Bambecque
Bambecque est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Bambecque | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Dunkerque | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts de Flandre | ||||
Maire Mandat |
Grégoire Francke 2020-2026 |
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Code postal | 59470 | ||||
Code commune | 59046 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bambecquois | ||||
Population municipale |
822 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 54′ 05″ nord, 2° 32′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 24 m |
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Superficie | 11,81 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dunkerque (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Wormhout | ||||
Législatives | Quatorzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Au cœur de l'Houtland (« le pays du bois ») et au bord de l'Yser, ce typique village du cœur de la Flandres est situé à 29 km au sud-est de Dunkerque, et à 55 km au nord de Lille.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le bocage et la prairie ont beaucoup reculé dans le Houtland dans la seconde moitié du XXe siècle, à cause des remembrements qui ont accompagné et permis l'agriculture intensive, et à Herzeele notamment, mais il en reste quelques reliques, dont l'une a justifié un statut de réserve naturelle régionale dans la commune (en 1996) : la Réserve naturelle du Vallon de la Petite Becque. Cette réserve est un des éléments sur lesquels la commune et la région peuvent s'appuyer pour la restauration d'un maillage de corridors biologiques dit en France « Trame verte », depuis le Grenelle de l'Environnement.
L'intensification de l'agriculture s'est traduite par une eutrophisation générale de l'environnement et une dégradation des sols (perte de matière organique, d'humus, érosion et lessivage des engrais et pesticides qui polluent l'eau qui s'écoule vers la mer via l'Yser qui traverse après qu'elle a traversé la Belgique.
Bambecque se situe à une altitude moyenne de 8 m.
Hydrographie
Bambecque est bordée au sud par l'Yser.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917[7] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 697,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 53 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Bambecque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (2,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Le village compte plusieurs hameaux ou lieux-dits, dont le Kruystraete.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 339, alors qu'il était de 300 en 2014 et de 278 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bambecque en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bambecca en 1220[21], Banbeke en 1139[22], Bambeck en 1793.
Le nom tirerait son origine de "ban" qui signifie « territoire protégé par une disposition naturelle » et "becque" qui signifie « ruisseau », soit « territoire protégé par un ruisseau ».
- En néerlandais / flamand : Bambeke[23].
Histoire
Ancien Régime
Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues[24].
Bambecque était le siège d'une seigneurie et d'une ammanie (circonscription administrative) relevant de la châtellenie de Bergues-Saint-Winoc et du diocèse d'Ypres[25].
Révolution française et Empire
Le prêtre Jordaens, curé de Bambecque, refuse en 1791 de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Vandenheede curé constitutionnel de Rexpoëde et se voulant farouche patriote, le dénonce le 21 mai 1793. Il le dit « dangereux au salut de la République » et signale au district de Bergues, qu'il se cache chez sa mère. Jordaens va être arrêté[26].
En août septembre 1793, comme beaucoup de villages environnants Bambecque fut au cœur de l'affrontement entre la République française et les troupes alliées coalisées contre elle. L'ennemi entreprend le siège de Dunkerque avec des détachements disposés dans les villages proches d'Hondschoote pour surveiller et empêcher le mouvement des troupes françaises. Stationnent ainsi à Bambecque des troupes de réserve ennemies. Un combat entre alliés et français va avoir lieu à Bambecque le 6 septembre 1793, prélude à la Bataille de Hondschoote remportée par la France qui amènera le départ de la région des troupes ennemies.
Époque contemporaine
En 1895, avant le développement de l'automobile, et à l'époque des petits trains dans les campagnes, la Gare de Bambecque se trouve sur une voie ferrée des Chemins de fer des Flandres, un chemin de fer secondaire qui relie Rexpoëde à Hazebrouck, via Bambecque, Herzeele, Winnezeele, Steenvoorde, Terdeghem, Saint-Sylvestre-Cappel, Hondeghem, Weke-Meulen. Le trajet dure 1h35, trois trains circulent par jour dans les deux sens[27]. De Rexpoëde, une autre ligne mène à Bergues.
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, Bambecque est une des communes avec Hondschoote, Wormhout, Wylder, Herzeele, Socx, Killem, Oost-Cappel, Warhem, West-Cappel, Quaëdypre, Bissezeele à faire partie du commandement d'étapes installé à Rexpoëde, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front[28].
Le 1er septembre 1917, plus de 4000 soldats stationnent sur la commune de Bambecque, soit environ 5 fois le nombre d'habitants à l'époque[29].
Le 17 août 1916, un soldat atteint de fièvre typhoïde a été signalé et pris en charge. Le cas ayant été constaté dans un estaminet, l'entrée en a été interdite[30].
Le 8 janvier 1917, des troupes anglaises, 420 hommes et 8 officiers, sont accueillies à Bambecque, entre la Kruystraete et Oost-Cappel, dans les parties sud et centrale de la commune[31]. Fin avril 2017, des troupes belges cantonnent sur Bambecque[32]. En septembre 1917, y sont retrouvés des tirailleurs sénégalais, ainsi que des tirailleurs malgaches, ou encore des Canadiens[33].
Le 7 février 1917, vers 11h45, un avion allemand a tiré à la mitrailleuse dans le secteur Oost-Cappel, La Kruystraete (Bambecque) où sont cantonnés des Anglais. Une villageoise qui lavait dans sa cour a été blessée à la cuisse gauche[34].
En début d'année 1917, des guetteurs postés dans le clocher de l'église de Bambecque surveillent les environs[35]. Ils sont arrivés le 9 octobre 1916[36]. Le 25 février 1917, les postes de guetteurs sont transférés à environ un km dans une baraque au lieu-dit « R'Heyl » ou « « K'Heyl »[37].
En juillet 1917, deux régiments d'aérostiers, soit 330 hommes de troupe encadrés par 8 officiers stationnent quelque temps sur Bambecque[38].
Début août 1917, une compagnie de travailleurs (membres de l'arme du génie) anglais s'est installée sous des tentes près de la ligne anglaise et du chemin (de fer?) qui va de Rexpoëde à Bambecque sur la commune de Bambecque. Et quelques jours plus tard est arrivée et s'est installée une compagnie de travailleurs canadiens (7 officiers, 233 hommes de troupe) sous des tentes, dans les environs de la gare anglaise de Rousbrugghe sur la commune de Bambecque[39].
Le 16 août 1917, un cas de rage est suspecté à Bambecque : un chien a mordu trois personnes et six chiens. Deux personnes ont été protégées par leurs vêtements, le troisième, un adolescent de 17 ans, Adrien Falevée, fils du maréchal-ferrant, propriétaire du chien « mordeur », a été touché à un doigt. Soigné par le médecin major d'un régiment d'infanterie stationné sur le village, il va être dirigé vers l'institut Pasteur à Paris.Trois des chiens mordus ont été tués, les trois autres sont attachés chez leurs maîtres, en observation. Le 17 août, les recherches faites pour retrouver le chien suspect sont restées sans résultat[40].
Le 19 août 1917, vers 22 h 10, un avion allemand a fait une incursion, l'alerte a été donnée par les cloches de l'église de Rexpoëde, une batterie anglaise de D.C.A (Défense contre l'aviation) stationnée à West-Cappel a tiré plusieurs salves. Une bombe d'aéroplane lancée vers 22 h 15, a été retrouvée le lendemain matin à 50 mètres de la sortie est de Bambecque, dans un champ de pommes de terre. Elle est enterrée à un mètre de profondeur et n'a pas explosé. Une sentinelle a été placée par le 1er régiment d'infanterie pour éviter tout contact. Un adjudant du grand parc d'artillerie a déterré le projectile, l'a désarmé et l'a emporté (poids : 92 kg)[41].
Deux autres bombes plus petites, l'une éclatée ayant fait un petit entonnoir, l'autre non, ont été retrouvées le 21 août 1917 dans un champ à proximité du carrefour du Perroquet Vert[42].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1903 dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Hondschoote[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Wormhout
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Nord.
Intercommunalité
Banbecque était membre de la communauté de communes de Flandre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2012)[44], cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Hauts de Flandre dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
Bambecque fait partie de l'académie de Lille. La commune compte l'école communale et une école maternelle et primaire privée.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2020, la commune comptait 822 habitants[Note 8], en augmentation de 10,04 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 415 hommes pour 391 femmes, soit un taux de 51,49 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
La fête communale est fixée au premier dimanche d'octobre.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château d'Engelshof (1789) classé au titre des Monuments historiques[54].
- L'église Saint-Omer, XIIe siècle – environ 1600. C'est une église-halle gothique, partiellement en brique. Elle a trois nefs sous trois toits longitudinaux parallèles. Elle fut dévastée pendant la guerre des Gueux qui ravagèrent la Flandre, et fut restaurée au XVIIIe siècle[55]. Elle figure à l'inventaire des Monuments historiques[56]. Elle contient des confessionnaux datant de 1669, une chaire datant de 1732, des boiseries et un banc de communion en fer forgé datant du XVIIIe siècle, des monstrances (ostensoirs) en argent datant des XVIIe et XVIIie siècles, deux plats d'offrande en cuivre repoussé du XVIe siècle. On y trouve également une statue en bois exotique réalisée par Mlle Wils, sculptrice, représentant Rémi Isoré[57]
- Moulin à farine, installé à Bambecque de 1776 à 1895, puis à Ruminghem et installé depuis 1984 sur le site du musée des moulins à Villeneuve-d'Ascq.
- Jardin botanique du Val d'Yser, jardin botanique situé à Bambecque
Personnalités liées à la commune
On peut signaler :
- Rémi Isoré (1852-1900), né à Bambecque, missionnaire jésuite, assassiné en Chine pendant la guerre des Boxers, béatifié en 1954.
Le nom de certains seigneurs du lieu nous est parvenu :
- Dans un acte du comte de Flandre Thierry d'Alsace en 1160, figure Robert de Bambecque[57].
- En 1273, il est question d'une Marguerite de Bambeke, laquelle a donné à l'abbaye des Dunes une rente annuelle de trente sous, ce qu'attestent les échevins de Dixmude, elle a plusieurs héritiers dont Nicolas Vos[58].
- Au XIVe siècle, le titulaire de la seigneurie était Robert de Fiennes dit Moreau, sire de Fiennes, connétable de France, un grand seigneur. Robert obtint la haute justice sur sa seigneurie du comte de Flandres Louis II de Flandre en 1366[25].
- En 1406, Louis de Bambecque dit Gallois, chevalier, était seigneur de Bambecque. Sa fille Guillemine épouse Jacques de Flandres Drincham, bailli de Furnes, descendant d'un fils naturel du comte de Flandres Louis II de Flandres, (voir Seigneurs de Drincham).
La seigneurie passe à leur fils Simon de Flandres Drincham qui épouse Jeanne de Wissocq, dame de Nieurlet.
Leur fils Jacques meurt prématurément et leur fille Marguerite devient l'héritière de la seigneurie, avec celle de Nieurlet et devient donc dame de Bambecque et de Nieurlet.
Elle épouse en premières noces Denis de Saint-Omer, seigneur de Morbecque (seigneurs de Capple), et en secondes noces Charles de Hallwin (Halluin), seigneur de Piennes, chambellan de Philippe Le Beau, roi de Castille. Charles de Hallwin est lui aussi un grand seigneur (voir Seigneurs de Drincham).
Leur petite fille fera passer la seigneurie de Bambecque dans la famille de Bonnières en épousant Jean de Bonnières. Un descendant du couple sera Adrien Louis de Bonnières, duc de Guînes[25]. - Adrien vendit la seigneurie à Robert de Lattre d'Atkerque lequel la possédait en 1789[25].
Le nom Van Bambeke se transmit au-delà de la Révolution française qui abolit les titres de noblesse : en 1893, un Van Bambeke est employé à l'état civil de Lille et habite rue Gambetta à Lille[59].
Est également retrouvé en 1632, un autre seigneur de Bambecque : le 3 février 1632, sont rendues des sentences de noblesse pour Robert le Vasseur, licencié es lois, seigneur de Bambecque, bailli général de la comté de Seninghem et échevin de la ville de Saint-Omer. Ces sentences ont été enregistrées le 4 juillet 1766 à la demande de Charles François Joseph le Vasseur, seigneur de Bambecque, lieutenant des maréchaux de France à Aire. Ses armes sont « D'or à une rose de gueules percées », timbrées d'un heaume d'où sort un cygne aux ailes étendues[60].
En juillet 1776, sont données à Versailles, des lettres de chevalerie héréditaire données à Charles François Joseph Le Vasseur de Bambecque, gentilhomme de la province d'Artois, lieutenant des maréchaux de France qui obtient pour supports à ses armes deux lions d'or armés et lampassés de gueules. Il descend d'une famille reconnue pour noble dès le XVe siècle, est entré au service en 1739 comme cornette dans le régiment de Clermont-Tonnerre (cavalerie), a participé à la bataille de Dettingen en 1743, gravement blessé le 14 octobre 1743, nommé lieutenant, a dû quitter le service pour cause de santé et prendre une charge de lieutenant des maréchaux de France[61].
Héraldique
Blason | D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Bambecque (59046) », Recensement général de la population de 2019, INSEE, (consulté le ).
- « Bambecque », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Bambecque » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Bambecque » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Bambecque - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Bambecque - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Nord » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Dunkerque - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bambecque et Dunkerque », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Dunkerque - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bambecque et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dominique Drapie / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 803 - (ISBN 2600001336).
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
- Théodore Leuridan, Armorial des communes du département du Nord, Edition des régionalismes, .
- Abbé J. Dehaut, Prêtres victimes de la Révolution dans le diocèse de Cambrai 1792-1799, Cambrai, 1909,p. 514, lire en ligne.
- Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, no 744 du 2 janvier 1895
- « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde septembre 1917- janvier 1918 , p. 2, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde 1915-1916, p. 91, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde janvier-avril 1917, p. 2-3, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 30, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Septembre 1917- Janvier 1918, p. 2, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde janvier-avril 1917, p.32, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde janvier-avril 1917, p.67, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Stenvoorde puis Rexpoëde août - novembre 1916, p. 63, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Steenvoorde puis Rexpoëde novembre 1916 - juillet 1917, p. 79, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 93, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 136, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 147, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 149-151, lire en ligne.
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