Langres. Elle était le siège de l'archidiaconé du Barrois, qui comprenait les diaconnés de Bar, de Châteauvillain et de Clermont. Le doyenné de la Chrétienté était le plus étendu du diocèse, avant la refonte de 1737.

    Anciens prieurés

    Bar-sur-Aube comptait quatre prieurés :

    • le prieurĂ© Saint-Maclou ;
    • l'abbaye Saint-Nicolas, qui abritait un hĂ´pital au dĂ©but du XIIe siècle. Son cimetière avait Ă©tĂ© consacrĂ© par Guillenc, Ă©vĂŞque de Langres, Ă  la demande du pape Innocent II. De retour d'un voyage Ă  Worms et Spire, Bernard de Clairvaux y cĂ©lĂ©brait la messe le . Mais le comte Thibaut IV de Champagne et l'Ă©vĂŞque de Langres Robert de Thourotte relevèrent son proviseur Robert et y nommèrent Alix, sĹ“ur de Thibaut : Saint-Nicolas devenait ainsi une abbaye fĂ©minine. En 1436, l'Ă©vĂŞque Philippe de Vienne la transforma en prieurĂ© masculin placĂ© sous la tutelle du Val-des-Écoliers de Laon. Le , le prieurĂ© fut rĂ©uni aux bâtiments qui faisaient office de maladrerie ou de lĂ©proserie. Sa fonction d'hospice, qui s'Ă©tait poursuivie, fut supprimĂ© en 1734 et le prieurĂ© fut peu Ă  peu dĂ©mantelĂ© ;
    • le prieurĂ© Sainte-Germaine, qui dĂ©pendait de l'abbaye de Saint-Claude, nommĂ© pour la première fois en 1407 dans une donation de feue AdĂ©laĂŻde, comtesse de Bar-sur-Aube, comme prioratus santi Stephani, santi Stephani et sancte Germane, montis Bari, montis sancte Germane, cella sancte Marie de Monte super Albam[48]. Son siège se situait dans l'Ă©glise Sainte-Germaine. Il percevait plusieurs bĂ©nĂ©fices : celui de la sacristie, indĂ©pendante jusqu'en 1772 ; celui de la chapelle de VaudrĂ©mont ; le droit de pĂŞcher dans l'Aube sur tout le finage de Bar-sur-Aube ; l'exclusivitĂ© sur les moulins Ă  blĂ© et Ă  drap. Parmi ses prieurs, on retient :
      • ~1033 : Étienne, aussi prieur de Bar-sur-Seine puis abbĂ© de Bèze,
      • 1072-1075 : Robert de Bourgoigne, archidiacre, futur Ă©vĂŞque de Langres,
      • ~1704-1728 : Olivier-Cernin Ninon de la ForĂŞt, prieur de Saint-Pierre,
      • 1728-1729 : Henri de Carbonnière, archidiacre et prieur de Saint-Pierre,
      • 1729-1737 : Jean de Carbonnière,
      • 1737-1791 : Louis de Carbonnière, prieur de Saint-Pierre ;
    • le prieurĂ© Saint-Pierre, qui dĂ©pendait de l'abbaye de Saint-Claude.

    Musées

    Aux environs :

    Autres

    La chapelle Sainte-Germaine.

    Environs

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Bar-sur-Aube Blason
    D'azur à une bande d'argent accompagnée de deux doubles cotices d'or potencées et contre-potencées[52].
    DĂ©tails
    Ce blason est en fait celui du comté de Champagne[53]. Le site La banque du blason donne le blasonnement suivant : Parti : au 1er de gueules au bar d'argent, au 2e d'azur à la bande d'argent accostée de deux cotices potencées et contre-potencées d'or, au chef d'azur chargé de trois abeilles volant d'or.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
    2. La notion d'aire d'attraction d'une ville a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Ville de Bar-sur-Aube, la Mairie de Bar-sur-Aube et sa commune (10200) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    2. « Climat Bar-sur-Aube: Température moyenne Bar-sur-Aube, diagramme climatique pour Bar-sur-Aube - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Bar-sur-Aube », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • L. Chevalier, Histoire de Bar-sur-Aube, 1851, rĂ©Ă©dition Les Éditions du Bastion, 1984.
    • Henri d'Arbois de Jubainville et LĂ©on Pigeotte, Histoire de Bar-sur-Aube, sous les comtes de Champagne, 1077-1284, Auguste Durand, , 164 p. (lire en ligne).
    • Charles-François Roussel, (abbĂ©), Le Diocèse de Langres. Histoire et statistique, 1878.

    Articles connexes

    Liens externes


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